Parallèlement à la modernisation des AMX 30 V, le Vénézuela a décidé de réintégrer au sein de ses forces terrestres un autre engin blindé. Le commandant général de l'armée vénézuélienne a annoncé sur un réseau social la remise en service de 75 blindés légers Scorpion. Cette récupération s'inscrit dans un plan global de réintégration de plus de 500 matériels en service dans les forces armées du pays. Caracas avait acquis en 1989 auprès de la firme britannique Alvis Vehicles Ltd ( aujourd'hui BAE Systems) 78 Scorpion, 4 chars de commandement Sultan et 2 chars de dépannage Spartan. A la différence de la version de base, les Scorpion livrés au Vénézuela sont armés d'un canon Mk3 MA1 de 90mm produit par John Cockerill Defense capable de tirer des munitions APFSDS et d'une conduite de tir Tauton de Thales intégrant un télémètre laser. Les blindés Scorpion, Spartan et Sultan sont en service au sein de la 91è Brigade de cavalerie blindée stationnée dans le sud-est du pays à proximité de la frontière colombienne.
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Actuellement, ça fait feu de tout bois au Vénézuela.
RépondreSupprimerLe sud-est du Venezuela est la frontière avec le Brésil et la Guyane.
RépondreSupprimerLà aussi, toute une famille de blindé léger aéroportable, parachutable, et à haute mobilité, amphibie naturellement, moderne, avec de nouveaux blindages, de nouveaux armements, de nouvelle motorisation, plus puissantes, et évidemment de chenilles souples, qui ne nous serait nullement inutile (pour équiper nos forces légères et nos brigades parachutiste, de montagne, voire d'assaut amphibie !!).
RépondreSupprimeroui , un chenillé de 8 T/250 CV me parait le format idéal (3 unités par A 400 M). On peut l'armer d'un 40 CTA télopéré ou même d'un 90/mm voire d'un 105 mm. En version éco une tourelle Drakar avec le 25 mm suffirait, notamment pour les OPEX africaines. il pourrait également faire office de VBAE pour l'accompagnement des LECLERC avec l'avantage de la mobilité et de la discrétion visuelle par rapport à un véhicule blindé à roues.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerOui, le Scorpion est issu d'une plate-forme superbement compacte et d'une grande mobilité, y compris dans les terrains les plus fluides (mous). Ce format d'engin a le grand avantage d'être plus difficile à voir et à cibler que les colosses que l'on sait.. Je partage l'enthousiasme concernant l'aptitude de ce concept pour des projections aéromobiles sur transport "Atlas" (A400M). Toutefois, la menace balistique a évolué depuis les années 70'. Dès lors, à mon humble avis, le format pourrait être un peu moins compact de manière à intégrer une protection plus importante. Si possible de niveau 5 "all round", avec en plus l'arrêt (secteur frontal) du 30 mm adverse.
La largeur serait d'environ 2500 mm. Compte-tenu des aptitudes de l'Atlas, l'engin pourrait monter à 16 Tonnes. Deux par avion. Modules amovibles pour protection accrue ou flottaison. Pour s'adapter aux conditions tactiques (y compris si le risque principal est type IED) , le train de roulement serait réglable en hauteur. La chose est possible. Concernant l'armement, d'accord avec le précédent intervenant. Mais si on veut l'aptitude anti-chars, rien de tel que des missiles dédiés (au moins 6, mais qui doivent être payables), avec un canon-mitrailleur pour traiter les autres objectifs. Dans les choix, il faut garder à l'esprit qu'un conflit est en grande partie une compétition économique et qualitative. Celui qui ne dispose par exemple que de quelques missiles (à cause de leur coût exorbitant), ne fera pas illusion longtemps durant l'épreuve de force. Il perdra face à des armes plus rustiques mais dont l'adversaire dispose à profusion. Pour en revenir au véhicule, j'ai déjà un nom pour lui. Et quelques autres ficelles. Et bien sûr, il sera doté de chenilles en caoutchouc composite, par la grâce de nos amis canadiens. Comme c'est bon de rêver, n'est-il pas ?
Grizzly
"Celui qui ne dispose par exemple que de quelques missiles (à cause de leur coût exorbitant), ne fera pas illusion longtemps durant l'épreuve de force. Il perdra face à des armes plus rustiques mais dont l'adversaire dispose à profusion." :
SupprimerVous pensez à un type de missile particulier ?
(qui couterait 200 000 €, et deux fois plus son poste de tir par exemple) !
Le poids des blindés s"accroit au cours de leur vie active d'environ 10%, les performances des blindages se sont largement amléiorées depuis les années 70. Enfin la question de la mobilité est également dépendante du poids (et non seulement de la pression au sol) toutes les surfaces (notamment les ponts ) ne supportent pas 16 T. Le débat est ouvert entre un chenillé de 12T (à mon avis) et un chenillé de 8T. rien n'interdit de convevoir les deux , pour un emploi différent.
RépondreSupprimerEn l'occurrence, je pensais plus à des blindés ultra légers, s’inspirant des Wiesel allemands, et en partie également des autres blindés chenillés légers britanniques (CVR-T) ou russes, très compacts (survivabilité), seraient d'un poids limités de 5 tonnes maximum, avec chenilles souples et motorisation hybride évidemment, assurant une protection générale de niveau III (IV à l'avant).
