Un rapport parlementaire propose de doter l'armée de terre d'une division low-tech, au sein de laquelle se côtoieraient des équipements sophistiqués et des matériels plus simples. Le document rédigé par Thomas GASSILLOUD et Damien GIRARD précise que chaque couche capacitaire serait équipée de matériels différents et jouerait un rôle spécifique au sein d'un ensemble "high low mix". Baptisée "division de la lose où personne ne voudrait servir" de façon aussi lapidaire que péremptoire par un chroniqueur-expert-ancien militaire, ce projet cache en réalité une approche plutôt disruptive et ouvre la voie à une réflexion salutaire. Une telle voie constitue également une tentative de réponse partielle à la difficile équation du moment entre ressources et massification. Fidèle à sa ligne éditoriale, Blablachars a eu envie d'apporter une contribution (blindée) à cette initiative mais aussi à sa qualification peu judicieuse.
Sur la forme, qualifier cette proposition de "division de la lose" laisse penser qu'il pourrait donc exister à côté de cette unité, une ou plusieurs divisions de la gagne qui seraient elles, dotées de matériels modernes high tech et donc aptes au combat. Corollaire de ce sous-équipement, la pauvre division ne pourrait attirer que des culots de promo (les derniers d'une promotion pour les non initiés), puisque "personne ne voudrait [y] servir" qui seraient condamnés à une carrière forcément placée sous le signe de la défaite. Cette classification n'est pas sans rappeler celle qui opposait, il y a quelques années la Force d'Action Rapide et le Corps Blindé Mécanisé. La première était souple, agile, manœuvrière et bien sur taillée pour l'intervention tandis que la lourdeur du second le condamnait à faire campagne en RCA ou Région Champagne Ardennes ! Il est intéressant de noter que le conflit ukrainien et le retour des blindés dans la guerre a permis à de nombreux spécialistes de l'intervention de devenir de fervents avocats de la mécanisation et de la blindaille et plus généralement du théâtre centre Europe ! Enfin, compte tenu des ressources disponibles, il n'est pas sur que l'armée française puisse créer et entretenir une grande unité composée de derniers de promo et équipée de matériels de seconde main, juste pour la voir faire des ronds dans la boue d'un camp de Champagne !
Dans l'esprit des parlementaires, il s'agit bien de créer une unité au sein de laquelle seraient employés des engins modernes actuels mais aussi des matériels plus rustiques, moins coûteux et plus faciles à soutenir. Les auteurs du rapport suggèrent de faire cohabiter au sein d'un même ensemble les notions de technologie et de masse, pour pallier à l'aspect échantillonnaire de notre armée peu compatible avec un engagement de haute intensité et l'attrition potentielle dans ce type de conflit. Les difficultés rencontrées par l'armée ukrainienne dans le soutien logistique et le maintien en condition des équipements occidentaux doivent être observées avec attention, même si la logistique reste souvent un domaine peu vendeur. La proposition des députés est très probablement inspirée par la situation ukrainienne mais aussi par la dérive tout techno observée ces dernières années dans les programmes d'armement.
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Cohabitation intergénérationnelle sur un quai de gare |
Blablachars n'a cohabitation intergénérationnelle sur un quai de gare jamais renié l'importance des apports de la technologie dans la conception des blindés, particulièrement dans le domaine de la survivabilité. Cependant cette situation ne doit pas empêcher de penser des engins plus simples (et non pas simplistes) et surtout utilisant un maximum de composants communs voire interchangeables. Plutôt que de développer de nouveaux équipements et de créer un énième micro-parc, pourquoi ne pas réfléchir à décliner en plusieurs versions les engins existants. L'utilisation de composants civils de grande série, rapidement disponibles et interchangeables faciliterait le maintien en condition et la régénération des matériels concernés, tâches qui pourraient être effectués par des réservistes de la réserve industrielle au sein d'infrastructures dédiées. L'utilisation de matériels moins complexes allégerait également la charge de formation à la mise en oeuvre des équipages concernés, permettrait de renforcer le volet tactique et d'augmenter les activités d'entrainement et de préparation opérationnelle. L'introduction dès la phase de conception de la notion de famille et de la déclinaison du futur engin autour de niveaux technologiques différents permettrait de doter l'armée de terre d'engins pouvant être produits en grand nombre et adaptés aux besoins. Par exemple, la (re)fabrication d'un châssis Leclerc remotorisé pourrait servir de base à la création d'une famille de blindés pouvant être employés par les différentes composantes de cette division. L'autre exemple d'optimisation des ressources nous est fourni par la lettre d'intention signée par six pays pour l'acquisition d'un VCI rigoureusement identique. Cette démarche est également à méditer dans le cadre d'une optimisation des (maigres) ressources disponibles et du besoin avéré d'un tel engin.
L'annonce par Renault il y a quelques jours de son intention de fabriquer des drones en Ukraine pourrait également être envisagée pour l'armée de terre. Si la fabrication de drones par imprimante 3D par des unités positionnées au plus près de la zone des combats peut apparaître séduisante, la division low tech pourrait explorer une nouvelle voie d'équipement. Elle pourrait disposer de d'engins plus simples qui seraient produits en très grand nombre par des entreprises civiles, facilitant leur utilisation en masse. Dans ce domaine, il faut se rappeler que parallèlement à la production "officielle", les unités ukrainiennes commandent également des drones sur une célèbre plateforme de livraison à domicile et regardent des tutos videos pour les réparer et/ou les améliorer. Le recours au secteur civil pour la fourniture d'équipements militaires ne serait pas une première pour l'armée française. Il suffit de se rappeler du char FT dont 3700 exemplaires sortirent des usines Renault en dix huit mois. Ce char, baptisé "char de la victoire" en raison de sa généralisation et de ses performances était surtout un engin simple (par rapport aux Schneider et autres Saint-Chamond) et innovant (avec sa tourelle orientable sur 360°). Cette conception civilo-militaire fut également la base de son succès commercial, face auquel Louis Renault sollicita l'aide de Berliet, Somua et Delaunay Belleville qui en produisirent 3880 exemplaires. Mais le vrai succès de ce "high low mix" repose en fait sur le passage à une véritable économie de guerre dans laquelle les entreprises concernées (civiles et militaires) pourraient développer des projets à partir de solutions existantes et qui surtout se traduirait par des actes concrets comme des commandes dont l'absence actuelle est régulièrement pointée par les industriels de défense.
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Photo Challenges |
Alors plutôt qu'une "division de la lose" n'attirant que des culots de promo, l'unité suggérée par les parlementaires est plutôt une initiative qui mérite d'être étudiée sous l'angle capacitaire, qui pourrait permettre à l'armée de terre de retrouver une partie de la masse de manœuvre qui lui fait cruellement défaut. Cette proposition quelque peu disruptive et innovante a également le mérite de susciter un débat salutaire en tenant compte des réalités budgétaires actuelles. Une telle division pourrait également se concevoir avec un ancrage régional qui faciliterait le recrutement de ses combattants et le déroulement de ses activités d'entraînement. Quelques décennies en arrière, personne ne voulait servir dans les divisions du corps blindé mécanisé, pourtant certains y ont effectué une carrière palpitante sur des engins simples et bien conçus comme l'AMX30, l'AMX10P, l'AUF1 ou encore l'EBG et basés pour trois d'entre eux sur un châssis commun sans oublier le Roland. Cette notion de famille a été abandonnée par l'armée de terre avec l'arrivée du Leclerc au sein de ses "divisions de la lose" avant qu'elles ne deviennent des brigades au sein desquelles ont continué de servir des matériels de technologies différentes . Des brigades de la lose en somme ?
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Chars FT (Photo Arquus) |
ce mix haute et basse tech fait penser aux unités territoriales équipés d'engins blindés légers très mobiles mais emportant des drones des missiles et autres lances roquettes le tout avec une connectivité performante.
RépondreSupprimerce schéma correspond aux brigades légères.
selon l'AdT les troupes parachutistes et de montagnes doivent en plus de leurs spécialités ce réapproprier la guérilla et la guerre urbaine; la brigade para doit recevoir tous les PLFS (200?) .
bon mais toujours pas de chars, il faut peut être revenir au concept du char Even ou du Mars 15?
les Anglois ont transférés leurs CVR en Ukraine qui semble les apprécier
un châssis de ce genre équipé d'un canon de 40mm et de missiles???
penandreff
Je trouve la famille cvr très intéressante. Toutefois je ne savais pas quel était le retour des Ukrainiens. Avez-vous des liens vers des articles évoquant du retex là-dessus ?
SupprimerCe beau projet s’il existe, omet de tenir compte de la simple réalité de la confrontation avec la force adverse et donc des moyens dont elle dispose. L’emploi de munitions modernes, capacités de détection, communication, GE, effets cinétiques et pyrotechniques terminaux, sans même parler des drones, condamne le recours à ces plateformes de combat désormais obsoletes. A ceci s’ajoute le défit de la maintenance de systèmes disparates et dont la Supply chain de maintenance est inexistante.
SupprimerBien sûr cela ne va pas forcément que dans le sens du "beau et du lourd" avec son emploi présumé d'une Division Blindée Mécanisée. Je dis présumé d'autant que l'emploi d'hier n'est plus totalement celui d'aujourd'hui. Quant à demain...?
RépondreSupprimerPour le basching, le dénigrement idéologique ou conceptuel et la lose, il va falloir s'y habituer par la force des choses et faire avec, pendant un moment indéterminé.
La proposition de deux parlementaires est suffisamment imprécise pour en avoir une idée unique et circonstanciée. De quelle "Division" parle-ton : dans le CFOT, la DOT, autre..., en temps de paix, opérationnelle, etc...?
S'il s'agit de créer de la masse en moyens matériels de supplément ou complément (chacun choisira) accessibles et utilisables (low-cost), cela va dans le sens des combats récents. Il ne faut pas oublier d'y joindre une "masse" motivée et entraînée de ressources humaines. Le tout doit être géré par un "C2" collaboratif comme SCORPION (hight-cost). C'est une affaire qui est déjà dans les tuyaux et sortie depuis un bon moment sous sa forme actuelle.
S'il s'agit de créer une "Division supplémentaire" (?) comme les Allemands, c'est tout autre chose dans le cadre de la DOT ou autre. Là, c'est la théorie de la non-bataille qui reviendrait pour la défense du sol de la Pââtrie et de ses patriotes (?). Toutefois, sur certains terrains et contextes, dans le cadre des missions de réassurance, cela pourrait avoir son effet pour fixer la menace un moment, comme en Estonie par exemple.
