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jeudi 2 septembre 2021

PREMIERE SORTIE POUR LE BOXER BRIDGE

La firme allemande WFEL, filiale de Rheinmetall spécialisée dans les systèmes de pose de ponts présentera au salon DSEI qui se tient à Londres du 14 au 18 septembre, le Boxer poseur de pont ou Boxer Bridge. Cet engin est prévu pour pouvoir déployer deux types de ponts. Un premier d'une longueur de 14 mètres sera capable de supporter un poids de 80 tonnes, tandis que le second de 22 mètres de long pourra accueillir des engins de 50 tonnes. Le choix du salon britannique pour cette première sortie publique du Boxer Bridge ne doit rien au hasard, au moment où l'armée britannique "empêtrée" dans le programme Ajax pourrait faire du Boxer le futur équipement de ses BCTs (Brigades Combat Teams) unités autosuffisantes et dotées de capacités interarmes. Le Royaume-Uni, qui a déjà commandé 523 exemplaires du Boxer, envisage d'acquérir des engins supplémentaires déclinés en plusieurs versions parmi lesquelles pourraient figurer le Boxer Bridge.

12 commentaires:

  1. Où l'on atteint (dépasse : mobilité réelle ? (ce "poseur de pont" à roue, va plus que certainement dépassé les quarante tonnes (pour quatre essieux et si ils gardent la moteur d'origine, cela commence à faire vraiment beaucoup...).) les limites des véhicules à roue de ce type.
    D'autant que pour évoluer aux abords des fleuves, pour poser leur pont, avec ce type d'engin, les roues sont très loin d'être idéal. Elle est même relativement contre-indiquée.
    Où, là aussi, les constructeurs allemands dans leur délire imité du "colossal" finissent par perdre un peu le sens du réel.

    Pour ma part, je préfère encore ce type d'engin, à poids maitrisé (de moins de trente tonnes pour les version les plus lourde, chasseurs de char Centauro 2 et automoteur d'artillerie (sous blindage !!!) :
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/B1_Centauro
    https://www.menadefense.net/industrie-militaire/centauro-ii-le-chasseur-de-tanks-en-8x8-deleonardo/
    Il existe même une version amphibie pour le coup.

    Dire, qu'autrefois, c'est la France qui construisait ce genre d'engin, compact et bien conçu ... Quelles pertes de savoir-faire décidément !!!

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  2. WFEL n'est pas une filiale de Rheimetall mais une filiale de KNDS, WFEL est aussi un des principal sous traitant des Boxer Anglais dans la fabrication de la caisse.
    Nexter via KNDS touche donc des royalties dans le projet Boxer Anglais.

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    1. Merci pour cette précision qui corrige mon erreur. En revanche pour les royalties sur les Boxers britanniques.....

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  3. la CNIM à le SPRAT en service dans les armées française depuis 2009

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    1. Comment en effet oublié nos fantastiques 10 (DIX !!!) "SPRAT".
      Un truc de soixante tonnes, aux dimensions invraisemblables encore, et qui ne peut se déplacer qu'en convoi exceptionnel, qui ne passent même pas certains ponts, ou encore ne peut même pas circuler et traverser nombres de village, et que sur des itinéraires préalablement soigneusement sélectionnés, un comble pour un engin sensé facilité la mobilité, avec une mobilité exécrable ; ou jusqu'où peuvent nous mener les délires du tout-roue de certains. Pour le reste mêmes remarques que précédemment, notamment pour évoluer sur des berges non stabilisées et souvent humides de la moindre rivière !!!

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    2. Des systèmes qui deviennent plus chers, ceci à la fois à l'achat (surtout avec une mini, micro (unique au monde !) série de dix "SPRAT", qu'à l'utilisation (MCO, empreint logistique énorme, etc.) que leur équivalent (plus léger, et surtout plus fonctionnels et adaptés en l'occurrence.) chenillé.
      Ce qui constitue encore un comble, si ce n'est une totale aberration (le principal avantage des véhicules à roue étant qu'ils sont, sensés donc, être plus économique que ceux chenillés !!!).
      Ou jusqu'ou peuvent nous mener les délires du tout-roue !!!

      C'est sans doute également le cas avec ces "Boxer Bridge", par rapport à leurs équivalents de même capacité, plus légers, sur chenilles. Une déclinaison plus commerciale que pragmatique et utile sans doute encore.
      Encore que le seul intérêt ici étant la comunautalité (en adaptant simplement leurs systèmes déjà existant de poseur de pont sur le Boxer.) avec les autres Boxer et d'une famille de blindés voulue commercialement comme la plus complète possible.
      Ce qui n'est aucunement le cas dans le cas encore plus insensé du "sprat". A dix exemplaires, "échantillons", pour toute l'armée de terre française, en plus ??????? ! : "Unique au monde", pour le coup, et surtout encore pour le(s) coût(s) !

