La mise en service prochaine de l'Altay impose à l'armée turque de se doter d'un moyen de transport destiné à procurer à l'Altay une mobilité à longue distance, facteur clé d'un déploiement de chars, utilisé à plusieurs reprises par les Forces Terrestres Turques, notamment en Syrie. Pour assurer cette mission BMC a dévoilé au salon IDEF un tracteur 8x8 associé à une remorque porte-chars. Le nouveau venu issu de la famille de poids lourds Zeybek est propulsé par un moteur Cummins de 675 ch associé à une transmission automatique Allison dotée d'un convertisseur de couple, d'un boîtier de transfert. Le Zeybek dont le poids maximal peut atteindre 127 tonnes peut franchir des pentes de 60% et des dévers de 30% et franchir un gué de 75cm. La semi-remorque est équipée de 12 essieux dont 10 sont orientables, d'un treuil permettant le chargement et le déchargement d'engins en panne et peut également embarquer des conteneurs 20 pieds.
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Le tracteur 8x8 |
Cumins , Allison les industriels US font le plein de ventes, Allison à une usine en Europe.
RépondreSupprimerIl est dommage que Renault ne soit pas intéressé par ces marchés militaires les quantités seraient trop faibles.
Renault truck produit 60000+ camions par ans alors les quelques centaines de camions militaires........
l'état devrait s'impliquer , lors du défilé du 14 juillet la batterie de missile MICA défilait sur des camions Mercédès....
penandreff
Eh oui, dommage comme vous dites...
SupprimerA force de ne pas être intéressé par les marchés militaires, et beaucoup d'autres choses à ne vouloir faire que ce qui leur convient, il ne va pas en rester beaucoup aussi de ceux là ! ? Adaptabilité, au marché ???
Il ne leur restera ainsi plus qu'à remplacer le moteur (Après avoir bien étudié le moteur américain, encore... Encore ! ...), par une production nationale, en temps utile également.
RépondreSupprimerTurgis et Gaillard, vous dis-je... Mais il faudra quand même trouver une motorisation libre d'accès. Le problème est le même dans les airs et sur mer...
RépondreSupprimerCeci dit, le porte-chars est une condition sine qua non pour rendre utilisable un blindé et plus encore un char de bataille. Des armées ne s'embarrassent pas avec ce problème, ils utilisent des moyens civils qui sont très pratiques pour contourner les embargos.
Maintenant si l'on veut un monstre tout terrain, à cabine blindée avec autodéfense et connectivité, pour embarquer du 70 tonnes et plus, il faut mettre la main à la poche !
DSL c'était moi...
SupprimerDécidément, les turcs parviennent à produire dans absolument tous les domaines de la défense. Et du matos intéressant ! L' allure de ce nouvel engin turc rappelle fort ce dont sont en train de s'équiper les belges (21 exemplaires). A savoir leurs "porte-engins blindés surbaissé", ou "PEBS" ,
RépondreSupprimerprésente, de fait, une configuration très similaire. Les cabines sont blindées au niveau 3 du STANAG 4569 (ce niveau est le seul de crédibilité militaire, sauf en France) , protection anti-mines et NRBC. Avec tourelleau téléopéré en prime. Ces puissant transporteurs blindés sont de la marque néerlandaise DAF, mais les camions sont en fait fabriqués par l'industrie tchèque (liée à DAF) , et qui est très performante en ces matières. Pour en revenir à l'engin turc, on remarque qu'il peut même gravir la déclivité de 60 pourcents. C'est celle demandée depuis longtemps et de manière standard aux véhicules militaires de combat. Notons qu'un des nouveaux véhicules français de la famille VBMR, ne peut PAS gravir plus de 50 pourcents. En plus d'avoir une certaine propension ponctuelle à basculer et à se coucher sur le flanc dans certaines circonstances de terrain (des faits sont survenus sur un simple chemin creux) . La raison, un centre de gravité placé très haut. A la décharge de ceux qui ont conçu l'engin, c'était à un époque (pas si lointaine) ou le principal "champ d'opération" envisagé consistait surtout en des étendues lointaines, plates et arides , parcourues de pistes qui pouvaient être minées ou bordées d'IED. Autre chose de préoccupant concernant ce même véhicule (qui a quand même une "bonne tête", il faut l'admettre, je vous laisse deviner de quel véhicule je parle ) : lorsqu'on examine de près le train de roulement (spécialement à l'arrière ) ), on peut voir (de façon très étonnante pour un blindé) que des tuyaux en plastique transparent et en métal, ainsi que des câbles, sont très apparents et à portée de bras d'une éventuelle personne mal intentionnée !. Dans un contexte de guerre hybride, ça ne semble pas être "top" ! Je me trompe ? Mais bon, on fera avec, "as usual".
