Rheinmetall a dévoilé aujourd'hui les images (de synthèse) de son VCI Lynx tel qu'il devrait être présenté pour le programme OMFV (Optionally Manned Fighting Vehicle). Les images permettent de découvrir l'architecture générale de l'engin, qui est armé d'un canon de 50mm, servi par deux hommes d'équipage situés dans le châssis et doté d'une propulsion hybride. Outre ces caractéristiques, la vidéo dévoile également la part prise par les partenaires américains de la firme allemande, parmi lesquels Textron Systems, Raytheon Technologies, L3 Harris, Allison Transmissions ou encore Anduril. Cette première présentation d'un candidat du programme OMFV permet en outre de concrétiser les exigences de l'armée américaine pour son futur VCI, qui sera engagé dans les années qui viennent aux côtés du MPF (Mobile Protected Fire) et du futur Abrams, dont on peut avoir une vision assez précise grâce au prototype de l'Abrams X dont GDLS a également diffusé des images. La vision du combat terrestre tel qu'envisagé par l'armée américaine semble aux antipodes des pudeurs d'une partie de l'armée française vis à vis de l'emploi d'une composante blindée mécanisée.
Pages
▼
2 tendances semblent émerger : un équipage a 2 ( en attendant la version dronisee), la tourelle teleoperée.
RépondreSupprimerPas de système hard kill?
RépondreSupprimer(Blindax)
SupprimerLes "oreilles de Mickey" vont venir par la suite...😁
Beaucoup de nouvelles techniques à mettre en oeuvre (coût/résilience) et la relation avec le groupe embarqué à préciser pour son appui débarqué. Les moyens optroniques et de transmission deviennent prépondérants. Un service par deux hommes va alourdir la charge de travail et les fonctions cognitives. Les equipages auront "la tête dans les écrans", un simple Griffon en témoigne... Quid des modes dégradés?
RépondreSupprimerEntre le missile (NLOS?), la fonction airburst du canon, la surveillance, la manoeuvre et l'action au sein d'un réseau combat: il y a de quoi faire! La fusion des senceurs et l'IA seront-elles utilisées? J'imagine que de nombreuses études ont été effectuées par simulation (IHM, tactique, etc...?). La numérisation de commande et l'introduction de la fonction motorisation électrique sont dans l'ère du temps.
Le chargement automatique du canon ainsi que le nombre de coups disponibles ne sont pas détaillés.
La robotisation sur un tel engin est-elle nécessaire et optimisée même si sa commande est facilité par la numérisation? Il restera toujours les points durs des transmissions et de l'emploi.
A ce sujet et en parallèle, voir l'article "Infanterie 2040" dans le magazine RAIDS 435 octobre 2022.
Le VCI lourd sera peut-être d'actualité pour être en cohérence avec le MGCS et TITAN, comme tous les matériels associés. Les moyens de destruction vont augmenter en se diversifiant, les combattants à pieds resteront des hommes mais "connectés" (!?).
Nous serons loin du rustique et de l'employable, mais bon, il faut combattre avec son temps... Des sous!!! :)
Vous posez les bonnes questions, notamment par rapport à sur sophistication qui atteint ces blindés.
SupprimerD'autant que cette tourelle avec tous ses systèmes, notamment de visée et de tirs très élaborés vont faire véritablement exploser les coûts, pas seulement de fabrication, mais de MCO également, de ce blindé. A elle seul probablement plus de la moitié de celui-ci (probablement 3 à 4 millions, sur une caisse qui en coutera autant.).
C'est précisément pour ce genre de cas que la question de différencier VCI à proprement parler (avec un canon mitrailleur téléopéré, mais avec un système de visée cependant simple.) et un véhicule d'accompagnement d'appui, spécialisé et fait pour l'appui, avec un armement même plus puissant et plus polyvalent, et un système de visée au top (une sorte de chasseur de VCI toute catégorie confondue, et de chars moyens mi-lourds anciens, en plus de sa plus grande polyvalence, anti infrastructures moyennes, anti infanterie, voire en partie anti aérien divers, et autres, et à portée étendue) commence à se reposer. Une certaine forme de "MPF" si vous préférez, avec un canon mitrailleur (option anti aérienne) de 75 mm (limite actuelle de puissance en tirs rapides sur ce type de plateforme.), entre VCI et char lourd.