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    3. "Petit détail" "annexe".
      On peut en effet rajouter, qu'ici comme ailleurs, la grosse différence avec les chenillés, c'est qu'à poids plus ou moins équivalent, une quarantaine de tonnes dans un cas, soixante dans l'autre, ceux ci sont surtout beaucoup plus blindés et protégés.
      "Petit détail" qui peut avoir une énorme, et même très déterminante, différance, pour ces systèmes poseurs de ponts, ou dits également poseurs de ponts, d'assaut, destinés à opérer sous le feu ennemi en particulier :
      D'un coté vous aurez des engins montés sur châssis de chars moyens ou lourds, avec le même niveau de protection que ces derniers, c'est à dire moyen supérieur ou maximum.
      De l'autre, un engin avec une cabine "blindée seulement capable d'arrêter les tirs d'arme légères de faible calibre (on se demande quel est l'intérêt réel, de ce si faible et bien inutile blindage, sur un engin de pourtant 60 tonnes !!! ? Encore !)), et au mieux, dans le cas si dessus, un Boxer capable d'arrêter, quand même, du 30 mm sur son arc avant (ce qui peut être suffisant en asymétrique léger, mais là aussi avec des engins qui dépassent quand même les quarante tonnes !)...
      Les dimensions plus compactes d'un coté, et plus "généreuses", de l'autre (survivabilité) encore en plus.
      Drôle d'effet de mode (des engins sur roue) quand même :
      On finit encore quand même par se demander ce que cela va encore donner sur le terrain, en vraies conditions réelles d'emploi, dans "la vraie vie", dans une vraie opération militaire ....

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    4. Bonjour, j'ai bien compris se que vous pensiez du SPAT? mais que pensez-vous du programme SYFRALL.

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    5. C'est un minima pour préserver une capacité...
      http://mars-attaque.blogspot.com/2021/05/franchissement-genie-armee-de-terre-syfral-ponts-lpm-programme.html

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    6. @ "Surplouf", il ne 'agit pas seulement du SPRAT (bien que là on atteigne des sommets, d'absurdité, et de dogmatisme ("Tout roue" !!!!).), mais de l'utilisation des véhicules à roue pour cette fonction, bien particulier, de poseur de pont d'assaut : voir ci dessus.

      Pour le reste, vu l'état général du génie dans les armées françaises, tous moyens nouveaux sera plus, que le bien venu, puisque concernant le franchissement de coupure, humides ou sèches, aujourd'hui nous sommes désormais complètement à l'os (voir l'état des lieux dans le lien ci dessus par exemple.).
      Nos moyens concernant cette fonction (comme la plupart des autres fonctions du génie d'ailleurs.) sont aujourd'hui même inférieures à celles d'armées moyennes, comme la Pologne ou l'Espagne, qui sont beaucoup mieux équipées (et qui ont même gardé des unités dédiées (en plus de celles intégrées à leurs bataillons du génie.), du niveau bataillon-régiment spécialisé dans le franchissement et le pontage (comme dans d'autres d'ailleurs.)), et plus encore dans notre cas, la plupart du temps avec des matériels en bout de course, souvent usés jusqu'à la corde, si ce n'est largement obsolètes et dépassés aujourd'hui (que l'on cherche tant bien mal à essayer de remplacer par quelques échantillons d'engins, à roue évidemment.).
      C'est vrai, qu'en plus, le franchissement de rivière, cela sert peu en Afrique (encore que.) : la grande, et unique, spécialité d'aujourd'hui de notre armée de terre.

      Concernant le système "Syfral" en particulier, il serait, plus que temps, et plus que bienvenu : là aussi cela fait plus de vingt ans que ça traine. Probablement "pas assez cher" encore...

      C'est surtout, encore plus, en matière de pont automoteur d'assaut moderne, que cela craint, encore plus.
      Les quelques exemplaires, qui nous reste, vieux d'un demi siècle (on n'a rien fait depuis !!!), sont probablement stockés, rafistolés, dans quelques hangars (au cas où !!!).

      On considère qu'il y a en moyenne, une coupure humide, ou sèche, de vingt mètres tous les vingt kilomètres :
      Toute l'armée de terre française bloquée au premier fossé venu, ça serait "ballot" !!!!!! On n'aurait pas l'air fin, sixième puissance militaire mondiale !

      Le génie, comme d'autres armes, étant finalement le parent pauvre d'une armée de terre déjà dernière roue du carrosse depuis plus de 25 ans maintenant (dans des armées qui ont globalement subies les déflations en budget (et en hommes, aussi.) que l'on connait par ailleurs également.).
      Du coup, on en a même perdu beaucoup de nos savoir-faire suite à cette abandon criminel (pour les hommes qui servent sur de tels matériels au final à la prochaine affaire sérieuse, on ne pourra encore que se lamenter, "si on avait su" ...).

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  4. S'entraîner à franchir une coupure humide, c'est important.
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-trentaine-de-militaires-finissent-dans-la-riviere-tarn-avec-leur-vehicule-1631195054

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  5. Prochaine variante, le BOXER MEPAC:
    https://blablachars.blogspot.com/2021/09/rheinmetall-invente-le-boxer-mepac.html

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