Les hasards du calendrier sont parfois surprenants comme en témoigne l'actualité blindée de ces derniers jours, au cours desquels deux nouvelles se sont télescopées. La première de ces informations nous parvient de Farnoborough où se tient l'édition 2025 de l'IAV (International Armoured Vehicle) Conference. C'est dans cette enceinte que le colonel Armin Dirks, chef des opérations de l'équipe de projet combiné MGCS au sein de l'Office fédéral de l'équipement de la Bundeswehr, des technologies de l'information et de l'appui en cours d'emploi (BAAINBw) a livré quelques informations sur le programme. Cette intervention a été "percutée" par l'annonce de la signature en présence des ministres français et allemands du pacte d'actionnaire de la MGCS project company réunissant KNDS France, Thales, KNDS Deutschland et Rheinmetall.
L'intervention du colonel Dirks dans l'enceinte de Farnoborough a confirmé les propos qu'il avait tenus il y a un an dans cette même enceinte. Le concept déjà présenté l'année dernière s'articule autour de plusieurs plateformes d'un poids inférieur à cinquante tonnes qui seraient équipées d'armements divers comme de missiles hypervéloces, des missiles NLOS (Non Line Of Sight) ou de capteurs dédiés. Le calendrier du projet a subi quelques modifications imposées par des considérations de politique interne allemande. Selon le colonel Dirks, la signature du contrat de développement initialement prévue avant les élections au Bundestag est désormais reportées à l'automne 2025, en espérant que la chambre issue des urnes ne s'oppose pas au projet. Évoquée la veille par le colonel Dirks comme préalable indispensable au démarrage des négociations, la MGCS projet company est fondée le lendemain.
Signature du pacte d'actionnaires de la société de projet |
Hasard du calendrier ou simple coïncidence C'est en effet de façon quasi simultanée que l'on a appris par la voix de Nicolas Chamussy (CEO de KNDS France) la création de la société par Sébastien Lecornu et Boris Pistorius. Celle-ci doit donc servir de cadre aux discussions entre les partenaires sur les différents sujets parmi lesquels le partage du pilier 2 sobrement intitulé "feu principal." On ne peut que se réjouir de cette avancée essentiellement structurelle du projet dont on attend encore la présentation, que Boris Pistorius avait annoncée à la fin de l'année 2023. S'inscrivant dans le calendrier du projet franco-allemand, la création de cette société n'apporte aucune précision sur les prochaine échéances que l'on découvre dans la suite du propos de l'officier allemand.
Les plateformes du MGCS (Conception graphique Bundeswehr) |
Selon lui, l'arrivée du MGCS prévue à partir de 2040, échéance jugée irréaliste par de nombreux observateurs, motive la modernisation au standard A7 des deux tiers du parc de Leopard en service dans la Bundeswehr. Parallèlement à cette opération, l'Allemagne devrait recevoir d'ici 2030 les 123 Leopard 2A8, commandés cet été. Ces engins étant destinés à rejoindre la Lituanie, à la fois au sein de la future brigade allemande et des forces armées lituaniennes. Évoquant le délai existant entre la mise en service de ces chars, pour lesquels le colonel Dirks évoque une durée de vie opérationnelle de vingt ans, et la pleine efficacité opérationnelle du MGCS, l'officier allemand souligne la nécessité de développer une solution de transition. Cette opération a déjà débuté par le recensement des compétences pouvant être intégrées dans un char de transition, avant un gel de la configuration retenue en 2026. Cet engin à la sauce allemande conçu sur la base du Leopard 2 actuel serait donc une plateforme unique sur laquelle seraient intégrées un certain nombre de technologies existantes, telles qu'une numérisation accrue des systèmes, une capacité drone et un canon de 130mm. Ce char de transition à la sauce allemande pourrait être baptisé Leopard 3 !
Leopard 2A-RC 3.0 à Eurosatory |
Les propos
du colonel Dirks révèlent toute l’ambiguïté allemande vis à vis du projet
franco-allemand. Alors qu'il fixe l'arrivée du MGCS en 2040, le colonel Dirks
n'apporte aucune précision sur la date d'atteinte de la capacité
opérationnelle, qu'elle soit initiale (IOC) ou finale (FOC) alors que celles-ci
peuvent nécessiter plusieurs années. A titre d'exemple, le Leclerc introduit
dans l'armée de Terre en janvier 1994 a vu sa Mise en Service Opérationnelle
prononcée en 1999, Boris Pistorius évoque quand à lui une durée de dix ans pour
l'intégration des chars de combat. Il est clair que pour la partie
allemande le MGCS, projet essentiellement politique
selon Ralf Ketzel, le calendrier du programme ne sera pas respecté, ce décalage
impose donc le développement dès maintenant d'une solution de transition.
Évidemment celle-ci est développée à partir du Leopard 2 qui, toujours selon le
CEO de KNDS est "vraiment
le fondement des forces terrestres en Europe" et surtout une véritable
réussite commerciale dont il faut préserver le succès dans les années à venir.
Le choix du nom de Leopard 3 répond à cette exigence, introduisant une
véritable continuité technologique destinée à rassurer les futurs clients et conforter
la position du char allemand en Europe. Le Leopard 2A-RC 3.0, présenté en juin dernier à
Eurosatory semble donc posséder les caractéristiques nécessaires pour devenir
dans un futur proche le Leopard 3. Quelques modifications pourraient apporter
au projet initial comme l'introduction du canon Rh-130 de Rheinmetall en lieu et
place du canon L-55 de 120 mm équipant actuellement les Leopard 2. Cette
intégration scellerait l'union des deux "frères ennemis" allemands
autour d'un projet unique et permettrait à Berlin d'imposer le canon de 130mm
comme standard européen. Cette fusion placerait en outre l'Allemagne en très
bonne position au moment où l'on évoque un renforcement de la base industrielle
de défense européenne.
Leopard 2A-RC 3.0 ou Leopard 3 |
A la différence de la France, l'Allemagne suit une feuille de route précise, adaptée à l'arrivée du MGCS à la date qui leur conviendra le mieux et à laquelle la France devra s'adapter, de gré ou de force. L'évocation d'un Leopard 3 comme solution de transition répond à de nécessaires nécessités commerciales et vise à préserver la position dominante de l'Allemagne sur le marché des chars lourds en Europe. L'intervention du colonel Dirks nous montre que, comme l'a écrit Blablachars, 2025 est bien une année capitale pour notre segment de décision pour lequel la simple question budgétaire ne peut plus être une excuse !
