UNE ABSENCE FRANCAISE QUI INTERROGE

Il y a une dizaine de jours, le quotidien israélien Times of Israel annonçait l'organisation par Tsahal d'un séminaire international portant sur les enseignements tirés de la guerre menées par les IDF (Israel Defense Forces) contre le Hamas à Gaza. Selon le communiqué de l'état-major israélien relayé par le quotidien israélien, " le séminaire est ouvert aux officiers de diverses armées qui souhaite bénéficier de l'expérience acquise par Tsahal au cours des deux dernières années." Les délégations des 19 pays ayant répondu à l'invitation de Tsahal ont pu assister à plusieurs démonstrations dynamiques des capacités et tactiques employées par les IDF dans les différentes opérations. En parcourant la liste des pays participants parmi lesquels les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Finlande, l'Inde, la Grèce, Chypre, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, l'Autriche, l'Estonie, le Japon, le Maroc, la Roumanie, la Serbie et la Slovaquie, on découvre avec surprise l'absence de la France ! 

Cette non participation française reste difficilement compréhensible au moment ou Tsahal ouvre quelques portes et permet à des étrangers de bénéficier d'acquis très intéressants, particulièrement dans le domaine de l'emploi des blindés en zone urbaine ! On savait que le sujet du char et de son emploi n'était pas un sujet d'actualité dans l'armée française, on sait désormais, avec cette absence que l'expérience des autres armées ne nous intéresse pas non plus. Dommage de se priver d'enseignements de cette valeur, au moment où les blindés font un retour en force dans le paysage militaire et de ne pas saisir une occasion de renforcer la coopération militaire existant entre les deux pays autour de sujets d'actualité et d'enseignements profitables à l'armée de terre. 

Blablachars précise que ce post ne constitue en aucun cas une apologie de l'action de l'armée israélienne dans la bande de Gaza après les massacres du 7 octobre 2023. Si cette précision pouvait épargner les lecteurs des commentaires habituels aussi navrants qu'inutiles, tout le monde y gagnerait.  

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