Le sus-dit-supposé véhicule à les défauts et qualités de ses gènes qui transposés dans un emploi de haute intensité moderne peuvent laisser perplexe. Moins rassurant, il n'est pas le seul... Après tout ce n'est qu'un taxi protégé et armé. Il en est ainsi pour tous les véhicules blindés et leurs toitures, ainsi que les hauteurs de caisse pour embarquer tout le bric-à-brac nécessaire du personnel portée.
SupprimerOn observera que les plus plats on une propension à porter les "pas-nous-pas-nous" sur la toiture pendant l'approche, le retour se faisant souvent à pieds et en courant pour ceux qui le peuvent !
Quant au centre de gravité, cela n'empêche pas de monter une tourelle de 155 mm sur un 8X8 (!?) ou de voir un chenillé bloqué dans un fossé. On devrait interdire les fossés, les ronds-points et les radars !
De même, les opérations asymétro-hybrides demandent un minimum de tactique adaptée pour les contrer. Toutefois cela ne protège pas de tout comme constaté avec le Merkava aux abords de la bande de Gaza.
La difficulté d'aujourd'hui et de demain est de répondre aux diverses et nombreuses agressions tous azimuts, tout en ayant une mobilité suffisante, y compris routière. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un ennemi supposé limitrophe de son champs de manoeuvre.
Là, bon courage aux ingénieurs et tacticiens, le monster-tank ayant aussi démontré ses limites techniques et d'emploi. La technique pourra-t-elle régler tout cela ? C'est possible en fonction des coûts, de l'imagination humaine et de l'emploi qui en découlera... Le trait commun est bien là, avec une manoeuvre rendue possible comme au bon vieux temps de la cavalerie légère sabre au clair...(?).
En attendant et solidairement, il faudra bien faire avec, par la force des choses en s'adaptant, à défaut d'une gomme à effacer le passé et des moyens utiles pour recommencer le processus. ^^
@Anonyme31 juillet 2025 à 12:43,
SupprimerEn effet, quels retards, et encore beaucoup plus grave, quel immobilisme.
Quelle santé de l'industrie turque par contre en regard (On en est presque à progrès et évolution renversés (A croire que tous nos anciens savoir-faire sont en train de partir peu à peu ailleurs !), en matière d'équipement militaires terrestres en tous cas ; et toutes catégories confondues, du char aux véhicules sur roues.)
(Mais bon certains vont encore vous expliquer, cela ne manque à chaque fois (!!!), vous "démontrer" même (Même en biaisant fortement !!), que "pas du tout", tout cela, même en matière de porte chars à roues, "est parfaitement normal", et justifiable...)
PS : Ils y sont toujours et n'en sont pas sortis, mentalement, de leurs étendues lointaines, et leur sable chaud... Et de leur "faudra bien faire avec"...