Un VCA à 7 millions d'euros accompagnant quatre VCI, et leur canon de 30 mm d'appui rapproché, à 3,5 millions chacun, contre cinq VCI ancienne actuelle formule, à 7 millions d'euros chacun, et n'emportant pas de fantassins (même moins), avec leur canons surpuissants en l'occurrence (pour faire de l'urbain notamment) de 35, 40, ou 50 mm. Je vous laisse faire le calcul (c'est presque la moitié, 21 millions d'euros, contre 35. MCO compris...)...
... et n'emportant pas plus de fantassins (même moins) ...
SupprimerAvec les deux servants dédiés à la tourelle on économise très peu sur une tourelle entrante : Donc on va se retrouver avec un groupe de combat inadapté, à 7 ou même six seulement (comme sur le Puma) fantassins [Des études britanniques ont démontré que le meilleur rapport d'efficacité était à huit combattants, en deux équipes de quatre (mais ça aussi, on le savait depuis longtemps, autrefois !!!!).].
On va donc se retrouver avec des sections à quatre véhicules en fait, soit 36 ou 40 combattants, contre 43 combattants (: 4 VCI à 10 pax et un VCA, à raison de trois dans une section d'appui spécialisée.), et pas plus de combattant débarqués : Entre 24 et 28 (6 oui 7 fantassins embarqués) au lieu de 32 (4 x 8), et des sections en fait peu efficaces (d'autant par rapport à leurs surcoûts (ici 28, 4 fois 7 millions, au lieu de 21, 4 fois 3,5 plus 7 millions d'euros) et très mal conçues (là aussi pour info, revoir les "fondamentaux", d'urgence même !!!).
Où l'on voit également que nos équipements militaires sont de plus en plus conçus et que l'architecture de nos armées même sont de plus en plus définis par "nos" industriels (sans parler de l'emplois de NOS budgets !!!), et de moins en moins par les opérationnels (de terrain.) !
SupprimerEt cela, cette main misse, toujours de plus en plus prégnante, devient de plus en plus un réel et très sérieux problème, pas uniquement en terme budgétaire, mais également désormais en terme d'efficacité globale (rapport cout(s) - efficacité) de nos armées
Un groupe de combat à 8 ne laisse aucune résilience. Pour être réellement efficicace c'est 9 minimum, 12 si possible. Toutes les specs ont été demandées par les armées US, relisez l'appel d'offre. C'est eux qui décident de se payer un VCI à $20m
Supprimer1) Justement, une certaine résilience a été prise en compte dans ces équipes de 4 combattants (plus que dans le groupe de combat à 2 équipes de 4, plus l'appui rapproché (justement encore, d'un 30 mm téléopéré). Par contre, ce sont précisément des équipes à 3 combattants, et des groupes de 6, qui ne laissent absolument aucune résilience.
SupprimerPour l'infanterie légère, type para, le groupe de combat est plus conçu à 10 : 2 équipes d'assaut à 4 combattants, plus deux autres personnels, d'appui léger complémentaire généralement.
2) Demandé par les armées, US ou autres, de plus en plus, ou par leur complexe militaro-industriel (eh oui, plus c'est cher, plus il y a de dividendes ("de la paix")) ? !!
Vos insinuations confinent à la théorie du complot, pas besoin de parler du MIC pour que les armées US surchargent en spec leurs véhicules et ce depuis longtemps
SupprimerPour les brigades blindées où les MBT accompagnent les IFV, quelle est l'utilité d'un OMFV avec un armement lourd et sophistiqué, et une faible capacité d'emport d'infanterie ? Pour les brigades d'infanterie dotées d'APC, un char d'appui ou canon automoteur peut se justifier eg. 1 escadron ou 1 batterie par GTIA), mais son rôle est essentiellement contre des cibles statique donc la conduite de tir peut rester "rustique", et si les APC sont à roues il n'a pas besoin d'être à chenilles. C'est encore plus vrai pour les brigades paras.