Faire autrement demanderait une autre économie et des budgets en conséquence pour une armée qui agît agit opérationnellement au-delà du territoire métropolitain. Même le Corps des Marines a évolué.
La relation avec la Réserve, les volontaires ou des troupes de "second ordre" (?) me paraît malsain sur le fond et très péjoratif sur la forme pour tout ceux qui se proposent. Tout comme dans le foot, nous connaissons tous le syndrome des "vedettes"... et leurs résultats.
Détruire un objectif avec une OFL 120, un effecteur téléopéré, une mine, un IED, un obus de 155, une cyberattaque ou un coup de pelle US (^^) : le résultat est même, même si son coût global est différent.
Encore une fois il ne s'agit pas d'opposer l'un à l'autre, mais de les utiliser en synergie efficace. Le "hightech" se trouve aussi dans le low-cost, surtout dans des productions intensives et son usage. La véritable différence se trouve dans le coût d'un moyen accessible et utilisable en rapport avec le résultat de ses effets sur la durée.
Afin de ne pas faire des commentaires sur des commentaires en cascade avec de nombreux risques d'interprétations, autant aller à la source :
RépondreSupprimerhttps://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/rapports/cion_def/l17b1564_rapport-information.pdf
Moi le premier, je ne suis pas exempt de cette pratique, bonne lecture. :)
Ben moi servir dans la lose, avec du matos rustique mais costaud, genre AMX 30B2 je signe...et comme convenu je souhaite qu'elle soit uniquement servi par des vieux con de mon genre...ça va saigner!!
RépondreSupprimerSi tel est votre bon plaisir, dans un cas comme dans l'autre, c'est difficilement améliorable pour répondre aux temps modernes...
SupprimerLe rebut d'un temps dépassé a toujours une pensée : la nostalgie. J'y cède de temps en temps. ^^
@kamelot. Je viens de faire l'effort de lire, c'est vrai en diagonale, le rapport parlementaire, intéressant comme la plupart des rapports parlementaires, rarement lus hélas. Pour l'essentiel il confirme les choix du ministère de la Défense, et fait preuve d'un esprit critique minimal qui aurait mérité d'être plus acéré. Les lacunes de notre dispositif apparaissent néanmoins. Le jugement qui considère que des mesures de rattrapage ont été prises est en revanche moins convaincant, les calandes grecques étant par définition vaporeuses. L'exposé relatif a un mix terrestre prônant l'association de la technologie et de la masse est mesuré et pétri de bon sens. Le rapport souligne la complémentarité des armes sophistiquées et peu nombreuses d'une part et des armes plus rustiques et plus nombreuses d'autre part, la pertinence de chacune étant liée à leur condition emploi.
RépondreSupprimerRien de révolutionnaire donc ( sauf peut être la mise en cause au sein de l'AAE du principe de l'avion de combat polyvalent et unique) mais beaucoup de bon sens, et des observations que beaucoup ont déjà formulées sur le présent site.
RépondreSupprimerL'idée semble bonne, elle a en effet le mérite de proposer quelque chose...!! Mais il nous faut en même temps renforcer nos deux divisions notamment en appui, artillerie, génie etc...Tant de choses à "refaire"...Et les caisses sont vides... ou plutôt vidées pour satisfaire notre "modèle social" à bout de souffle... Que tout ça change une bonne fois pour toute...
RépondreSupprimerVous réunissez la BP et la BIM dans une Division et vous avez à peu près cette DIV "low cost, rustique et dronisée".
RépondreSupprimerLes deux autres DIV demeurent avec chacune 1 BLB et 1 BB (+ la BFA pour l'une d'entre elle). Bref 3 DIV a 2 Bdes.
Je pense que la proposition des députés pourrait aller dans ce sens (mais je me trompe peut-être).
Effectivement, on peut le compendre ainsi... d'autant que certains théâtres d'opérations s'y prêtent bien.
SupprimerPour le moment l'ambition est de rendre projetable une Division opérationnelle à deux BIA avec ses éléments organiques.
SupprimerCertes avec 8 Brigades et tous les moyens Alpha sur le papier on pourrait espérer plus dès le temps de paix. Les choses ne sont pas si linéaire et simple que ça. Entre la formule 33 % Préparation-Mission-Repos de forces professionnalisées et l'usage celles-ci dans différents domaines (Alerte Guépard, Vigipirate/DOT, Corps d'Armée et protection des EM...) les rotations sont nombreuses. La politique de l'AdT est surtout de déployer en OPEX et par rotation sur nos quelques bases, la menace et nos missions n'étant pas à nos frontières... D'autres unités devront être complétés ou créées au demeurant pour l'emploi de nouveaux effecteurs.
L'aboutissement de la Réserve devrait améliorer les choses et à la marge la masse. En "temps de guerre" ça serait un peu différent, sans omettre d'avoir des moyens sur la durée.
Vouloir plus demanderait de changer de format avec de nombreuses conséquences sur le recrutement (Volontariat, conscription ?), la formation, les matériels et les infrastructures nécessaires. Une gageure par les temps actuel, tout est urgent mais certaines demandes plus que d'autres. Peut-être qu'avec "Yaka" les choses seraient différentes...? ^^
C'est dingue comment vous faites souvent penser à l'autre chat gpt !
SupprimerLa justification systématique de l'injustifiable, et l'immobilisme, en plus !!
PS : La 11e BP et la 27e BIM avec leur Serval, hyper connecté, à 1,7 millions d'euros, sans doute...
Comme matériels "low cost", rustiques, et employables, on a déjà vu mieux... Beaucoup mieux.
Malheureusement même nos forces légères n'échappent plus à ce phénomène du "hight cost" délétère actuel.
Quid du "normal cost" encore une fois ? ...
Le raisonnement ne doit pas être binairement obtus, les deux et les situations intermédiaires sont nécessaires. Oui, il s'agit de bouger le curseur en fonction des menaces afin d'y répondre d'une manière ou d'une autre, soit par du hight-cost pour la rupure technique et du low-cost pour la masse et la rupture tactique. Le "mid", au juste niveau, est difficile à apprécier tellement l'évolution des armes et leurs usages sont rapides. Le choix entre la polyvalence efficiente et la spécialisation rustique est aussi un facreur clé dans les nouveaux armements.
SupprimerJalouser des unités qui disposent de plateformes adaptées à leur époques dans un large spectre n' accélérera pas le besoin nécessaire pour d'autres, au-delà du comportement enfantin. L'urgence est partout, des choix sont faits.
Les choses se font par étapes en terme de matériel, d'emploi et d'usage. Aujourdhui, SCORPION (Synergie du COntact Renforcé par la Polyvalence et l’Info valorisatiON) avec le combat infocentré se met en place dans 4 Brigades "motorisées/blindées médianes". Les deux Brigades blindées (Leclerc XLR et VBCI-R) suivront avec l'ensemble des Brigades d'appui, pour la cohérence, sans oublier les relations interarmées (L'AAE et la Marine et auront des postes "Contact"...)
Dissocier l'emploi de SCORPION avec les matériels roulants ou volants est nécessaire puisque ces derniers peuvent être différents techniquement. Dans l'absolu, Il est possible de "scorpioniser" un Sherman aussi bien qu'un T80BVM ou un Merkava V, par exemple... Pour le dernier cas, quelques adaptations pour la compatibilité technique suffiraient. ^^
La proposition est intéressante, on aurait trois divisions (légère, médiane/amphibie, et blindée). Mais reste le problème qu'on a pas plus de soldats sur le terrain, ce qui pose problème, justement. Et puis, les doctrines des paras et alpins sont assez éloignées pour espérer les unir vraiment. Et je ne parle même pas des querelles d'ego entre les deux.
SupprimerPour commencer, la “division de la lose” ne serait t-elle pas au contraire celle de nos premiers de concours (Para, colo, légion.) qui se sont tant égarés depuis plus de deux décennies (Ensablés dans les sables mouvants.), et volontairement trompés (Quand on voit d'autant plus les résultats finaux (C'est le cas de le dire.) en Afrique subsaharienne, et ce à quoi tout cela a abouti au final, le désarmement sous armement chronique désormais de notre armée de terre.).
RépondreSupprimerPlus que d'aller vers deux extrêmes opposés encore, irréconciliables, il faudrait sans doute aller plus vers à nouveau, un juste niveau, technique moderne et actuel (Pas en s'acharnant à vouloir fabriquer des démonstrateurs de chimères de ces vingt prochaines années ; ou "imaginés" dans les vingt prochaines années.).
C'est à dire, du matériel employable unique (*1), c'est à dire au justes niveaux techniques, courants même, actuel ; et sans excès et autres gadgets technologiques “pour faire faussement moderne”, qui ne servent souvent pas à grand chose ; mais qui coutent la plupart du temps excessivement cher, pour rien donc (A part les bénéfices et les dividendes de certains, si vous voulez avoir une raison réelle de tout ça "mais pourquoi font-ils tout ça" !!!).
*1) : D'ailleurs, quelle ironie, à l'heure où certains ne cessent et continuent de nous parler d'équipements uniques européens, il faudrait envisager, suite à toutes ces gabegies actuelles, des armements à deux vitesses : Des échantillons de démonstration commerciale hors de prix et de budgets (*2) et des armements d'office dégradés donc à priori. Que l'on ne pourrait pas plus se payer faute de budget entièrement vampirisé par les premiers de toute façon.
Ce qui se passe actuellement, plus on met au pot et plus on augmente ces mêmes budgets (Plus 60 % depuis 2015, plus 110 % d'ici 2030.), et plus d'autres délires ; et toujours autant, de moins en moins même, "d'échantillons" (Ce qui n'empêche nullement les mêmes le plus souvent nous répéter à l'envie qu'"on n'a plus de sous". "Forcément on a tout gaspiller et flamber dans des projets insensés"... “Y a plus de sous”...), mais pas plus de capacités, au contraire, toujours moins...
C'est d'ailleurs, déjà, notre schéma actuel : Quels échantillons “high tech”, au milieu d'une marée de matériels déclassés, “de la lose” (De trente ans de lose...), quadra ou quinquagénaires. Les changer pour des plus récents mais donc nettement dégradés si on a bien compris "l'idée", n'arrangerait sans doute rien ; si on en avait encore les moyens...
