Au moment où les médias occidentaux annoncent la possible arrivée des F-16 dans le ciel ukrainien, un autre engin aurait fait une apparition plus discrète dans ce conflit. Selon plusieurs informations en provenance d'Ukraine, un engin antichar d'origine nord-coréenne aurait été repéré dans la région de Kharkiv par un drone de surveillance dont les premières images ont été diffusées par la chaine Telegram KUP. L'engin en question Bulsae-4M-2018 d'origine nord-coréenne est constitué par le montage de huit lanceurs de missiles antichars installés sur une tourelle orientable à 360°, sur un châssis de véhicule blindé M-2010. Les images capturées par le drone ukrainien permettent de constater de nombreuses similitudes entre l'engin observé et les véhicules vus au cours des différentes manifestations "patriotiques" en Corée du Nord. Selon la base de données de l'armée américaine, le nom donné au véhicule nord-coréen serait celui du missile embarqué, le Bulsae 3 version locale de l'AT-14 Spriggan dans la terminologie OTAN, plus connu sous le nom de Kornet. Avec une portée estimée entre 150 et 10 000m selon les versions, le Kornet peut emporter une grande variété de charges militaires, thermobarique, à fragmentation ou antichar en tandem capable de percer 1300mm d'acier RHA (Rolled Homogeneous Armour) derrière un blindage de type ERA (Explosive Reactive Armor). Le déploiement de cet engin, qui aurait déjà à son actif la destruction d'un AS-90 d'origine britannique, traduit l'implication directe de Pyongyang dans le conflit ukrainien.
En dépit des informations publiées, le porte parole de l'armée ukrainienne dans la région de Kharkiv a indiqué qu'il ne pouvait pas confirme, le déploiement de l'engin nord-coréen, se bornant à préciser que cette information devait encore être vérifiée. La nature de l'armement embarqué suscité également de nombreuses interrogations auxquelles plusieurs spécialistes apportent des réponses variées. La première hypothèse formulée serait basée sur la capture dans les années 2000, par des militants du Hezbollah de plusieurs missiles israéliens Spike, qui auraient pu servir de base au développement du Bulsae-4 nord coréen mais aussi du missile antichar iranien Almas-3 d'une portée de 10 km. La seconde hypothèse est formulée par les services sud-coréens pour lesquels cet engin serait armé d'une copie du missile chinois HJ-10 dans une version appelée AFT-10 équipée d'une fibre optique et d'une portée de 10km.
Au-delà de ces différentes hypothèses, le récent réchauffement des relations entre la Russie et la Corée du Nord ainsi que la livraison de munitions par Pyongyang permet de considérer comme probable la présence de cet engin dans les rangs de l'armée russe.
Avec ce lance missiles et surtout les derniers LRM made in Corée la Russie sur terre étoffe ses troupes,pour ce qui est de sa Marine..
RépondreSupprimerAttention aux raccourcis faciles (Genre "grands" médias.) cependant.
Supprimerhttps://geopragma.fr/2020-une-annee-faste-pour-la-marine-russe/
La marine russe est toujours considérée comme la troisième marine de guerre mondiale, y compris au niveau de la modernité et de l'armement de ses navires ; derrière les USA et les chinois.
Leur flotte de la mer noire étant de loin, la plus vieille et obsolète de leurs quatre flottes principales (Flottes du nord, du Pacifique, de la Baltique, et enfin de la mer noire.).
La résistance des ukrainiens depuis deux ans et demi, en cela n'en est que plus héroïque...
Extrait :
Supprimer"La Russie n’est pas une superpuissance mais une puissance intermédiaire dont le PIB, selon que l’on parle en dollars courants ou en parité de pouvoir d’achat, se situe quelque part entre ceux de l’Espagne et de l’Allemagne. Gardons-nous donc de comparer l’incomparable. Au-delà des questions militaires, ce réflexe persistant hérité de la guerre froide brouille l’étude de l’objet “Russie”. De façon schizophrène, il pousse tantôt à exagérer la menace russe, tantôt à tourner en ridicule une puissance qui ne serait plus que l’ombre d’elle-même."
Tout est dit !!
Les russes avaient déjà ce genre d'équipement spécifiquement lanceur de missiles antichar longue portée, développés sur différents types de châssis, y compris léger comme ci dessus.
RépondreSupprimerhttps://en.wikipedia.org/wiki/Kornet-D
Il s'agit sans doute plus ici d'un apport à visée politique qu'autre chose, un des rares pays ouvertement alliés des russes dans leur guerre d'agression de l'Ukraine, et que réellement de capacité militaire supplémentaire.
En plus, cela fait plus penser à une adaptation bricolage du pauvre (Une tourelle manifestement bricolée sur un ancien châssis de BTR soviétique. (Bonjour "l'allié" !!) qu'autre chose aussi.
