Après l'armée italienne avec son drone Horus mis en oeuvre depuis l'Ariete, des images récentes montrent que les forces israéliennes ont également adopté ce type d'engin pour leur Merkava. Au-delà des apparentes similitudes entre les deux concepts, les modalités de mise en oeuvre des engins restent différentes. Alors que sur le char italien le mini drone Horus à voilure fixe est éjecté depuis le tube à l'aide d'un jet d'air comprimé, le drone israélien de type quadcopter est mis en oeuvre depuis l'extérieur du char, à partir d'un container positionné sur la tourelle. En dépit de ces différences et de l'absence d'informations sur les capacités du drone israélien, l'intégration d'un tel système sur un char lourd appelle quelques commentaires. Sur le plan technique, il semble que cette opération soit réalisable sans modifications lourdes du système d'armes et sur le plan tactique, l'apport des images fournies par le drone procure au chef de char une aide précieuse pour la réalisation de sa mission. L'intégration de cette capacité sur les chars actuels représente la première étape d'une (r)évolution dans l'emploi des chars car elle préfigure l'utilisation d'effecteurs aux missions et capacités spécifiques (reconnaissance, antichar, drone terrestre, aérien,...). L'emploi et l'efficacité du futur "char" serait profondément modifiés par l'utilisation de tels systèmes. Chargé de leur mise en oeuvre et doté de capacités C4I, le futur "char" pourrait prendre la forme d'une plateforme aux capacités de renseignement et de destruction démultipliées.
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L'utilisation de drones est un incontournable du programme MGCS. Mais à l'occasion des futurs salons, les industriels proposeront des systèmes et solutions adaptés aux blindés. Les équipages auront beaucoup de choses à servir et contrôler sur leurs écrans. Espérons que l'ergonomie, les facteurs humains seront bien étudiés et qu'une doctrine sera édictée...
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