Le Président ukrainien a annoncé cet après-midi sur Telegram, l'arrivée en Ukraine des premiers chars Abrams fournis par les États-Unis. La livraison de ce premier lot de chars dont le nombre exact n'a pas été précisé avait été annoncée par Joe Biden à Volodymyr Zelensky lors de sa visite à Washington la semaine dernière. On ignore à quelle date auront lieu les prochaines livraisons, dont le total devrait permettre d'équiper un bataillon ukrainien dont la formation a débuté en Allemagne au mois de juin. Le soutien de ces engins sera au coeur de l'engagement des chars américains, équipés d'une turbine, particulièrement gourmande en carburant. La protection du compartiment munitions situé dans la nuque de tourelle constitue une vulnérabilité importante du char, en dépit de l'existence de panneaux sur le toit de tourelle destinés à canaliser l'explosion des munitions. Les images de M1 saoudiens déployés au Yémen montrent l'efficacité de ces panneaux mais également la vulnérabilité du char américain aux missiles antichars les plus puissants comme le Kornet, dont l'impact ne laisse aucune chance à l'équipage. L'arrivée de ces chars reste une bonne nouvelle pour au moment où certaines informations font état de progrès de l'armée ukrainienne.
Pages
▼
C'est surtout par ce que militairement, les saoudiens sont relativement nul au niveau tactique, on l'a particulièrement contrasté au Yémen en effet, face à une simple milice.
RépondreSupprimerUne frappe de flanc (ou sur le toit.), ne pardonne pas : Toujours le même motif, et la même punition, israéliens, russes, saoudiens, manque d'infanterie d'accompagnement ; et de tactiques doctrine combinées, et d'expérience sans doute aussi.
Pour les Abrams, qui commencent enfin à arriver, ils débarquent après l'offensive de printemps, pourtant fort annoncée, après l'été même, et en définitive "après la bataille" (!) ; Et de toute façon en tellement petit nombre : Quel symbole !!
Que les M1Abrams arrivent aujourd'hui, demain où hier, ça ne changera rien à l'issue de la fameuse contre offensive. Les ukrainiens ont démontré leur inaptitude, (incompétence) à utiliser les chars de bataille. Les ukrainiens utilisent les chars en appui de l'infanterie. C'était la tactique de l'armée française en Mai/Juin 40 et on a vu le résultat. L'arme blindé est conçue pour enfoncer les lignes et l'infanterie nettoie. Les ukrainien ont peur d'engager leur blindés et ils vont perdre la guerre.
SupprimerChef d'escadrons (H) MARTIN DE L'ABC.
Restons humbles et modestes sur nos appréciations. Depuis plusieurs décennies nous avons surtout démontré nos insuffisances politiques et matériels... en perdant toutes nos guerres.
SupprimerTirer à 4000 m sur une cible "en carton" est une chose, faire la guerre, la vraie, en est une autre. Cela ne remet pas en cause la valeur de nos soldats quand ils oeuvrent, au mieux, utilement dans le prolongement d'une politique claire et affirmée.
Faire la leçon, gratuite, aux Ukrainiens n'a aucun sens d'autant qu'il faudrait évoquer, aussi, le contexte tactique, stratégique et géopolitique. Faire l'économie des ressources humaines combattantes et de ses moyens ne relève pas de la peur mais d'un choix. Les Ukrainiens sont seuls à combattre courageusement avec un recul stratégique incertain à terme.
Prétendre faire mieux, dans le même contexte, je demande à voir... :)
La rupture d'un front est une affaire interarmes et parfois interarmées. De même sur des positions préparées le défenseur a l'avantage, à forces équivalentes.
La "préparation" avant la manoeuvre sera longue et prudente pour éviter une attrition inutile, à défaut d'une surprise tactique. La Russie ce n'est pas l'Irak, même si des similitudes existent sur la doctrine... avec ou sans M1.
Histoire de se faire une idée:
https://youtu.be/Q8ZrH479XZ0
La finalité de ce conflit sera tout autant politique et temporel que l'alignement de matériels blindés avec les "incompétences" supposés des équipages des deux bords, au demeurant.
"Nous vaincrons parceque nous sommes les plus forts", qu'ils disaient. Oui, "en gueule" comme tout bon Français... :)
Se servir des chars pour appuyer l'infanterie, c'est aussi la doctrine de presque tout le monde en ville
SupprimerC'est pas faux... ! :)
SupprimerManque de chars tout simplement.
SupprimerLes chars sont relativement inutiles en zone urbaine, leur emploi est même assez fortement contre-indiqué dans ce milieu particulier.
SupprimerJusqu'au jour d'aujourd'hui, l'infanterie lourde, mécanisée, accompagné de génie spécialisé entre autres, reste la meilleure réponse dans l'urbain.
