Alors que son concurrent sud-coréen les avait déjà adoptées depuis sa conception, les chenilles composites viennent d'être adoptées par le Lynx KF41. Ce montage confirme la parfaite adaptation de cet équipement aux VCI de la classe des 50 tonnes en le conférant des performances accrues en matière de freinage, bruit, consommation et vibrations. Le montage des chenilles CRT du groupe canadien Soucy qui intervient après la fin de la période de RMA (Risk Mitigation Activity) et la remise des offres définitives par les deux concurrents, pourrait avoir été motivé par la nécessité de réduire le niveau vibratoire et sonore jugés trop élevés, sans que cela ne se traduise par une augmentation de masse. Aucun de ces arguments n'a été évoqué par le directeur général de Rheinmetall Australia qui a préféré souligner la versatilité du VCI allemand et préciser que le Lynx KF41 pouvait désormais recevoir indifféremment des chenilles métalliques ou composites. Un message sans doute reçu 5/5 de l'autre côté de l'Atlantique !
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Est-ce que ça veut dire que pour la compétition, le Lynx a désormais des chenilles composites? Il referait des essais dynamiques avec? C'est curieux de changer en plein appel d'offre. Ça voudrait dire que le coréen était largement plus performant.
RépondreSupprimerJe ne pense pas que ce montage soit effectué dans le cadre du programme Land 400 pour lequel les offres définitives ont été remises. En revanche, les résultats des essais ont peut être mis en évidence des phénomènes (vibration, bruit) nécessitant ce montage. Transformé en démonstration de versatilité !
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RépondreSupprimerRécemment encore la plupart des experts prévoyaient le passage aux chenilles souples pour les blindés de 50 tonnes vers 2025 (c'était limité à trente tonnes seulement, il y a dix ans.). Comme quoi l’évolution des techniques courantes, peut parfois aller beaucoup plus vite que tout ce que certains prétendent ; et par contre inversement pour d'autres !!!
RépondreSupprimerLes rumeurs disent qu'effectivement il s'agit d'une tentative de dernière minute pour réduire la vibration et le niveau sonore du véhicule. D'un autre côté l'intégration des chenilles Soucy étaient déjà prévu dès février 2020...
RépondreSupprimerOui le timing de l'annonce est curieux : si ce n'était pas une tentative de sauvetage, ce serait contre productif de promouvoir une évolution d'un modèle en compétition qui prend un coup de vieux! Pour moi ça sent le sapin pour le Lynx...
RépondreSupprimerCe type de chenille a l'air chouette.
RépondreSupprimerQuelqu'un sait dire combien de km elles peuvent manger en mixte (50% bitume, 50% tout terrain) ?
L'autonomie et l'endurance des chenilles souples avec les avancées dans les matériaux et dans leur composition se situe désormais aujourd'hui globalement au même niveau que celui des véhicules blindés à roue ; c'est à dire de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres ; tout dépend du terrain, sur roue bituminée, en tous chemins, ou en tous terrains véritable, et suivant l'abrasivité de ces terrains en particulier.
RépondreSupprimerLes chenilles ne reviennent désormais pas plus cher et sont souvent plus résistantes que des roues en matière d'équipement militaire de combat. Un jeu de huit roues du VBCI, qu'il faut changer extrêmement rapidement au sahel par exemple, coute de l'ordre d'un peu plus de trente mille euros, ce qui est actuellement le coûts des chenilles souples sur un véhicule de même poids (mieux blindé donc.), qui dure sensiblement plus longtemps dans cette configuration (moins de pression au sol égal moins de frottement et de friction, et donc une usure moins rapide.).
Un autre avantage considérable des chenilles souples, outre leur niveau de vibration et de bruit très réduit, est qu'elles consonnent beaucoup moins que des chenille métalliques classiques, anciennes, de l'ordre de prés de presque deux fois moins (sur route).
La consommation de carburant devient donc de plus en plus proche de celle des véhicule à roue sur route (plus encore en tous terrains.), et est même presque désormais égale à niveau de blindage égal (les véhicules à roue étant plus lourds.).
Ainsi le mythe et une certaine réalité cependant, de plus en plus ancienne et dépassée, néanmoins, des avantages opérationnels sur la durée essentiellement (pour des opérations longues de maintien de la paix pratiquement uniquement désormais.) des véhicules à roue sur ceux à chenilles est déjà très sérieusement écorné et est en train peu à peu de devenir compétemment obsolète ; face à cette véritable révolution (ou véritable "game changer" diraient certains.), réelle, que constitue cette nouvelle technologie de la chenille souple.
Il n'y a qu'en France (et en Belgique !!) que l'on feint encore d'ignorer (à moins qu'on l'ignore réellement, ce qui serait encore bien plus grave !) cette véritable révolution tactique, opérationnelle, et donc stratégique, obnubilé par notre dogmatisme (cela en tient véritablement, de la religion de la roue.) aveugle, et absurde : En témoignent, très malheureusement, nos multiples nouvelles séries de gammes à roue, Jaguar, Griffon, Serval, et autre encore à venir.
Ce n'est pas aujourd'hui, ni demain (à moins d'un véritable changement de paradigme impulsé par le politique.) que l'on risque de prendre réellement, la haute, et la moyenne intensité, et les vraies évolutions réelles en matière d'armements terrestres, en compte, malgré les "beaux discours" d'intentions seulement, malheureusement encore, surtout pour les capacités de notre armée de terre, et pour nos soldats !!!