RépondreSupprimerA remplir le vide, entre VCI et chars, entre le 30 mm téléopéré suffisant et utile des premiers, et le 120 (130-140 demain) mm des seconds.
SupprimerD'où un nouveau 75 mm "mitrailleur" "entre les deux"., et en section d'appui, dans chaque compagnie au plus près et au bon échelon même, et à raison d'un peloton d'accompagnement et d'appuis rapproché, dans chaque escadron.
J'entends bien - mais l'OFMV est un transport d'infanterie qui accompagne les MBT pas un canon d'assaut qui accompagne l'infanterie (en APC) ou les paras. L'avantage principal mis en avant par le 50mm c'est la capacité de détruire une cible à 4km contre 2km pour le 25mm, soit à une distance nettement supérieure aux distances d'engagement MBT - et jamais vue en combat urbain. Et on lui demande néanmoins d'avoir une élévation > 60° et un équipage à 2. C'est contradictoire.
RépondreSupprimerPrécisément, l'armement d'un VCI est essentiellement fait pour l'appui rapproché de ses fantassins débarqués.
SupprimerD'autre part, la distance d'engagement d'une section est d'environ 1500 mètres maximum ; 3-4 000 mètres pour la compagnie, et jusqu'à 10 km pour le bataillon/régiment.
Le 25 mm - 30 mm a justement l'avantage de limiter les pertes collatérales pour le groupe de combat, et pour les éventuels civils dans un cadre urbain (le 30 mm est déjà limité pour cela.) (et d'où de forts débattement, possibles avec du téléopéré.). On aboutit donc en effet à de fortes contradictions au final. La solution est entre différentiation entre VCI et véhicule dédié à l'appui.
1500m pour une sectio???? 4000m pour la compagnie???? Vous avez la moindre idée du fonctionnement d'une unité de combat?
Supprimerque fait la Russie et avant l'URSS pour ses VCI? elle est passé du bmp 1 équipé d'un canon basse pression de 73mm?, au bmp 2 avec un canon mitrailleur de 30mm, au bmp 3 avec un canon de 100mm, un canon mitrailleur de 30mm et un lance grenade de 30mm et j'oubliais les missiles anti-char.
RépondreSupprimersur le nouveau VCI T15 (si il est mis en production) il y a toujours un canon mitrailleur de 30mm + missiles ou un lance grenade de 57mm + missiles
La Russie a donc augmentée la puissance de feux de ses VCI jusqu'au T15, ou c'est la protection et l'ergonomie qui a été améliorée.
La Russie a aussi une tourelle équipée d'un canon de 57mm haute pression, mais qui ne semble pas avoir trouvée sa place.
les groupes blindés doivent ils être composés d'un mélange de chars lourds et de VCI ou peuvent ils être composés uniquement de VCI qui dans ce cas devront être plus lourdement armés??
les US ont déployés des bradley en Syrie sans char d'accompagnement, les sachant mieux protégés que leurs véhicules blindés à roues, dans ce genre de contexte un canon plus gros que le 25mm et pouvant tirer des munitions chronométrées capables de tirer derrière un mur ou de prendre à parti un drone ou un hélicoptère serai le bienvenu.
Le 100 mm, comme le 57 mm évoqué, était plus un canon court basse pression utilisé pour l'appui rapproché. La base reste le 30 mm (qui est également le calibre de leur lance grenades automatique.)
SupprimerLe débat, très intéressant et argumenté, ci-dessus pose bien la problématique entre le "char" et l'infanterie. Le "camion blindé" qui incrément par incrément intercepte les prérogatives du char sans apporter la masse nécessaire de l'infanterie et du génie (à ne pas oublier). Par contre, la réciproque ne se vérifie pas, sauf pour le Merkava, grâce à son architecture. Les "Robots" seront-ils la solution? À long terme, peut-être... tout en posant des cas de conscience éthiques propres aux démocraties "molles".
RépondreSupprimerL'équilibre et la différenciation des missions et effets attendus ne sont pas facile à obtenir, d'autant que la demande est forte en protection et puissance de feu. Le risque étant de créer un hybride bon à tout et bon à rien...
