BAE Systems a reçu un nouveau contrat d'une valeur de 25 millions de dollars pour la production d'ACV (Amphibious Combat Vehicles) supplémentaires destinés au Corps des Marines. Ce contrat, quatrième à être signé depuis le début de la production en série du nouvel engin, porte la valeur nominale cumulée du contrat de fourniture des ACV à 2.7 milliards de dollars. Ce nouvel accord prévoit également l'acquisition d'ACV-P en version Personnel, première déclinaison de la future famille d'ACV qui comprendra quatre versions : ACV-P (Personal), ACV-C (Command), véhicule de commandement, ACV-30 équipé de la tourelle Protector RT20 de Kongsberg et ACV-R, dédié au dépannage et au soutien. Cette dernière version dont le développement s'est achevé récemment a fait l'objet d'un contrat d'un montant de 79 millions de dollars pour l'assemblage et la livraison de véhicules de présérie destinés à être évalués par le Corps des Marines. L'ACV-R (Recovery) dispose pour remplir sa mission, d'une grue et d'un treuil capable de tracter un engin d'un poids maximum de 30 tonnes. Le programme ACV dont les 36 première unités ont été produites en 2020, prévoit la livraison de 80 véhicules par an entre 2021 et 2025.
Logique pour compléter l'ensemble. Une version artillerie ou appui est-elle prévue, tout comme celle pour le repêchage d'épave ?
RépondreSupprimerJe sais, je suis pessimiste...
À noter les dimensions de l'engin pour assurer sa flottabilité et navigabilité. C'est une péniche 8X8 !
Non, le VBCI n'avait aucune chance, même si Nexter avait été acheté par une société américaine... :)
"le repêchage d'épave"
SupprimerForcément, c'est à roues, donc plus lourd...
Un "ACV-30" qui ressemble plus au remplaçant du "LAV-25" que de celui de l'AAV-7 d'assaut amphibie.
Les roues participent à la flottaison. Bon, fô pas creuver un pneu... :)
SupprimerOuais ouais, "les roues participent à la flottaison"...
SupprimerVous ne confondez pas avec des bouées ? !!
Très intéressant ! ☝️
RépondreSupprimerLe VBCI est-il "amphibie-isable" ?
RépondreSupprimerÇa, il faut le demander à M Archimède de KNDS avec le rapport masse/volume pour savoir si déjà ça flotte. :)
SupprimerSans être conçu à l'origine pour cela, difficile de l'adapter: répartition des masses, emport, étanchéité, stabilité dynamique, hydrodynamique, propulsion nautique, fonctionnement moteur, navigabilité, salinité, etc... ne s'improvisent pas.
De même, entre franchir une rivière tranquille ou naviguer avec du courant et de la houle, sont des sitations très différentes, sans oublier la transition avec la terre ferme.
Dommage si tel n'est pas le cas, car ça nous manque. Heureusement qu'il y a quelques VHM.
SupprimerUn vhm est très limité en capacité amphibie.
SupprimerOk il flotte sur une flaque d'huile mais il n'est certainement pas fait pour débarquer en mer.
Dès qu'on lui ajoute un top 12,7 ou une plaque anti-ied il n'est plus amphibie, même avec les boudins. En plus il n'a pas de propulseur autre que ses chenilles, il ne faut pas être pressé...
Oui ça manque. Si on veut quelque chose, il faut acquérir un véhicule conçu pour ça.
Vu ses plus de quinze tonnes, ses dimensions et sa configuration, c'est sûr que le VHM, Véhicule Haute Mobilité (Petit rappel au passage !) doit être assez limite au niveau flottaison.
SupprimerC'est plus une capacité utile supplémentaire, qu'un véhicule d'assaut amphibie à proprement parler ; plus fait pour franchir une rivière, ou un plan d'eau, douce :
A éviter même simplement sur une mer un tout petit peu formée ; comme pour l'ACV...
"il n'a pas de propulseur autre que ses chenilles, il ne faut pas être pressé..."
SupprimerJe l'ignorais.
Le VHM serait donc plutôt un "véritable tout-terrain" ?
Chenilles ou roues pour un éventuel blindé de combat amphibie ?
Les navires amphibies de NAVALU ressemblent aux DUKW de la seconde guerre mondiale.
Un EDA-R à chenilles, ce serait original. Une sorte de PPLOG/PFM/DUKW amphibie.
^^
Un véhicule blindé sur roue est 15 % plus lourds qu'un chenillé (Plus ou moins 5 tonnes sur un engin de 30 tonnes.). Un peu embêtant pour la flottabilité à volume égal.
SupprimerD'autre part, la plupart du temps ces mêmes véhicules sur roues ont besoin d'engins spécifiques du génie rien que pour pourvoir réellement émerger des terrains généralement peu stables, et humides, d'une plage (Tapis de sol notamment.).
Comme sur les berges d'une rivière très souvent d'ailleurs.
Pour ce qui est des engins spécialisés dans l'assaut amphibie à proprement parlé le choix va clairement à la chenille ; comme tout ce qui est combat tactique d'ailleurs.
La roue reste intéressante pour les opérations de faible intensité, de maintien de la paix (Patrouilles.), ou de contre guérilla, ou encore pour les déplacements sur distances relativement longues, en second échelon, de transport de troupes, ou autres, ou sinon dans la mission spécifique d'éclairage (Sur routes ou pistes, sèches de préférence...)..
À priori, l'assaut amphibie avec des engins blindés adaptés n'est pas une priorité de notre Armée. Cela viendra, peut-être, dans La Baltique, le Pacifique, la Méditerranée... pour reconquérir des territoires en ayant les navires nécessaires et un accès sécurisé possible (?).
RépondreSupprimerLe Corps des Marines a fait le choix de la roue (qui a un certain volume) et n'a plus de char. Moi le premier ça me laisse techniquement dubitatif... tout comme la doctrine évoquée. Au pire, il reste l'US ARMY.
https://www.opex360.com/2020/03/25/etats-unis-le-corps-des-marines-va-profondement-se-reorganiser-pour-contrer-la-menace-chinoise/
Les "tapis de sol" et systèmes de traficabilitė sont aussi utilisés pour que les chenillés ne défoncent pas tout et laisse un accès à l'ensemble des engins et véhicules à roues nécessaires comme les appuis et le Train, sans lesquels rien n'est possible.
Sur de faibles distances et en fonction du terrain la chenille est préférable pour les mouvements tactiques en plein champs avec des engins lourds. En urbain, un bulldozer protégé type D6/9 est présenti pour faire les ouvertures. Les chenillés nécessitent des porte-chars pour aller au-delà et rapidement avec tous les supports ad hoc.
La future mamoeuvre avec 50 Leclerc sera riche d'enseignement...
Ce sont l'emploi, les types de conflit et le terrain qui définissent les moyens, mais pas seulement. Le coût de possession, l'utilisable en projection, l'inscription dans les temps de paix, les capacités industrielles et décisions politiques sont d'autres facteurs à considérer.
Un recentrage sur un conflit de haute intensité continental pourrait changer le modèle, sans renoncer a des moyens d'action rapide sur des zones distantes, voire même en interne. Une complémentarité reste nécessaire.
Le mieux n'est pas toujours accessible et au moment où il le faut.