Le Ministère slovaque de la Défense a précisé aujourd'hui par la voix de sa porte-parole que le processus d'acquisition des 76 transports de troupe 8x8 et des 152 véhicules de combat d'infanterie chenillés se poursuivait normalement. Parallèlement aux appels d'offres lancés au cours de l'année écoulée, le gouvernement slovaque a également sollicité plusieurs gouvernements pour obtenir des propositions. Ces dernières devront parvenir aux autorités slovaques avant le 31 décembre 2021 pour les 8x8 et le 31 janvier 2022 pour les VCI chenillés. Il semble que le choix slovaque se portera sur un accord de gré à gr, de gouvernement à gouvernement afin de développer la coopération militaire et industriel avec le pays choisi. Cette déclaration intervient quelques semaines après l'annonce par le voisin tchèque de l'annulation de l'appel d'offres pour la fourniture de VCI. Pour le marché slovaque, les engins en compétition sont le CV90, l'ASCOD II et le Lynx KF41, dont 218 exemplaires ont déjà été acquis par la Hongrie voisine.
76 transports de troupe 8x8 ET des 152 véhicules de combat d'infanterie chenillés,
RépondreSupprimerpour 5,5 millions d'habitants !!
Proportionnellement cela ferait, 935 8 x 8 (type VBCI), ET, 1870 véhicules de combat d'infanterie chenillés, lourds (type CV90, ASCOD II, Lynx KF41), OU à base d'un futur châssis Leclerc2 à caisse haute, de préférence.
Même partiellement, pour au moins équiper un peu décemment un corps de projection français, et au moins à minima une (vraie) division blindée lourde ((plus une médiane et une légère, et une d'appui : un corps cohérent en bref.)), qui fasse au moins un peu sérieux, en coalition par exemple, et en haute ou même en moyenne intensité (et pas seulement en contre insurrection africaine subsaharienne !) !!!
Ou, pour le même prix, que 1872 (c'est très précis : une étude très "poussée" sans doute !!!) "Griffon" et 300 "Jaguar", on aurait pu avoir 3170 châssis (environ) lourds (*) communs, de base et déclinés en divers versions, pas plus cher que ces griffon, et dont 300 nouveaux Leclerc2, en faisant même l'économie d'un programme (qui se chiffre généralement à plus d'un milliard rien quand R&D (d’où l'intérêt de multiplier les programmes, 8 x 8, 6 x 6, 4 x 4, même si cela n’apporte presque absolument rien en terme opérationnels, cela les compliquerait même : un (des) intérêt(s) très particulier(s) donc, mais pas pour nos opérationnels ; et encore ceux qui sont sur le terrain in fine (et après "on n'a plus les moyens ouaiiiin" !!).) (on aurait pu à la rigueur dans cette nouvelle configuration garder le Serval, pour remplacer enfin nos VAB, comme nouvelle mule "bonne à tout faire" et peu couteuse (?!!) de nos armées !!).
Supprimer* : C'est surtout l'électronique qui aujourd'hui fait l'essentiel et plus de la moitié du prix des blindés modernes, le poids et le blindage n’interviennent désormais qu'à la marge presque, avec 10 à 20 du coût total (le blindage revient environ à 20 % du coût total d'un char moderne, et à 10 % sur la jaguar (à peine vu le peu qu'il y a et surtout, le prix final du bousin (avec autant d'électronique que sur un char lourd ; plus que sur le Leclerc même, quand il sera "rénové" même encore !!!)...), pour donner un ordre d'idée.).
le griffon et le serval sont des véhicules blindés de transports de troupes et d'équipements, ils remplacent les VAB qui eux mêmes remplaçaient des camions; la moitié des pertes en opérations sont du aux mines et autres IED, les nouveaux véhicules vont donc protéger nos soldats correctement.
RépondreSupprimeril faut donc arrêter de tout mélanger, les véhicules de combats d'infanterie s'appellent les VBCI, le choix d'avoir des VBCI à roues a été longtemps réfléchie, la réalité est que depuis que les VBCI sont opérationnels ils ont toujours été utilisés dans des conflits de basses intensités, donc les choix de la roues par nos opérationnels a été juste.
l'on parle de combat a haute intensité, mais nos généraux le disent et le redisent se preparer à la haute intensité c'est changé les entrainements et avoir des stocks de munitions, ils ne parlent pas de division blindé classique , j'allais dire à l'ancienne...
a+ sur ce blog
bonne fêtes à tous
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211223-comment-les-drones-ont-fait-basculer-le-conflit-en-%C3%A9thiopie
A vouloir curieusement défendre l'indéfendable, vous nous faites penser à ces irréductibles qui ne cessent de justifier encore aujourd'hui, ce choix insensé, du seul tout roue, et du seul médian au niveau de notre segment terrestre.
SupprimerPS : Si c'est pour me plus faire que du "médian" (de la basse intensité), nos faibles stocks de munitions et notre niveau d'entrainement, minimum, sont tout à fait suffisants, et parfaitement "adaptés" au contraire (continuons comme cela !!?).
La moyenne, et plus encore la haute intensité (le symétrique : voir les équipements et les systèmes de, toutes, les autres armées de terre.), c'est toute autre chose , et nous en sommes bien, bien loin aujourd'hui.
En la matière, ce n'est pas en restant seulement au stade des discours que nous risquons de combler notre énorme fossé actuel (ne serait qu'au niveau conceptuel...).