VTT, VCI, VCC (Véhicule Combat Cavalerie), char d'appui ou d'infanterie (comme dans les années 30) et Char de Combat; sont autant d'engins taillés pour des missions primaires et secondaires précises. De même, la masse, la mobilité (roue-chenille) et les coûts sont des facteurs dimensionnants.
Bien entendu celui qui peut le plus, peut (généralement) faire le moins, à condition que tous les moyens soient en cohérence et accessibles financièrement.
Même si les industriels peuvent apporter des solutions techniques innovantes et intéressés par définition, c'est aux utilisateurs et tacticiens de bien définir les besoins.
Loin de moi l'idée de formuler "une" solution miracle, simple et facile tant la diversité des situations est grande (géographie, climat, élongation...) en y associant le niveau d'engagement envisagé ou subi.
Il y a, aussi, la politique de défense, le tissu industriel et le coût de possession en temps de paix et de guerre ainsi que l'acceptation sociétale des moyens à mettre en oeuvre.
Cela promet des échanges passionnants... :)
Ne pas oublier dans la réflexion la notion de souplesse d'emploi ou de polyvalence. Souvent les armes sont utilisées dans d'autre emplois que ceux pour lesquels elles ont été conçues..compte tenu de la nature imprévisible de la guerre et des nécessités. La réalité des combats diffère souvent de leur théorie.
RépondreSupprimerPour tenter de simplifier la problématique, il faut a mon avis des moyens puissants ( feu/protection) corrélativement coûteux et donc peu nombreux et des moyens intermédiaires moins coûteux et donc plus nombreux. La logique du high- low théorisé par la Marine US.
RépondreSupprimerMauvaise solution :
SupprimerOn aurait ainsi du high-tech, tel qu'aujourd'hui, très couteux, à tous niveau, et en très petits nombre (notre célèbre armée "échantionnaire" (de démonstration, commerciale évidemment)), et du moins couteux, en plus ? Ou alors du beaucoup, beaucoup moins couteux, et encore avec quels budgets supplémentaires ?
La meilleur solution selon moi, est de revenir, à une catégorie de matériel, mais au juste niveau technique du jour (donc moins chers), permettant d'équiper convenablement et suffisamment nos 100 000 soldats de notre armée de terre en particulier (ou un peu plus; un peu, un minimum de réserve ne serait pas inutile non plus !!!).
C'est à dire ce que nous faisions autrefois avec nos 300 000 hommes, sept fois plus d'équipements majeurs (en ce qui concerne notre armée de terre), et tout cela avec un budget simplement supérieur de 50 % à celui actuel. Mais c'était justement avant les "dividende de la paix" !!!
Je ne vois pas pourquoi nous n'arriverions pas à ré-équiper de la même façon convenablement nos 100 000 soldats avec un juste niveau technique du moment (pas en faisant des plans sur la comète de dans vingt ans justement.).
Cela conduit à une stratification a deux étages en matière de chars: un couple char de combat/vci lourds( classe 50T) a partir d'un même châssis, décliné également en artillerie cuirassée de 155, et un couple char d'accompagnement/ VBCI moyen( classe 25/30T) aerotransportable par A400M, donnant lieu a un toute une famille de véhicules spécialisés, notamment AA.
RépondreSupprimerUn VBCI moyen( classe 25/30T) aerotransportable par A400M : Pas si sûr, ou à moins d'être en partie démonté. Et avec combien d'A400m disponibles, là aussi vu les surcoûts, y compris en MCO, de l'engin ? ...
SupprimerLe VBCI est aérotransportable par A400M
SupprimerLa classe moyenne pouvant être conçue rapidement avec des technologies Franco françaises sur étagere ou en coopération avec nos amis italiens, espagnols ou Suédois.
RépondreSupprimerA noter au sujet des italiens que Leonardo propose un retrofit du Léopard 1 avec la tourelle de 120mm qui équipe les Centauro 2.
RépondreSupprimerOui, c'est pour cela que j'ai mentionné d'une manière simpliste les notions de primaire et secondaire.