Et si on commençait sérieusement à réarmer nos armées, et notre armée de terre tout particulièrement, grande oubliée de ces dernières décennies “de la paix” (Et des opérations de maintien de la paix si cher à certains, de la division de la lose (En regard de notre éjection de l'Afrique sans doute ? Comme des américains et autres de l'Afghanistan et ailleurs.), encore aujourd'hui !!).
Ou continuons encore dans la lose ?
Pourquoi pas à nouveau, une armée, unique, et unie (!!), qui fait bloc, une armée de terre du pragmatisme, et de l'efficacité, enfin retrouvés, au contraire du processus de dissolution éparpillement actuel ?
C'est d'ailleurs ce qu'on très bien compris certains pays, au contact direct des nécessités de tout conflit justement, et non perdus dans leurs projets chimériques du futur insensés, comme la Corée du sud ou Israël par exemple, avec des équipements au top de la modernité actuelle le plus souvent, mais employables", et à prix maitrisés et donc en nombre suffisant à volume budgétaire donné.
Tant que l'on ne sortira pas de ces fausses logiques, et nouvelle usine à gaz encore en l'occurrence ("Pourquoi faire simple ("Et pas simpliste".), quand on peut faire beaucoup plus compliqué ?" ...), on ne s'en sortira tout simplement pas. Vous aurez beau vouloir essayer de multiplier les catégories d'équipements (C'est d'ailleurs ce qu'ils ont déjà essayé de faire avec le Griffon par rapport au VBCI. On en connait déjà les résultats, à tous niveaux.), au contraire on risque de s'enfoncer, encore plus.
(Suite.)
RépondreSupprimerUne seule catégorie de niveau d'équipement, simple, complète (Roues-Chenilles par exemple !!...), employable, moderne, aux justes niveau techniques actuels, inspirés des savoir-faire tactiques et opérationnels français, et qui permettra donc un juste niveau d'équipements nécessaires en nombre en regard de nos effectifs actuels tout simplement.
(Et vous verrez même que l'on en revendra, comme les sud coréens et autres israéliens, turcs, etc...)
"des engins modernes actuels mais aussi des matériels plus rustiques, moins coûteux et plus faciles à soutenir." :
Ce n'est pas du tout incompatible bien au contraire même, c'est ce que seront les futures armées modernes :
Là aussi l'analyse de ce qui se passe en Ukraine, et de ce qui s'est passé ces dernières décennies (La première armée du monde et toute sa super technologie, défaite par une bande de vanupied en Afghanistan par exemple,.), ne font que commencer (=> Marche arrière toute, du tout technologique, à outrance...).
"cohabitation intergénérationnelle sur un quai de gare" (!!)
Et on en a vu, passer des trains ces dernières décennies (Que l'on a laisser partir, plantés là sur notre quai de gare idéologique et si dogmatique ; au rythme du désarmement et du déclassement, de notre armée de terre.), perdus qu'étaient, et que sont encore très largement, certains (De nos amis de la lose, bien déconnectés aujourd'hui.), dans leurs visons, du futur (Ou du passé ?...!) !!!
"Par exemple, la (re)fabrication d'un châssis Leclerc remotorisé pourrait servir de base à la création d'une famille de blindés pouvant être employés par les différentes composantes de cette division"
Sujet souvent évoqué ici ((Au grand désagrément et offuscations outrées de certains encore, "mais vous n'avez rien compris".)), mais ils ne veulent pas : Rien ne semble montrer qu'il veuillent aller dans ce sens, au contraire et malgré les évènements d'Ukraine (Et ailleurs, réarmements en Europe, etcetera.) !!! ??? En tous cas, pas encore... !
Par contre on continue de délocaliser nos industries de défense... A croire qu'ils n'ont rien compris, ou ne veulent rien comprendre, au monde moderne, actuel ? !
Pour le reste standardisation (Tout simplement.) et production en série suffisamment longue (Pour être “rentable”. et ne pas multiplier les mini séries "à l'envie" (De nos marchants.) à l'inverse... Juste un peu de bons sens même...).
Du “normal mix”, tout simplement encore.
Une armée sans un minimum de masse est une armée qui ne sert à pas grand chose (Contre insurrection, gendarmage ; la lose quoi, généralisée...).
(Quid d'une réserve de défense opérationnelle du territoire aussi.)
Une armée moderne actuelle bien équipée tout simplement.
Et simplement "uniformisée" (Pas à la Bourbaki...) (Cela aussi, on l'a oublier !!!). Ni de dans vingt ans.
Bref, quand est ce qu'on commence (A se réarmer, sérieusement.) ?
A vrai dire c'est ce que propose à mots couverts et prudents le rapport parlementaire. La guerre en Ukraine a semble-t-il ouvert les yeux mi clos ou absents de quelques responsables.Ce qui interroge est la cécité ou bien le manque d'anticipation de nos élites qui ne se réveillent lentement de leur léthargie intellectuelle qu'au pied du mur .
SupprimerA vrai dire, comme vous l'indiquez déjà ci dessus, un rapport qui (commence) à ouvrir les yeux et à faire un diagnostique réaliste (Qui nous sort de décennies de déni, d'aveuglements, si ce n'est même de mensonges...), mais qui reste au milieux du guet, voire même au bord du guet, quant à ses conclusions et propositions concrètes, très largement en demies teintes d'ailleurs, et deçà encore de ce qu'il faudrait réellement, pour nous réveiller véritablement.
SupprimerEt encore comme vous le dites, tout cela à minima quant au constat. Et entre autosatisfaction malgré tout encore et demies mesures (Assez incongrues en plus, et (Très) fausse bonne idée, s'il s'agit de mettre en place une armée à deux vitesses, qui existe déjà de toute façon, voir ci dessus.), il y a encore de la marge.
A mon avis, ils ne sont pas encore complètement mûrs et commencent seulement à un peu émerger.
Mais probablement face à tout ce qui est en train de se passer partout en Europe, à nos frontières directes diraient certains, ils ne pourront pas continuer encore très longtemps leur cavalier seul (Tout roue, médian, etcetera.), dans leur singularité déplacée (Le fameux décrochage spatio-temporel ?!), bien longtemps encore.
D'où ce rapport ; sera t-il même suivis du moindre effet...
Mais bon, on commence à envisager de réavancer, tout doucement...
En fait c'est surtout un rapport très "en même temps" : Revenir à peu de masse (Dégradée !!!...? En dessous des autres donc...), mais sans renoncer à nos rêves délires de sur technologisation !
Supprimer= Encore plus infaisable que l'actuelle seule sur technologisation échantillonnaire. Et tant qu'on en sortira pas...
Mais quelques retours d'évidences (Le retour d'un certain réel !!), c'est déjà ça...
Au milieu du maintien d'un certains nombre de fantasmes cependant ; qu'ils nous faudra bien oublier aussi un jour ou l'autre si on veut s'adapter...
Nous vivons dans une société formidable où l'actualité est décortiquée, analysée, vécue en temps réel, avec un accès à de nombreuses connaissances et certitudes. Bien sûr, il y a quelques parasites dans la réception avec la Pub, les influenceurs et autres intervenants politico-médiatiques... Cela donne le sentiment au plus très grand nombre d'être omniscient avec un pouvoir irrévocable de décision refoulé. Il y a là quelques raisons pour avoir des attitudes frustrées auquelles je participe quelques fois, à mon tour. :(
SupprimerBref, le doute du devenir progresse et la confiance nécessaire envers ceux qui ont la charge de décider par délégation (en République Démocratique) s'estompe, au-delà de l'esprit critique légitime et nécessaire.
Donc, "ya ka faire" avec des sachants expérimentés providentielles. Nous verrons bien le résultat efficient, nonobstant "quelques", sujétions, contraintes et imprévus indésirables auquelles il faudra s'adapter, y compris avec quelques aigreurs.
En attendant ce "haut destin", que les uns et les autres pensent idéologique, cela nous occupe et permet des échanges aimables et enrichissants. :)
Bref, encore un commentaire digne de notre ex (?) ancien chat gpt récurrent (Qui a décidé d'arrêter apparemment ; de nous interpeller avec ses très hautes hauteurs de vue, lui aussi... ! ^^), encore !!
SupprimerEn matière de hauteur de vue, certains propos ne vont pas tirer la réflexion vers le haut. Rester au ras de la chenille ne va pas aider à la promouvoir...! ^^, encore une fois !!
SupprimerEh oui, drones drones drones ...
SupprimerVous savez avoir un peu, de temps en temps, les pieds sur terre, c'est pas mal non plus !
> Qui a décidé d'arrêter apparemment ;
Supprimer> de nous interpeller avec ses très hautes hauteurs de vue, lui aussi... ! ^^),
> encore !!
Je n'ai _plus_ de temps, ni pour radoter, ni pour contrer votre pseudo-journalisme trollesque pour le meilleur mais souvent pour le pire (et oui: tenter de faire le buzz chez messieurs Google, Qwant, etc, amène parfois à des comportements étranges). Bref, calculer les bonnes dimensions, celles dites de corrélation brutes, fractales pures, mixtes, pour ensuite les utiliser comme Merlin et sa baguette magique, afin de trouver les bons échantillons remarquables d'opérations miscellenaesques ("ou quoi, ou quand, ou qu'est-que?", comme dirait l'autre), sans avoir à ne compter que sur le récit de chacun avec son bras bras levé (pas toujours dans la bonne direction, d'ailleurs), et y allant de sa petite interprétation pifométrique, ne laisse pas beaucoup de temps. Évidement, pour cela, il faut avoir des données, donc à minima un capteur sur chaque actif se mouvant (du biffin à l'A40M) dans toutes les univers identifiées ([2D..4D] et ce, pour chacune des dimensions utiles (attaque, défense), pour autant que je sache. Mais je crois que même ce seule début de scientifisation "en masse" du champ de bataille a été abandonné avec l'abandon complet et officiel de de Félin, pour autant que je sache (trop compliqué? trop de données?).
> Et oui: tenter de faire le buzz chez messieurs Google, Qwant, etc,
Supprimer> amène parfois à des comportements étranges
...étranges zé drôlesques!
> Eh oui, drones drones drones ...
