Pages

mercredi 23 avril 2025

UNE SAINT GEORGES SUR FOND DE BICENTENAIRE !

Aujourd'hui rien ne manquait à Saumur pour célébrer le Saint Patron des cavaliers ! Pour cette célébration la vieille dame dont on fêtait le bicentenaire de l'installation sur les bords de Loire avait décidé de se faire plus belle que jamais. Sa façade blanche ornée du grand pavois dominant la cour Austerlitz fournissait le plus beau des écrins aux troupes rassemblées en l'honneur de leur Saint patron. Rangés dans un ordre impeccable les cadres et stagiaires de l'Ecole côtoyaient les délégations des régiments de l'Arme. La tenue blanche des Alpins de Clermont Prince contrastait avec le noir des écuyers du Cadre et répondait au béret noir des tankistes du 501 armés du vengeur, tandis que les bérets rouges présents sur les rangs nous rappelaient que les cavaliers savent aussi tomber du ciel. Saint Georges probablement touché de cet hommage fit cesser la pluie durant la prise d'armes laissant la place à un beau soleil et au maitre de cérémonie, le Directeur de la Formation Blindée ! Après avoir accueilli et honoré l'Etendard de l'Ecole de Cavalerie, le Colonel Le Jarriel présentait les troupes au Général d'Armée Schill, Chef d'Etat Major de l'Armée de Terre qui après avoir remis des décorations prononçait son ordre du jour dans lequel il fut question d'escadronner, de vitesse, de choc mais aussi de futur, de courage et de Cadre Noir. La prise d'armes s'acheva après le départ de l'Etendard avant que tous les participants ne se retrouvent au manège des Ecuyers autour de quelques bulles et que la pluie fasse son retour. Ce fut une belle Saint Georges et un bel anniversaire pour cette vieille dame héroïque qu'est l'Ecole de Cavalerie ! Ce fut aussi l'occasion pour Blablachars d'avoir une pensée pour tous les cavaliers et particulièrement pour le Lieutenant Colonel Droguet, amoureux de cette Ecole qui a certainement apprécié le spectacle de là haut, aux côtés de Saint Georges ! 

La Saint Georges 2025 (Photos Ecoles Militaires de Saumur)

18 commentaires:

  1. Bonne fête aux cavaliers !

    RépondreSupprimer
  2. Par Saint-Georges, vive la Cavalerie !
    En souvenir de mes magnifiques années de service à Thierville sur Meuse et à Saumur.

    RépondreSupprimer
  3. On aimerait aussi voir un peu plus de concret, matériel...


    RépondreSupprimer
  4. Egalement fortement symptomatique, d'une certaine tendance actuelle manifestement toujours aussi prégnante, cette mise en correspondance et en "résonnance" -égalité, du Jaguar et de Leclerc, comme engins principaux de combat sans doute... !!

    RépondreSupprimer
  5. Nos nouveaux "tank à pneus" !!!

    RépondreSupprimer
  6. Saint-Georges est sourd et aveugle, déconnecté comme tous les patrons (plus ou moins saints) d'armes...s'ils se rendaient compte de l'état de la défense ils changeraient de parrainage !!

    RépondreSupprimer
  7. La cavalerie doit toujours se réinventer:
    https://www.opex360.com/2025/04/27/le-chef-detat-major-de-larmee-de-terre-appelle-larme-blindee-cavalerie-a-se-reinventer/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En l'occurrence cela ressemble plus à de la "dés-invention" actuellement.

      Supprimer
  8. Comme toutes les Armes, la Cavalerie devra faire sa "révolution culturelle" en tenant compte des RETEX et en anticipant les conflits à venir. Il faudra être très imaginatif avec les volumes actuels pour être efficient, sans en passer par les chars tortues et autres monstres. Il y a du travail et des lignes budgétaires à trouver (?).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh oui, "les chars, c'est fini..." ^^
      Vous aussi, on ne vous changera jamais !!

      Supprimer
    2. Si j'étais à votre place, je prendrais un moment pour comprendre comment l'Armée helvète s'est restructurée \ a dû se restructurer, pendant sa curatelle budgétaire européenne, suite à l'explosion de son taux 10 ans. Les taux obligataires surveillés ont bêtement un comportement exponentiel, une fois qu'une dette acquiert une réputation de solvabilité structurellement douteusement guérissable par le pays malade lui-même.

      Une personne avertie en vaut deux, dit-on. C'est peut-être vrai.

      Supprimer
    3. Le constat semble sombre? Peut-être. Les plus jeunes (on les pardonne) et les plus anciens (s'ils sont devenus gâteux, on leur pardonne aussi) sont en droit de se demander \ redemander: mais pourquoi n'aurais-je pas un beau char à chenilles sous mon sapin ce Noël?

      À cause de toutes ses erreurs du passé que la France est incapable de corriger par elle-même. Pour guérir, il faut bien faire le diagnostic. Je m'y colle et ses propos n'engagent que moi, évidemment.