RépondreSupprimerLa versatilité des fonctions face à des modes d'action imprévus, ou polyvalence élargie, peut s'exprimer de différentes manières comme la diversité des munitions, par exemple.
Le low cost peut s'admettre pour constituer une "masse" accessible et utilisable mais il devra être épaulé par du hightech. L'équilibre n'est pas facile à trouver en fonction des ambitions et des moyens.
Mettre un armement puissant sur un VTT/VCI peut changer le pannel des missions sans le rendre forcément efficient pour chacune d'elles. Encore une fois, c'est la cohérence avec l'emploi qui est important.
Il faut des catégories d'équipements ciblées :
RépondreSupprimer- Une lourde, de 50 tonnes, pour les opérations de haute, ou de moyenne, intensité, chenillée évidemment, du char au VCI, en passant également par le VCA (!!) et autre type d'armement (artillerie, génie, soutien, etc...) ; et au juste niveau technique actuel
[Le Namer (VCI de 60 tonnes.), c'est 3 millions d'euros par exemple : encore une fois ce n'est pas une question de poids (mais le niveau de protection oui.), mais de sophistication (souvent assez peu utile en plus (le VBCI, 5 (millions d'euros), en grande partie à cause de sa tourelle et de son système de tir. Ou encore le Jaguar et ses 25 tonnes atteint désormais les prix d'un char lourd moderne, "actuel", de 55 tonne.) !]
- Une légère, d'une quinzaine de tonnes, à roue, pour les opérations de basse intensité, maintien de la paix, contre insurrection, aérotransportable éventuellement, et avec de l'armement basique suffisant (et pas sur sophistique non plus !!!).
C'est une base minimale indépassable.
Une base qui peut se compléter, pour une nation du rang de la France (et qui veut le rester ! ? !), par une catégorie moyenne de 30 tonnes, pour renforcer la première ou appuyer la deuxième, dans les conflit "moyens", si tenté que cela existe, chenillé ou à roue, ou encore mieux avec un châssis commun décliné dans les deux types de mobilités (tactique et opérative)
[Mais avec une seule famille de blindé "médians-moyens", pas trois ou quatre, qui plus est tous à roue, sur-sophistiqués en plus !!!!! ???.]
Ce qui pourrait également être très utilement complété par une famille (complète !) unique de blindés très légers et très mobiles, chenillés donc, limité à 5 tonnes (s'inspirant du Wiesel 1 et 2, ou d'un VHM (Véhicule Haute Mobilité !!) léger), non seulement aérotransportable, voire héliportable, et parachutables, en grand nombre ; et aussi utile pour les troupes de montagne que celles amphibies.
Et tout cela ne nous couterait pas plus cher, au juste niveau technique du moment, et en nombre suffisant, que les ânerie actuelles.
Et on en revendrait même à l'export, comme autrefois...
SupprimerOu comme les sud-coréens !!! ...
SupprimerFaut arrêter de fumer un Namer c'est 10 millions de dollars avec quantité de coûts cachés du fait de l'importation depuis les USA et le soutien financier du Congrès
Supprimer@ Anonyme13 octobre 2022 à 19:31
Supprimerhttps://www.haaretz.co.il/news/politics/2009-02-16/ty-article/0000017f-e25d-df7c-a5ff-e27f79e30000
et du 13 octobre 2022 à 19:31, du 13 octobre 2022 à 19:33, du 13 octobre 2022 à 19:36...
Arrêtez d'écrire n'importe quoi juste dans l'intention malsaine simplement de contredire ; cela nuit à la qualité de ce blog et gravement à votre santé.
https://www.haaretz.co.il/news/politics/2009-02-16/ty-article/0000017f-e25d-df7c-a5ff-e27f79e30000
SupprimerDernier paragraphe (pour vous éviter trop de lecture Anonyme13 octobre 2022 à 19:31.) (et avec un traducteur informatique !!).
C'est ça vos sources? Rien de bien étonnant alors...
SupprimerVous ne seriez pas antisémite, en plus ? !