Le Leclerc Evo ou la transition Made in France |
"Le concept déjà présenté l'année dernière s'articule autour de plusieurs plateformes d'un poids inférieur à cinquante tonnes qui seraient équipées d'armements divers comme de missiles hypervéloces, des missiles NLOS (Non Line Of Sight) ou de capteurs dédiés."
RépondreSupprimerC'est le projet -sortie de route- Chassillan finalement, pour amuser la galerie (Commerciale of course : 2040...) (Cela ressemble plus à des effecteurs d'artillerie, complémentaires, qu'à des chars d'ailleurs !!) ! "En attendant" (Comme dirait certain.) plus surement notre Léopard2 A10, ou notre KF51, avec leur canon de 130mm...
Nous accueillir, nous serez dans leurs bras, pour mieux nous étouffer ?
RépondreSupprimerMéfiez vous de vos amis .
Maintenant un Leclerc 2 pour la France est repoussons tout comme les allemands le MGCS aux oubliettes .
RépondreSupprimerCessons d' être soumis aux ordres et aux caprices de ces allemands, lis n' ont que faire de la France et de notre industrie, il serait bon qu on en prenne conscience et qu on s occupe sérieusement de notre industrie
RépondreSupprimerC'EST QUOI NOTRE INDUSTRIE en matière de chars de combat. NEXTER n'existe plus !!! Aujourd'hui , c'est KNDS France. Et de surcroit, nous n'avons plus de fric.
SupprimerN'importe quoi!
SupprimerDéjà KNDS France c'est Nexter, même usines, même ingénieurs. C'est pas florissant niveau char, mais c'est encore là.
Puis, on a plein de fric, l'État n'en a sûrement jamais eu autant. Faut juste mieux le dépenser.
>
Supprimer> Puis, on a plein de fric, l'État n'en a sûrement jamais eu autant. Faut juste mieux le dépenser.
>
Ah bon??! Il semble qu'il vous ait complètement échappé que nous ayons changé d'époque. Depuis 3, 4 mois maintenant, l'État travaille a rechercher du "fric" pour ne faire qu'une seule chose: rembourser - seulement - les intérêts de la dette de l'année dernière et ce, simplement pour pouvoir espérer ré-emprunter - ceretis paribus ses dépenses par ailleurs - afin de finir les 8 mois de fonctionnement restant dans cette année, avant que ce "barnum parlementaire" ne recommence à nouveau l'année prochaine, etc, etc. Le seul fric trouvé dorénavant, depuis cette année, a pour fonction d'utilité principale flêchée, le remboursement des intérêts de la dette de l'année précédente. Ah, et oui: si on n'était pas libellé en [€], il est assez probable que la litanie des confiscations à coups de "rabot" aurait inflatée: "couic" de tous les comptes en banque des montants dépassant les 100 000 €, "couic" concernant pein de taux de rémunération, ...
50 milliards par an : non "on n'a plus de fric" !!!
SupprimerC'est surtout ce qu'on en fait (Pour notre défense nationale comme pour le reste d'ailleurs.) la vraie question et la vraie problématique actuelle.
Et tant qu'on ne changera pas de logiciel...
...Cela ne risque pas de s'arranger ; mais de se dégrader encore petit bout par petit bout comme depuis quarante ans maintenant.
Il en va de notre défense, comme du reste malheureusement (Education, santé, économie, sécurité, défense : Même motif, même idéologie, mêmes punitions lourdes.).
Ne changez rien surtout...
En fait, le changement de paradigme est simple à comprendre même pour quelqu'un qui ne travaille par à Bercy: 50 milliards par an d'intérêt = le coût de fonctionnement d'un de ses 10 ministères.
SupprimerDonc, la finance internationale qui prête à la France dit tout simplement: "il faut finir de rembourser le coût de fonctionnement de vos 10 ministères de l'an dernier, en l'État actuel, vous ne pourrez ré-emprunter que 9 ministères".
Comme tout est relatif, l'État ne commandera, dorénavant, que des renoncements sur l'existant: pour que le parc de chars Lerclec puisse continuer à rouler au standard des autres chars qui sont construits dans des pays qui se portent mieux, l'État est obliger de renoncer à y maintenir des fonctionnalités ==> c'est ainsi qu'en matière de défense, catégorie chars, ceretis paribus, l'État a le choix, entre renoncer à réfectionner tous les chars Leclerc existant, ou tous les rénover mais en se passant cette fois-ci d'une de leurs fonctionnalités (pour rappel, la fonctionnalité "chenille" est plus coûteuse que la fonctionnalité "roues").
Il (L'Etat, et ses "dirigeants".) a surtout le choix d'investir (Pour développer notre industrie, et pour pouvoir recommencer à vendre, chars et autres à l'export, au lieu les acheter à l'export. Surtout en matière d'équipements militaires stratégiques.), ou pas, et de faire "des économies"...
SupprimerBref continuer de creuser la dette toujours plus (En tentant de faire de fausses économies (Où ça, éducation, santé, sécurité, défense, infrastructures ?) de bouts de chandelles et toujours plus d'austérité ; en se recroquevillant toujours un peu plus également.), et les déficits au premier desquels celui de notre balance commerciale, ou investir productivement pour résoudre réellement le probléme avec une vraie vision sur le long terme et sur l'avenir.
C'est aussi d'un peu de courage dont ils auraient vraiment bien besoin aujourd'hui (Mais pas de risque, il faut se faire réélire ; ou pas, à force...).
Et non, "la fonctionnalité "chenille"" n'est pas "plus coûteuse que la fonctionnalité "roues"". Là encore une fausse légende urbaine tellement propagée ces vingt dernières années, chez nous...
SupprimerAu contraire même (Plus légère, plus blindée et protégée, ne serait ce en terme de vie épargnées, plus mobile, etcetera.), mais ce serait trop long à tout redévelopper ici.
Vous voudriez donc faire des Leclerc à roues, avec facilement dix tonnes de plus, quasiment 1 mètre de haut en plus, et une mobilité tout terrain quasi nulle avec ce poids sur roues.
SupprimerTiens essayer donc de faire du tout terrain en ce moment avec un poids lourd par exemple, et on en reparle après.