PS 2 : Les divisions lourdes blindées "à l'ancienne", comme vous dites, sont au contraire une des grandes tendances en terme de réarmement terrestre mondial, de toutes les armées, grandes, moyennes, ou même petites (cf ici slovaque.).
SupprimerDes grandes tendances actuelles, mais également "à venir" ; le facteur humain et la considération accrue pour toute perte en plus.
https://www.armyrecognition.com/international_global_defense_security_news_web_tv/video_virtual_tour_royal_tank_museum_in_amman_jordan.html
RépondreSupprimerNous possédons une Armée de terre qui sait se battre dans son domaine d’emploi actuel, mais qui, grâce à l’augmentation des budgets depuis 3 ans (ce n’est qu’en 2017 que le budget a retrouvé en euro constant le même niveau qu’en 2013) pourrait combler un certain nombres de ces retards tout en conservant des trous capacitaires parfaitement identifiés (5).
RépondreSupprimerUn effort réel est en cours, grâce au programme Scorpion (6) et son infovalorisation, l’armée de terre reconstruit son secteur médian, le secteur lourd attendra avec le programme Titan prévu pour l’horizon 2040 au mieux et cela représente un réel problème. Notre outil haute-intensité qui se conçoit en interarmées est à reconstruire totalement, on ne peut se contenter d’un corps blindé aussi peu structuré et aussi faible.
https://www.athena-vostok.com/armees-francaises-entre-inquietude-et-espoir-article-paru-dans-le-bulletin-de-l-anocr-1
Joyeux Noël à tous et longue vie à BlaBlachars...
Une armée de terre française, sixième puissance mondiale, qui n'est plus en effet qu'une armée "médiane". C'est à dire, une armée de terre de troisième zone, ni de haute, ni même de moyenne intensité, mais seulement encore capable de basse intensité. Ou encore une armée du tiers monde, seulement encore capable d'intervenir dans les Etats faillis d'Afrique subsaharienne, en tant que force de gendarmerie.
RépondreSupprimerNotre outil d'intervention terrestre de haute intensité est en effet encore à reconstruire totalement.
A oui, sinon, "attention à ne pas tout confondre", en effet :
RépondreSupprimerQuelle est ou quelle pourrait être la différence entre véhicule de combat d'infanterie et "simples" transport de troupe ?
Il semble que le seul facteur du niveau de l'armement ne soit suffisant et surtout adapté pour définir et distinguer ces deux catégories. A partir de quel niveau d'armement : une mitrailleuse sous rail, la même téléopérée, ou à partir du lance grenades automatique, un 20 mm, un 25, ou même un 30 mm, ces deux calibres pouvant détruire la plupart des blindés médians et moyens et tous les blindés à roue, simplement téléopéré, ou sous tourelle, téléopérée ou habitée, entrante ou semi entrante, ou avec de l'armement encore supérieur capable de défaire les nouveaux VCI lourds chenillés (indice préalable !!) ?
Selon moi, cette distinction tient plus, non pas du niveau d'armement (limite du VCI), mais bien de son mode de propulsion et de surtout de sa mobilité (on y revient toujours puisque que cela est évidemment extrêmement déterminant.).
Les véhicules chenillés sont en effet les seuls à offrir une mobilité dite tactique.
C'est à dire, qu'elle permet à ces engin de passer (presque) partout et (presque) quel que soit le terrain.
C'est à dire encore, en matière de combat d'infanterie précisément, ce sont les seuls véhicules qui peuvent réellement suivre tactiquement leurs fantassins débarqués au plus près et quel que soit le terrain (ce peut être par exemple des les décombres d'une ville en guerre, ou même dans les rues étroites de villes anciennes ou de villages encore plus simplement.), et quelques soient les manœuvres à effectuer (pivot sur place par exemple encore), au plus près.
Les véhicules à roues bien que blindés (plus faiblement que leurs homologues.), et indépendamment de leur niveau d'armement, ne peuvent avoir ce genre de mobilité tactique.
On parle d'ailleurs pour ces derniers de "mobilité opérationnelle". C'est à dire, moins couteuses, pour des opérations sur le très long terme, de maintien de la paix, de contre insurrection, et de patrouillage de basse intensité essentiellement (éventuellement le raid routier d'urgence, mais guère plus.).
Ils se rapprochent donc plus de ces faits de ce que l'on pourrait plus appeler des véhicules blindés de transport de troupe (avec leur armement de soutien et de défense rapproché (de ces véhicules)).
Pour ma part, s'il y a bien une distinction à faire, et à rappeler, c'est bien celle là :
Véhicule de Combat d'Infanterie, tactique donc = Chenillés (évidemment armés).
Véhicule de Transport de Troupes, vous pouvez rajoutez blindé et armés si cela vous plait, ou Véhicule de Transport et d'appuis d'Infanterie si vous voulez être encore plus précis et descriptif = véhicules à roue.
Toute autre fausse, distinction introduit plus de la confusion, et finit par faire tout ce mélanger justement.
C'est bien leur mode, tactique ou "opérationnel", privilégié, qui les distingue et les caractérise essentiellement, c'est à dire dans leur essence.
Ce qui fait qu'ici, les 5 millions de slovaques ont bien à la fois des VCI, lourds chenillés, et, des VTT, ou VTI (si ça vous chante.), médians, à roue 8 x 8 !!!
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