SupprimerVous ne comprenez à l'évidence rien de ce que vous lisez. 3 millions de dollars c'était le prix pour convertir un Merkava en Namer, Merkava qui vaut dans les 4 millions. Et c'était en 2009.
SupprimerEn se limitant à quatre types seulement et catégories d'engins de combat, on pourrait ainsi rééquiper notre armée de terre, en :
RépondreSupprimer- Une division lourde blindée, à deux brigades, et tout ce qui va avec. Y compris la logistique et les moyens de commandement communication qui sont normalement propre à ce niveau divisionnaire.
Ce sont 1300 engins blindés lourds fortement protégés (Chars, VCI, VCA, artillerie, génie, commandement transmissions guerre électronique dépanneurs soutien de l'avant, et autres.), plus un volant de 200 dans les centres de formation et techniques divers.).
Complétés par 2000 véhicules blindés ou faiblement blindés (de la logistique par exemple) divers, moyens-médians, à roue (pour simplifier.).
- Une division médiane légère, toujours à deux brigades, équipée de véhicules légers, d'une quinzaine de tonnes, à roue : voir ci-dessus (Avec une version de la même plateforme commune, équipée d'une tourelle équipée au choix, d'un canon mitrailleur de 30 mm, d'un canon de 75 mm (calibre et munitions, communs avec le VCA lourd.), ou même quelques 105 mm d'appui, et contre tous les chars moderne moyens (de 40 tonnes et moins. Type T72 modernisé par exemple ; avec des munition antichar modernes actuelles...), par exemple, et entre autres déclinaisons, mortiers, antiaérien, etcetera...).
Des brigades éventuellement dotées partiellement en double dotation de blindés médians moyens, de catégorie supérieur (30 tonnes), pour les opérations "d'intensité moyenne" (??!), ou en flanc-garde des brigades lourdes blindées en cas d'opération sérieuse (notre seul format actuel !!!).
Ces blindés légers équiperaient également nos forces dans les DOM-TOM et celles restantes en Afrique.
- Trois brigades légères spécialisées, parachutiste, amphibie (une vraie brigade amphibie, avec les moyens amphibie, qui vaut avec aussi !!.), et montagne, équipées toutes trois du même véhicule très léger (chenillé de moins de 5 tonnes. Cf ci-dessus également.), faisant éventuellement division commune pour les moyens de niveau supérieur.
Toutes trois pouvant très facilement être aérotransportées, et déployées très rapidement avec des équipements en nombre conséquent (!! ...), en cas d'urgence (nos ressortissants qui seraient pris en otage dans un pays d'Afrique par exemple.).
- Sans oublier bien évidement nos nouvelles brigades rééquipées également, d'artillerie (lance-roquettes multiple et lance-missiles tactique, antiaérien de moyenne portée.), et de commandement, renseignement, transmissions, et guerre électronique.
- Ni non plus, au moins deux brigades, pour une force voulue expéditionnaire (!!!), de logistique de déploiement et de théâtre.
Au moins on aurait à nouveau quelque chose d'un peu cohérent, de versatile, adapté à tous les cas de figure, et d'enfin opérationnellement utile...
Et au niveau du rang de la France en matière d'interventions terrestres (les seules vraiment "décisives" in fine.) !!!!!!
C'est complètement con 4 familles de véhicules c'est énorme alors qu'on a que deux divisions opérationnelles on a juste besoin d'une déclinaison 50t pour nos brigades lourdes soutenus par des VHM et des Griffon/Jaguar pour nos brigades d'infanterie
SupprimerCe qui est encore plus con, comme vous dites, c'est d'avoir cinq familles de blindés, VBCI, Griffon, Jaguar, Serval, VHM, et rien pour la haute intensité ou autre chose que de faire de la contre insurrection, avec des moyens hors de prix en plus.
SupprimerUne déclinaison 50 tonnes, serait en effet un renouveau de nos capacités depuis longtemps inédit.
Mais je crains malheureusement qu'après ces dépenses somptuaires dans des véhicules médians de luxe (Griffon 2,3 millions, Jaguar 8-9 millions (tout équipé), Serval 1,7 millions), on nous disent encore, "on n'a plus les moyens" ("que de faire de "l'européen"", tout aussi cher, bien qu'on en tirera presque aucun bénéfice aussi, et encore plus de déboires (Eurofitghter, A400, etc...) en plus.).