Fabriquer des chars = investissements lourds. C'est une chose que de "blablater" en disant "faut quà'", "y a qu'à". La réalité, c'est que l'État doit maintenant rembourser, n'en déplaisent aux parasites criards qui l'habitent. L' État est actuellement occupé depuis plusieurs mois à savoir s'il va faire des coups de rabots ou s'il va faire une réforme structurelle de ses dépenses. Ramené aux chars, il est donc au pied du mur: se passer d'un certain nombre de chars commandés, ou renoncer à des options sur ses commandes de chars.
SupprimerL'état peut tout à fait se passer de blindés chenillés. Toutefois, et c'est le cas aujourd'hui (à 200 chars près), cela signifie que l'armée de Terre n'a plus de capacité offensive face à une ligne défendue (car un blindé à roues, même à 8 roues, ne peut pas traverser un champ de bataille ou une tranchée de 2m de large). Il faut simplement l'assumer et dire que ça, on ne sait pas faire.
SupprimerSi on veut le refaire, ce ne sont pas 200 chars mais 1500 blindés chenillés interarmes qu'il faut pour que nos 2 BB puissent faire leur job.
C'est économiquement délirant de financer une R&D pour 200 chars (même avec des espoirs d'export). Si on fait un truc franco français, il faut absolument que la plateforme soit déclinable pour tout l'interarmes des 2 BB, donc 1500 blindés et donc : pas de moteur à l'arrière. Il faudra proposer autre chose que le Leclerc evo.
L'État est maintenant occupé à rembourser les intérêts de l'an dernier, s'il veut continuer ainsi l'an prochain. Il n'a plus vraiment de temps personnel, ou de moyens d'emprunt pour investir dans l'achat ou la fabrication de chars. Franchement, à l'aulne de la dissuasion nucléaire et des routes goudronnées qui déservent tout son territaoire, dissuasion qui est une réalité connue de tous ses voisins, les Leclercs de l' État m'apparaissent comme bien plus utiles sur la frontière le long de la fondération de toutes les Russies, qu'ailleurs. Ici, le seul lien crédible qui semble exister entre l'État et des chars - des véhicules blindés ayant une tourelle - c'est celui de la guerre contre le narco-trafique international, via ses soldats armés de couteau couteaux, barres de fer, armes de poing, "Kalash", etc, et qui sont camouflés, à leur façon. De nombreux pays seraient intéressés par avoir des véhicules ayant une tourelle bourrée d'I.A. qui identifie un narco-trafiquant interdit de quartier.
Supprimer...identifie, voire permette de mettre hors-service!
SupprimerOn avait un milliard pour rendre la Seine nageable 15 jours... Un milliard ce ne serait pas l'ordre de grandeur de la R&D pour un char par hasard ? Vous en voulez d'autres des dépenses à la con ?
SupprimerC'est vrai. Cependant, il faut prendre en considération que cette dépense a été faite AVANT que les intérêts de la dette viennent gripper le fonctionnement de État. Aujourd'hui, est-ce que cette dépense serait votée? Et aujourd'hui, est-ce que le cahier des charges d'un char voulu par l'État "à poil", serait les mêmes qu'avant?
SupprimerRien n'oblige à avoir le meilleur char de la Terre. Il faut juste 1500 engins chenillés pour couvrir les besoins interarmes des 2 brigades blindées, du char à l'ambulance, avec les performances que nous pourrons nous payer. Il y a une époque on a pu se payer uniquement des AMX-13. Ce n'était pas dingue mais au moins c'était cohérent. Et comme par hasard : succès export...
SupprimerAujourd'hui nos 2 BB sont de vraies ménageries en terme de véhicules. On pourrait se payer le meilleur char de la Terre, il se retrouverait tout seul au milieu du champs de bataille... et ne servirait donc à rien...
Sinon on dit à nos potes de l'Otan : pour les offensives on vous laisse faire sauf quand c'est sur les routes... On verra leur tête...
SupprimerJuste pour préciser le contexte actuel: là où est rendu, par rapport à là où on était l'an dernier à la même époque. Le problème qui s'est invité, c'est la douleur financière: on ne la sent pas tout de suite, à l'instar de la main posée sur la surface d'un poil à charbon incandescent, ou d'une balle reçue. Son impact est difficilement cernable. A défaut de pouvoir complètement l'actualiser pour appréhender sa gravité, et à moins d'avoir des informations dignes de la cour des comptes (et les a-t-elle? Pour autant que je sache, ils n'ont toujours pas encore compris comment l'État a sur-emprunté et sur-dépensé 200 milliards d'€ lors des 18 derniers mois), à défaut de tout cela, disais-je, il est optimal de considérer que lorsque les intérêts grippent le bouclage du bilan de la fin du mois précédent (l'État raisonne en année, mais c'est le même raisonnement), c'est alors le moment de se dire que l'on est en train de se brûler financièrement, et qu'il vaut plus passer du temps à réduire ses dépenses dispendieuses constatées pour réussir à finir de boucler le mois suivant, plutôt que de rêver à des investissements qui impliquent une espérance de retour sur investisssement allant au-delà de l'an prochain, quand on en est là. Ramené aux chars, le constat actuel de la conjoncture que nous vivons, oblige à considérer que le Léopard _lourd_ est finalement le blindé lourd de l'Allemagne et de probablement l'Europe de demain. En matière d'un nouveau char _lourd_ français, l'espérance s'est considérablement évanouie. Reste la dissuasion nucléaire, pour se consoler. Pour les chars des autres catégories, il vaudrait mieux ne pas trop espérer en les capacités de l'État à aider. C'est l'heure de créer de la valeur char, en sérialisant au plus l'existant connu.
SupprimerBah non, quand on a pas d'argent, on achète pas des chars étrangers à plus de 20 millions pièces... Certainement pas... Surtout s'il ne servent à rien car pas d'appuis interarmes...
SupprimerIl y a "étranger et étranger". Il faudrait se rappeler qu'outre l'article 5 de l'OTAN qui co-relie la France d'une part aux USA et à l'Allemagne d'une part, il existe aussi l'article 42.7 du traité de Lisbonne, qui implique - du fait que le Groenland est un territoire autonome du Danemark et qu'il bénéficie de la clause de défense mutuelle de l'UE (article 42.7 du traité de Lisbonne) - que la France est donc plus proche de l'Allemagne que des USA en fait, du point de vue de sa défense en Européenne à cause du Groenland (redite). Renseignements pris, il y a très peu de routes bitumées, au Groenland. Mais ça n'est pas grave: tant que les allemands portent leurs badges du drapeau U.E. (12 étoiles sur fond bleu), on repère très facilement qu'ils sont sympas, à l'instar des Francs saliens d'ailleurs.