      L'économie française va mal donc les budgets ne sont pas mirobolants. Il n'y a pas 36 façons d'ajuster une économie. Les ajustements se font par 2 politiques possibles:
      - la politique monétaire: la variable est le taux d'intérêt (c'est un levier de pouvoir entre les mains de la BCE qui considère le poids moyen pondéré de la somme de tous les États de l'UE, pas les seuls manquements de la France, quand bien même est-elle une folle se déclarant universelle).
      - la politique budgétaire: la variable est le déficit.
      nb: la politique fiscale fait partie de la politique budgétaire.

      Nous avons vu nos deux politiques. Quelles sont les variables les faisant bouger?
      Il y a un théorème de base en politique économique. C'est qu'on a besoin d'autant de leviers d'intervention que de variables à ajuster.
      Examinons nos variables entre pays de la zone Euro:
      - pas de levier devise au niveau des Nations (via le taux de change). C'est un levier, mais extrêmement difficile à manier, car il est impacté plus fortement par les leviers monétaires et budgétaires, qu'il ne les impacte. C'est en quelque sorte un levier de deuxième décimale seulement. J'ajoute que la devise € dépend des politiques des autres pays hors de l'UE, un taux de change d'une devise étant quelque chose de relatif. Or, on a déjà du mal à contrôler sa propre économie connexe, de là à imaginer contrôler celle des USA ou du Japon... :)
      - pas de levier monétaire dont la variable est le taux (il faut se rappeler l'intransigeance de la BCE, justifiée par la maîtrise de l'inflation qui facilite la vie des européens en ce sens, qu'ils ne perdent pas toutes leurs références de prix d'une semaine à l'autre ce qui peut les rendre fous).
      - pas de levier démographique (population sédentaire); là, je m'arrête: un pays immigrationniste comme la France, avec une maladie mentale qui est de vouloir créer le citoyen universel 2.0 (le vrai, le seul, l'unique qui justifiera sa révolution ratée, faisant se gausser tous ses voisins qui ne s'y trompent quant à sa dangerosité) a un levier, ici-même: la _qualité_ des gens qui y immigrent devient importante en ce sens qu'une une personne qui vient se former et travailler légalement n'est pas de la même qualité qu'une personne qui n'a aucun respect pour la culture accueillante: cette dernière, grâce à son manque d'éducation, coûte de façon de plus en plus remarquée, évidemment: frais de sécurité, de surveillance, de jugements, etc.
      - pas de levier budgétaire\fiscale (limitation des déficits à 3% du PIB largement dépassé: on ne sait pas même si on en est à environ 6% ou 5% de déficit: Colbert doit s'en retourner dans sa tombe).
      - le travail? Oui, c'est un levier: aucun autre pays au monde n'est passé aux 35 heures et comme l'on est en déficit (souvenez-vous: il paraissait que cela allait créer des emplois dans les loisirs), les 35 heures sont simplement un crédit contracté chez Cofidis: rien de plus!

      Supprimer
    4. PS : " vos Jaguars et vos CTA" ne sont pas ce qui coutent moins cher, c'est même tout le contraire, justement...
      (Plus encore quand on voit le rapport budget dépensé et efficacité. Quels gaspillages et très mauvaise utilisation d'argent public encore !)

      Supprimer
  9. Je suis un peu étonné que ce blog ait passé sous silence les propos du CEMAT et ne rapporte la cérémonie que de manière factuelle.
    Ils montrent pourtant qu'on ne peut pas rester dans une logique de défense de l'arme blindée "à l'ancienne" et qu'il va falloir la réinventer en trouvant le bon compromis pour le futur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est quoi "une logique de défense de l'arme blindée "à l'ancienne"" ?
      Avoir les deux modes de mobilité, roues et chenillés, opérationnelle et tactique, basse et haute intensité ; ou n'en avoir qu'un seul, comme depuis vingt ans, "à l'ancienne"...

      En effet il va falloir sacrément se "réinventer" et se bouger même, se sortir de notre dogmatisme absurde actuel, en commençant par reconstruire véritablement notre armées de terre et ses moyens, tant mis à bas depuis plusieurs décennies.
      La seule question qui reste posée est quand est ce que l'on commence ???

      Supprimer
    2. Par contre la charge de la brigade légère et de la seule cavalerie légère, c'est terminé, pour ça aussi il va falloir se réveiller, très rapidement. Se réinventer, en effet...

      Supprimer
    3. >
      > "La seule question qui reste posée est quand est ce que l'on commence ???"
      >

      L'armée de la Ripouxblique doit prendre sa paume, qu'elle le veuille ou non. Elle atrop parié (ce qu'elle fait encore en partie d'ailleurs: la psychiatrie ne peut pas tout) réussir à créer le citoyen 2.0 avec la culture du gris-gris ou du prophète mythomane est un projet qui lui a tenu et lui tient encore à cœur.

      Supprimer
    4. Toujours autant délirant ("la psychiatrie ne peut pas tout" 🙃), et "insignifiant" !!!

      Supprimer