C'est aujourd'hui que le Général Vincent Giraud prend ses fonctions de Chef du Cabinet Militaire du Ministre des Armées. Il remplace à ce poste le Général de corps aérien Vincent Mandon, nommé chef d'état major particulier du Président de la République. Le Général Giraud élevé aujourd'hui aux rang et appellation de Général de Corps d'armée a effectué sa carrière opérationnelle au sein de la Cavalerie Blindée, au sein de laquelle il a occupé plusieurs postes de responsabilité. Après son temps de commandement d'unité élémentaire à la tête du 2ème escadron du Groupe d'Escadrons 503, le Général Giraud a été chef opérations du 3ème Régiment de Hussards, puis chef de Corps du 1er régiment de Spahis, avant de prendre quelques années plus tard le commandement de la 2ème Brigade blindée, héritière de la Division Leclerc. Blablachars présente ses plus sincères félicitations au Général Giraud et espère que ses nouvelles fonctions lui laisseront tout de même un (tout petit) peu de temps pour lire le blog complétement blindé !
lundi 1 mai 2023
UN CAVALIER A BRIENNE
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerBonne question à laquelle il est difficile d'apporter une réponse précise, mais on peut imaginer qu'au delà des fonctions tenues, ces postes sont aussi des postes d'influence !
SupprimerBon, au moins ce n'est pas un Marin... :)
SupprimerÇa ne serait pas du luxe tant on arrive au paradoxe d'une LPM aussi peu favorable à l'ADT dans un contexte où on n'a jamais autant entendu de bruits de bottes à l'est ou au niveau du grenier ... pour constater qu'on n'avait rien à apporter pour le Vide-grenier.
SupprimerAh, j'ai oublié un détail. À Bercy ils ont aussi un Général ? (Humour)
RépondreSupprimerLe Cab PM participe à la conduite de la politique de défense et à l’élaboration de la LPM mais n’a aucun effet sur la structure des armées.
RépondreSupprimerLe général Giraud est nommé chef du cabinet militaire du ministre des Armées, pas du premier ministre. Direction Brienne, pas Matignon.
RépondreSupprimerCorrigé, merci infiniment j'avais pourtant le nez sur Legifrance qd j'ai rédigé ce post. Je suis désolé et encore merci ! En espérant que l'intéressé ne m'en voudra pas trop pour cette erreur !
SupprimerDe rien !! :)
SupprimerC'est aussi bien, considérant la nature et la "longévité" de la Première Ministre... Là, il pourra susurrer utilement à l'oreille du Ministre concerné, même si c'est un cran en-dessous. :)
SupprimerC'est qu'il y a du monde sur le morceau...
Supprimerhttps://www.nouvelobs.com/politique/20230419.OBS72343/et-si-sarkozy-lorgnait-matignon-lecornu-n-a-pas-que-des-amis-retrouvez-les-indiscretions-de-l-obs.html
C'est vrai qu'ils ont fini par rebâtir une 2e brigade blindée qui reprend enfin, les principales unités de la 2e DB. Les traditions et l'esprit de corps dans les armées ça compte aussi (là aussi il était temps de s'en rappeler, un peu...).
RépondreSupprimerMais là aussi il y aura fallu du temps et beaucoup d'écrits ;)
Il ne reste plus qu'à rassembler le tout dans une région commune ; au lieu de les laisser dispersés aux quatre coins de la France (des pays de la Loire à l'Alsace et au Doubs, et de la Champagne (tiens, justement avec ses grands camps d'entrainement adaptés aux blindés.) à l'Auvergne.
Soit une très grande dispersion de plus de 500 km sur 600 km : Pratique pour s'entrainer et apprendre à fonctionner ensemble.
Un fonctionnement et entrainement en commun pourtant si essentiel pour toute unité normalement constituée.
Presque toutes les autres "brigades", qui n'ont presque de brigade que le nom en fait, ne sont pas mieux loties (faut-il le préciser ? !).
Ensuite il le restera plus qu'à reprendre une taille critique normale pour une division blindée.
En repassant par exemple par des vrais régiments à deux bataillons ou deux groupes d'escadron (comme cela s'est fait un temps avec le Leclerc d'ailleurs.) ou deux groupes d'artillerie : Ce qui permettrait d'en avoir un, sur les deux, pleinement opérationnel et disponible en permanence !
Pour revenir à une question sur un char français, "pour quoi faire" et comment : C'est à dire, avec des effectifs un peu réhaussés (ne demandons pas la lune !!), tels qu'ils étaient avant les grandes purges de l'armée française de 2008 à 2015 (A quand un relèvement réel de nos capacités ; en plus avec 40 % de budget en plus ; 80 % par rapport à 2015 ???).
