Les chars K2 et les obusiers K9 remis à la Pologne le mois dernier sont arrivés hier dans le port de Gdynia. Le navire en provenance de Corée du sud a livré 10 chars et 24 canons de 155mm K9 respectivement affectés à la 20ème brigade mécanisé et au 11ème régiment d'Artillerie, ces deux unités étant stationnées dans le nord du pays. Après ces dix chars (probablement au standard sud-coréen) l'armée polonaise devrait en recevoir 18 exemplaires en 2023, puis 56 en 2024, ce qui devrait permettre d'équiper le premier bataillon en 2025. Selon des sources polonaises, les 180 chars livrés à Varsovie proviennent de séries originellement destinées à l'armée sud-coréenne. Cette dernière a en effet commandé en 2020, 50 exemplaires devant être livrés en 2022 et 180 autres dont la livraison doit débuter en 2023. Le transfert de ces chars vers le client polonais permet au fabricant du K2 d'augmenter d'ici 2024 sa cadence de production, qui se situe actuellement autour de 20 à 30 chars par an. Ce montage pourrait remettre en question le développement et la production sous licence à partir de 2026 d'un K2PL intégrant plusieurs modifications comme l'ajout d'un septième galet de roulement et d'un blindage renforcé. La production sous licence du char K2 pourrait en outre, se heurter à des réticences allemandes pour autoriser la réexportation de composants essentiels comme le canon de CN08, fabrication sous licence du Rh120, la boite de vitesses Renk HSWL 295 TM qui équipe le K2 ainsi que le moteur V12 diesel MTU MT-883 Ka 501, devant équiper les 197 premiers chars originellement prévus pour l'armée sud-coréenne. Les chars suivants produits à partir de 2025 devant être motorisés par le V12 diesel Doosan Infracore DV27K produit en Corée. Au-delà d'éventuelles réticences allemandes, la production sous licence de ces sous-ensembles pourraient également présenter un certain nombre de difficultés pour l'industrie de défense polonaise dont les capacités techniques ne permettraient pas la production des sous-ensembles concernés comme le fait Hyundai Rotem.
(Bindax rêveur)
RépondreSupprimerEt ceux-là ils sont payés par qui?
Ah la Corée du sud et sa tradition de fabrication terrestre : C'est quel rang en matière de puissance militaire déjà ?
RépondreSupprimerPendant que d'autres se noient (dans des collaborations et des summissions improbables.), certains émergent...
L'armement sud-coréen a fzit une entrée remarquée sur le continent européen en 2022...
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/15/la-guerre-en-ukraine-moteur-indirect-d-une-ambitieuse-industrie-sud-coreenne-de-l-armement_6154472_3210.html