La Turquie continue de renforcer ses positions sur le marché mondial de l'armement avec un nouveau montant record de ses exportations pour l'année écoulée. Haluk Goergon, secrétaire de l'association des industries de défense turques a indiqué que celles-ci avaient exporté en 2024 un montant de 7,154 milliards de dollars, représentant une augmentation de 29% par rapport à l'année précédente. La Turquie compte désormais 185 pays clients auxquels elle a vendu plus de 230 systèmes et équipements différents. Les principales firmes exportatrices sont Baykar, TUSAS (Turkish Aerospace Industries), ASFAT, MKE et ARCA. A ces sociétés on peut ajouter FNSS, Aselsan ou encore BMC et Nurol Makina qui ont également décroché plusieurs contrats. Il est probable que ces succès renforcent les ambitions turques sur le marché mondial de l'armement, qui pourraient se voir confortées par la prochaine mise en service de l'Altay, qui serait susceptible d'ouvrir de nouveaux débouchés aux industriels turcs.
vendredi 7 février 2025
LES EXPORTATIONS TURQUES EN FORTE AUGMENTATION
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les armements permettent de prendre pieds dans les pays acheteurs puis de leurs proposer d'autres équipements, contrats en tout genres; le dernier en date le Tchad , des mercenaires Turcs avec leurs drones nous ont remplacés "aux pieds levés" le BTP turc et le pétrole va suivre et fera la suite.
RépondreSupprimerLa "real politic" moraliste s'abstenir
penandreff
PS : "réal politique" ou moralistes, il faut choisir justement. Les deux s'opposent formellement.
SupprimerÔ, laissez donc le BTP et le pétrole français là où ils sont. Allez remuer la ***** n'a jamais rien rapporté de bon, pour solde de tout compte.
SupprimerAller _*armé*_, dans un pays tiers, qui a une caractéristique qualitative distincte de ladite armée (religion, couleur, langue), c'est partir dans une aventure qui a plus de chance de mal se finir, plutôt que de bien se finir. Et c'est d'autant plus vrai que la démographie est, en plus, en défaveur de ladite armée.
SupprimerÀ franchement parler, si c'est ce que certains veulent faire, il existe une solution: faire \ devenir missionnaire. Là, les probabilités de s'accomplir dans ce genre de mission sont vraiment meilleures.
@Anonyme7 février 2025 à 15:32,
SupprimerOn a bien armé et donné tous nos plans, sur un plateau en argent en plus, à la Chine pendant trente ans.
Et le pire c'est qu'ils continuent, cela ne leur finit malgré les conséquences pourtant bien visibles, ils ne peuvent sans doute pas s'arrêter (? !), l'appât du gain... ...Finira par tous nous tuer, dans nos démocraties occidentales modernes...
Avec les missionnaires cependant, les nouveaux missionnaires, qui vont extrêmement bien avec, pour se donner (Ou essayer de se donner encore.) "bonne conscience" malgré tout.
Rien ne change finalement, l'avidité incommensurable de quelques uns, on a juste de nouveaux curés, leurs alliés de toujours, pour essayer encore plus qu'auparavant même sans doute, de faire diversion.
Ils sont forts ces turcs. Vivement qu'on puise leur acheter notre prochain char, "à pas cher"...
RépondreSupprimer""A pas cher"" : Juste le prix de nos dernières vraies industries.
SupprimerLa Turquie, qui a fait "ses games" politique et technique avec l'Allemagne (et Israël à une certaine époque), dans le contexte géopolitique existant et prévisible a de nombreuses opportunités à l'export. Entre les Brics, le monde musulmans et ses frères, les turpitudes Tumpistes et les intentions d'émancipations face aux grands grands blocs : de nombreux marchés s'ouvrent pour eux ! La difficulté majeure sera de garantir l'empreint éventuels des acquérants fauchés. Nous en savons quelque chose...
RépondreSupprimerL'Altay ne fait pas dans le low cost : coût unitaire d'achat : environ 13 millions de dollars et 65 T au garrot. Il intéressera certainement les plus fortunés. Toutefois il n'est pas 100 % "free otoman", malgré ses qualités intrinsèques et ses origines.
