On a appris ces derniers jours que le personnel ukrainien en formation en Allemagne depuis le début de l'été avait achevé ses activités et se préparait à rentre en Ukraine pour y accueillir les chars. Ceux-ci au nombre de 10 dans un premier temps devraient arriver dans les prochains après la finalisation de leur remise en condition qui se déroule également en Allemagne. Ce premier lot de 10 chars devrait être suivi de 21 autres engins, pour atteindre l'objectif annoncé par le Pentagone, à savoir l'équipement d'un bataillon, soit 31 chars. C'est presque simultanément que l'agence Reuters a annoncé l'envoi de munitions à uranium appauvri dans les prochains jours. Les munitions concernées par ce transfert sont des
M829 dont la première déclinaison la M829A1 fut surnommé "silver bullet"
durant l'opération Desert Storm en 1991 en raison de son efficacité
contre les chars irakiens. La dernière évolution de cette munition,
la M829A4 est entré en production en 2015 et équipe actuellement les unités
blindées de l'armée américaine, cette munition pouvant également être
tirée par le canon XM 360 équipant l'Abrams-X. Sur cette dernière déclinaison, l'uranium appauvri composant le pénétrateur, serait remplacé par du tungstène, aux performances accrues. Selon des documents officiels consultés par l'agence de presse, ces munitions dont le nombre n'a pas été communiqué seront intégrées au dernier "package" américain d'aide à l'Ukraine, d'un montant de 375 millions de dollars, annoncé le 29 aout dernier.
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Il y n’y avait pas aussi de l’uranium dans le blindage de certains Abrams ?
RépondreSupprimerIl y n’y avait pas aussi de l’uranium dans le blindage de certains Abrams ?
RépondreSupprimerExact, c'est une des raisons pour lesquelles les Etats-Unis ont choisi de fournir des M1A2 provenant du Corps des Marines, dépourvus de ce type de blindage dont le démontage, nécessitant un certain délai aurait retardé de plusieurs mois la livraison des chars américains.
SupprimerDes M1A1 dans les faits, les marines ne sont jamais passés au standard M1A2 (sans doute pour rester sous les 60 tonnes).
SupprimerAvec l'uranium appauvri "on ne risque rien", en principe...
RépondreSupprimerPolitiquement et médiatiquement ce n'est pas la mode. Il est vrai que d'autres techniques permettent des performances équivalentes.
Après, le tungstène dans la nature a quasiment les mêmes effets néfastes pour la santé que l'uranium.
SupprimerEffectivement, un matière de santé, de pollution, d'écologie et de réchauffement climatique : il vaudrait mieux éviter les conflits armés.
SupprimerAura-t-on un jour le bilan carbone du conflit en Ukraine ?
Il en faudra des éoliennes et des panneaux solaires (boutade), sans oublier les reconstructions !
Les ressources nécessaires, l'industrialisation, les transports, les métaux lourds, les composites, les fibres, poussières et résidus chimiques, ne sont pas sans effets sur l'humanité et l'environnement.
Déjà qu'on n'a pas fait le bilan carbone des deux conflits mondiaux, celui ukrainiens risque de prendre son temps.
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