Allez dire ça à ceux qui ont combattu à Grozny, Falloujah, Mossul au Sud Liban et surtout arrêtez de raconter des conneries
SupprimerEncore un commentaire très "constructif" !!
SupprimerGrozny, Falloujah = VCI. Pour la première, les russes ont eu justement énormément de pertes de chars (Essayez au moins de vous renseigner un tout petit peu !...), avant qu'ils ne changent de tactique et qu'ils ne les retire en grande partie.
Pour Mossoul il avait moins de VCI, cela a pris dix mois.
Très constructif tout ça...
Qu'est que vous ne comprenez pas encore, dans "de génie spécialisé" ? Qui font en grande partie ce que font les chars dans une ville avec leur canons lance charge de démolition.
Mais c'est vrai que quand on y connait absolument rien, à part faire de la provoc gratuite encore et encore...
Tout ça est bien pitoyable et ridicule.
Falloujah : combinaison infanterie/chars, presque aucun Bradley engagé dans le chaudron pour cause de blindage et de puissance de feu insuffisante. Pour passer au travers du torchis et nettoyer correctement les points de résistance il fallait du HEAT de 120mm. Tout ça est dans des retex officiels.
Supprimerhttps://theatrum-belli.com/wp-content/uploads/2019/08/La-bataille-de-Falloujah-ou-les-conditions-g%C3%A9ographiques-de-la-victoire-moderne-Rapha%C3%ABl-GUIOT-2008.pdf
Grozny pareil il a fallut y aller à l'artillerie lourde utilisée en tir tendu, les VCI n'ont servi à rien d'autre que transporter des munitions et du ravitaillement.
Il n'y avait dans ces deux batailles aucun véhicule de génie équipés de canons de démolition, et l'engagement des bulldozers blindés a été bien plus tardif en application des retex israéliens au Liban.
C'est de l'ignorance crasse.
Vous ne comprenez même pas les liens que vous postés.
SupprimerLes avez vous lu au moins ? Ou cela n'est uniquement de la pure provocation une fois de plus (Très probablement.).
A Falloujah, les quelques chars Abrams, un peloton pour deux bataillons d'infanterie, n'ont eu qu'un rôle très secondaire, d'appui, comme les nombreux autres appuis ; surtout aériens d'ailleurs de la part des américains.
Les principales leçons retirées sont le manque d'infanterie, protégée évidement. Relisez un peu mieux, ou lisez, votre propre lien !!! ...
Les marines étant surtout employés en tant qu'infanterie d'assaut. d'ailleurs ils ne sont pas doter de Bradley, mais de AAV7 (Chenillés évidemment pour opérer dans une ville en guerre.). Les Bradley, employés en très grand nombre, de manière préférentielle, et en priorité dans les opérations urbaines appartiennent à l'infanterie classique américaine.
Grozny, il y a fallu surtout des VCI (Chenillés évidemment) pour investir réellement et occuper la ville, après les bombardements massifs d'artillerie...
Là aussi la principale leçon retenue par les russes cette fois ci, est de na pas engager les chars, vu les très nombreuses pertes de la première bataille de Grozny, seulement en nombre limité et dans un rôle purement d'appui complémentaire.
Mais continuez donc à vouloir envoyer des chars en milieux urbains...
Ce que tout le monde un minimum informé sait depuis la seconde guerre mondiale. Mettez vous un peu à jour !!!
Justement, les "nouveaux" champs de bataille modernes, que l'on commence à redécouvrir, là aussi, que sont les villes, demandent de nouveaux équipements : VCI fortement blindés, de cinquante tonnes (Ou plus avec les renforts de blindage, ici la vitesse ne sert pratiquement pas à grand chose. Type Namer, par exemple.), voire justement avec des renforts supplémentaires de blindages sur les coté et sur le toit (Les attaques en hauteur peuvent être très communes ; un simple RPG7 suffit amplement alors : Cas de la première bataille de Grozny, faute d'infanterie...), mais aussi des engins de génie spécialisés du même niveau très fortement blindé, type EBG tout simplement et leur lanceurs de forte charge de démolition (Anti bunker, anti fortifiés, etc. On peut même envisager un calibre de canon un peu plus puissant, un 155 mm court par exemple.) :
Supprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Engin_blind%C3%A9_du_g%C3%A9nie
Les chars, lourds, sont juste employé à défaut dans ce rôle, et contre nature même, ils ne sont pas fait pour cela, pas pour l'urbain.