Petite réponse à monsieur "Kamelot" et son message dd 31 Jul 18.07 H. Il y est question du centre de gravité de certains véhicules blindés français et à la possibilité de certains de basculer latéralement dans certaines circonstances , au point de se coucher au bord de la route. Vous laissez entendre que d'autres ne font pas mieux et vous évoquez le blindé 8 x 8 doté d'une grande tourelle d'artillerie de 155m. Vous évoquez donc le BOXER RCH 155 mm, qui est effectivement très gros par la force des choses. Mais il ne faut faut pas oublier que le BOXER a une largeur de 2,99 m. Il est donc bien plus large que le GRIFFON français. En outre, le poids joue un rôle positif dans l'aptitude au dévers, qui est généralement à 30 degrés pour un véhicule militaire. Hors, le BOXER est bien plus lourd (et bien protégé) que le GRIFFON. Surtout quand le- dit BOXER reçoit un module doté de la tourelle automatisée d'artillerie de 155 mm. Pas sûr du tout, en fait, que cet ensemble va se renverser facilement dans un chemin creux !. En tout cas, cette combinaison très attrayante pour une artillerie moderne conçue pour la haute intensité aussi , est notamment adoptée par les anglais (qui auront déjà 623 Boxers de types divers). Pour le tir du canon de 155 mm, personne ne descend du véhicule .Et l'équipage , reste sous blindage et se résume à deux hommes, dont le conducteur ! On va bientôt voir le RCH 155 au combat, puisque l'Ukraine en recevra prochainement 18 et qu'elle en a commandé 54 de plus. Par contre, Mr Kamelot a raison de dire que certains véhicules chenillé ont, eux aussi, été vu sur le flanc , dans l'un ou l'autre fossé profond ou tourbière bordant une route. Mais on voyait surtout cela avec des chars anciens tels que le SHERMAN de la seconde guerre mondiale, qui était haut mais n'avait qu'une largeur de 2,74 m . Comme le savent les lecteurs de blablachars, les chars actuels sont nettement plus larges et sont donc bien plus stables au dévers. Ainsi par exemple, la largeur d'un LEO 2 est supérieure à 3,7 mètres. P.R.
RépondreSupprimerBonjour cher PR,
SupprimerLes britanniques ont surtout choisit (Comme tous les autres.) de développer et de conserver les deux type de mobilité ; avec environ 600 Ajax et leurs dérivés (Malgré tous ses déboires en plus ! ...), et sans doute beaucoup plus encore demain ; au coté d'environ autant 600 Boxer, et leurs différentes versions (!) ; et de plus de 600 Warrior, en voie de remplacement demain, par de nouveaux développements de l'Ajax sans doute probablement (Ils ont choisit de confier le développement de leurs véhicules annexes, sur roues, aux allemands, pourrait-on dire ; et choisit de garder leur savoir-faire stratégique majeur !!!... ("Tiens et pas à nous non plus, vu l'absence de déclinaisons du VBCI, depuis vingt ans, aussi...)).
https://blablachars.blogspot.com/2025/01/variations-sur-un-theme.html
Le Boxer qui tangente fortement les 40 tonnes en version RCH155 aura aussi une mobilité encore plus limitée globalement ; répartie sur seulement trois essieux (C'est très limite.) (Il aurait été bien préférable à niveau de blindage et de capacités égales de mettre tout ça sur chenilles : D'une part cela aurait été plus léger : - 15 % environ, soit 33-34 tonnes, et moins haut ; et beaucoup moins (Poids, hauteur.) renversable en dévers du coup.)
Le Caesar dans sa version 8 x 8 à cabine blindée et automatisée, avec un poids contenu à trente tonnes (Même nombre de coups emportés que le RCH.) apparait comme une solution plus approprié et adaptée, pour cette catégorie.
(Et pourtant on en a vendu aucun en Ukraine. Vu que non produite en plus ; même pour notre propre armée : On a préférer garder la version légère, "légère", encore... A chargement manuel en plus... ... ...).
Véhicules sur roues qui font systématique 40 à 50 cm de plus en hauteur que leur équivalent sur chenilles (Ces derniers ayant quand même une meilleure assisse, répartie sur toute la surface de leurs chenilles ; et non les quelques centimètres carrés d'une roue.... La base encore.), et autres encombrements poids supplémentaires.
Très spécifique, l'emploi de véhicules sur roues, en opération militaire autre que maintien de la paix et déploiement rapide.
PS : En effet le Sherman sur bien des points était loin d'être le char le plus réussi de la seconde guerre mondiale (Très très moyen, à tous points de vue même.) ; son seul point fort était d'être produit industriellement en très très grand série...
Pour anecdote, c'était aussi problème sur les Jeeps, ces _/*"micro-char"*/_ :o) originellement armés d'une mitrailleuse M2, pouvant être placée devant à l'extérieur sur le côté droit, ou derrière sur un mono-pied, que ce fussent des Jeeps fabriquées par Willis et\ou par Ford: elles étaient aussi très\trop étroites.