Supprimer70% des destructions sont faites, dans la guerre en Ukraine, par des drônes. Cette mode a "leptokurticisé" d'une certaine façon la normalié de tous les chars, faisant que les drônes sont devenus la normalité du moment à leur place, pour détruire. Renault serait bien inspiré d'aller au bout de leur êspérance pour y usiner, i.e. pour remplacer en Ukraine les "petites mains Ukrainiennes" assemblant leurs composants "made in Ukraine" de leurs drônes composites et ce, par des robots au sein de l'écosystème de fournisseurs qui sont apparus là-bas: c'est un plan gagnant-gagnant. Après, il faudra toujours des chars à roues - à minima, en France - pour amener, piloter, maintenir, ramener, les dits drônes de çi et de là.
Tant que les chars dits d'assaut n'auront pas trouvé comment protéger, et leurs chenilles (les "geeks" arrivent à toucher spécifiquement celles-ci avec leur drône), et le canon-même (les "geeks" arrivent aussi à toucher le seul canon, brisant ce dernier), avec des grilles ad'hoc, l'efficience des chars d'assaut restera relativisée à la baisse vis-à-vis des drônes "outlier". Amho.
SupprimerD'une certaine façon, les drônes ont revalorisé les canons courts dans la haute intensité de la mêlée.
SupprimerSi l'on regarde les dynamiques, l'inertie lente est ringardisée par l'avènement de la dynamique des drônes et n'a guère d'autre choix, semble-t-il, que d'assumer devenir une tortue au sens premier du terme: ça n'est pas contradictoire avec ceux que certains appellent "boots on the roots": un donjon reste un donjon qui inquiète et énerve, fut-il devenu lent et seulement apte fixer des forces d'en face: sens plus, mais pas moins si elle souhaite rester active à court terme sans se faire détruire.
SupprimerPour ce qui est du thème de cet article, `mélanger des anciens matériels avec des nouveaux "ultra-tech."`, cela tombe sous le sens, si des équivalents de décôte des derniers matériels par rapport aux nouveaux matériels sont correctement appliqués, et si un protata des dits anciens est réfectionné pour les reconvertir vers les nouvelles menaces (épée pro-drônes et bouclier anti-frônes) auxquels ils sont tout aussi vulnérables: à périmètre égal, ils peuvent évidemment faire la même chose mais une fois intégrés dans un plus grand nombre (là, c'est plutôt une assertion) et dans un temps plus long de la manoeuvre (mais c'est une manoeuvre possible *de plus*) et dans une adaptation de la 4D (tablettes tactiles) et dans une maintenance parallèle (plutôt dans un marché secondaire de l'occasion) et dans une intelligence plus ancienne (réseau social *d'anciens*): d'une certaine façon, ils sont plus orientés "appui" des nouveaux matériels qu'autre chose. Le gros problème, c'est le juste calcul et avec son erreur minimisée, des tables d'équivalences \ des tables de convertions de variance (avec le choix des tolérances maximales êspérées) entre les effets \ capacités des nouveaux et anciens actifs. Amho.
SupprimerTiens je croyais que vous deviez arrêter ? !!
SupprimerToujours aussi délirant ceci dit, de bout en bout !
Si vous voulez faire cohabiter des matériels de la génération n-1 voire n-2 avec la génération n, celui qui comprend où est l'_êspérance totale_ et où la _variance totale_ à des niveaux divers des actifs composite faisant "la masse", est un homme sage donc averti, le contraire d'un aventurier: https://www.wikiwand.com/fr/articles/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_la_variance_totale .
SupprimerVous multipliez surtout les parcs différents à entretenir.
SupprimerDéjà qu'on en a pas assez pour les, quelques, actuels ...
Bref encore "une très bonne idée" !!!
Il faut bien tuiler les générations et compléter les trous nombreux dans la raquette. Le truc unique, général et "mid" est une utopie pour répondre à l'emploi. Toutefois la notion de famille peut y aider, sans espérer une génération spontanée et accessible en claquant des doigts. Là, avec le programme VBM ont peut parler de sables mouvants et de puit sans fond économique avec la famille Leclerc. Heureusement qu'il y a eu le VBL de la cavalerie lourde pour appuyer les "Paras, Colos et légionnaires" en Afrique. ^^
SupprimerChangement de "paradigme" et inversement des rôles aujourd'hui, peut-être, mais sans certitude ?
"Il est intéressant de noter que le conflit ukrainien et le retour des blindés dans la guerre a permis à de nombreux spécialistes de l'intervention de devenir de fervents avocats de la mécanisation et de la blindaille et plus généralement du théâtre centre Europe !".
RépondreSupprimerA part qu'on les voient se faire casser la gueule par des drones, "le retour des blindés dans la guerre" ne montre rien d'autre.
Tiens un droniste perdu, décalé et aveuglé, éblouis même, "mais vous n'avez rien compris" !
SupprimerPar contre, vous, cela ne vous a pas du tout ouverte les yeux, au contraire cela vous les a encore plus refermés ! 😲 :😆
Sans vouloir contrarier et avec aucune opposition de principe :
SupprimerIl s'agit d'un certain type de conflit qui n'est pas forcément représentatif de ce qui nous attend. D'où la difficulté d'anticiper les moyens à obtenir et mettre en oeuvre.
Il y a quand même une certaine constante dans les engagements classiques récents. Tous les matériels concernés par la mobilité terrestre ont un point commun : la protection "volumétrique" avec une prédilection pour les toitures. Cela va du MBT jusqu'au 4x4 léger, en passant par la cabine du Tringlot. Le non-blindé va rester très distant des combats physiques, par la force des choses et sans avoir la certitude de ne pas être ciblé. La peur du ciel qui vous tombe sur la tête n'est pas qu'une légende, même pour ceux qui portent une croix rouge.
Bon il y a quelques exceptions qui confirment la règle comme les "planches à roulettes électriques" ou les motos, mais je ne vais pas chipoter, sauf qu'il est sérieusement envisagé de développer des boucliers portables pour l'infanterie à pieds !
Pas bô la guerre terrestre...
" La peur du ciel qui vous tombe sur la tête n'est pas qu'une légende" :
SupprimerEh oui cela ne nous rajeunie pas, ma bonne dame !!
Ou rien de fondamentalement nouveau sous le soleil...
Ah au fait, l'aviation, les bombardements, les missiles, et autres obus ou boulets, cela fait plus d'un siècle, voire de plusieurs, que cela existe (Avant il y avait les archers et toutes sortes d'engins, catapultes et autres Montgolfières : "Game changers"...).
En parlant montgolfière et autres pseudo-satellites, ils pourraient bien être de retour pour suppléer à moindre coût les satellites.
SupprimerEffectivement, le glaive et le bouclier demeurent, avec de temps en temps des ruptures techniques et tactiques...
Pas faux (Les ballons dirigeables, de par leur permanence dans le ciel et à différentes altitudes, et leurs très faibles couts d'acquisition comme d'emploi, peuvent avoir des utilisations modernes nouvelles intéressantes.).
SupprimerMais d'ici que cela arrive jusqu'à chez nous : "Pas assez cher" justement...
De la vraie modernité en matière militaire, et de ses ersatz clinquants (Genre miroirs aux "alouettes"...).
Il ne faut pas croire au low-cost en la matière. Ces Aérostats ont leurs sujétions et technicités
SupprimerAh bon, c'est pas comme les drones, cette fois ci ? !!! ...
SupprimerPar contre attention surtout au "hight cost" systématique inutile en l'occurrence.
Même la famille nombreuse des drones a son high-cost et low-cost en fonction des missions et de l'emploi qu'ils auront à effectuer. Bien sûr, pour faire dans la masse, la dispersion et les essains : il ne faudra pas tomber dans la courbe de Augustine. Là une certaine délocalisation et des méthodes industrielles seront nécessaires. Cela vaut aussi pour les blindés...
SupprimerCeci est vrai, mais le conflit ukrainien se caractérise en autre par la quasi absence d'appui au sol par la composante aérienne, de nature entre autre à nettoyer les lanceurs de drones. Le conflit irano israélien le rappelle, la domination aérienne, principe US, donne un avantage considérable à celui qui l'exerce. A ce titre , en particulier, le conflit ukrainien donne des indications fortes, mais ne peut être érigé en modèle de la guerre contemporaine.
RépondreSupprimerCela est du au fait, qu'à l'est, et dans beaucoup d'autres endroits sur la planète, la défense antiaérienne est restée un domaine majeure de la défense (Autre phénomène majeur d'ailleurs rebaptisé en "déni d'accès", pour faire moderne.) ; cela d'autant plus qu'à l'ouest, en occident, ces dernières décennies ont surtout été celles de la seule obnubilation de la supériorité aérienne dans certains pays (En allant jusqu'à presque abandonné la DCA en Europe. Les américains en ont gardé cependant (Les malins.).), concomitante d'ailleurs avec la croyance de la toute puissance de la technologie de cette époque (Remise aussi un peu en question elle aussi : voir sujet ici. A tel point que certains veuillent partir dans le total opposé !!).
SupprimerLà aussi on a assisté au retour du réel, du terrain, et des vraies réalités...
La domination aérienne, quand il n'y a pas de défense antiaérienne ; autres que de pauvres fameux drones iraniens...
Le conflit en Ukraine reste cependant assez atypique (Avec son retour à la guerre de tranchées notamment.), avec ses équipements, moyens, datant presque tous de la période de la guerre froide ; confrontés à quelques équipements "nouveaux" (Dits nouveaux.), trapanelles dignes de la première (Guerre mondiale) en caractéristiques, certes en nombre mais avec quelle efficacité (Voir les taux d'interception encore une fois.).
Les prochains conflits, que ce soit de haute intensité moderne majeure ou de techno guérillas en milieu urbains (Sans doute ce qui nous pend au nez avec la plus grande chance d'occurrence.) seront sans doute encore différents, que prévus ; de la même manière que l'aviation n'a pas du tout jouer le rôle prévu par certains depuis maintenant des décennies en Ukraine (Peut être le seul vrai game changers de ce conflit : La terrible remise en cause du fait aérien face à un adversaire équipé et averti !!!).
Au sujet des trapanelles à moteur de tondeuse à gazon, on peut même dire que c'est leur caractère archaïque qui a, tant, surpris-enthousiasmé certains, puisque que même les mesures élémentaires d'interception ou nouvelles de neutralisation, avaient été largement retirées (A partir du moment où on a la supériorité aérienne...), ou pas encore (re) mises en place...
SupprimerBref une belle erreur d'évaluation encore, face à l'adaptabilité et l'inventivité humaine...
