En raison de la présence de composants militaires d'origine allemande, l'organisme fédéral de contrôle des exportations, le BAFA (Bundesamt für Wirtschaft und Ausfuhrkontrolle) a imposé un embargo sur l'exportation de 28 véhicules blindés Guarani commandés en 2020 par les Philippines. Les engins concernés qui sont produits au Brésil par IDV (Iveco Defence Vehicules) ont été acquis par les Philippines auprès de la société israélienne Elbit Systems dans le cadre d'un accord de gré à gré entre les deux gouvernements, qui comprenait également d'autres équipements. La décision allemande a empêché la livraison à Manille des cinq premiers Guarani produits dans l'usine de Sete Lagoas, où ils ont été stockés en attendant la suite des événements. Le projet de développement d'une version modernisée du Guarani, baptisée Guarani 2.0 dont une des principales évolutions serait le remplacement des composants d'origine allemande, pour éviter tout nouvel embargo sur de futures exportations en Argentine ou en Malaisie où le Guarani pourrait être choisi. Ce nouvel embargo allemand rapproche un peu plus Berlin d'une politique d'exportation proche de celles suivie par l'administration américaine à l'aide des règles ITAR (International Traffic in Arms Regulation) à portée "universelle".
Bon on n'exporte que dans des pays qui ne risquent pas de s'en servir,ou qui" cochent toutes les cases de l'instant". Cela peut se comprendre ..pas forcement un avantage à l'export!
RépondreSupprimerLes US font de même mais sans la Morale ("He is a bastard, but it is our bastard" comme l'aurait dit JFK) et ils sont la garantie suprême pour beaucoup (pas du tout le cas de l'Allemagne) ce qui peut se comprendre de plus en plus grâce à V; Poutine..
Pour mémoire, il nous ont déjà fait le coup... et en gênant leurs propres industriels. :)
RépondreSupprimerMême avec un Accord, le risque existera toujours. Sur certains matériels la réciproque risque de ne pas être vrai.
https://nemrod-ecds.com/?p=4171
Le piège, en effet, est là.
Supprimerhttps://www.latribune.fr/opinions/le-piege-allemand-se-referme-sur-l-exportation-francaise-d-armement-937664.html
La France travaille encore pour le Roi de Prusse, à présent ce sont les industries de l’armement qui sont visées par la Germanie conquérante:
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/defense-face-aux-projets-de-l-allemagne-la-france-doit-garder-son-independance-20221009
1°) Pourquoi l'Allemagne bloque-t-elle une exportation de VCI pour les Philippines ? Un pays qui est démocratique, un allié des USA (avec 5 bases US...) sous pression de la Chine, ...
RépondreSupprimer2°) Inquiétant quant aux armements français avec composants allemands, malgré les accords Debré-Schmidt amendés en 2019. Va-t-on devoir dé-germaniser nos armements phares comme on a du dés-ITARiser tout l'écosystème du Rafale (notamment le missile SCALP pour l’Égypte) ?
C'est pour quand "notre" futur char avec les allemands ?
RépondreSupprimerLLH a de bonnes interrogations.
RépondreSupprimerL'Allemagne existe politiquement par et pour son industrie. Cet embago est un comportement canin, elle a délivré son message... :)
Avant d'envisager "notre" futur char il faudrait penser à "nos" futurs moteurs, chenilles, transmissions, suspensions et prêts bancaires aux industriels neutralisés par l'UE... :(
Sinon la règle des 20 % risque de nous limiter si elle s'applique au MGCS. J'avoue méconnaître la proportion du coût par fonction et poste sur un char de nouvelle génération.
Pour un char en coopération avec l'Allemagne c'est 80% pour elle en faisant un geste commercial et amical, d'où le schisme ambiant. :)
Bizarre cette histoire de composant non exportable pour la Philippine. Et, on ne sait pas quel composant pose problème.
RépondreSupprimerhttps://www.defense-aerospace.com/germany-vetoes-guarani-armored-vehicle-export-to-the-philippines/ Voir en fin de ce post l’option du pay-back vis à vis du 35mm
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