Dans cet environnement la France pourrait, oui, mais non, peut-être... (?) entamer des mesures "coopératives" industrielles, nonobstant son Accord de Défense avec la Grèce qui achète US et Israélien. La propriété des champs gaziers en Méditerranée engendrent des crispations et l'annonce de Grand ceci ou cela... L'Administration Trump y mettra bon orde, y compris via ses services de renseignements, ses casinos et son OTAN. Il ne faut pas en douter. ^^
https://www.opex360.com/2025/02/08/pour-la-france-la-vente-de-missiles-air-air-meteor-a-la-turquie-est-encore-loin-detre-acquise/
Et ... ? !
SupprimerBof: la Turquie actuelle passe son temps à insulter la France, sauf... quand elle n'a pas ses armes qui lui serviraient à détruire son allié, la Grèce qui les lui a déjà achetées. La défense industrielle française a déjà du mal à s'entendre avec ses voisins \ cousins. Faire des choses avec les turcs, c'est partir dans des aventures contre-nature, qui se termineraient probablement mal. Il n'y a que les mondialistes-béas qui voient cela de façon heureuse (globalment, une cohorte de gens plutôt jeunes, fraîchement diplômé-e-s d'une Ecole de commerce internationale) que c'est regarder ce "deal" par le petit bout de la lorgnette. Maintenent, on ne peut pas empêcher les gens, ni d'être cons, ni donc de faire des *********.
Supprimer"diplômé-e-s d'une Ecole de commerce internationale"
SupprimerVous faites allusion à l'intervenant premier ci dessus ? "la France pourrait, oui, mais non, peut-être... (?)" !! ^^ ;)
Il y a des intervenants dans ce blog qui nécessitent les aptitudes de Champollion pour décrypter ce qu'ils veulent faire passer comme message. La seule certitude c'est que que c'est très souvent obscur et pessimiste. On peut faire mieux, non ? Et bien oui, on le sait depuis des années, la Turquie a le vent en poupe en matière d'industrie de défense. Que ce soit dans l'aviation, les blindés et même la marine ( à noter qu'ils vont probablement reprendre les bases russes abandonnées en Syrie). Ces industries ont bénéficié de mises de fond considérables provenant du golfe et même de certaines entités occidentales. N'oublions pas que ce pays est le descendant d'un empire puissant qui s'étendait jusqu'à l'océan indien, sur toutes les rives sud de la Méditerranée et a même occupé une grande partie de l'Europe de l'Est, avec l'idée d'islamiser toute l'Europe. Très franchement, autant je n'apprécie pas du leur président autoritaire/ islamiste autant je trouve que leur industrie fait du très beau travail en termes de créativité. Notamment en matière de blindés à roues, sur chenilles et en matière de défense aérienne . En fait c'est souvent techniquement plus attractif et innovant que ce qui se fait en Europe occidentale. Et beaucoup plus rapide de développement. Sans doute parce que leurs créatifs ne sont pas soumis aux même freins. C'est impensable sur le plan politico-économique , mais ils ont certains produits qu'on aurait envie d'acquérir. Enfin voilà. Il serait habile de ne pas les édifier en adversaires. C'est une réelle puissance régionale . Et Erdogan ne sera pas là éternellement. En outre, n'oublions pas que , comme les grecs d'ailleurs, ce sont des "alliés dans l'OTAN". P.R.
RépondreSupprimerPourquoi, vous ne comprenez pas la théorie du tricot ?
SupprimerUne maille à l'envers (Jaguar), un maille à l'endroit (Leclerc : mais non modernisé...).
Le message est toujours le même : De la roue, qui équivaudrait à du chenillé selon eux (Ils n'ont toujours pas compris l'essentiel de ce qu'on essaye de leur expliquer, tellement ils sont obtus et arcbouter sur leur délires depuis vingt ans.), et du scorpion, de l'info-valorisation", qui résoudrait touts les problèmes selon eux ; même ceux de l'insuffisance d'armement, et d'à peu près tout au niveau ou nous en sommes aujourd'hui rendus (Munitions etcetera et tout le reste.).
Evidement qu'on peut faire mieux, bien mieux même, mais le veut t-on ?
La réponse est clairement non ("On" veut faire surtout "européen" et tout le cinéma qu'on nous déroule depuis quarante ans, avec les résultats que l'on sait pourtant, et avant tout autre chose : "Il faut construire l'Europe", quitte à détruire les pays qui la constitue....).