Vous vivez dans un univers parallèle, j'ai toutes les sources de mon côté et vous vous enfoncez dans le hors sujet et le contre factuel
Supprimerhttps://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwiC28S26deBAxUMWqQEHUYpCqcQFnoECBQQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.armyupress.army.mil%2FPortals%2F7%2FPrimer-on-Urban-Operation%2FDocuments%2FBlockByBlock_TheChallengesOfUrbanOperations.pdf&usg=AOvVaw3JGUG90qV3I0aiPIYCIy3w&opi=89978449
>Une anthologie "générale" pour faire quelque chose au sujet de votre inculture
https://www.armyupress.army.mil/Portals/7/Primer-on-Urban-Operation/Documents/Breaking-the-Mold.pdf
>Une reprise du rôle ô combien important du char en combat urbain, j'ai tendance a être davantage convaincu par l'US Army qu'un plumitif obsessionnel
Non j'ai juste lu attentivement, et réellement contrairement à vous, les retours d'expérience sur la guerre d'Irak, comme ceux des deux batailles de Grozny et antérieurement (Seconde guerre mondiale et autres.), au niveau de l'urbain notamment, comme ceux qui commencent à arriver d'Ukraine aujourd'hui. Encore faut-il être capable de les décrypter !!!
SupprimerIl n'y a pas de retour du char dans l'urbain, vous confondez avec les blindés en général (VCI en particulier.).
Mais il y a bien un retour du char, si tenté qu'il avait disparu...
Vous confondez tout en fait.
Une telle scotomisation, c'est cliniquement stupéfiant... Continuez de vivre dans vos univers parallèles. D'ailleurs les chiffres sont tombés récemment : en Ukraine, seuls 5% des chars détruits l'ont été par d'autres chars...
Supprimer@kamelot. Merci pour cette excellente mise au point, qui semble hélas nécessaire.
RépondreSupprimerIl est fort possible que le commentaire excessif de ce membre supposé de l'ABC soit un fake... LOL !
SupprimerJe n'imagine pas qu'un officier de l'AT soit, à ce point, aussi prétentieux et naïf, pour rester courtois.
Comme tout le monde le sait ici les M1 ne changeront rien au conflit. Pour que les choses soient différentes il faudait:
RépondreSupprimer- 300 A10 ( vraiment une belle machine).
-200 F16.
500 A1 et 500 Bradley.
500 000 Marines
Et tout le reste, soit un million de soldats US, logistique comprise.
Il faut comprendre que la Russie ira jusqu'au bout, et appuyée par la Chine Communiste, ça va faire du monde et un système industriel digne de celui des USA en 1944.
, non ?
Pour ceux qui douteraient, un petit retour sur l'offensive du Tèt, 750000, j'ai bien dis soixante quinze milles morts pour Viet-minh (le Vietcong n'existe que chez les USA) et au bout une victoire immense.
Ou, ce qui aurait été parfaitement possible et réalisable néanmoins, un millier de chars (Sur plus de 10 000 Abrams, Léopard2, et autres en occident.), lourds modernes actuels (Environ ou dans cet ordre de quantité.), autant de VCI, du même type, d'artillerie (Idem), génie et tout le reste, mais également d'une alimentation suffisante en munitions (Classique donc...) ; et vous auriez, les ukrainiens auraient, une chance de percer les lignes fortifiées russes.
SupprimerTout le reste est de la prose de journalistes, très mal informés en plus.
Le viet-mihh n'avait pas les réseaux sicuzux
SupprimerBoulette, je recommence :
SupprimerLe Viet-Minhh ou Vietcong était appuyé par la Chine et la Russie, tout en n'ayant pas de réseaux sociaux et dans un environnement politique planétaire différent, mais avec une idéologie très doctrinale. Ça aide... :)
Le terrain des comparaisons anachroniques est toujours glissant. L'Ukraine a ses limites et la Russie n'a pas encore mobilisé officiellement avec un recul stratégique important et une population sous contrôle.
Bien sûr, cela ne préjuge pas des événements futurs, tant qu'ils ne sont pas écrits. De même, avec des "si" les choses seraient plus faciles et potentiellement différentes.
Vouloir un volume d'engagement classique digne d'une troisième GM n'est pas sans risque avec un belligérant doté. Même les Cowboys avancent prudemment... c'est peu dire.
Le A-10 comme le Su-25 sont des avions d'appui des troupes au sol. Leur efficacité repose sur la maîtrise de la supériorité aérienne et les bulles de protection mises en place (?).
Rompre un front ne suffit pas, encore faut-il l'exploiter par la manoeuvre et tenir ses objectifs.
L'axe Sud en direction de la mer d'Azoff/Crimée semble privilégié.
À priori, il ne s'agit pas de gagner une guerre (elle sera "éternelle", y compris sous d'autres formes dans un monde multipolaire...) mais de remporter une bataille territoriale stratégique pour mieux être positionné dans les "négociations" à venir et le futur adossement de l'Ukraine à l'Occident (comprendre UE/OTAN).
Certains intervenants médiatiques sont très bien informés et compétents. Un Pierre François, par exemple, vaut la peine d'être écouté attentivement...
"Le vietminh n'avait pas les réseaux sociaux" : ça, c'est sûr. 😉
SupprimerMais ils avaient de solides bicyclettes ! :)
Supprimer