Sans un minimum de maîtrise de la 3D, y compris l'espace et ce qui s'y balade, le combat en surface devient problématique en sus des dénis d'accès habituels.
SupprimerCela se confirme dans les conflits récents en plus des petits moyens qui ont de gros effets sur la durée.
Vous voulez dire sans antiaériens d'accompagnement et autres sérieux ? On est d'accord.
SupprimerC'est d'ailleurs exactement ce qu'on dit ci dessus ;)
Le premier REX date de la première GM... ^^
SupprimerAujourd'hui les effecteurs ont changé avec l'autonomie, la discrétion, la saturation et une évolution rapide. Maintenant ce ne sont pas que les avions, les hélicoptères, les MTO/FPV/OWA, la missilerie classique... Il y a, aussi, les hypersoniques, les furtifs, les OWE et autres UCAV/RC...
La DA terrestre devra évoluer en parallèle avec les moyens les plus divers et disponibles en nombre.
Avoir une suprématie aérienne aide beaucoup et permet d'apporter librement le feu chez l'ennemi, y compris pour faire de la SEAD au préalable.
La difficulté est de garantir une défense terrestre multicouche 3D qui peut s'avérer mobile, sur de grands territoires et de fortes élongations.
Cela réclame des investissements conséquents avec des moyens matériels divers et humains.
Pas si simple que ça dans la période. :(
"Pas si simples" (Simplistes ? !!!), en tous cas très, excessivement, contradictoires vos propos.
Supprimer"Avoir une suprématie aérienne aide beaucoup et permet d'apporter librement le feu chez l'ennemi, y compris pour faire de la SEAD au préalable."
La défense antiaérienne aussi a, énormément, évoluée, elle aussi (Là aussi il faut éviter de se concentrer à voir que dans un seul coté et dans un seul sens. Celui de la fameuse supériorité aérienne, de ces vingt ou trente dernières années...).
Voir, comme fait nouveau, réel, l'interdiction aérienne du ciel ukrainien pour tout ce qui concerne la supériorité aérienne classique (Et les échecs récurrents à 90 % de tous les raids de drones.) et pour les deux camps ; devrait au moins nous interroger...
(Si vous parlez de l'Iran, en effet avec des équipements rafistolés plus que quinquagénaires et en faible nombre en plus pour l'essentiel, vous ne faite pas de miracles (Quid des pertes israéliennes cependant ? Israéliens qui évitent de s'enfoncer trop à l'intérieur du territoire quand même apparemment ??).
Mais en effet, le gap technologique, après quarante ans d'embargos, finit par compter, dans ce genre de cas assez extrême.
Cas, très particulier, à ne pas généraliser et prendre comme référence pour nous (Dés-)équiper ou non équiper cependant, en équipements antiaériens (Voire même anti missiles !).)
PS : Des SEAD, à condition d'en avoir encore : Nous cela fait plus de 25 ans que l'on a complètement abandonné cette capacité, elle aussi (Trop de confiance sans doute encore dans la seule "supériorité aérienne", plus besoin de SEAD même... : "Pour quoi faire" !!).
Et en général, à niveau technique égal (Voir supérieur...), l'antiaérien coûte moins cher que l'aérien. ...
SupprimerD'où les proliférations actuelles des systèmes de "dénis d'accès", même voire surtout chez les plus modestes, un peu partout (Sauf embargo.)...
Tous concepts et systèmes ont leurs faiblesses. Le juste niveau ne suffit pas toujours pour vaincre ou convaincre. Même avec un bon niveau de dénis d'accès, le fait aérien est incontournable.
SupprimerEt toujours les mêmes enfonçages de portes, ouvertes... !!!
SupprimerAvec un bon niveau de dénis d'accès, ou simplement suffisant, il n'y a plus de fait aérien.
Voyez un peu, au lieu de votre propre déni, et aveuglements, ce qui se passe en Ukraine depuis trois ans (Le réel, pas vos théories.).
Dans le contexte, l'Iran, sans systèmes de déni d'accès et avec seulement quelques systèmes antiaériens largement obsolètes (Vieux de plus d'un demi siècle.), en est presque la parfaite exception, qui confirme la règle ; et la parfaite démonstration inversée au contraire.
Par contre quand cesserez vous votre propres dénis et vos aveuglements sélectifs, c'est une autre question. Le technologisme, à outrance, qui passait largement par la croyance de la seule supériorité (Technique.) aérienne notamment ou en particulier (Frappes "chirurgicales", bombardements aériens inefficients (Surtout à budgets comptés.) avec larges pertes "collatérales" de civils, etc.), est en train d'être remis à sa juste place au contraire, fin de la parenthèse enchantée, des "dividendes faciles "de la paix"", et retour du réel (Ukraine etcetera.) fin de la récréation.
Vous feriez un bon groom de la cause du "beau et du lourd" nostalgique. Il faudra mettre de l'huile, vous grincez un tantinet. :(
SupprimerCes conflits récents soulignent notamment l'importance des bombardements stratégiques ( avions, missiles balistiques ou de croisière, drones à très longue portée) pour détruire en amont les capacités militaires de l'adversaire ( industrie de defense, centres de commandement et de communication, centrales énergétiques...)
RépondreSupprimerLes bombardements dits stratégiques dans toute l'histoire n'ont jamais eu d'effets très "déterminants".
SupprimerPar contre, ils ont très souvent eu des effets stratégiques contre-productifs, de mobilisation ou de remobilisation des peuples et des opinions publiques des pays bombardés, même voir surtout quand leur régime politique était affaibli (!) (Le fameux "effet drapeau", de re mobilisation au contraire...).
Des effets, qui ont également souvent des conséquences, néfastes donc, et des implications considérables sur le moyen, le long terme, voire le très long terme (Image par rapport au reste du monde, et de la plupart des pays en développement, hors occident... Le "sud global" comme disent certains. Surtout quand on se permet encore des "guerres préventives" en dehors de tout le droit international dont on fait si régulièrement la leçon, aux autres... Et pour des raisons avant tout de politique interne sans doute encore ?).
Là aussi, détruire en amont les capacités militaires de l'adversaire, c'est bien beau, sur le papier, en théorie, mais en réalité, on a au contraire beaucoup d'exemples contraires dans l'histoire, cela fonctionne même assez peu ; surtout une fois des contre-mesure mises en place (Mais ça reste dans une certaine mythologie, d'une doctrine de supériorité arienne et de ses effets supposés amplifiés en particulier...).
Sans "boost on the ground", on ne fait souvent que faire perdurer, voir envenimer sans résolution réelle (Voir Libye etcetera.), et qu'exacerber au contraire les conflits, plus qu'on ne les résout sur le fond.
Les bombardements stratégiques de la ww2 furent absolument déterminant pour détruire l'outil de production allemand.
SupprimerFaux, complètement faux même (Légende urbaine encore, et réécriture de l'histoire...).
SupprimerLa seule chose qui a réellement ralenti la machine de guerre allemande à la fin de la seconde guerre mondiale c'est la perte de leurs approvisionnements en pétrole et notamment la perte des champs pétrolifères de l'époque à Ploiesti en Roumanie.
Quand ils furent pris par les armées soviétiques, les bombardements aériens précédents là aussi avaient seulement réussit à, un peu, ralentir la production, qui continuait cependant assez allégrement malgré ceux ci comme dans tous les autres cas production militaire allemande en général.
Cette production militaire n'a même jamais été aussi importante qu'en 1944 et même tous débuts 1945 en plein et au summum des bombardements "stratégiques" alliés. ils ont surtout disent la plupart des historiens réussit à resouder un peu plus la population autours de ces dirigeants ; comme à l'époque en Grande-Bretagne, et partout ailleurs ; et sans doute encore aujourd'hui...
Par contre, vous auriez pu citer, les bombardements aériens en Serbie en 1999, les seuls qui eurent un effet quelconque, politique surtout, sur l'évolution d'un conflit, de toute l'histoire ; le reste se sont des histoires, des promoteurs et tenants de l'aviation...
Et en Iran c'est quoi, de l'appui au sol ?
SupprimerIl est sage de relativiser les choses et sans vouloir réécrire l'Histoire ou l'interpréter avec des propos excessifs.
Une victoire n'est pas garantie dans le temps par des bombardiers ou des chenilles d'ailleurs. La paix durable relève d'un autre processus.
Idem encore !!
SupprimerCe ne sont que des bombardements, politiques, qui n'auront pas plus d'effets que tous les autres bombardements stratégiques dans l'histoire : "il est sage de relativiser les choses", en effet (Et les discours médiatiques enflammés et emballés, là aussi.)...
Par contre, si, en général, et même systématiquement, une victoire militaire est justement établie par l'occupation au sol du terrain.
Là aussi vous devriez arrêter de négligez et d'écarter ainsi, d'un revers de main dédaigneux, les leçons de l'histoire ; si vous ne voulez pas refaire éternellement les mêmes exactes erreurs...
"Légende urbaine", "réécriture de l'histoire" immédiatement les grands mots d'autorité comme souvent... Ouvrez quelques livres d'histoire je ne sais pas quoi vous dire... Vous y constaterez que le bombardement et la destruction méthodique des usines de carburant synthétiques du reich fut planifiée avec la plus grande rigueur durant toute la guerre, mobilisa de nombreuses ressources et fut un succès relativement à l'objectif recherché.
SupprimerEt je ne cite que ce fait, entre autre chose, concernant les campagnes de bombardement des alliés.
Mais vous pouvez aussi rester dans vos croyances, pérorer que vous savez tout et crier au révisionnisme, trois qualités qui devraient vous emmener loin sur twitter ;)
Même si les frappes sur les usines de production de carburant synthétique, qui assuraient une petite partie complémentaires des approvisionnements des allemands, ont eu quelque succès, ils n'en n'ont guère eu plus que sur les autres productions, bien que ciblés (Comme les autres usines de production d'armements.) : Encore une fois les allemands n'ont jamais autant produit qu'en 1944 débuts 45, malgré les bombardements "stratégiques" très lourds cependant, ils ont sans doute plus coutés en ressources aux alliés qu'il n'en ont rapporter en effets réels. Pas complétement absent cependant, mais très "relatifs".
SupprimerLe mythe entretenu, des effets réels, amplifiés et magnifiés, des bombardements stratégiques, tout simplement.
Aucunement déterminants pour revenir sur votre "information" affirmée fort péremptoirement initiale (Encore une fois l'hôpital qui se moque de la charité ; ou le provocateur qui en rajoute encore et encore...)
