Le possible rachat d'Oto Melara par KNDS pourrait être contrarié par la volonté de Rheinmetall d'acquérir une part minoritaire de la firme italienne. Annoncée en fin d'année dernière, la vente par Leonardo de deux de ses filiales avait provoqué l'intérêt du groupe franco-allemand KNDS qui souhaitait racheter l'entité italienne spécialisée dans la conception et la production de systèmes d'armes terrestres de différents calibres. Cette opération permettrait à KNDS de se placer favorablement pour le futur appel d'offres relatif au renouvellement des capacités artillerie de l'armée italienne. Cependant, la firme de Düsseldorf a fait connaitre récemment son intérêt pour la société italienne, dont elle ne souhaiterait acquérir qu'une minorité du capital, à la différence de KNDS favorable à un rachat global. La proposition de Rheinmetall a reçu un accueil favorable en Italie, de la part des syndicats qui ont déjà exprimé leurs craintes face à un rachat total de l'entreprise et des milieux politiques. Ces derniers semblent avoir redécouvert à l'occasion du conflit ukrainien la place des engins blindés mécanisés dans les opérations terrestres et l'importance de conserver des compétences dans ce domaine. En cas de réussite, cette opération placerait Rheinmetall en position favorable pour le remplacement des VCI Dardo, pour lequel elle pourrait proposer la fabrication en Italie du Lynx KF41. Au-delà des objectifs commerciaux des deux entités, les propositions de rachat formulées par KNDS et Rheinmetall devraient assurer à l'Italie une place dans le programme MGCS, toujours partagé entre deux pays et trois entités industrielles.
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Rheinmetall et KNDS sont intéressés par les pièces artilleries de marine de 76mm et de 127mm de chez Oto Melara qui n'ont pas vraiment de concurrents sauf aux USA pour le 127mm, pour le reste il est pas sur que les repreneurs potentiels soient preneurs , les syndicats italiens peuvent être inquiets..
RépondreSupprimerLeonardo veut vendre aussi WASS fabriquant de torpilles et autres équipements de ce genre, en Europe il y a siemens et naval sur ce segment, la aussi les syndicats peuvent être inquiets
50/50, puis un troisième larron débarque pour en manger un quatrième... La fable de la co-co-copėration continue. :)
RépondreSupprimerL'aérien, le naval et maintenant le terrestre, les partages inégaux des regroupements industriels de l'UE ne sont pas encore terminés.
Que restera-t-il pour la France?
Les italiens pourraient bien acheter allemand:
RépondreSupprimerhttps://www.opex360.com/2023/03/10/lidee-de-se-procurer-des-chars-leopard-2a7-fait-son-chemin-en-italie/