Supprimer"C'est économiquement délirant de financer une R&D", pour 300 automitrailleuses ; en effet... Et pourtant on l'a fait, et on continue de le faire, le pire. Surtout ne changez rien.
SupprimerPS : Une division blindée mécanisée moyenne, de 15 000 hommes, à deux brigades, c'est environ 3 000 véhicules (Eh oui il faut bien au moins pouvoir les transporter, "tous" ces gens. A raison de cinq par véhicule en moyenne ici c'est même très moyen.), dont 2 200 blindés et 1 200 fortement blindés et chenillés (Dans une vraie division blindée !) divers de combat direct et un millier environ blindés sur roues de soutien essentiellement dans ce cas ci d'une division (D'une seule !!) blindée mécanisée.
Et avec même que (!!!!) 50 milliards milliards d'euros par an, c'est largement faisable : Voir ce que font presque toutes les autres armées de terre, avec beaucoup moins même souvent. ...
Sur de la roche basaltique (Cf. un scénario à la Groenlandaise, avec en face, un vrai très grand méchand, mythomane de façon psychopate - qui finit par croire à ce qu'il dit, puisqu'en face, personne n'est là pour lui donner la réplique, façon "surmoi" - mais toujours très bien habillé, bref, un dictateur des temps nouveaux), d'après vous, il vaudrait mieux un Léopard, un Jaguar, ou un mixte des deux?
SupprimerTout à fait d'accord c'est juste un problème idéologique pro européen, un certain foutriquet a dit que la France est un département de l' Europe
RépondreSupprimerExact
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerÇa sent le sapin pour l'ASCALON! KMW préfère le 130mm, et le Léopard va probablement l'imposer dans l'OTAN.
RépondreSupprimerTao
L'Ascalon pourrait tout simplement être proposé en tube de 120 changeable en une heure en tube de 130 si c'est le calibre choisi ultérieurement.
SupprimerL'ASCALON est fait pour des obus telescopés il me semble, je n'ai pas lu qu'il pouvait tirer des obus classique. Mais j'ai peut-être raté quelque chose.
SupprimerTao
Je ne sais pas pourquoi mais je fais un parallèle entre ce Leo 3 de transition avant le MGCS et le défunt MAWS où l'achat de P-8A poseidon par les Allemands se voulait aussi une solution de transition ?
RépondreSupprimerOu quand tout le monde se met au F35 en Europe, en même temps...
SupprimerC'est sans doute ça, leur si fameuse (Et si efficace !!) "Europe de la défense", qu'ils nous construisent, ou déconstruisent on ne sait plus trop, depuis cinquante ans maintenant : Aéronautique militaire américaine et équipements terrestres allemands (On a déjà le "fusil en même temps", pourquoi pas tout le reste demain...)...
"Ou quand tout le monde se met au F35 en Europe, en même temps..."
Supprimer: Heureusement qu'il y a d'autres pays pour nous en acheter, de notre "Eurofighter" national, qu'on délibérément a choisit contre vents et marées déjà à l'époque (Un peu moins qu'aujourd'hui cependant.), de conserver et de développer à une époque où nous avions encore gardé un peu de bons sens.
Sinon même ça, l'essentiel de nos ventes militaires à l'export actuelles, ce serait parti en fumée, comme le reste aujourd'hui ! Vivement le scaf vont nous dire encore certains, que tout le monde puisse passer au F35 !!
Si l'armée française (je parle ne parles donc pas de certains intérêts industriels et politiques particuliers ) estime qu'il lui est nécessaire d'ajouter une véritable capacité "chenilles" à son actuelle capacité " roues", pour pouvoir exister en cas de "haute intensité", il est alors grand temps de devenir pragmatique et de faire le nécessaire . En ne rêvant plus à la nécessité d'un particularisme français (impayable) et /ou à d'hypothétiques aptitudes ultérieures à la grande exportation. Miser là dessus (export outre-mer) serait assez illusoire , étant donné la présence désormais très établie de plusieurs compétiteurs qui vendent moins cher et/ou qui sont politiquement compatibles avec les régimes en place ( je parle de vendeurs tels que la Turquie, la Chine, la Russie et même d'autres ). Et en Europe, il faut constater la dominance des produits allemands, américains et sud-coréens. Qui ont le mérite d'être disponibles. C'est ainsi. Dès lors, la seule voie crédible pour étoffer assez rapidement l'armée française avec du chenillé, est de déterminer, SANS ATTENDRE le MGCS (2040 c'est beaucoup trop lointain), une plate-forme transitoire qui conviendra à remplir, si possible, plusieurs rôles (depuis le véhicule de combat d'infanterie au char de combat, en passant par du tir indirect et de la défense AA) et SURTOUT à en envisager la fabrication en commun avec plusieurs alliés. Façon Airbus. A la clé , des économies d'échelle , la rapidité, une forme de standardisation inter- alliée et même un meilleur potentiel à la grande exportation, bien que l'urgence absolue est de se renforcer soi-même très rapidement. Alors, puisqu'il existe déjà une fusion industrielle entre Nexter et les allemands, et que vient même d'être formalisée une coalition industrielle pour réaliser le MGCS, c'est peut-être le moment et l'opportunité pour démarrer à toute vitesse un programme visant à produire très rapidement et EN COMMUN, une plate-forme blindée "de transition", dont la formule conviendrait aux partenaires. Et, vu l'urgence, il ne faut pas la réinventer de A à Z. Il faut partir de sous-ensembles éprouvés, en les améliorant au besoin. Les allemands font de bons en moteurs et des plate-forme roulantes fiables ? Et bien on les coproduit. Pas de honte à cela. La tourelle pourrait être produite par les français, sur base de leur expérience LECLERC. Cette tourelle pourrait être modulaire, de façon à pouvoir la faire évoluer, voire à être apte à recevoir des sous-ensembles spécifiques demandé par les uns ou les autres. Concernant le choix du canon, je ne vois qu'un moyen objectif de faire le bon choix. C'est de mettre les armes proposées en compétition, en cherchant le meilleur rapport coût/efficacité. En tout cas, il faut au moins le calibre 120 mm en commun, du moins au début. Et ceci "vu l'urgence". Concernant la protection du véhicule, qui serait de la classe 45 à 50 Tonnes, il lui faut absolument une autoprotection active contre les drones et les munitions kamikaze. Sans quoi, un blindé ne va plus vraiment servir un "temps utile" sur un champ de bataille. Là aussi il faut être pragmatique. Soit il faut produire ou coproduire ce qu'on sait fiable ( peut-être le produit d'origine israélienne, qui semble faire l'unanimité ), soit on met très vite autre chose en route. J'ai des idées précises à ce sujet, mais ce n'est pas opportun d'en parler ici. Pour me résumer, il faut arrêter de râler et de jalouser des voisins et alliés. Oui à une coopération rapide et efficace, gagnant-gagnant, avec d'autres pays européens. Et ceci pour obtenir plus rapidement, et à coût abordable, des solutions permettant de dissuader la survenance d'un très fâcheux avenir proche ( 3 à 5 ans) que d'aucuns nous prédisent. Bien malheureusement. P.R.