RépondreSupprimerIls constitueraient pour nos armées, et plus encore nos force aéroportées parachutistes, mais également nos forces de montagne et amphibie (avec un seul blindés commun, remplaçant le VHM, Véhicule Haute Mobilité comme son nom l'indique !!), un plus, et même une révolution opérationnelle.
Ce nouveau véhicule aurait néanmoins un train de roulement renforcé (par rapport aux Wiesel), pour pouvoir réellement être parachutable, et, plus encore un blindage significativement amélioré :
Un blindage de niveau III, protégeant son équipage contre toutes les armes individuelles basiques – III+ (stoppant du 12,7 mm), voire de niveau IV sur l'arc frontal, avec les toutes dernières avancées actuelles dans ce domaine des blindages (qui n’arrête pas de progresser), protégeant du 14,5 mm et 23 mm des mitrailleuses et autres canons mitrailleurs ex soviétiques, assez rependus de par le monde.
Ceci avec des véhicules chenillés qui resteraient très compact (4 m x 2 m x 2 m) et donc légers, en devant rester impérativement en dessous des (alentours des) cinq tonnes en ordre de combat (ce qui limite le niveau de blindage essentiellement), et gardant ainsi par contre ses possibilités assez originales, et inédites (qui en font tout l’intérêt !) de transport aéroporté :
Jusqu'à deux véhicules dans un hélicoptère lourd (type CH53 ou CH47) (que nous n'avons, toujours pas, malgré que le besoin en soit parfaitement identifié, depuis 30 ans !) ou dans un avion de transport d'assaut tactique (du type remplaçant du Transall, ou encore du type C27J Spartan, par exemple.), et jusqu'à 6 ou 7 dans un appareil du type A400m, voire beaucoup plus, dans un véritable avion militaire de transport stratégique (jusqu'à vingt-cinq, environ, une compagnie entière, dans un AN124.), ou encore un sous élingue par hélicoptère moyen de manœuvre.
Ce nouveau blindé léger de combat serait ainsi décliné en une version transport de troupe (embarquant 9 hommes de troupe, plus le pilote, version un peu rallongée, de 4,50 – 5 mètres de long) (et avec une mitrailleuse, téléopérée évidemment), ainsi qu'en s'inspirant des différentes versions du Wiesel : Appuis avec un canon mitrailleur de 25 ou 30 mm, canon moyen de 75 mm antichars (versus tous chars moyens d'ancienne génération, ou VCI lourds de nouvelle génération), mortiers (80 et 120 mm), système antiaérien complet, antichars et anti blindés (portes-missiles), voire artillerie (avec un 105 mm ?), ou encore reconnaissance, radar, commandement, radio, logistique, génie, ambulance, etc.
Ou ceci :
Supprimerhttps://trmreviewconnect.wordpress.com/2014/12/08/leopard-club-afv-club-wiesel-1a1-a2-tow/wiesel-family-notes/
Une sorte de "Wiesel 3" modernisé, avec une nouvelle motorisation et des suspensions oléopneumatiques par exemple, et mieux blindé, de cinq tonnes (maxi).
Considérant que les troupes légères, qui sont plus spécifiquement destinées, en principe, à être aéroportées, et/ou à être transportées rapidement et en premier échelon sur un théâtre d’opération, une fois au sol, n'ont plus aucune mobilité, et que leur puissance de feu, et leur protection, sont extrêmement limitées pour répondre aux menaces d'aujourd'hui dans le cadre d’une armée dite moderne, il est indéniable que nos troupes parachutistes, pour lesquels on conserve néanmoins une très grosse brigade parachutiste, manquent singulièrement aujourd'hui d'un véhicule blindé léger de combat, adapté.
RépondreSupprimerVéhicule léger, et blindé, qui leur fournirait néanmoins et à la fois, un niveau de protection décent, une puissance de feu raisonnable, et une mobilité certaine. Mobilité, permettant à ce type de troupe une liberté de mouvement et d'action modernes, devenues, plus encore aujourd’hui, essentielles dans tous conflits (une troupe non mobile n'a aujourd'hui quasiment aucune utilité). Ne serait-ce pour manœuvrer un minimum, et pour avoir une protection un peu conséquente.
Cette catégorie de véhicules serait destinée à assurer une réelle permanence d’urgence avec des forces un peu conséquentes, notamment pour "l'entrée en premier" et la prise, et la tenue, d'un port ou d'un aéroport, ou pour effectuer un raid expéditif sur un centre de gravité à atteindre rapidement (ressortissants fortement en danger, par exemple), ou encore pour des opérations commandos d'une certaine envergure à l'intérieur d'un territoire hostile, ou encore pour intervenir en soutien et en appui des forces spéciales. Ceci en étant apte à combattre avec des moyens assez conséquents (et même relativement complets : voir ci dessus, comme les Wiesel, CVR-T, et autres... : Normal quoi.), à manœuvrer, et à se retirer tout aussi rapidement qu'ils seraient intervenus, voire autrement en laissant le terrain à d'autres forces, plus lourdes, ou plus adaptées, qui auraient ainsi eu le temps nécessaire pour se déployer.