Ce qui pourrait être possible, pour répondre à une autre question posée, en partie déjà avec une vraie politique de fidélisation (depuis un quart de siècle, celle ci n'a cessée de reculer et de se dégrader, malgré les discours encore. Mais rien ne bouge.), et au contraire, un passage à une vraie armée de métier, pas simplement professionnalisée.
Au lieu de recruter et former, très péniblement, 15 000 EVAT, chaque année (plus du tout sélectionnés du coup.), une vraie fidélisation, sur une quinzaine d'années (comme chez les britannique somme toute.) permettrait de réaffecter jusqu'à 10 000 engagés volontaires du rang, plus tout le personnel, officier et sous-officiers, nécessaires à leur encadrement, recrutement, (sélection), formation, et suivis.
En ré-augmentant ainsi seulement les effectifs de l'armée de terre d'une autre dizaine de milliers de personnels (on en a perdu presque 30 000, depuis 2008 et rien que dans cette armée.), de quoi reformer l'équivalent de deux brigades mécanisées, d'une brigade pour l'artillerie (antiaérien, LRU.) et d'une autre pour le génie (pontage, déminage à grande échelle, aide au déploiement (!), etc.). ainsi que l'équivalent d'une brigade logistique complète (pour la projection ...).
Ceci pour réatteindre un volume suffisamment viable, de quatre brigades blindées ou mécanisées (trois unités d'infanterie mécanisées pour une de chars ; contre deux pour deux pour les brigades blindées.), pour remettre en place un char français prochain :
Soit six régiments de 60 chars (Deux par brigade blindée, un par brigade mécanisée.), plus les organismes techniques ou de formation, plus un volant au moins minimal d'entretien. Soit 450 chars (sans même parler de réserves.), et tout ce qui va avec (3 000 châssis lourds divers.
Et en réindustrialisant concrètement pour une fois, la France.
Il faudra expliquer que les soldats français valent au moins autant que des immigrés illégaux, il n'y a pas qu'en Roumanie que les conditions de travail en temps de paix sont indignes.
Supprimerhttps://www.opex360.com/2023/02/15/seulement-un-quart-du-parc-immobilier-du-ministere-des-armees-est-considere-en-bon-etat-selon-un-rapport/
Souhaitons au général Giraud de ne pas se voir confier la mission de passer les couleuvres que le CEMAT va devoir avaler.
RépondreSupprimerSouhaitons lui aussi de pouvoir parler à l'oreille du ministre pour lui sussurer qu'il devient urgent d'arrêter la construction des POM, ces yachts armés d'un canon 20mm, de 2 12,7 et de 2 7,65 qui font rire tout le monde en Asie et ne servent pas à grand chose hormis promener des marins dans des lieux paradisiaques du Pacifique. D'autant que les Polynésiens viennent de nous témoigner leur attachement à la France en votant massivement pour les indépendantistes! Oui, arrêtons les frais, laissons les Polynésiens se débrouiller seuls (ou avec les Australiens, ou avec les Chinois) et utilisant les fonds rendus disponibles pour l'AdT.
Vu le nombre de gens des îles dans l'armée de terre française, les difficultés de recrutement seraient encore plus grandes...
SupprimerMais il y a des pays à la manœuvre derrière ces "partis" qui promettent des lendemains qui chantent.
https://www.lejdd.fr/societe/la-polynesie-francaise-se-dirige-t-elle-vers-lindependance-apres-les-elections-territoriales-135382
Petit complément: cela me rappelle les mots de l'amiral P... disant à ses officiers dépités de commander des yachts, "votre armement principal, c'est votre drapeau".
RépondreSupprimerAnonyme pour des raisons de sécurité.
RépondreSupprimerOn ne peut pas reprocher aux polynésiens d'être chez eux, avec les Chinois, tout comme les Comoriens à Mayotte... Eux, par contre ils ont bien compris où sont leurs intérêts.
"L'indépendance" est souvent compris comme une autonomie de décision avec les finances de la métropole. Point n'est besoin d'aller si loin pour le comprendre, nous avons une île en Méditerranée...
À posteriori, on peut considérer que le G. de Gaulle a inachevé sa décolonisation. LOL !
Mais sachons raison garder, ce ne sont pas deux pirogues et une trapanelle téléopérée qui vont ruiner l'AdT ou empêcher, post mortem, le retour de la 2ème DB de Leclerc.
Il va s'y sentir bien seul...
RépondreSupprimerLa fameuse "dépendance au sentier": les chefs de l'armée de terre française viennent des unités abreuvées d'OPEX africaines, la "Lourde" est une voie de garage.
https://twitter.com/AudrandS/status/1643517446127583232
Depuis longtemps, le seul combat qui est à notre portée n'est plus la guerre "haute intensité".
https://theatrum-belli.com/kepis-noirs-et-berets-rouges-sahara-1957/
Nous l'avons intégré "by design".
Sic transit gloria mundi.