Le K2PL Black Panther du sud-coréen Hyundai Rotem devrait devenir le prochain char de l'armée polonaise, dans le cadre d'un contrat estimé à 9 milliards de dollars. Cet accord s'inscrit dans le cadre du programme Wilk (Loup) destiné fournir un remplaçant aux chars d'origine soviétique équipant encore l'armée polonaise.Le programme Wilk d'un plan de modernisation technique des forces polonaises s'étendant entre 2021 et 2035. Pour ce montant Varsovie devrait acquérir 800 chars K2 dont la production serait partagée entre les deux pays. Ce premier succès à l'exportation pourrait ouvrir la voie à de nouveau succès du char sud-coréen, en Oman où Hyundai Rotem se trouve en position très favorable dans le marché d'acquisition lancé par le Sultanat.
L'Europe de la Défense fait des progrès... :)
RépondreSupprimerOui, c'est que de "l'Atlantique à l'Oural", cnest du passé...
Supprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/07/27/la-pologne-se-rearme-via-la-coree-du-sud-23231.html
La Pologne va clairement devenir le pays de l'UE le plus puissant en termes d'armée conventionnelle avec du matériel américain, une base américaine sur son sol et à présent ces matériels sud-coréens:
http://www.opex360.com/2022/08/31/la-pologne-va-plus-que-doubler-ses-depenses-militaires-en-2023/
Du coup, dans les frictions avec Bruxelles, elle va peut être plus peser:
https://www.areion24.news/2022/08/24/la-pologne-seule-face-a-ses-allies-europeens/
cela ferait 11,25 million de $ le char, ce qui semble bien moins chère qu'un léopard.
RépondreSupprimerles coréens produisent des voitures en Europe, donc pourquoi pas des chars; les pays de l'ex pacte de Varsovie ont des chaines de montages qui ne demandent qu'a être redémarrées et donc pour eux cela fera une facture plus légère, et du travail local.
La guerre en Ukraine a (va) relancée la production de chars et autres blindés, nos industries de défense produisent des équipements trop très chères si cela n'est pas trop graves quand l'argent reste dans le même pays (KNDS est à 50% état Français), le gouvernement Polonais lui ne voit pas pourquoi il devrait payer plus et financer des entreprises étrangères.
A nos industriels d'être concurrentiels s'ils veulent pouvoir exporter.
Tout à fait d'accord. Comme pour l'automobile, la nationalité du constructeur ne préjuge pas des retombées économiques locales (emploi, transfert de techno) . D'autre part, le premier RETEX de l'Ukraine montre qu'il faut soit des chars complexes (soft kill, hard kill) sans garantie absolue contre le spectre des menaces soit des chars plus simples mais cyniquement consommables. Donc si un fournisseur fournit la première catégorie à un prix canon pourquoi se gêner ? A noter que le Leclerc revalorisé est milieu de ces deux catégories mais avec le prix des premiers. Mais c'est plus que compliqué de comparer des matériels qui ne sont pas conçus sur les mêmes cahiers des charges et sur les mêmes exigences. Quoi qu'il en soit, un char Leclerc n'est pas en permanence en mouvement donc il reste vulnérable aux munitions rodeuses par le toit comme un bon vieux T72.
RépondreSupprimerLa ressource limitante en France est la ressource humaine .
SupprimerDès lors, vaut mieux avoir des systèmes coûteux très performants et non du consommable.
800 K2 à ajouter aux 250 M1 et vous obtenez, en rapport qualité / quantité, la flotte blindée la plus puissante d'Europe occidentale.
RépondreSupprimerRien de nouveau, il remplace juste les blindés soviétiques transférés a l'Ukraine
SupprimerEt 250 Léopard 2.
SupprimerSoit trois type de chars complétement différents pour un seul pays ! ?
Effectivement, j'avais oublié les Leo2!
SupprimerQuestion? Pour leur faut-il deux modèles différents?
RépondreSupprimerRectifications : trois modèles différents.
SupprimerCela semble être un choix pour le moins étrange en effet. Les leo2, c'était pour avoir avoir un char occidental pour pas trop cher (d'occasion si je ne me trompe pas) supérieur au T-72: c'était le seul choix possible, le Leclerc n'étant plus fabriqué et trop cher de toute façon. le M1, c'est plus un choix politique. La présence militaire américaine en Pologne permet l'interopérabilité y compris au niveau logistique. Le K2...je comprends pas vraiment. Peut-être que les Coréens étaient prêts à plus de concessions en matière de production locale et de transfert de technologies? J'imagine que le Leo A7+ était trop cher. Ce sera intéressant de voir si ce contrat influencera la Norvège dans son choix.
SupprimerLa productivité et la recherche de marchés n'étant pas notre force... l'usage de châssis Coréens avec des tourelles ne notre cru serait plus rentable que de s'accoquiner avec plus voyou que nous... :)
RépondreSupprimerLa Pologne aurait aussi acheté des IFV coréens.
RépondreSupprimer(Blindax)
RépondreSupprimerL'intérêt de cette affaire est l'industrialisation du K2 en Pologne. C'est un pied dans la porte de l'Europe pour la Corée et un pied-de-nez de Tonton Sam pour l'Allemagne.
La Pologne va s'en tirer à bon compte avec les aides de l'UE... pour développer son industrie.
Le K2 n'a rien d'extraordinaire en terme technique, il a reprit l'architecture des chars européens, dont le Leclerc, avec un châssis à 7 lignes de galets, d'où la masse, et en y intégrant des composants modernes. 800 chars et plus, bigre ! Cela fait une belle ligne de défense (classique) au centre nord Europe !
Si Ivan veut visiter Sedan, c'est un site touristique, semblent-il...? :), il se passera bien des choses auparavant. C'est l'avantage de la France: le recul stratégique.
Par contre, plus au Sud, il va falloir équiper les voisins avec du K2 build in Poland, le Leopard arrivant trop tard, il coûte un bras et est construit par la "vieille et pleutres Europe".
Bref, les affaires sont terribles !
Pour notre MGCS nous devrions regarder vers le pays de matin calme, une idée comme ça...