RépondreSupprimerMais tout le probléme actuel, c'est qu'ils ne l'estiment pas, qu'il faille impérativement une "capacité chenille". C'est bien là tout le drame, depuis vingt ans. On aurait pu penser que la guerre en Ukraine les fasse au moins un peu reréfléchir à tout ça, mais même pas.
SupprimerDéjà quand on aura atteint ce stade, on pourra parler du reste : Réindustrialisation de notre BITD terrestre ; trois ou quatre principaux constructeurs alternatifs, avec chacun sa propre culture stratégique terrestres européens valent-ils mieux que la seule façon de voir "à l'allemande" (Très gros véhicules par exemple la plupart du temps.), ou sinon américaine (Un peu pareil.), sud coréennes (Mieux, plus appropriée sans doute et plus proche que la notre, d'autrefois...) ou turques (Bricolage, recopiages ?) demains? Etcetera. Faut-il un "tank" "Eurofighter" terrestre construit à plusieurs, avec tous les déboires, sur-spécifications de chacun, et énormes surcouts au final ; ou reconcevoir nous même sans attendre les autres, notre propre famille de blindés de haute intensité selon nos besoins et nos spécifications, et à plusieurs milliers d'exemplaires (Sans compter ceux que nous revendrions certainement : On le voit chaque jour avec le Rafale, il y a une vraie attente pour des produits militaires spécifiques alternatifs français encore dans ce monde.) ? ! Ou faut-il au contraire finir de se faire complètement absorber par les allemands au final ?
Ensuite revenir au pragmatisme et à "l'employabilité", plus basique (Un peu "à la coréenne, qui se sont assez largement inspirés des matériels français d'ailleurs.), évidemment, au coût maitrisé, on ne peut que vous rejoindre. D'autant qu'une simple plateforme de base commune suffirait au départ ; le reste on l'a déjà, plus ou moins.
"MAIS", pour l'instant malheureusement, on attend, que certains finissent enfin par reprendre leur esprit. C'est pas comme ci on avait vu le retour de nombreuses menaces à nos frontières directes, européennes (Nord, est, sud (Méditerranée = direct au contact.), voire ouest ?)...
Quand on dépense des milliards pour s'équiper d'un unique PAN géant, qui va phagocyter les crédits de la Marine nationale peser sur la conception et les coûts du SCAF, et alimenter l'industrie de défense US ( catapultes, Hawkeye) on peut s'interroger sur la pertinence de nos choix budgétaires. On ne peut que constater que les allemands raflent la mise avec les LEOPARD. Cela doit les questionner sur l'intérêt d'une coopération avec la France et devrait nous questionner sur le choix de leur laisser une autoroute commerciale avant l'avènement hypothétique du MGCS. Que faire: soit, comme il a été dit précédemment, si l'objectif se limite au remplacement de moins de 200 LECLERC, acheter sur étagère, soit si la volonté est de reconstituer une véritable force blindée, concevoir et produire dans les meilleurs délais une plateforme polyvalente avec moteur à l'avant et les technologies disponibles, qui se différencie des LEOPARD pour proposer à l'export une alternative.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord 👍👏
SupprimerLeçon n°1 de la gestion du risque: toujours être 2.
SupprimerC'est la base. C'est écrit dans tous les livres et ce, depuis très longtemps (ça permet l'espérance de pouvoir comparer, ça permet l'espérance de pouvoir être complémentaire, ça permet l'espérance de pouvoir amortir les mauvais coups, ça permet l'espérance de pouvoir "générer de l'alpha"). Basiquement, c'est ce qu'on appelle évoluer en binôme. Décider de partir seul au combat, c'est décider de partir avec un handicap, si ceux d'eux face savent cela. D'une certaine façon, c'est aller se positionner sur une marche potentiellement trop haute pour soi.
C'est curieux, ce comportement des marins, à ne pas vouloir prendre en considération ce que les autres armes connaisssent depuis longtemps.
PAN-NG : 10 milliards d'euros (Un seul ; et alors qu'un CDG "like" modernisé et amélioré couterait dans les 3 milliards d'euros, sans les aléas et autres surcoûts, "surprises", encore à venir ; pour finir par nous dire qu'il faut faire européens encore ? ...).
SupprimerMais surtout en effet :
- SCAF : 100 milliards d'euros, là encore prévus au départ = En général comptez plutôt le double...
Pour quelques dizaines de systèmes sans doute (Un F22 coutait déjà 360 millions pièce il y a vingt ans, cf syndrome -"lois de Norman Augustine".), dont on n'aura plus les moyens d'entretenir et de faire voler, beaucoup moins que nos déjà moins de 25 % de disponibilité de nos supercopter (Voir Ukraine, là aussi.) Tigre par exemple actuellement.
- Nucléaire : Passage, plus que doublement (Pour quoi faire exactement ?), de 70 milliards durant les années 2000 2010 (De mise en place des SNLE-NG et du M51 pourtant.) à 160 milliards sur ces vingt prochaines années.
Tout ou rien : Menace d'apocalypse nucléaire au moindre incidents (? !) et conventionnel réduit à une peau de chagrin (Plus encore au niveau terrestre, réduit à une force de gendarmerie, d'interposition, sur camions...)...
La messe est dite : Voila où passent nos milliards et dizaines de milliards (50 par an.) ces temps ci.
Mais une vingtaine de milliards d'euros, sur vingt ans, pour une famille complète de blindés de haute intensité et pour ré équiper correctement et protéger, nos soldats et reconstruire nos propre industrie terrestre de défense : "YAPAS", "impossible" ((Comme nous rabâchent en permanence certains.)). Cela ne les intéresse pas, nos "décideurs".