SupprimerAinsi, les Indiens d'Indes en fabriquent toujours sous licence US pour leur pays: elles sont réfectionnées aux goûts du jour, pour le loisir ou des travaux agricoles "gentleman-farmer". Elles ont un moteur turbo-essence, des essuie-glaces électriques (pas manuels comme à l'époque), etc. Le but: jouer avec la nostalgie comme un accroche-cœur: cela reste la calandre et les formes globales DU débarquement mondialement connu. Évidemment, elles ont toujours un mode de conduite différenciable\différencié, entre une conduite route en mode [2*4] possible pour les trajets sur routes lisses, et une conduite en mode tout-terrain [4*4] (mais il n'y a plus de second levier à côté du levier des vitesses pour faire ce passage: tout est automatique).
Elles sont identiques en volume, globalement, vues de loin: même longueur et en même hauteur, mais elles ont été revues à la hausse en _largeur_ pour ne pas verser dans le premier virage compte tenu de leurs nouvelles motorisations. Pour anecdote, toujours autour de ce micro-char :o), il fait l'objet d'un procès par Stellantis (propriétaire de la marque Jeep) contre lesdits Indiens: ils ont acheté une licence pour la réfectionner à destination de leur propre marché, mais ils ont tenté ensuite d'exporter leur néo-production revisitée de cette voiture mythique vers les USA et le Canada, d'où un procès commercial.
> s.o.
... répartie sur "quatre" essieux, pardon.
SupprimerCe qui avec près de dix tonnes à l'essieu est très limité pour un véhicule militaire de combat (7T/essieu pour le VAB ou le VBCI d'origine par exemple : En général on évite de dépasser cette limite.).
@Anonyme2 août 2025 à 11:32, cela a très peu à voir, ou de loin, votre histoire de jeep /*"micro-char"*/_ :o (Cela révèle surtout votre méconnaissance, ou votre volonté de provocation....)
SupprimerTiens vous avez découvert le mode motorisation 4 x 4 ! C'est déjà ça.
"Il aurait été bien préférable à niveau de blindage et de capacités égales de mettre tout ça sur chenilles", plus léger, plus compact, et cela aurait été beaucoup moins impactant sur l'usure accélérée du châssis ; et de la précision stabilisation également.
Supprimer@Anonyme2 août 2025 à 11:50: que des propos, comme d'habitude, émanant d'une psychologie façon araignée posée sur sa toute petite toile internet…
SupprimerTiens, vous n'avez toujours pas trouvé comment vous identifier avant de poster, hum?
> s.o.
Je ne faisais que vous répondre. J'aurais bien mieux fait de m'abstenir en effet, Anonyme du 2 août 2025 à 12:00.
Supprimer> [snip] vous évoquez le blindé 8 x 8 doté d'une grande tourelle d'artillerie de 155m. Vous évoquez donc le BOXER RCH 155 mm [/snip]
SupprimerProbablement, mais pas que: il Ǝ une version 8x8 du Caesar, tirant des obus de 155 mm au standard OTAN, monté sur un châssis de camion, donc, disponible en plus de la version 6x6 originelle. La version 8x8 est en cours de rodage\mise au point\finition chez ses premiers clients demandeurs (Danemark, Tchéquie, pour autant que je sache).
> s.o.
Réponse à anonyme du 2 aout 17.47 H. La version 8 x 8 du Caesar n'est pas dotée d'une tourelle. Et il ne présente pas le niveau d'automatisation qu'on retrouve désormais dans les productions récentes de plusieurs pays. Ce qui est à mon avis un désavantage, tant sur le plan tactique que sur le plan de l'économie en RH. Le Danemark a transféré ses 19 exemplaires à l'Ukraine. En mentionnant qu'ils ne répondaient pas entièrement à son cahier des charges. Les danois ont très rapidement acheté l'équivalent israélien pour remplacer ces Caesar 8 x 8. Concernant la Tchéquie, le Caesar 8 x 8 a là aussi des difficultés. Il ne répondraient pas à tous les objectifs du cahier de charges et les tchèques menacent de suspendre les paiements. En plus, sur le plan politique, cet achat est critiqué localement car il aurait été effectué sans appel d'offre international. Cette circonstance donne réponse à ma surprise quand cet achat fut naguère annoncé. Car les tchèques et les slovaques ont leur propre longue tradition dans le domaine de l'artillerie et même de l'artillerie automatisée sous tourelle, sur vecteur 8 x 8 . Et je ne comprenais pas bien quelles raisons, autres que politiques, auraient poussé à de telles acquisitions dans ce coin de l'Europe centrale.
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