@ "Anonyme18 juin 2025 à 12:24",
SupprimerPour le reste, c'est juste que j'ai lu quelques ouvrages de spécialistes, historiens, de la seconde guerre mondiale, qui ont travaillés en profondeur sur le sujet ; contrairement à vous et à vos on dit glanés sur Wikipédia sans doute encore, à moins que ce ne soit sur quelques réseaux "sociaux"...
Houlà, les "historiens" en remettent une couche stratégique. Mais ouiii il faut de l'infanterie et ses appuis pour conquérir et occuper le terrain avec des FOB... ^^
SupprimerPour autant, les Américains, Chinois et russes (sur le papier) ont pu auront des bombardiers "furtifs" avec des drones d'accompagnement (?) pour frapper loin et lourd ! L'Australie pourrait acquérir des B-21 et Israël y réfléchir pour élargir son influence....
Est-ce une action stratégique, ou une action tactique puissante dans l'usage, ceux qui seront dessous ne feront pas la différence, mais subiront dans la durée des effets. Le reste est une affaire d'intention et de résilience.
Il faut s'éloigner des concepts de la deuxième GM avec les villes et industries attenantes. Les objectifs ont évolué et la technique avec.
Prochain sujet pour les devoirs de vacances : Est-ce que le char est un objet et un moyen dans l'emploi stratégique ? :)
Eh oui, les fameux bombardiers "furtifs" !!
SupprimerAutre tarte à la crémé scientiste : Comme en Ukraine, comme en ex Yougoslavie (Avec des F117 sensés être complément indétectable, abattus par de vieux systèmes antiaériens serbes...), ou plus généralement une prétendue furtivité, très très, extrêmement couteuse (Où passent les budgets...), qui a toujours un (Ou deux) train de retard sur les moyens de détection, radars notamment. ...
Bombardier B2 : 3,5 milliards par appareil (Prévoyez quand même un sacré budget (Où passent nos milliards encore !), et un certains temps de livraison, avant d'en commander, au père Noël...
Qui seront très surement abattus par la première défense antiaérienne ("Déni d'accès".) moderne actuelle sérieuse : ou du mauvais emplois de ressources, limitées, encore ...
(Mais tant que cela fait marcher er profite au lobbies, "militaro-industriel".
Réflexion, ou "devoir", "de vacance" : On ferait mieux de se questionner à ce que sont devenus ou sont en train de devenir nos systèmes de défense, occidentaux en particulier.)
> Est-ce que le char est un objet et un moyen dans l'emploi stratégique ?
Supprimer_Pifométriquement_, dans le dimension [char] seule, attendue que l’allonge du parc de chars homogènes considérés marque le 1, alors le char a son propre triptyque [opérationnel + tactique + stratégique] qui s'étendent respectivement à [1 allonge, 5 allonges, 25 allonges]. Ça n'est pas à proprement parler du "mystique". Ça a trait avec des considérations psychiatriques dues au "gravage" de caractéristiques laissées par cet univers (nos planètes) dans notre cerveau reptilien qui aime la chasse (c'est la même chose pour un chat sachant chasser nos chaussettes, fut-elles sèches voire archi sèches). Le ratio utilisé est proche du nombre critique de Feignebaum, dont l'arrondi conjonctionne (plus on est de fous, plus c'est la fête) lui-même avec la suite de bienaimé "Fibô c'est bô et c'est pas que du que du pipô") Le vrai problème est que le choix [1 allonge] comme unité: c'est bien pour initialiser la compréhension mais cette discrétionnarité de la marque à choisir qui est laissée à l'analyste est trop simple dès lors que l'on a un historique des données pratiquées par un parc de chars sur le terrain, si possible contre un autre parc de chars homogène, évidemment.
Le dernier bombardier stratégique (stratégique, donc interdit à l’export par le G. de Gaulle) français a été le Mirage IV (un Mirage avec le double de réacteurs que le chasseur du même nom). Maintenant, créer une soute sous le ventre d'un A400M ne doit pas être très compliqué pour ceux qui savent le faire voler (restera à fabriquer une bombe jusqu'à 37 tonnes pour ne pas déplacer que de l'air). Amho.
SupprimerPouvoir larguer des bombes de ce calibre et donc de cette quantité de mouvement , des A3SM en quelque sorte, au plus haut et proche possible de la stratosphère, bombes "kitées d'ailettes" pour augmenter leur allonge, cela permettrait probablement d'avoir la capacité de briser les résistances les plus solides du moment et ainsi de permettre de faire un voire des (?) "swings" (passage d'une résistance à la résistance suivante, "swing" contemplé du haut de son char le nez au vent sur la tourelle. Le bonheur! Attention cependant, à ne pas y prendre un mauvais courant d'air, et se méfier d'une "mania" jubilatoire faisant oublier la logistique de la maintenance du "touteam" si la résistance suivante est 10 000 Km plus loin. Amho.
SupprimerLe bonheur, c'est parfois simple comme une bombinette de 37 tonnes.
SupprimerLe bombardement stratégique est une méthode comme celle des frappes décapitantes... Tout raser "sans s'excuser" a ses effets immédiats et plus lointains (?).
RépondreSupprimerPour les étudiants patients, c'est à lire :
https://theses.fr/2008EPHE4003
La guerre est multiforme et ne repose pas sur un seul dogme immuable, il y a du Clausewitz là dessous. ^^
Tout dépend des belligérants, de la géographie, du recul stratégique, du rapport de force, de la méthode, de l'intention guerrière et de la résilience des peuples.
Depuis 1945, avec ou sans bombardement stratégique, on ne peut pas dire que "l'Occident" a brillé par ses victoires totales et ses conséquences positives dans la durée...
Eh oui, les fameuses frappes aériennes "chirurgicales" ((Comme à Gaza ceci dit !!))...
SupprimerOù comme une resucée, sur beaucoup d'aspects (Guerre préventive, négation du droit international, unilatéralité de l'intervenant, armes de destruction massive (Cela fait trente ans qu'on entend dire que l'Iran est "au seuil du nucléaire militaire, et de la bombe" ; à 60 % d'enrichissement, contre 90 % nécessaires disent les experts.), urgence et inéluctabilité à agir (On ferait mieux de se demander pourquoi précisément maintenant et à cet instant même !?), etc.), de 2003.
En attendant, personne a voulu y aller avec ses chars... sauf à Gaza ou la finalité était connue d'avance.
SupprimerLes B2 risquent d'être de sortie. ;)
Idem.
SupprimerEt personne n'ira probablement ; et on se contentera de quelques bombardements (De diversion ?), qui ne contribueront sans doute qu'à ressouder la population et renforcer un régime alors en difficulté in fine. Bien au contraire de l'effet supposé souhaité, là encore...
Ou sinon comme en Lybie ?...
Vous n'en savez rien! Et vous omettez sciemment le fait le but: faire que le temps fasse son chemin et dilue les compétences concernant la construction de la bombe atomique. Écoutez-vous: vous criez à l'oubli de compétences parce qu'une entreprise n'a pas construit une chenille composée de deux pièces et ce, depuis 40 ans. Par contre, le dilution du temps sachant faire la GROSSE bombe compliquée, là, et bien lui, il est moins important appliqué ainsi? Connaissez-vous l'image du chat de Schrôdinger, non? Alors, on vous dit, chaque soir, "ce soir, vous allez dormir dans une pièce où un serpent mortel est présent à 25%", puis "ce soir, vous allez dormir dans une pièce où un serpent mortel est présent à 35%", puis "ce soir, vous allez dormir dans une pièce où un serpent mortel est présent à 45%", etc? Vous feriez quoi entre deux nuits: entasser toujours plus de chars dans votre lit quand d'autres y mettent gros Nounours?
SupprimerAprès lecture du rapport, j'ai plus l'impression gênante que la proposition serait de recréer quelque chose qui ressemblerait aux "brigades de défenses de zone" des années 1980. Celles-ci se composaient de trois régiments de mêlée (deux d'infanterie, un blindé) et deux compagnies de génie, tous dérivés de régiments d'active. Les équipements étaient "rustiques", en fait ils étaient surtout dépassés (mortiers de 81mm, canons sans recul de 106), et bien sûr aucun véhicule blindé hormis les AML-60 et 90. Si ces unités pouvaient à la rigueur garder des points clés, ils ne valait mieux pas les employer sur un front, elles se seraient fait laminer. On est donc loin du renforcement des unités blindées que ce blog défend avec justesse depuis longtemps.
RépondreSupprimerAussi, en l'état, je reste sceptique. Je doute que par matériel "rustique" on entende autre chose que les tape-culs de GBC 180 et TRM 2000, et d'autres équipements délaissés par les forces d'active. Il est beaucoup plus probable que l'on souhaite multiplier les unités comme le 24e RI, certes presque totalement formé de réservistes, mais dépourvu de blindés même légers, et sous-doté en moyens d'appuis et en armes collectives. Autant dire, plus des réservistes de Gendarmerie (qui a aussi la charge de la DOT) que des soldats aptes à renforcer rapidement leurs camarades d'active en cas de besoin.
Plus problématique, cela signifierait aussi de jouer encore de différenciation, alors que nos armées sont déjà décrits comme des bonzaïs. Avec un tel patchwork d'unités (FS, paras, alpins, TDM, blindés-mécanisés...) le risque est de perdre en cohérence stratégique sans réel gain tactique. Si à la rigueur les matériels et les tableaux d'effectifs étaient identiques, mais je doute que ce sera le cas. Reste à voir ce qui en ressortira, sachant qu'en l'état actuel tout abandon de capacité (dont celles mentionnées dans le rapport comme "non essentielles") se paiera plus tard, à un prix qui sera forcément très élevé.
Merci de recentrer le débat. Il s'agissait en effet des unités dite de la défense opérationnelle du territoire (DOT), surtout chargées d'intervenir contre une éventuelle intervention aéroportée ennemie (On en parlait surtout beaucoup autour du plateau d'Albion ; ou autres grands ports.) et de tenir protéger les points sensibles principaux (Centrale électriques, ponts ou autres points de passage obligés, centres de communications, industries sensibles, etc.).
SupprimerAvec des équipements en effet dépassés et complètement inutiles pour tout autre emploi, mais suffisants pour celui ci.