Griffon 1,5m, Jaguar 3m
SupprimerEn sus, exemple de véhicule léger (17 tonnes ici. Aujourd'hui avec les techniques actuelles on peut même faire du 15 tonnes, en ordre de combat, niveau 4 OTAN de blindage (Avec trois essieux, plus lourds (que deux !!), on passe automatiquement de fait à des véhicules approchant les 20 tonnes.), et peu cher (500 000 euros, avec la mitrailleuse lourde téléopérée comprise (un lance-grenades automatique pour le même prix, serait encore plus adapté à ce type de VTT, compété par une mitrailleuse moyenne coaxiale par exemple.).
RépondreSupprimerEt pas 1 million 700 000 euros, comme pour le Serval (sur sophistiqué, inutilement), et de 17-18 tonnes déjà néanmoins (!!?).
https://journaldu4x4.com/wp-content/uploads/2010/06/vab4x4.jpg
Dans le cas présent, on aurait un engin moderne, totalement refait de A à Z, de la motorisation, moderne, au blindage, moderne, qui aurait parfaitement fait la soudure avec le remplacement de nos antiques (on ne sait même plus comment les qualifier...) VAB actuels, et jusque post 2030 pour les derniers remplacés (Au bout de plus de 50 ans de mise en service (55 ans même, plus d'un demi-siècle (!!!!), pour les derniers remplacements prévus) !!!!!), il y a quinze ans... ... ...
Il est toujours possible de refaire l'histoire en faisant fi des interactions politiques, industrielles et doctrinale de l'époque. Le temps passe vite et la "croisée des chemins" se répète de plus en plus souvent avec des process économico-industriels portant sur un temps long. À ce sujet, les diverses "coopérations" politiques et industrielles sont plus des freins inavoués pour ajouter du temps au temps... pour obtenir des produits qui risque de ne satisfaire personne.
RépondreSupprimerCeci dit, quand un 4x4 blindé pour le maintien de l'ordre, le Centaure, coûte 500 k€, il ne faut pas s'étonner des prix des matériels militaires (même si sa production relève de l'artisanat). Bien sûr, il y a toujours le recours du marché de l'occasion... :)
Dans le même ordre d'idée, il faut se méfier des coûts lâchés dans la nature sans connaître leurs contenus techniques et comptables.
Exemple:
"Général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, respectivement lors de son audition au titre de l'examen du PLF 2017, le 19 octobre 2016, et lors de son audition au titre de l'examen du PLF 2018, le 18 octobre 2017. La rénovation complète d'un VAB représente un coût de l'ordre de 1,4 million d'euros, l'acquisition d'un Griffon un coût de 1,5 million."
Étonnant, non? Surtout quand on compare les caractéristiques et performances des deux engins.
Cela ne veut pas dire qu'une opération de modernisation ou de rénovation est dispendieuse. Tout dépend du matériel, du programme et de la longévité obtenue.
Au-delà de la doctrine et de l'emploi qui doivent être suffisamment anticipés pour ne pas se fourvoyer, les moyens réclament technicité et financement.
"Fait maison" ou commandé chez "Amazon&Co": il faut des SOUS pour l'obtention ET la possession!
Hors, Le budget de la défense n'est pas extensible à l'infini, surtout dans la période...
Nota: Le Serval est donné pour : Fin 2020, 1,2 million d'euros l'unité (HT ?), soit 436,8 millions pour les 364 premiers (l'effet série ayant une influence sur les coûts, tout comme une production nationale a des répercutions sur l'économie du pays).
Ce chiffre n'indique pas la teneur des équipements et armements, en fonction du type et modèle considéré.
Donc, pas de conclusion hâtive.
C'est justement par ce que sa production relève de l'artisanat, comme de plus en plus de nos équipements "échantionnaires".
