Selon plusieurs sites d'informations dont l'agence TASS, citant le Ministre Russe de l'Industrie et du Commerce Denis Manturov, des chars Armata ont été utilisés en Syrie. Ce déploiement a permis, selon le ministre de récolter des informations en situation de combat, en vue de finaliser le développement de l'engin. Il a également confirmé la volonté de la Russie d'exporter le T-14. Trois premiers lots de T-14 devraient être livrés cette à l'armée russe pour des tests, les premiers exemplaires de série devant rejoindre les unités dans le courant de l'année 2021.
Le post de l'Agence TASS et de Defense World.net relayant cette information.
Au sujet de ce déploiement :
De durée, de volume et dans un lieu inconnu, ce déploiement annoncé par un ministre ressemble à plus à une campagne d’essais grandeur nature menée par des équipages russes, seuls capables de servir l'engin. La plateforme blindée Armata dans sa version T-14 char lourd aurait donc subi des essais "par le feu et la poussière" (selon un média russe) , sur le théâtre syrien, en attendant sa livraison aux unités russes en 2021. Le décalage de la date de remise des premiers exemplaires de série est-il lié aux résultats de cette campagne d'essais et aux modifications imposées ? Quelles que soient les suites de cette opération, elle est vraisemblablement terminée au moment où elle est annoncée pour ne pas créer d'opportunités en lien avec la présence du char en Syrie. Il est intéressant de noter que cette opération aurait eu lieu au nez à la barbe des différentes entités forces, milices et armées y compris les plus officielles opérant quotidiennement sur le territoire.
Le théâtre syrien doit offrir des conditions d’engagement extrêmement complexes en termes de menaces, terrain, armement pour que les Russes prennent le "risque" de faire évoluer un quasi prototype pour en vérifier les performances. Ce théâtre que l'on disait asymétrique et de basse intensité ressemble chaque jour un peu plus à ce que pourrait être un futur conflit conventionnel, dans lequel nous pourrions être impliqués.
Le post de l'Agence TASS et de Defense World.net relayant cette information.
Au sujet de ce déploiement :
De durée, de volume et dans un lieu inconnu, ce déploiement annoncé par un ministre ressemble à plus à une campagne d’essais grandeur nature menée par des équipages russes, seuls capables de servir l'engin. La plateforme blindée Armata dans sa version T-14 char lourd aurait donc subi des essais "par le feu et la poussière" (selon un média russe) , sur le théâtre syrien, en attendant sa livraison aux unités russes en 2021. Le décalage de la date de remise des premiers exemplaires de série est-il lié aux résultats de cette campagne d'essais et aux modifications imposées ? Quelles que soient les suites de cette opération, elle est vraisemblablement terminée au moment où elle est annoncée pour ne pas créer d'opportunités en lien avec la présence du char en Syrie. Il est intéressant de noter que cette opération aurait eu lieu au nez à la barbe des différentes entités forces, milices et armées y compris les plus officielles opérant quotidiennement sur le territoire.
Le théâtre syrien doit offrir des conditions d’engagement extrêmement complexes en termes de menaces, terrain, armement pour que les Russes prennent le "risque" de faire évoluer un quasi prototype pour en vérifier les performances. Ce théâtre que l'on disait asymétrique et de basse intensité ressemble chaque jour un peu plus à ce que pourrait être un futur conflit conventionnel, dans lequel nous pourrions être impliqués.
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