Mais 14 milliards pour scorpion là encore par contre...
"On peut" en effet, s'interroger sur nos "choix" (Par rapport à quoi, à quelle menace concrète ???) budgétaires, actuels...
@Anonyme26 janvier 2025 à 11:37,
Supprimerc'est surtout de leurs réarmements que l'on devrait "prendre en considération " un peu plus sérieusement.
Pour le reste si vous comptez uniquement sur les autres pour venir vous défendre !!!
"Y'en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes". Demandez par exemple aux polonais, et à bien d'autres, kurdes, arméniens, et même ukrainiens. On l'a même encore parfaitement constater en Afrique, juste pour mettre en place une petite force d'interposition européenne, même ça c'était déjà trop demander.
Cher @Anonyme26 janvier 2025 à 11:48. Vous êtes *drôle*: vous mélanger tout un tas de pays, pour en fait, essayer de dire que leurs malheurs n'auraient jamais eu lieu dans le passé, si la France avait réussi ses nouvelles aventures contemporaines en Afrique. Drôle, est le bon mot.
SupprimerVous avez le constat, mais vous ne voulez pas constater. L'armée française est dissipée! Beaucoup trop dissipée. Elle veut faire trop de choses, dont elle n'a pas les moyens. Exemple manifeste, pourtant: elle n'avait rien à re-faire en Afrique. Les colonies ont été une erreur. Le Général de Gaulle le lui a dit. Mais elle a recommencé, pensant que cette fois-ci, ça ne serait pas pareil qu'avant. Une Opex, ça ne doit être que pour aller récupérer des ressortissants et rentrer. Ne pas y rester, sous couvert de mots galvaudés. Possiblement, mettre une baffe au passage pour rendre la pareil, mais c'est tout. L'armée française s'est intoxiquée toute seule avec ses espérances basées sur ses nouvelles aventures en Afrique et son verbiage universaliste. Résultat: ses "chars à roues" sont perçus comme plutôt souvent inadaptés ici, en Europe, par les autres européens. Un bon constaté, vaut mieux que deux espérés. Je connais mon français. Merci.
@Anonyme26 janvier 2025 à 12:23, et vous, vous êtes carrément incompréhensible !!
SupprimerEt quels mélimélos pour le coups, quel rapport avec ce qui était évoqué ci dessus?
Le fait est que nous n'avons ni les ressources technologiques ni les moyens financiers de concevoir un char moderne. La coopération est une fausse solution quand on n'a rien à apporter, sauf un canon dont personne ne veut.
RépondreSupprimerSi vraiment la possession de chars est nécessaire à la France, il faut acheter sur catalogue ou produire sous licence et arrêter ce cirque de MGCS, qui ne sert positivement qu'à une chose pour le MinDef depuis des années: ne rien faire tout en disant que l'on fera un jour quelque chose.
Quant au super Pan Ng, il suffit de voir les Indiens se servir de Rafale depuis leur PA sans catapulte pour se demander ce qui nous empêche d'en faire autant?
Encore une fois je ne sais pas où vous êtes allez chercher que nous n'avons plus les ressources (Pour construire un char comme le Leclerc sans doute ? Ou un simple châssis et moteur de char par exemple.) ?
SupprimerQui est ce qui a bien pu vous mettre, et vous enfoncer, ça dans la tête ? !!! ...
Ou on ne le sait que trop bien au contraire : .A force de nous dire, depuis des décennies (Certains en ont été biberonner depuis leur plus jeune âge manifestement.) que l'on est trop petits sans l'Europe, que l'on est plus rien, sans les allemands, les américains, ou je sais qui d'autres demain...
"Ne rien faire" en effet.
Et du coup, après le Léopard2 A8, le KF51, "et maintenant le Léopard3" !!
SupprimerManifestement encore il y en a qui les ont, "les ressources" (Morales et de volonté surtout.) !
Trois types de char en plus (Le Léopard 3 après le 2 et le 1) pour un seul pays (Rajoutez y deux ou trois types de VCI Puma et Kf 31 et 41 également, pendant que vous êtes, chez nos si puissants futurs fournisseurs. Et nous on aura plus qu'à compter et se réjouir de leurs exportations, et à payer, sur étagères comme disent certains et au centuple puisque cela ne nous rapportera plus rien, qu'un peu plus de déficits encore...)
GMP: personne... Transmission: RENK (Allemagne)... Blindage: reste-t-il un sidérurgiste en France compétent? Chenilles: même question... Au passage, ça fait près de 50 ans qu'on n'a pas conçu de chenilles ni de train de roulement en France. Track record des chars français à l'export: AMX 13 = +++, AMX 30 = +, Leclerc = - -. Ne parlons pas des AMX 10 chenillés...(ni les 1O RC hormis les dons aux Ukrainiens).
SupprimerFaut regarder la vérité en face et arrêter de se faire du cinéma sur notre capacité à concevoir ET produire un char MODERNE.
Reste ce fameux canon Ascalon.
Et bien, on s'y remet, à la chenille et à tout ça. Sinon on va finir définitivement largués, à devoir acheter des chars turcs demain.
Supprimer"Faut regarder la vérité en face et arrêter de se faire du cinéma sur notre capacité à concevoir ET produire un char MODERNE." :
Bien sûr, on est plus rien. C'est peut être votre conception et vision du monde actuelle, mais ce n'est pas la mienne, et je ne suis sans doute pas seul à le penser (Il faut l'espérer.).
Quel défaitisme et quel renoncement en tous cas ; décidemment les sud coréens et autres turcs ont de l'avenir devant eux avec de tels états d'esprit (Avant toute autre choses, les moyens et les ressources ont les trouvent, quand on veut... On imagine assez des personnes de votre genre il y a soixante ans quand il s'agissait de construire en partant de rien, notre dissuasion nucléaire, aujourd'hui on l'attendrait encore. Comme le Leclerc, le CDG, ou le Rafale, "on n'a plus de ressources"...) !
C'est vous qui devriez arrêter de nous faire votre mauvais cinéma et de vous faire vos films catastrophes, autoréalisateurs à force.
Visuellement, certains véhicules comme le Jaguer, semblent pouvoir recevoir une option "HALF TRACK" (devenir chenillés à l'arrière).