Mais il y aurait vraiment besoin d'une véritable réserve opérationnelle (De volontaires mobiles et légèrement armés, type gendarmerie mobile.) formés et entrainés régulièrement, et donc mobilisables pour les évènements exceptionnels, naturels ou autres tentatives de déstabilisation, et en nombre suffisants un peu significatif (Sur le mode garde nationale ou territorial army.) aujourd'hui dans ce pays. Ca c'est sur.
Ce qui n'impacterait nullement l'armée régulière professionnalisée, en coûtant très très peu en terme de budget (300 millions d'euros selon certaines études pour jusqu'à 300 000 volontaires formés mobilisables, répartis sur tous les territoires français. Et équipés de matériels remplacés en temps et en heure, et mis "en réserve" précisément.).
Vaste débat là également, que notre réserve opérationnelle ou de son absence plus exactement aussi ; guère évoqué, malgré les événements actuels...
(On préfère par exemple nous ressortir en permanence même, la tarte à la crème du service militaire universel : 10 milliards d'euros de fonctionnement annuel, et 50 à 60 milliards d'investissements de reconstructions de casernes partout en France, dans un délais de dix ans... !...)
Par contre, recentrer également nos armées d'intervention et de projection professionnalisées sur leur cœur de métier, c'est à dire les combats "éventuels", quels qu'ils soient et y compris dans le haut du spectre inévitable, de la haute ou de "moyenne" intensité.
(Sauf si on veut garder une armée de troisième zone, de gendarmage d'Etat faillis africains, comme actuellement devenue malheureusement.)
PS : La cohérence stratégique (Perte ou sous équipement majeur en capacités.) on l'a déjà perdue actuellement.
Il serait au contraire temps de chercher réellement à la retrouver (Et c'est pas avec ce genre de "mesure" ou d'usine à gaz encore, qu'on risque d'y arriver en tous cas !) !!!
O tempora, o mores... Il y a bien quelques similitudes aujourdhui, mais avec un contexte bien différent.
SupprimerLes "professionnels" devront bien se protéger, tout en acceptant l'attrition en cas de combats difficiles. La relève de l'Active et des Rėservistes devra être conséquente tout en étant aussi professionalisée. Il y a encore un long chemin à parcourir !
Un symptôme :
https://defence-blog.com/kremlin-demands-destruction-of-western-arms-in-ukraine/
Au-delà de l'incantation, la protection supplémentaire des M1 Ukrainiens, témoigne de l'âpreté de ces combats. Mais effectivement, il peut y en avoir d'autres ailleurs et sous bien d'autres formes...
La DOT ne pourra pas reposer sur le seul Ministère de la Défense en cas de conflit généralisé.
Là aussi, encore, vous mélangez un peu tout. Pour dire quoi au juste (Où l'on retrouve votre coté un peu "brumeux".) ?
SupprimerEt encore une fois, on vous parle au contraire et très exactement de maintenant, d'aujourd'hui, ou de ce qui devrait déjà être, depuis 39 ans (...), et d'une force de défense, opérationnelle (Type américaine ou britannique, organisée et constituée.), du territoire ; et nous prévenir et anticiper au moins un peu toutes sortes d'éventualités, exceptionnelles, non "prévues", ici et maintenant (Pas d'une force de relève, non plus.).
SupprimerMais si vous pensez que tout cela est inutile encore (Surtout ne rien changer...), évidemment...
... depuis "29" ans (1996).
SupprimerSi on envisage un modèle "hybride" (le terme à la mode), alors on pourrait penser aux forces sud africaines des années 80 en Angola : une force assez légère, très mobile et secondée par une excellente guérilla en Angola. Ou plus récemment le Hezbollah, derechef une formation légère mais implanté sur une base solidement fortifiée. Mais il ne faut pas oublier alors que ces forces disposaient d'appuis (artillerie et génie) très puissant. Et dans le cas sud africain, des tanks étaient aussi de la partie. Et bien sûr tous les soldats étaient des combattants pas forcément professionnels mais aguerris. Une force low cost ne doit pas être une petite milice mais un outil adapté à son milieu.
SupprimerPour quoi faire ? S'il s'agit de faire de la guérilla ou de l'anti guérilla en effet, mais des forces légères bien équipées suffissent pour cela généralement.
Supprimer(Quoique pour l'Afrique du sud on est cependant "un peu" au delà : Des forces assez complètes, sans manque d'appuis et même avec des appuis adaptés, simplement normalement équipées : 250 chars lourds, autant de "Roiikat" (A canon de 76 mm), plus d'un millier de "Ratel", 2000 "Gaspir" et de nombreux autres encore, jusqu'à 150 automoteurs d'artillerie G6 "Rhino" de 155 mm, et une centaine de lanceurs de roquettes multiples, idem en équipement du génie ou antiaériens, etcetera... Presque tous de conception nationale locale en plus (!!)), et une fois encore...)
PS : S'il faut prendre le Hezbollah pour modèle maintenant... Jusqu'ou va t-on tomber ? !!
Quid d'une réserve "garde nationale" de défense opérationnelle du territoire, équipée pour cela, en entendant.
Et quid d'une armée professionnalisée capable de haute ou de moyenne (Et pas seulement très basse) intensité aussi, à nouveau et surtout (Et pas simplement échantiollonnaire, de démonstration commerciale, de luxe. Justement c'est tout le débat.) !!!!
Généralement, pour faire quelque chose que l'on souhaite faire marcher, on commence par regarder ce qui marche ailleurs et on l'applique ici: ainsi, en Suisse, le service militaire suisse s'étale sur des années, comprenant différentes phases: 18 semaines, qui marque le début de la formation militaire, et des périodes de rappel (3 semaines de temps à autre) où des cours de répétition \ formation sont dispensés pour l'entretien du biffin (allant de conduire un vélo-mule de matériel, à l'entretien \ planification d'un F35). Ce faisant, ils font leur service militaire "pendant toute leur vie", par période de 3 semaines environ. Globalement, ils "crapahutent" comme de lapins quand ils sont jeunes, et ils gèrent quand ils sont vieux. Bien sûr, comme ça marche et comme la Suisse est nulle (c'est d'ailleurs pour cela qu'Hitler ne l'a pas envahie: "trop nulle pour lui!" d'après les Français. Sauf que les Allemands l’appellent "le petit hérisson"). De par ici, la "loose", pardon la Frââânce, qui se doit de créer un citoyen 2.0 pour justifier tous ses massacres ici zé là-bas va évidemment chercher autre chose (genre le "service universel", pas moins). CQFD.
SupprimerAlors, chez les militaires Suisses et Allemands, ils disent souvent: "modeste comme un Français". Est-ce que quelqu'un sait pourquoi?
SupprimerExactement (Pour la première parte du propos. Après ça part encore en life malheureusement !!), ce qui pourrait servir de modèle pour une force de défense territoriale, légère, équipée, et formée spécifiquement pour cela, de quelques dizaines de milliers de volontaires cependant (D'où le cout de 300 millions d'euros seulement, tout compris.), tous les ans.
SupprimerPS : La formation intaille est de 15 ou 17 semaines (Trois mois et demi, de la mise en conditions initiale, spécialisations individuelles, jusqu'aux exercices en formation jusqu'au niveau compagnie. Pour les hommes du rang, plus pour les sous officiers et officiers également formés par ce système.), suivie d'une période de rappel réentrainement mise à jour de deux semaines tous les deux ans, le tout sur une quinzaine d'années (Jusqu'à 35 ans environ (Où on est quand même pas complètement cuits...).).
Au Canada, ils ont des classes de réservistes pour ce qui concerne les modalités d'activation (hors formation \ remise à niveau, gratuite contre une durée de contrat de 3, 5, etc, ans). Ainsi, la Classe A (la plus à temps partielle pour un réserviste) concerne "un emploi à temps partiel dans l'armée, où l'entraînement est d'une soirée par semaine et d'un week-end par mois". L'âge limite y est de 57 ans (par ex., les informaticiens n'ont pas besoin de devoir courir 10 Km en Rangers pour savoir ce qui se passe derrière la colline). Ceci étant dit, il doit bien y avoir un attestation médicale à fournir de temps à autre.
SupprimerEn fait, le modèle sud-africain est plutôt bien vu, dans les années 80 ils ont affronté les forces du MPLA en Angola. Et là ce n'étaient pas des milices sur pickup, mais des brigades blindées encadrées par des soldats cubains ou soviétiques. Donc oui, une vraie haute intensité avec manœuvre, ruses, etc. La vraie différence, c'était surtout la motivation et la très grande qualité des sous officiers.
SupprimerL'angola, c'était pas vraiment de la haute intensité façon Ukraine, ce qui est le vrai sujet.
SupprimerSinon, pour la toute petite histoire, vous devez parler de la qualité des officiers dont ceux de la CIA puisqu'ils étaient les officiers "suprêmes", qui étaient déjà présents là-bas au moment de la décolonialisation portugaise originelle). Toute une époque: la dépose de carte façon "As de pique". La CIA tirait toutes les ficelles depuis le haut: d'abord les ficelles des anciens colos portugais qui avaient eu l'orde émanant de Porto de laisser leurs armes là-bas avant de rentrer (histoire de ne pas rejouer leurs aventures au Portugal), les ficelles qui ont orienté la dite remise d'armes portugaise à des locaux pro-Ouest, les ficelles qui ont orienté les manoeuvres des Sud-Africains encadrant les locaux sus nommés contre des renseignements US). Que faut-il retenir de tout cela pour la situation des chars en Ukraine? Juste passer "coup de torchon" sur l'applicabilité de ces "barbouzeries" en Europe, Amho.
En effet le modèle sud africains est plutôt un modèle de forces médian, destiné à affronter les armées africaines qui l'entourait, c'est à dire, au mieux équipées d'anciens matériels, moyens, soviétiques (D'où les 250 chars, 150 Rhinos de 155, lanceurs de roquettes multiples, , etcetera, d'il y a cinquante ans (Quid, même simplement contre les nouveaux chars et autres blindés systèmes chinois, qui sont en train de commencer à arriver sur ce continent, aussi ?).
SupprimerSinon, on peut regarder à l'est sur le modèle de défense territoriale de la Pologne armée par des réservistes (volontaires). Il faudrait juste ne pas se tromper : si on veut affronter des chars, il nous faut des armes antichars. Et la Pologne dispose à côté de forces blindées capable d'appuyer ces unités. Deux visions bien complémentaires.