SupprimerIci, par exemple nous aurions pu faire une simple déclinaison d'un véhicule de 15 tonnes (le poids du "Centaure".) évoqué ci-dessus, et produit à plusieurs milliers d'exemplaires (on peut estimer le besoin pour une division légère et nos DOM-TOM, à environ 4 000.).
D'où un coût de fabrication qui serait réduit (500 000 euros, avec, un lance-grenades automatique téléopéré (et une mitrailleuse moyenne coaxiale) produit également en grande série) ; et qui aurait été mis en place il y a plus de quinze ans déjà !
PS : Pour le Griffon (et le Serval), il ne faut pas oublier la part répartie de R&D (Recherche, et Développement.). A raison d'un milliard d'euros au bas mot (c'est ce qu'avait coutée la R&D du VBCI, il y a plus de vingt ans.), je vous laisse faire les calculs...
Par contre, pour la rénovation des VAB (mauvaise idée soit dit en passant, il s'agit ici de les remplacer par des blindés beaucoup plus modernes, à tous points de vue. Un VAB d'origine couterait environ 300 000 €.), je ne sais pas où ils sont allés chercher ce chiffre, très fantasque (du fait maison sans doute, et encore ??) ? !!!
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerEh oui, je ne vous le fait pas dire, de "grosses" questions même.
SupprimerL'inflation du coût des programmes est une vraie problématique tout comme l'écart des besoins initiaux et les réalisations concrètes. Un mal Francais?
SupprimerÀ force de vouloir peaufiner et optimiser les techniques, les moyens en fonction des REX et financements, le temps passe. Il en est ainsi pour la standardisation des matériels qui passe aux oubliettes, même si de nombreuses briques communes demeurent. Les interactions et intérêts des industriels ne sont pas neutres, loin s'en faut...
Même si un châssis de VTT 6x6/4×4 est différent d'un EB-de Reconnaissance et de Cavalerie (Tradition Francaise), une communauté plus poussée aurait été souhaitable pour créer une vraie "famille" avec des fonctions modulaires... Sans vouloir défendre ou critiquer le "schmilblick", le tuilage avec les anciens matériels est à prendre en considération sur le tempo du renouvellement.
Bon, l'État-major et la DGA ont leurs raisons que la raison du quidam ne peut pas appréhender... :)
Mais vous avez raison, il y a de quoi être dubitatif... et le VBEA n'est pas encore là!
Non ce n'est pas un mal uniquement français, mais au contraire un fait de plus en plus rependu. Les américains ne nous ont pas attendu, et même les allemands s'y mettent maintenant.
SupprimerLa prise en main des politiques d'équipements militaires de défense par les "complexes militaro-industriels", comme on dit, ou les industriels majeurs plus simplement, est un autre fait important de ces vingt ou trente dernières années (les années des fameux "dividendes".).
Attention au retour de bâton, un jour ou l'autre...
Une déclinaison caisse basse avec tourelle, d'un 4 x 4, limité à 15 tonnes (level 4 OTAN), et armée soit d'un canon mitrailleur de 30 mm, un 75 mm (communalité avec le VCA.), ou un 105 mm pour quelques exemplaires (et autres armement et configurations : mortiers, etcetera...), aurait suffi. A condition de prévoir et d'anticiper tout cela avant (quand on voit qu'il n'ont même pas prévus de mitrailleuse téléopérée sur le Griffon ???) évidemment !!!
SupprimerCela aurait coûté énormément moins cher (on peut facilement estimer le simple budget R&D des 300 exemplaires du Jaguar vu sa complexité et la complexité de ses différents équipements, aujourd'hui à environ 2 milliards d'euros (un milliard (de R&D pour le VBCI, beaucoup moins complexe et il y a plus de vingt ans.).
A rajouter aux 8 ou 9 millions unitaire de fabrication, 1,5 millions rien que pour quatre MMP et leur lanceur compris (quand même !!), comme armement de série cependant.
Désolé pour les fautes d'orthographe, apparues a la relecture.Ecrit a la volée et victime de l'écriture automatique...
RépondreSupprimerPas mieux !!
SupprimerPas d'excuse, même pas une!...
SupprimerMais je ne jette pas la célèbre première pierre au risque de me prendre un mur. Lol