SupprimerMaintenant, c'est vrai qu'il y a un problème de perception de la constance dans ce secteur en France comparé aux allemands. Les Allemands ont fait évolué leur char de la version 1 à maintenant la version 3. Les français changent tout, à chaque fois: ils ont beau dire que c'est parce que c'est "révolutionnaire", ça crée un gros problème de perception ailleurs: sont-ce de nouveaux acteurs dans ce secteur, est-ce un renoncement complet de l'existant? Bref, la _constance_ est difficile à repérer. Et la constance est une propriété importante pour rassurer. Dit autrement, il faut espérer qu'il vont faire évoluer, réfectionner leur Jaguar, et non pas le révolutionner...
Franchement, dans le secteur "software", les informaticiens créent des versions alors qu'ils pourraient dire qu'ils révolutionnent à "bas coût" et ce, à moindre effort. C'est étonnant de dire que les acteurs autour d'une chaîne de production, d'une ligne de fabrication, qui industrialise un produit physique, est réellement complètement cassée. De nombreuses lignes évoluent, se voient changer un ou des machines pour les améliorer. Et quand bien même, elles sont complèment cassées, est-ce réellement pour oublier tout ce que fabriquait l'ancienne ligne? Ils en avaient honte à ce point-là? Juste pour dire, que je trouve ça étonnant. Vu depuis l'extérieur.
C est un point de vue justifié.
Supprimer@anonyme 12h15. Face à des éléments factuels, juste de l'agressivité gratuite déconnectée de toute réalité. Quel débat constructif!
RépondreSupprimerOu voyez vous de l'agressivité dans ma réponse ci dessus ?
SupprimerEt autre chose que des éléments factuels. Contrairement à vous qui nous affirmé péremptoirement sans autre éléments, "qu'on a plus les ressources" et "arrêter de se faire du cinéma sur notre capacité à concevoir ET produire un char MODERNE".
Décidemment l'inversion accusatoire est très à la mode ces temps ci !
Tout cela pour ça au final, en effet encore un débat très constructif !! Dés que l'on commence simplement à argumenter et contrarier certains il n'y a plus personne et que des accusations bidons en guise de toute réponse...
Dommage ce genre de débats mériterait beaucoup mieux.
A ceux qui doutent de notre capacité a concevoir et produire un char de combat, les exemples coréens et turcs, qui n'avaient aucune expérience en la matière, méritent d'être rappelés.nius sommes capables de réaliser des sous marins nucléaires, des missiles balistiques, des avions de combat des hélicoptères et leurs moteurs des fusées .... Et nous ne serions pas capables de réaliser des chars de combat? Notre capacité technique n'est pas le problème.
RépondreSupprimerVous avez encore parfaitement raison cher ULYSSE, mais certains vont encore vous répondre que ce sont "Toujours les mêmes ritournelles, jérémiades et lubies partisanes"... Tout l'objet de ce blog au passage, les "lubies partisanes" !! ...
SupprimerTout en répétant eux même leur même incessant, et de plus en plus lassant, à force de répétitions sans nuances, charabia 'justificatoire", si pauvrement jutificatoire de tant d'immobilisme...
Toujours les mêmes ritournelles, jérémiades et lubies partisanes. C'est lassant...
RépondreSupprimerLa France n'est plus une référence en matière de MBT, hors les concept-chars de Salon, et ne l'a jamais été pour des VCI dignes de ce nom. Quant à l'emploi, l'histoire récente nous distingue des autres armées similaires, y compris dans l'action et au feu. À chacun ses sujétions, ses choix et son devenir.
Officiellement nous faisons l'impasse sur le sujet en attendant "des jours meilleurs" avec un MGCS qui s'éloigne dans le temps.
Dans la phase ou "l'espace temporel" intermédiaire, il n'est pas envisagé d'acquérir des matériels Allemands, US ou Coréen. Notre bon vieux Leclerc et le VBCI devront faire "le job" avec des rustines et par la force des choses. C'est une décision très optimiste dans la pratique en considérant le volume disponible...
Après, il y a moult hypothèses et conjectures, chacun pourra s'y essayer et c'est bien naturel.
Officieusement, nos industriels ont quelques éléments et intérêts
à défendre, sans avoir la prétention de concurrencer les leaders du marché avec leurs carnets de commande réservés. À l'évidence, notre BITD du "char" n'est pas structurée et épaulée financièrement pour ce faire, sans parler des trous importants dans la raquette avec des "composants" industriels et techniques indispensables pour être indépendant, y compris à l'export.
La géopolitique évoluant et la menace avec, il n'est pas impossible que les lignes et la doctrine bougent. Là, il y a quelques petites ouvertures possibles avec des espaces de liberté contraints, dont les investissements à obtenir et des veilles techniques à réaliser.
Je sais, avec la volonté (des autres ?) et l'argent gratuit (des autres aussi ?) : les miracles peuvent se produire à la chaîne... ^^
Ayons conscience que le "char" n'est pas LA priorité politique et militaire du moment, même s'il est un élément parmi de très nombreux qui sont nécessaires et existentiels pour notre Défense. Des choix seront à faire en matière de stratégie, d'emploi et de moyens à acquérir. Les moyens humains et matériels qui seront disponibles (?), ainsi que leurs répartitions dans nos Armées, en tenant compte des évolutions géostratégiques et des engagement prévisibles, sont évolutifs dans un contexte qui l'est tout autant. Rien n'est figé malgré les temps longs, mais les temps courts nécessitent une certaine souplesse.
Le temps des forces blindées mécanisées d'antan et l'usage que l'on pourrait en avoir restent encore à évaluer dans un monde en mouvement et ses conflits divers et variés. Le mieux disant militaire n'est pas forcément celui de la politique, de l'économie, de l'industrie, du sociétale et de l'accessible en toute indépendance. Certains sorts sont liés, au-delà du souverainisme, du nationalisme et de l'impérialisme ambiant.
C'est ainsi et que cela plaise ou pas !
Toujours autant anti char, vous, finalement, là aussi rien ne bouge !! Bougez pas surtout...
SupprimerSurtout anti char "frâaançais", évidemment...
SupprimerPour les évaluations, qui restent à faire selon vous (N'attendez pas trop, encore...), regardez dont un peu ce qui se passe en Ukraine, ou au Proche-Orient, ou dans le reste du monde (Réel) encore, au lieu de vous évertuer à regarder toujours ailleurs dans de fausses postures de justifications attentistes.