C'est pas des missiles tiré et oublié qui attaque par le haut que les russes n'ont pas ?
SupprimerLes russes ont déjà du "tir et oublie" (Là aussi... (Voir lien ci dessus.).).
SupprimerPar contre les nord coréens (120e puissance économique mondiale. la plus étonnant c'est qu'ils aient réussit à fabriquer la bombe nucléaire, en affamant leur propre peuple... Mais plus ?), pas si sûr. Il s'agirait d'ailleurs d'une probable adaptation du Kornet (?).
la Russie peut fournir à la Corée du Nord tout ce qui lui manque: du pétrole, du blé, de l'acier pour faire des armes et munitions, la Corée du Nord a la main d'œuvre et certaines technologies.
RépondreSupprimerl'arrivée de ce genre de missile a guidage par fibre optique rend encore plus difficile la vie des blindés, les zones de combats sont des grandes plaines ouvertes, néanmoins ils existent des capteurs capable de détecter l'arrivée de missiles qui couplés à des fumigènes devraient être capable de cacher la cible.
Les combats actuels en Ukraine sont fait d'artillerie de drones et d'assauts d'infanterie...
C-(D)RAM, élémentaire contre ce genre de missiles lents, + radars.
SupprimerUne portée de 10 km avec fibre optique et pointage optique réclament des moyens d'observation, de ciblage indépendants et des transmissions pour savoir sur quoi tirer.
RépondreSupprimerL'avantage de cette formule sont les coûts de production de la Corée du Nord.
Avoir la faculté de surveiller et cibler permet l'usage de moyens longues portées tel que, par exemple et pour l'actualité, le Polonez/M:
RépondreSupprimerhttps://fr.m.wikipedia.org/wiki/Polonez_(LRM)
Là, c'est du gros et les effets sont redoutables, y compris sur du blindé mécanisé. Nos "quelques" LRU ne feraient pas le poids!
Contrer cette menace demande, au minimum, la même chose avec une boucle réactive très courte. L'usage de drones rodeurs assurant une certaine présence dans la profondeur adverse peut avoir un effet. Je n'en suis pas convaincu moi-même...
Intercepter cet effecteur réclame une DA très pointue, bien positionnée mais aussi exposée en considérant les portées respectives.
En parlant de présence, l'image TV d'un nouveau "cope cage" déployable sur un axe est surprenant. C'est rustique et intelligent. Une vraie moustiquaire amovible... à évaluer.
Cela fera hurler les puristes mais faute de mieux, l'adaptation est de mise.
Une idée à essayer avec les filets de camouflage.
Dans la guerre en Ukraine, la Russie compte sur ses T-80:
RépondreSupprimerhttps://www.areion24.news/2024/08/15/t-80-le-veteran-de-la-guerre-froide-finalement-en-action/
Oui, char moyen, de 45 tonnes = Dépassé (Comme particulièrement démontré en février mars 2022.) ; inadapté aux conflits professionnalisés modernes actuels. ;)
SupprimerAnonyme17 août 2024 à 11:26
SupprimerEt quel char se bien porte dans se conflit ? Leo Abrams Chalenger ? Aucun !
"M2 Bradley", le bien nommé destructeur de chars (L'abus de réseaux sociaux peut grandement nuire à la santé.), ce n'est pas avec une centaine de chars lourds livrés (De générations anciennes vieilles de trente ans en plus ...), que l'on pourra changer grand chose à l'issue de ce conflit.
SupprimerLes fameuses armes lourdes que les ukrainiens réclament, en vain, depuis deux ans et demi (Qu'ils ont même renoncés à demander depuis un temps certain ; faute de réponse...).
Il en vaudrait beaucoup plus ; dix, vingt fois plus, pour faire jeu égal ou pour battre, et repousser, les russes sur leur propre terrain.
Anonyme18 août 2024 à 11:53
SupprimerLe taux de destruction des Abrams Leo est plus élevé que ceux du T90
Mais dans média on raconte des salades
@Anonyme16 août 2024 à 21:41
Supprimer"Dans la guerre en Ukraine, la Russie compte sur ses T-80":
https://www.areion24.news/2024/08/15/t-80-le-veteran-de-la-guerre-froide-finalement-en-action/
Des éléments très intéressants cependant dans votre lien.
Par exemple sur la standardisation de la production de modèles à un juste niveau technique utile, ni trop (Couteux surtout.), ni trop peu techniquement.
Ce qui n'empêche nullement (Voir l'article.) l'adoption des évolutions que permettent les techniques d'aujourd'hui, les plus modernes (APS, blindages modernes rajoutés, systèmes de détection et de visée, brouillage de drones (!!!), etc.) et les plus actuelles...
