Hornet, filiale d'Arquus spécialisée dans les tourelleaux téléopérés de petit calibre a dévoilé au salon FEINDEF un nouvel équipement doté de capacités antidrones. Le tourelleau Air Guard reçoit pour cela un lance-grenades automatique de 40mm ainsi qu'un système de brouillage électronique, ce dernier étant proposé en option. Basé sur l'architecture commune à l'ensemble des systèmes de la firme, le tourelleau Air Guard est doté d'une couronne mobile pouvant recevoir un brouilleur ou un radar intègre à côté de son lance grenades. Cette disposition permet au système embraqué d'être orienté indépendamment de l'armement en site et en gisement, permettant de maintenir le suivi de l'objectif dans une direction différente de celle du lance grenades. Ainsi le brouilleur peut poursuivre son action sur un drone pendant qu'un autre est engagé par l'arme principale. Avec cette nouvelle version, Hornet propose un système complet pouvant regrouper des fonctions de détection, de brouillage et de destruction.
mardi 13 mai 2025
LUTTE ANTI DRONE PAR HORNET
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On se demande vraiment ce qui va réellement rester du phénomène "grand game changer" drone après la mise en place de ces divers procédés ?
RépondreSupprimerSans doute un événement qui aura fait l'effet d'un feu de paille, médiatique, le temps d'une guerre ou deux !! On retrouvera sans doute très probablement plus les drones dans leur emplois habituels, d'observation dans la durée ou pour des missions sacrificielles très ponctuelles, comme ces dernières décennies et avant cet subi effet d'engouement et de mode, médiatique avant tout.
Ce qui va rester ? Wow, vous êtes sérieux là ?
SupprimerLe monde de demain (qui a commencé hier chez d'autres) c'est quelques centaines de drones en tout genre par pax en chair et en os sur le champ de bataille, les casernes ressembleront plus à des hangars qu'à des baraquements.
Ah, "Gros_Bill" : Tout un programme !!
SupprimerCertains sont toujours décidemment aussi "nuancés" manifestement dés qu'on ose évoqué rationnellement de leur nouveau joujou (!).
D'autant que dés la guerre en Syrie ou même au Haut Karabach, on savait (Les observateurs avertis et sérieux.) que les drones étaient un matériel très fragile et très facilement neutralisable ; mais bon quand on veut rien voir...
SupprimerLes ukrainiens les utilisent notamment par ce qu'ils n'ont autre chose ; delà à en faire une généralité ou même une réelle nouveauté ou plus encore un "game changer"...
C'est étonnant comment certaines personnes peuvent asséner leurs vérités, sans aucun sens critique, nuance, démonstration rationnelle ... surtout ne pas remettre en cause l'arme miracle chenilles + gros canons comme en 39/45, et leurs chevauchées fantastiques. A se demander s'il n'y a a pas un peu de compensation.
RépondreSupprimerCela s'appelle une analyse critique.
SupprimerPar contre, " l'arme miracle chenilles + gros canons comme en 39/45 " !! : C'est l'Hôpital qui se moque de la charité une fois encore ; et quelle "démonstration rationnelle" en effet.
Pour le reste c'était juste une question (Nuancée en plus, contrairement à ce que vous affirmez, fort gratuitement encore.).
Mais on constate une fois encore qu'il ne faut pas écorner ni même mettre en cause les mythes de certains : "Touchez pas à mon drone" !!!
Quel est le radar qui serait monté sur ce tourelleau ?
RépondreSupprimerPlus sérieusement, je me demande quels ont été les résultats des tests de grenade 40mm par rapport aux mitrailleuses, contre plusieurs drones coordonnés : un quadrocoptère, donc léger et extrêmement agile, peut voler jusqu'à 150m/s, et accélérer de 0 à 50m/s en 1 seconde.
RépondreSupprimerGrenade 40mm : 40-60 coups/min, vitesse 80 (low velocity) et 240m/s (high velocity), rayon "mortel" # 10m ie. effet de souffle avec shrapnels / fléchettes à vitesse > 1.000m/s.
MG 7,52mm : 900 coups/m, vitesse 800m/s
Bien sûr un canon automatique de 30mm serait forcément plus efficace qu'un lance grenade (cadence de tir et vitesse obus plus élevées, portée plus grande) mais c'est beaucoup plus lourd / cher.
RépondreSupprimerLa méthode Coué et l'engouement de tout ce qui dépasse d'une tourelle ou d'un tourelleau sur un gros blindé ne régleront pas définitivement les sujétions de la LAD. Comme toujours, c'est : le glaive, le bouclier, etc... et cela vaut pour tous les effecteurs.
RépondreSupprimerEn fonction des menaces et de leurs catégories, la principale difficulté est la permanence d'une action efficace dans un environnement rugueux. Il en est de même avec la détectabilité (omnidirectionelle ?) tous terrains et temporelle, face à des effecteurs évolutifs et non-brouillables comme, par exemple, les FPV "filaires". Une attaque combinée sera difficile à contrer par un seul élément de ce type. Quid des vitesses angulaires du Hornet Air Guard ?
