Selon plusieurs sources, KNDS se prépare à présenter une offre ferme pour le rachat d'Oto Melara. La proposition du groupe franco-allemand estimée à 650 millions de dollars devrait être présentée avant la fin de l'année ou au début de l'année prochaine. Cette hypothèse confirme l'intérêt exprimé par KNDS pour la reprise de l'entité italienne, pour laquelle Fincantieri n'a pas officiellement confirmé son intérêt. Bien que s'inscrivant dans une logique de concentration des industries de défense terrestre en Europe, l'annonce de la possible cession d'Oto Melara a fait naitre des craintes sur le maintien des emplois en Italie. Cette préoccupation a provoqué l'appel à la grève lancé par deux syndicats de la métallurgie craignant la vente d'Oto Melara ne soit synonyme d'une perte de compétences et d'emploi. La proposition du groupe franco-allemand est assorti d'un ticket d'entrée dans le programme MGCS pour lequel Leonardo pourrait fournir des capteurs et des éléments d'électronique embarquée. Cette participation italienne réduirait mathématiquement la part concédée à Rheinmetall après l'entrée en force de la firme de Düsseldorf dans le programme. Enfin la prise de contrôle d'Oto Melara par KNDS permettrait au groupe franco-allemand de se placer en position favorable pour le futur appel d'offres pour l'acquisition de systèmes d'artillerie, d'une valeur estimée à 2200 millions d'euros que l'armée italienne envisage de lancer.
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Oto Melara à deux productions.
RépondreSupprimer1)les canons et tourelles pour la Marine un secteur ou Oto Melara est pratiquement en position de monopole en Occident ce qui rend Oto Melara très attrayant pour KNDS.
2)les tourelles pour véhicules blindés et les blindées chenillés (les véhicules blindés à roues sont fait par IVECO) si les tourelles ce vendent bien, la production des blindés chenillés dépende des commandes gouvernementales, les chaines de montages des chars arietes et autres doivent être à l'arrêt comme en France depuis longtemps....
"Bien que s'inscrivant dans une logique de concentration des industries de défense terrestre en Europe,"
RépondreSupprimerau seul profit de l'Allemagne
"l'annonce de la possible cession d'Oto Melara a fait naitre des craintes sur le maintien des emplois en Italie." :
Il s'agit bien ici d'une absorption pure et simple, de l'industrie nationale terrestre de défense italienne.
Comme ce qui s'est passé en grande partie avec celle de France.
Cela afin de concevoir un seul groupe germano-allemand en Europe :
Est ce bien cela que l'on veut également et même de manière générale en tendance pour nos dernière vraies industries ?
Sans parler des aspects au combien stratégiques, en matière de défense plus encore, de cette dépendance totale à un seul constructeur monopolistique étranger !!! ? !!!
KNDS est 50% un groupe familial Allemand et 50% à l'état Francais , l'état Français possède de plus un droit de veto.
RépondreSupprimerles deux groupes ont la même taille, Nexter parait surtout plus en forme que KMW qui ne fait que des véhicules (les tourelles des véhicules made in Germany sont faites par Rheinmetall).
Le gouvernement Allemand n'était pas chaud pour voir un rapprochement KMW avec Rheinmetall, le contribuables Allemands pensant que leurs entreprises les prennent pour des vaches à lait (Nexter est contrôlé par le gouvernement Français)
Oui, tout cela est bien beau, en théorie, mais la réalité est souvent différente (surtout quand il s'agit de "partenariat" avec les allemands ces dernières années.).
RépondreSupprimerC'est surtout que l'on avait un groupe pleinement souverain, et que maintenant cette "souveraineté", peut-on encore appeler ça ainsi (on m'a toujours appris que cela fait partie des choses qui ne se partageaient pas justement.), d'autant quand on dépend désormais à la fois d’actionnaires allemands, et, de l’État et du Bundestag allemands !
Ne serait ce déjà en matière d'exportation, mais surtout en matière de définition de nos propres futurs armements terrestres :
On le voit déjà avec le MGCS, notre principal système de combat terrestre, excusez du peu (qui défini donc tout le reste, et même influe fortement sur notre stratégie globale d'équipement (s'il nous en reste une ?!).), le tout, sous "pilotage" germanique, et presque purement allemand pour le coup (nous on vient juste aider à les financer et partager les aléas en quelque sorte !!!).
Le Bundestag n'a rien a dire sur KNDS
SupprimerMais sur les exportations, si, nanana.
SupprimerEt globalement sur le reste, demain.
Sur les exportations de matériels conçus en coopération, oui, c'est à dire rien du tout pour le moment
SupprimerAh bon ! Il n'y a pas déjà eut un problème de cet sorte avec l'Aravis, entre autre, me semble t-il ?
SupprimerBon sinon, le gros, l'énorme problème est celui de notre souveraineté dans l'équipement militaire de nos propres armées.
Ce qui n'est nullement un petit détail ; mais au contraire qui concerne notre propre futur en tant que nation souveraine, justement, libre et autonome, capable de répondre aux défis actuels et à venir, ou pas ; ou sinon ce sera la "grande Europe", mais allemande.
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SupprimerDès qu'il y a des composants allemands dans un matériel, l'Allemagne peut bloquer son exportation. On en a eu l'illustration récemment avec les METEOR aux Emirats.
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