Ou encore sur "L’expérience opérationnelle". Sic (Quelques rappels de retex essentiels, basiques.) :
"Dans les années 1990, le T‑80 est déployé lors des deux guerres de Tchétchénie, où il ne rencontre pas un franc succès. Cette déconvenue ne semble pas remettre en cause les qualités intrinsèques du char, mais est plutôt d’ordre tactique avec un mauvais emploi surtout en zones urbaines, comme à Grozny en décembre 1994. Dépourvus de véhicules d’accompagnement spécifiques pour assurer leur sûreté rapprochée, les T‑80 ont été détruits à bout portant par des roquettes antichars tirées dans les angles morts à partir de soupiraux. Plus grave, d’autres ont été détruits par des tirs fichants de roquettes tirées à partir des étages des immeubles, sans possibilité de riposte, le débattement en site de l’armement principal étant insuffisant. C’est la raison pour laquelle la Russie a développé à l’issue de ce sanglant conflit le BMP‑T Terminator, véhicule d’accompagnement d’unités blindées en zones urbaines, surarmé et doté d’un impressionnant débattement en sites positif et négatif pour engager des objectifs hors d’atteinte pour un char de combat."
Cependant où l'on retrouve surtout ce même mauvais emploi tactique (Embuscades assez similaires à celles de Grozny, par manque d'accompagnement de VCI...) (Et opérationnel ceci dit.) lors de l’invasion de l’Ukraine :
"La moitié des chars engagés par ces trois unités seront détruits ou capturés lors des premières semaines de l’offensive."
Toutefois :
"Malgré ces pertes, les retours d’expérience sont des plus flatteurs et vont conforter l’état-major russe dans son choix."
Faute de mieux, protégé nativement, qui aurait éviter ces pertes ; comme les Merkava4 israéliens face au Hezbollah en 2006...
"Le taux de destruction des Abrams Leo est plus élevé que ceux du T90."
SupprimerNormal, ils ont à peu près le même niveau de blindage, celui de chars lourds mais vieux de trente ans pour les anciennes versions des quelques (31 !!!!!) Abrams M1A1 et Léopard2 A4 essentiellement (Et somme toute des taux de pertes normaux dans ces conditions ; de blindage surtout.), et celui de chars moyens -"mi lourds" en ce qui concerne les T90 cette fois ci (!!), jusqu'à 50 tonnes, plus ou moins modernisés, vieux d'une vingtaine d'années en moyenne.
Plus le rapport de force, à cinq ou dix contre un...
Evidemment, qu'il y a plus de pertes d'un coté que de l'autre : On en revient à ce que disait précisément ci dessus !!...
M1A1 : 56 tonnes, Leopard2 A4 : 55 tonnes ; et avec des blindages vieux de 30 ans surtout.
SupprimerD'autant que le T90 est plus compact ; plus léger donc à niveau de blindage égal.
Anonyme18 août 2024 à 12:46
SupprimerPlus le rapport de force, à cinq ou dix contre un...
Évidemment, qu'il y a plus de pertes d'un côté que de l'autre : On en revient à ce que disait précisément ci dessus !!...
Encore des excuses a 2 balles il n'y a pas de rapport de forces 10 vs 1 en Ukraine voir le premier année les russes ont été submergé par les ukrainiens et 90% des chars n'ont été détruit pas par des autres chars, mais par des atgm artillerie drones mines..... Cet armement les ukrainiens disposant en masse ....
@M2 Bradley
SupprimerQue voulez vous qu'on vous dise, quand on est dans un tel niveau d'ignorance et à répéter des lieux communs médiatiques fabriqués : Tout a déjà été expliqué par beaucoup, et ci dessus encore (Vous devriez lire rien que le lien ci dessus, cela vous instruirait au moins un peu. Répéter des âneries n'en fait pas des vérités.).
(Ou apprenez au moins à lire ?!! Mais quand on y comprend rien, à rien, on se contente de répéter tout ce qui traine sur les réseaux sociaux ou les médias, en prétendant vouloir en faire une réalité révélée. La réalité est à mille lieues de vos sornettes radotées.).
Pour votre gouverne encore, mais bien en vain encore je le crains, artillerie (Vous auriez pu vous renseigner à minima, sur les rapports de forces au niveau des munitions, s'eut été un minimum. Quelle fainéantise !), chars, aviation, économie, PIB, tout est a dix contre un en Ukraine ; faute de livraisons en nombres conséquents.
Quel niveau, nous voila redescendu au niveau des réseaux sociaux et de leur bêtise maintenant !!! "M2 Bradley" le bien nommé destructeur de char.
PS : On vous a encore démasqué, le troll (Quelle "inventivité", dans les pseudos ces temps ci !! 🤣 ) ...
La Chine n'apprécie pas de voir son jouet nord-coréen se rapprocher de la Russie:
RépondreSupprimerhttps://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20240910-russie-chine-et-cor%C3%A9e-du-nord-un-triangle-d%C3%A9s-amoureux
Mais pour l'Iran, c'est bon ?