Nous avons eu dans un premier temps le système expérimental ARLAD dit "Icare" sur VAB en "urgence opération". Les critiques et railleries à son égard ont été nombreuses, surtout par certains "experts" du domaine... Là, avec ce montage, l'ensemble est mieux intégré et connecté. Une IA serait nécessaire pour assister, voire suppléer, un équipage réduit en assurant une permanence de la réaction avec ses priorités, dont les effets collatéraux. Cette problématique est critique sur MBT, par exemple.
Le double usage sol-sol/LAD, alterné, est un avantage tactique, tout comme l'adaptation facilitée sur des blindés existants. Cela ouvre de nouvelles perspectives à l'auto-protection, nonobstant l'absence d'un APS volumétrique efficient et généraliste. ^^
Toutefois, un effecteur du type 30 mm ARX semble plus performant avec sa chaîne de détection et une portée plus grande. De même, un missile comme le Piorun Polonais est efficace pour la TBA avec des coûts accessibles pour une défense 3D de proximité.
Il faudra se faire à l'idée d'un système cohérent dit "d'accompagnement" tactique capable de survivre sur un champs de bataille observable, tout en protégeant les autres plateformes pendant la manoeuvre. Pas simple !... Les deux concepts sont complémentaires et indispensables pour passer la "drone line" ainsi que ses approches sur des distances appréciables.
Vous voulez dire quoi ? !
SupprimerQue tout va bien peut être, ou qu'il est urgent d'attendre encore ?? ! !
l'immense avantage du lance grenade est qu'il utilise des grenades programmables qui sont disponibles et pas chères par rapport à des munitions de 30mm, de plus les drones de combats volent près du sol ce qui fait que leurs détections est difficiles à longue portée un système de ce type doit pouvoir fournir une bulle de protection de 500m de rayon.
RépondreSupprimerpenandreff
Il faut un bon MÉDIATEUR qui sache ordonnancer des commandements plus complexes que la moyenne car synchrones voire conjoints, médiateur sachant donc correctement être notifié de ses sujets opérationnels qui s'y abonneront pour les servir au travers d'une chaîne d'événements gérés par lui. C'est son rôle tant que l'abonnement perdure ou tant qu'il ne les supprime pas une fois son service acté envers son \ ses abonné(s), faisant se dérouler ainsi la séquence des mouvements des dits abonnés d'un point de départ pointé, vers un point d'arrivée, point d'arrivée pouvant lui-même (re)devenir le nouveau point de départ pointé pour continuer la tactique "un pas fait par tous les abonnés connexes" plus loin encore, etc
RépondreSupprimerL'abonnement peut être définitif pour un groupe fini se déplaçant conjointement, ou alors peut être fait au travers d'une pile dite FIFO (via une prise d'écoute gérée par le médiateur). Ordonnançant la tactique, il joue cette médiation pour tous les actifs abonnés, et ordonne les commandements qu'ils doivent faire dans la dimension [terrestre], voire [temporaire], voire la combinaison des deux.
Ah au moins là c'est clair : C'est du très grand n'importe quoi (Vous devriez utiliser votre temps à autre chose.). Les deux font la paire en tous cas, écrire pour ne rien dire (Et tout aussi brumeux globalement souvent.) !!
SupprimerCeux de Scorpion SCIL parlent ainsi, ne vous en déplaise: ils utilisent des motifs de conception informatiques ou des motifs organisationnels connus et référencés connus depuis longtemps et qui leur sont propres, car au plus abstrait, sémantiquement parlant (ayant donc un haut potentiel d'applications) et ce, pour modéliser (comme avec des briques de Légos) les concepts stratégiques, tactiques et opérationnels militaires.
SupprimerAprès, évidemment, une table de correspondance est établie: COMMANDANT <==> MÉDIATEUR à tel niveau \ boucle au niveau des boucles composites de la hiérarchie, etc.
?? !
SupprimerLe véhicule médiateur qui commande l'opération composite (mettons un Griffon, ou un VHM de réassurance) médite la manœuvre de ses sujets composites, à l'aulne de toutes les dimensions physiques et temporelles prises en compte. Il centralise la gestion de la manœuvre, car c'est lui qui la calcule, l'ordonne, puis émet les séquences d'ordres de déplacement à effectuer dans leur tolérance minimum et maximum, ordres qui une fois tous réalisés ont composé la manœuvre échue zé composite de tous les véhicules composants d'un groupe opérationnel.
SupprimerDit différemment, Le véhicule médiateur au niveau contextuel (stratégique, tactique, opérationnel) coordonne la manœuvre de tous les véhicules motorisés\mécanisés qui sont ses sujets abonnés dans la thématique présente: réaliser une manœuvre coordonnée composée d'un groupe de véhicules complémentaires dans leur gestion des boucliers zé des épées mutualisées dans un groupe, et ce, afin d'investir un emplacement considéré.
Dit différemment, zé complétement n'importe quoi.
SupprimerLe cas de la FIFO est plutôt typiquement pour un même médiateur restant fixe et devant faire franchir un obstacle à tout un chacun (divers zé variés), sans plus, mais pas moins (ex.: franchissement d'une rivière).
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