SupprimerEn peu de mots, la réalisation par la France d'un char de combat, n'est pas un sujet de capacité technique mais un sujet de priorité budgétaire. A budget constant, quelle sont les priorités a soutenir. La guerre en Ukraine a battu en brèche beaucoup de certitudes, la première étant celle de l'omnipotence de la dissuasion nucléaire et de la sanctuarisation du territoire national. L' hypothèse d'un conflit conventionnel de haute intensité a resurgi, bousculant certains choix et beaucoup d'abandons.
RépondreSupprimerVous avez encore tout à fait raison, il s'agit bien de choix budgétaires et de priorités, alors que les budgets ont les a à nouveau aujourd'hui ; comme on essayait de l'expliquer, et de l'argumenter un peu ci dessus (Manifestement certains font systématiquement une poussée d'urticaire dés qu'on leur parle de possibilité de redressement, surtout dés qu'il s'agit de remonter les capacités de leur propre pays...).
SupprimerMalheureusement, la guerre en Ukraine n'a pas battu en brèche beaucoup de certitudes, enfin pas partout surtout, certains restent complètement aveuglés et sourds à tous ces constats pourtant évidents et de base.
Malheureusement rien ne bouge... ...Chez nous, actuellement encore...
Quand on voit les démonstrations permanentes de mauvaise volonté de certains (Même sur ce genre de blog lanceur d'alerte consacré à la défense, à notre défense.), il ne faut guère s'en étonner au fond malheureusement encore, trente ou quarante ans d'idéologie sont passés par là.
>
RépondreSupprimer> La guerre en Ukraine a battu en brèche beaucoup de certitudes,
> la première étant celle de l'omnipotence de la dissuasion nucléaire et de la sanctuarisation du territoire national.
>
C'est beau, mais c'est un brin trop flou. L'Ukraine n'a pas de dissuasion nucléaire et c'est pour cela qu'elle tente aujourd'hui d'exister dans un corps-à-corps dont elle essaie de s'extraire avec la fédération de toutes les autres Russies. Ce fait prouve en quelque sorte par l'absurde, que la dissuasion nucléaire est bien l'« épée de Damoclès » la plus sure pour faire respecter en dernier ressort, l'intangibilité des frontières reconnues par l'ONU. Celui qui ne respecte pas la dissuasion nucléaire sait à l'avance qu'il part vers un autre monde, un monde 2.0.
Oui tout comme l'Afghanistan deux fois et Iraq Syrie envahi et mis a tapis par les états unis et pas trop unis ....
SupprimerLe franchissement récurrent des lignes rouges proclamées par Poutine, montre l'écart entre la menace et l'action. Quel président de la République appuierait sur le bouton en cas d'invasion du territoire national par un pays détenteur d'une puissance nucléaire capable d'anéantir la France. Aucun, je le souhaite. Le coup de bluff est fragile.Le champ d'efficacité de notre dissuasion nucléaire est devenu plus étroit. Notre dissuasion nucléaire est paradoxalement plus crédible quand nous sommes forts par rapport au faible ou par rapport à une puissance équivalente, que lorsque nous sommes faibles par rapport au fort.
SupprimerImaginons que l'Ukraine ait encore possédé des armes nucléaires au moment de l'agression Russe. Zelensky l'aurait-il utilisée au risque d'une riposte nucléaire russe plus puissante ? En revanche, imaginons que l'Ukraine ait possédé des brigades blindées modernes et entraînées, Poutine aurait il entrepris sa tentative d'invasion ? C'est la faiblesse supposée des forces ukrainiennes qui a conforté les projets russes.
SupprimerRaisonnement intéressant ☝️
SupprimerEn effet notre force de dissuasion nucléaire a été créée, suite à l'affaire de Suez, dans un rapport du faible au fort de riposte, de menace de riposte plus exactement (De "dissuasion", nucléaire.) et contre les menaces de frappes d'un autre Etat nucléaire ; dans tous les autres cas elle est tout simplement inopérante.
SupprimerEn effet qui aujourd'hui déciderait d'employer le feu nucléaire en premier ? Il faudrait aussi qu'ils arrêtent avec leur nouvelle théories délirantes encore de nucléaire "tactique" par exemple, même les russes y regardent à plusieurs fois d'un tel emploi.
@Ulysse
SupprimerContrairement aux idées reçues l'Ucraine n'a jamais eu des nukes , c'était des armées russes stationné en Ukraine comme les bombes us en Allemagne Italie ou Turquie
Donc une toute autre histoire...
>
RépondreSupprimer> Oui tout comme l'Afghanistan deux fois et Iraq Syrie envahi et mis a tapis par les états unis et pas trop unis ....
>
Bravo Monsieur \ Madame: Vous êtes un \ une géni(e)! Vous résumez mieux que moi-même, en quelques mots, ce que j'essaie de ne pas expliquer. Les peuplements de la péninsule arabique, trop occupés à prouver lequel sera le moins compatible aux USA, n'ont que faire ni des dissertations philosophiques autour notre dissuasion nucléaire, ni des pays de part chez nous, comme l'Ukraine, en Europe. C'est dit. Encore, bravo!
Les pays du Moyen-Orient vont se doter aussi et bientôt , ça va tout changer...
SupprimerOui ça fait vingt ou trente ans qu'ils essayent, en vain : "Pas si facile" comme dirait l'autre.
SupprimerPourtant nous on a parfaitement su la créer il y a soixante ans, mais "on n'a plus les ressources" selon d'autres pour construire un nouveau char, selon eux...
Anonyme29 janvier 2025 à 11:15
SupprimerC'est plus beaucoup facile qu'avant, mais ils sont pas pressé pour se prendre des sanctions et Pakistan en a déjà
l'Iran la Turquie et l'Arabie Saoudite vont l'avoir a cause d'Israël surtout...
Je faisait justement allusion à l'Iran, cela fait vingt ou trente ans qu'ils essayent ; et vingt qu'on nous répète qu'ils sont au bords, "au seuil", de l'avoir (Si c'était vraiment le cas, leurs installation seraient très probablement bombardées et détruites avant)...
SupprimerLe dernier, qu'on a laisser faire bizarrement, c'est la Corée du nord en 2006, pour tous les (Huit.) autres cela remonte aux années 70. Apparemment ce n'est pas si facile de proliférer, et heureusement.
Sans conventionnel la dissuasion nucléaire tout ou rien, ne sert pas à grand chose, c'est juste une nouvelle ligne Maginot moderne, tout aussi contournable que la première.
RépondreSupprimerC'est un équilibre qui est à retrouver entre ces deux branches cependant complémentaires ; au lieu d'accentuer le déséquilibre comme on le fait actuellement.