Le salon IDEB qui s'est tenu du 14 au 16 mai dernier à Bratislava a permis de découvrir une nouvelle évolution de la tourelle Turra 30. Après avoir accueilli des armements variés parmi lesquels le canon CTA de 40mm, la tourelle de la société slovaque EVPU s'est enrichie de nouvelles fonctionnalités avec cette version baptisée Turra-30SA. Pour cette nouvelle déclinaison, la firme tchèque a collaboré avec plusieurs industriels israéliens parmi lesquels IAI (Israel Aerospace industries) Elta Systems. La principale amélioration réside dans l'intégration d'un système de détection acoustique et optique ThunderBullet ELO-5220P et d'un système de localisation optique des menaces Othello, tous deux fabriqués par la firme israélienne. L'armement principal de la tourelle, jusque ici constitué d'un canon de moyen calibre est désormais complété par un lanceur double pour missiles antichars installé sur le côté gauche de la tourelle. Selon son constructeur, la Turra30-SA bénéficie d'une protection de niveau 3, qui peut être complétée par un système de protection active. EVPU a indiqué que cette tourelle destinée à équiper des engins neufs ou devant être rénovés, avait déjà suscité l'intérêt de plusieurs pays en Europe et dans la zone Indo-Pacifique, dont la société slovaque s'est refusée à préciser l'identité.
concernant la localisation automatique des menaces, Israël utiliserait des drones automatiques tueurs a Gaza qui seraient particulièrement efficaces selon la revue Raids sauf que 17% des pertes israéliennes seraient du à des "tirs amis", ces technologies accélères automatise le ciblage mais le risque d'erreur augmente, la mise en réseau des blindés / soldats permettant de faire de la détection amis / ennemis devient obligatoire ?
RépondreSupprimeren même temps le retour des Ukrainiens est que le GNSS et les liaisons de données ne sont plus fiables car elles peuvent être brouillées par les deux partis, donc la mise en réseau semble compromise.
les véhicules / drones autonomes tueurs qui n'ont pas besoin de GNSS ou de liaison de données sont déjà en services et devraient ce généraliser, vidant les zones ciblées par ces drones.
Encore un impensé de l'automatisation à outrance (La multiplication des erreurs de tirs et les "tirs amis" ; voire de civils... Et celle des brouilleurs d'autre part.).
SupprimerDu coup faut-il les généraliser comme on est en train de le faire actuellement ?
Je pose simplement la question.
A lire sur FOB, une présentation du projet
RépondreSupprimerde drone (MTO) VELOCE, qui souligne la nécessité de se départ du GNSS et des liaisons de données. Le projet VELOCE sort des sentiers battus. Propulsé par un mini réacteur, il est censé pouvoir parcourir plus de 100kms et atteindre une vitesse de 400 kms/h avec une charge modulable ,équivalente dans version AC, à un obus de 155mm. La révolution des munitions rodeuses est en marche. Il ne manque plus qu'une commande l AT, comme le souligne l'industriel....et pour sen défendre une remodélisation a grande échelle de la lutte AA de proximité pour nos unités blindées.
400 kms/h, c'est du très moyennement "véloce".
SupprimerSinon, ça coute combien ?
100 000 euros, comme un obus de 155 mm de précision, 250 000 €, comme le MMP ?
A ce prix là (100 000 euros.), il faut mieux encore employer des roquettes LRU, avec la même portée et précision métrique, et avec une charge et des capacités de percement (De blockhaus.) démultipliée par 11, mais également beaucoup plus difficilement interceptées (4 000 km/h (!)) ; que votre (Fausse.) "révolution" en marche (Vers toujours plus d'échantillonnaire sans doute !).
Par contre, la "remodélisation" (A partir de presque plus grand chose, en même temps...) à grande échelle de la lutte AA de proximité, et pas seulement, pour nos unités blindées et pas seulement encore, cela, ça urge vraiment en effet...
Comme bien d'autres choses d'ailleurs... ...Et si peu de remises en place et décisions pourtant...
Que des effets d'annonce et des fausses révolutions, les vraies se passent ailleurs (Motorisation hybride, chenilles souples, blindages protection, missiles de plus en plus performants, et rapides, antiaériens, etc.).
SupprimerBref tant qu'on ne sortira pas des dividendes de la paix avec des équipements d'échantillonnage et de tentative de placement commercial (: A coté !!), uniquement de suivi de la mode médiatique du moment (Les "munitions rodeuses" ne sont que des drones, jetables en plus, simplement rebaptisés d'un nom faisant "plus tendance".)... On ne s'en sortira pas tout court.
Lire : la nécessité de se départir !
RépondreSupprimerAinsi que: Le petit guide de l'obscurantisme en pleine lumière.
RépondreSupprimerConsidérant les forces en présence, le volume des feux, la doctrine, l'état du terrain, sa topographie avec des civils et la fatigue des troupes: il n'y a rien d'étonnant dans les tirs fratricides et les effets "collatéraux". Une bataille en plein désert avec un bon système d'identification ami-ennemi, engendreraient une situation sûrement différente. Bien sûr, une erreur technique ou humaine restera toujours possible.
Une confrontation directe avec la Russie est hautement improbable, dans la période, ni souhaitée par les tenants du sujets et encore moins faisable par nos seules forces.
Personne ne se battra plus en plein désert ; à part des armées strictement symétriques, et encore, ce serait seulement une destruction mutuelle "symétrique".
SupprimerLa tendance est plutôt aux guerres en milieux urbains (Représentant plus des trois quart de la population mondiale, et des moyens de production.), grands réducteurs du seul avantage technologique, y compris voire surtout en asymétrique, même relatif... Les techno guérillas les retournent même à leur avantage, nos propres développements techniques, très largement diffusés aujourd'hui.
La différence se (re)fera donc de plus en plus sur la protection, et sur la masse (Les moyens et volumes de frappes, tout azimute.).
Seront nous prêts, l'armée de terre française, pour ces futurs engagements possibles ?
Pour l'instant, rien n'est moins sût, bien au contraire malheureusement, et dramatiquement.