Eh oui, la Turquie a cette chance, comme la Corée du sud, de ne pas faire partie de cette "Europe" là.
je suis celui qui , selon vous, ne comprend pas la théorie du Tricot. Je ne partage pas votre point de vue concernant l'Europe et ce qu'il est possible d'en obtenir en matière de matériel de combat. Je suis beaucoup plus optimiste que vous concernant la valeur ajoutée de certaines coopérations entre pays alliés. Le déclin français en matière de blindés chenillé s'explique surtout par le manque d'intérêt local pour ces moyens typiquement optimisés pour participer à de la haute intensité. Hypothèse d'engagement qui trouve des détracteurs influents , dans un Pays où les clivages idéologiques sont permanents et profonds. Et qui est endetté jusqu'à l'os. En plus, le LECLERC , cette merveille sur chenilles, s'est avéré beaucoup plus cher que ses concurrent de l'époque. Raison pour laquelle il n'a pas eu un grand succès à l'export, alors que l'offre internationale de l'époque était bien plus réduite qu'aujourd'hui. Mais si la nouvelle donne stratégique pousse à "reprendre de la chenille", la seule , vraiment la seule façon de se l'offrir est de partager avec d'autres les énormes investissements qui sont nécessaires (en tout cas pour un développement neuf) . Et de partager aussi la fabrication. Moi, je crois à l'intérêt de tous les européens pour une industrie de Défense harmonisée et coordonnée. Pouvant concevoir et produire ce qu'il y a de mieux, ensemble. Comme AIRBUS pour les avions. Mais pour agir ainsi, il faut faire , en France, une petite cure de modestie mais aussi de confiance en soi . Alors que l'Europe est désormais coincée par l'arrogance et l'agressivité d'au moins deux puissances impérialistes qui ne cherchent qu'à nous diviser pour mieux nous exploiter, il faut profiter de l'UE pour obtenir la force collective qui est le seul moyen de se faire respecter dans ce dangereux monde de brutes. P.R.
RépondreSupprimerC'est en effet là que nous divergeons fortement, j'avais remarqué.
SupprimerJe ne peut que vous renvoyer encore aux résultats de le Corée du sud, d'Israël, ou encore ceux émergeants en ce qui concerne la Turquie, et à nos fiascos catastrophes industrielles majeures, Eurofighter, A400m, etcetera.
Mais bon si aimez payer deux fois plus cher, pour avoir moins bien en plus, en période de crise économique en plus, justement...
Là aussi depuis des décennies, qu'ils essayent, on voit pourtant où cela nous a conduit aujourd'hui, il faut se rendre aux évidences.
On sait aujourd'hui que cela ne marche pas ce genre de coopération en matière d'équipement militaires, au delà de plus de deux partenaires en particulier.
On finira donc par acheter allemand et américain, c'est déjà en grande partie déjà le cas, ou turc demain.
PS : "Pourquoi, vous ne comprenez pas la théorie du tricot ?" C'était du second degré.
Par contre je suis d'accord sur le reste, c'est sur le moyen d'y arriver que nous sommes d'un avis différent.
Cela pourrait même cependant être le cas si en revenions sur des concepts fondamentaux, de préférence européenne par exemple (Au sein de trois ou quatre grands producteurs différents européens par exemple encore ; et en une saine émulation compétition au meilleur prix...), comme le voulaient les pères fondateurs ; mais même pas, tout cela a tellement été dévoyé...
C'est ce que font les américains d'ailleurs : Trois, quatre, grands producteurs nationaux, parmi lesquels ils choisissent le meilleur.
SupprimerMais même ça on est rigoureusement incapable de le faire en Europe aujourd'hui.
La diversité (Européenne.), y compris en matière de "choix" d'armements de défense, est une richesse, pas une chose à supprimer, à "unifier" et à niveler, par pure idéologie.
SupprimerD'ailleurs les allemands, qui produisent eu x même désormais deux ou trois modèles de chars différents et deux ou trois de VCI, après avoir fait table rase de la concurrence (Ou qu'on leur est laisser bien obligeamment la place aussi...), l'ont très bien compris, que le choix est important, et qu'il faut laisser la place aussi à un peu de concurrence, compétitive.
Supprimer"On finira donc par acheter allemand et américain, c'est déjà en grande partie déjà le cas, ou turc demain."
Supprimer55 % des achats d'armements et d'équipements de défenses "européens" sont déjà, américains.