RépondreSupprimerLe char est la meilleure, et la plus sure, arme anti chars qu'on est jamais trouvé (D'où l'équipement de la Pologne, et de tous les autres... ...Partout dans le monde (Ou presque évidemment...) malgré les conclusions très hâtives, et tronquées (Aveuglées.), de certains...).
SupprimerBah, en France le politique perlin pinpin et la populasse commenceront à y réfléchir quand ils entendront des bruits de chenilles dans la plaine d'Alsace. L'action se passera pendant leurs vacances écourtées par une banqueroute et, in fine, la capture très attendue du Président(e) de la République à Sedan. Fatiguer son monde a des répercussions... (boutade).
RépondreSupprimerLa conscription universelle et obligatoire, en France, c'est très bien pour la "Restauration", l'ôrdre et la disciplineu, mais surtout pour ne pas faire la guerre avec sa chevalerie lourde et sa piétaille: "mon fils, mon fils !..." (Synthèse imagée d'une époque).
Je sais, c'est aussi "brumeux" qu'un char "M1-Mad Max" Ukrainien dans son contexte avec les affres du Kremlin.
https://defence-blog.com/kremlin-demands-destruction-of-western-arms-in-ukraine/
Méfiez vous vous faites de plus en plus penser à chat gpt amho !!
SupprimerN'empêche, j'ai un gros doute sur un point peu discuté : si on recrée un service militaire volontaire avec des réservistes et tout ça, combien de temps d'entraînement sera accordé ? Je suis inquiet qu'on ne parle que de quelques mois voire quelques semaines. Il en faut pour avoir un entraînement correct et surtout une vraie cohésion (le truc jamais inscrit dans un bilan comptable). Pas étonnant que les anciens disaient qu'il fallait un an complet.Je ne parle même pas du temps de formation pour conduire des blindés, se servir d'un lance missile, et surtout driller assez pour que ça vienne tout seul. À moins, on aura juste de la chair fraîche pour le broyeur à viande.
RépondreSupprimerTrois mois et demi :
SupprimerUn premier mois de mise en condition et de formation militaire basique, suivi d'un deuxième de formation spécialisation individuelle (les deux mois de “classes” d'autrefois en somme.) ciblée (Adapté aux besoins.), suivis d'un mois et demi (voire deux ?) de formation militaire collective au niveau section, compagnie (Niveau d'emploi maximum le plus probable.), voire bataillon (Plusieurs compagnies.).
Nos anciens conscrits, hormis leurs trois quatre premiers mois de formation, n'en faisaient pas vraiment plus (Les entrainements et les grandes manœuvres de l'époque en plus ; ou à part quelques stages de spécialisation supplémentaire.). D'autant qu'ici l s'agisse de se former au maniement d'armes relativement simples.
Il ne s'agit pas d'aller faire de la haute intensité non plus.
Le tout “suivi”, comme chez les suisses, de périodes régulières de mise à jour et de rappel de deux semaines tous les deux ans.
Surtout quand on compare avec les seules deux semaines au mieux "de formation" de notre soi-disant réserve d'aujourd'hui...
Et encore une fois c'est ce que font les suisses, et il ne semble pas que leur modèle de formation et d'armée soit si mauvais ou si déficient que cela.
Ça peut marcher, en effet. Mais le but des réservistes, c'est bien maintenant de faire de la haute intensité. C'était le but du service militaire (affronter l'Allemagne puis l'URSS). Et c'est ce qu'ont fait les territoriaux ukrainiens. Le but, encore et toujours, c'est d'avoir de la masse quel que soit l'intensité : si la nation est en danger, tout citoyen se doit à sa défense.
Supprimer> L'action se passera pendant leurs vacances écourtées par une banqueroute et,
RépondreSupprimer> in fine, la capture très attendue du Président(e) de la République à Sedan
D'accord, comme d'habitude. Mais que faire ensuite, une fois la "Restauration" effectuée après que les tenants de la Новороссия \ Novorossia aient guillotiné le Président en représaille aux pires "vacances" jamais organisées à leur représentant (je cite: avec vue bouchonnée via un bateau de guerre français), Restauration incarnée par un réseau de neurones "Roy H2G2 1er" (mettons), concluant de ses données à ses députés pères qui auront tranché sur leur périmètre décisionnaire et bien, "que oui: l'ôrdre, la disciplineu et s'occuper surtout de mélanger ses propres tribus restantes façon otages les unes des autres au cas où, chez soi et ce, à une fréquence minimum, évidemment, plutôt qu'êspérer tout en entretenant les guerres tribales et coutûmes d'ailleurs au nom de l'Univers qui se fiche d'ici, est précisémént ce qui manque, comme en Suisse", et de rajouter qu'il ne ça s'appelle "un service militaire au sein d'une armée"?
C'est bien, vous vous annoncé avec vos > d'emblée en introduction, on sait que la suite ne sera qu'un amas difforme de grand n'importe quoi.
SupprimerCe qui nous évite de perdre du temps à le lire !
Pour constituer une armée, qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le fait de proposer des classes composants des services militaires (avec des temps, des fréquences d'astreintes hebdomadaires, mensuelles, annuelles différentes) qui vont s'agréger dans l'armée composite finale?
SupprimerUn dernier point: le jargon "high low mix" est joli. Cependant, il veut littéralement dire "créer un chaos". Sans désigner des propriétés communes, des multiples canoniques (que j'appelle des quantas, à la façon de la constante de Planck) dirais-je, dans des dimensions communes, communes au high et au low ("ze problem!"), la mixture autodétruira toute seule une fois mise en marche: dame Nature attend cela comme un Troll espère en un Hobbit pour dîner. C'est couru d'avance.
RépondreSupprimerMaintenant, pour faire du "mixing", il faut que la composante information du "low" qui "lague" remonte ses quantas communs de modification au "high", pour que le "high" sache ses degrés de libertés restant avant de poursuivre son pas de manœuvre suivants, puisque le "high" "leade" "off course".
Isnt'it?
SupprimerMaintenant , je vais donner une clé. Si, si, si, bien que j'entende déjà les cris qui se lève, du genre: "Ouah, l'aitre, le mytho. Comme il se la raconte!".
SupprimerDans le bazar qu'est un champ de bataille en Europe de l'Est, comprendre les tenant et aboutissants des flux du volume pourraient immobiliser des cohortes de "scientist doctors" au compte fr l'armée française sans qu'ils ne puissent donner une seule conclusion, à la fin.
Mais, moi, j'affirme haut et fort: "plus le volume est là, plus l'énergie dépensée à créer des leurres est hautement utile": et c'est une piste de recyclage du "low" dans un "mix".
En fait, en "trading au carnet" (activité aussi appelée "tape reading", c'est à dire la lecture du ruban papier qui décrit les volumes d'actifs déplacés et la variation de territoire\prix effectuée), lorsque le carnet (le champ de bataille analogique) reçoit du volume intense et erratique, ceux qui savent créer un prorata réussi de manipulation des dits volumes d'actifs financiers sont ceux qui gagent, avec ceux qui savent repérer ces dits volumes manipulés (les leurres). Les autres sont ceux qui seront les plumés de l'opération des premiers sus cités. Dit autrement, dans volume intense et erratique, seuls ceux qui TRAVAILLENT les leurres concomitamment sont ceux qui s'en sortent.
SupprimerÇa, c'est la bonne nouvelle de cette analogie.
La mauvaise nouvelle, c'est que cela implique l'attrition du volume manipulant en ATTAQUE (c'est à dire lorsque le volume est sciemment lâché pour aller frapper \ "hiter" le camp d'en face.
> (c'est à dire lorsque le volume est sciemment lâché pour aller frapper \ "hiter" le camp d'en face
Supprimer...c'est à dire lorsque le volume manipulant (le leurre, donc) est sciemment lâché pour aller frapper \ "hiter" le camp d'en face, plus précisément.
Mais pas toujours, c'est dommage.
Supprimer> Mais pas toujours, c'est dommage.
SupprimerJe vois que j'ai affaire à un érudit des volumes énergisants ou énergisés (selon où l'on est). La contre argumentation s'avère laborieuse, mais tant pis, je tente: de façon ergodique, dans un volume intense et erratique, seuls ceux qui TRAVAILLENT les leurres concomitamment à leur "war as usual" du militaire sont ceux qui s'en sortent _sur une plus grande durée_, car, ils sont conscients - eux - qu'ils n'ont pas la visibilité du changement de régime du quand ils sont dans la rupture de leur quantité de travail versus du quand ils sont manipulés. Par TRAVAIL nécessaire, j'entends ses propres leurres et aussi identifier ceux d'en face. Et d'ajouter que ça doit même être le _gestalt_ en "haute intensité": seuls les leurres identifiés portent un sens holistique dans le "bazar", quand on est "minos" dans le chaos voulu par un grand "Stratéguerre". Cela s'appelle le travail des cartes, à réaliser en amont. Et plus l'intensité devient haute, dynamique, plus ils faut avoir des méthodes pour réiférer encore plus de leurres automatiquement ou pour les identifier automatiquement encore plus vite.
Bref, au sein des volumes énergiques, son leurre et le repérage du leurre ennemi, sont des amis loyaux, fidèles et constants (ce qui est rare donc précieux, dans ce contexte sus décrit).
>s.o.
Et donc, on voit que celui qui amène le [Volume] sur la table, sans plus, n'est pas forcément l'alpha et l'oméga du "beans".
RépondreSupprimerCar on peut inférer la question suivante: le volume est-il, finalement, important? Et bien, ça dépend du contexte. En Afrique saharienne & subsaharienne, la réponse est "non", évidemment: le "low" peut y être là-bas superfétatoire voire carrément contre-productif d'après les constatations possibles. En Europe de l'Est, par contre, la réponse est évidemment "oui, car tôt ou tard (!!!)", n'en déplaise au "high" bien pensant.
Vous avez vraiment du temps à perdre, pour rien (Et vraiment n'importe quoi : "le "low" superfétatoire en Afrique, mais pas en Europe de l'Est". Vraiment n'importe quoi !!!) !
SupprimerFaudrait surtout faire attention à ce que cette unité nouvelle ne soit pas un supplétif de la police. Je note d'ailleurs que le rapport propose de terminer l'opération Sentinelle. Le maintien de l'ordre a peu à voir avec un affrontement face à une troupe régulière. Et c'est la meilleure façon de ne pas se préparer aux combats (le but premier d'une armée).
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