L'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) publie aujourd'hui sur son site une étude intitulée "Char de combat : obsolescence ou renaissance ?". Cette publication rédigée par Léo Péria-Peigné dresse un tableau exhaustif de la situation des chars lourds en Europe pour mettre en exergue le décalage existant dans ce domaine entre la France et la majorité des pays du Vieux Continent. Blablachars qui a pu s'entretenir avec Léo Péria-Peigné quelques jours avant la publication de l'étude vous livre ci-dessous le contenu de cet entretien. Les quelques schémas extraits de l'étude qui vous permettront de mesurer l'étendue du travail effectué et d'apprécier leur qualité.
Cette étude menée par Léo Péria-Peigné sur près d’un an a rencontré lors de sa préparation des réactions tranchées. Certains acteurs militaires ou industriels n’ont pas caché leur scepticisme sur l’avenir du sujet en France. D’autres ont au contraire montré leur conviction quant à l'importance d’un sujet qu’ils étaient décidés à faire avancer. Parmi ces derniers, la rencontre de militaires européens a permis de percevoir combien les projets de rééquipement blindé en Pologne, en Italie ou en Allemagne insufflaient une réelle dynamique à l'ensemble des armées concernées, engouement particulièrement sensible dans les jeunes générations de personnel.
Alors que peut-on attendre de cette étude ? A cette question, Léo Péria-Peigné répond en souhaitant que son travail permette d’alimenter un débat renaissant mais encore marginal en France après deux décennie d’inanité.
Cette étude, rédigée dans l'esprit de l'IFRI cherche avant tout à confronter des points de vue politiques, militaires et industriels afin de consolider un dialogue plus éclairé sur le sujet.
L'étude de l'IFRI a voulu aller au-delà des clichés sur le char et pourvoir envisager une véritable adaptation de l'engin. Léo Péria-Peigné a conclu cet entretien par une formule empruntée à un de ses interlocuteurs ukrainiens selon lequel "si le char est obsolète sur le champs de bataille parce qu’il est vulnérable, alors le fantassin l’est tout autant ».
Blablachars ne peut que saluer le travail de Léo Péria-Peigné et l'enthousiasme témoigné lors de cet entretien autour d'une étude qui apporte des éléments factuels sur la situation du char en Europe et en France mais aussi une vision de l'avenir militaire et industriel de cet engin. Avec son travail, Léo Péria-Peigné, fidèle lecteur du Blog complétement blindé, apporte une contribution de qualité à un sujet que Blablachars porte depuis sa création en 2020. Puisse les décideurs s'emparer du sujet et apporter de véritables solutions pour envisager une véritable et indispensable adaptation de l'engin.






Article intéressant et quelques graphiques illustrent mieux que de long discours. Concernant la phrase "si le char est obsolète sur le champs de bataille parce qu’il est vulnérable, alors le fantassin l’est tout autant », les contre-mesures apparaissant pour invalider cet état de fait qui a prévalu et prévaut sontà mentionner. Des "monstro-tanks" russes avec une seconde sur-armure conséquente ont été filmés ayant résisté à plus de 20 drones FPVs et ce sans LAD autonome ou d'accompagnement leur permettant de faire un "bout de chemin" les rapprochant ostensiblement de la ligne 0 de confrontation; les Ukrainiens qui convoient le réapprovisionnement pour la ligne 2 voire plus (le réappro. entre la ligne 0 et la ligne 1 se faisant par des gros drones). Les drones sont le danger n°1: 80 % des victimes en Ukraines et ce, pas seulement dans les lignes [0..2], acr selon l'info. glanée sur le net, les drones filaires auraient une allonge de 40 km maintenant (si c'est probablement excessif, 20 Km est maintenant du banal). De nombreux fantassins Ukrainiens se sont payé eux-même leurs fusils à pompe anti-drones pour faire du tir réflexe façon balles-traps à défaut de voir arriver des munitions anti-drones compatibles avec leur fusil de guerre. Des boucliers légers en Kévlars font leur apparition toujours pour parer en dernier ressort par réflexe un drone fonçant sur soi à 75 km venant depuis le dos. L'épée ayant évolué, le bouclier s'ajuste. Pour ce qui est des stocks de chars l'ex-Armée rouge, un site Suédois ou Finlandais spécialisé dans ce genre de décomptes a admis s'être trompé au moins d'un facteur x10 et d'admettre que finalement, faire rouler un T50 ou un T60 constitue un effort de guerre en créant du volume, chose qu'ils pensaient ne pas même compter en résiduel, alors que cela est au moins aussi utile que des leurres complètement inertes. > s.o.
RépondreSupprimerCe n'est plus un décalage à ce stade là, mais un fossé, un gouffre, un abime même. Il est temp, il serait temps de se réveiller un peu...
RépondreSupprimerEh oui, les besoins mis en lumière par le conflit ukrainien alors que chez nous on ne parle à longueur de médias que de drones, et pratiquement jamais de chars, encore moins de blindés mécanisés ; "dépassé" sans doute dans a tête de la plupart de nos "commentateurs", si avisés !!!...
C'est tout un écosystème malade du tout roue médian léger et qui n'a rien trouvé de mieux que d'attraper une dronite aigue en plus ces derniers temps alors que toute l'Europe, et "tout le monde" se réarme actuellement (Nous, on attend, le MGCS... Dans vingt ans...).
Par rapport aux graphiques dans leur ensemble c'est la mise en perspective des commandes de chars dans ces prochaines années, et leur indubitable remontée, en flèche, qui manquent un peu :
Avec des parcs à nouveau multipliés par quatre en Allemagne : 1 300, on ne sera certes pas encore aux 2 400 Léopard2 de la guerre froide, mais on ne sera plus aux 250-300 d'il y a peu encore, ou en Pologne : 1 600.
Près de 3 000 rien que pour ces deux seuls pays. (Par rapport à 200 chez d'autres,. Anciens et non modernisés en plus... ... !!!))
Et très certainement aussi rehaussés à la suite dans la plupart des autres pays, même les très modestes ; et modernisés surtout...
Eh oui, encore un qui ne fait pas du tout la même analyse, après l'avoir sans doute sérieusement étudié, du conflit ukrainien, que la plupart de nos médias (Et de leurs "experts", de plateaux tv.), et même que certains ici (Les intoxiqués de l'abus des réseaux sociaux...).
Où on voit que si le club des utilisateurs du Léopard2 c''est très nettement étendu à l'est notamment, et en a bien profité (En bradant ses propres 2 400 chars, et e s'implantant massivement dans toute l'Europe septentrionale et orientale (Prochaine extension : L'Ukraine, et les Balkans (Voir la dernière offensive en date en Roumanie, par "l'Europe" interposée, évidemment.).) celui des modèles nationaux alternatifs a bien résisté et résiste encore malgré tout : Il faudrait surtout qu'il se réveille aujourd'hui, et recommence à croire en ses propres capacités surtout (Grandes familles intégrées de blindés, etcetera, d'aujourd'hui.) (Sinon l'Europe va devenir toute jaune, avec des pointes américaines, sud coréenne, et autres demain...).
Et l'arrivée, ou l'implantation renforcée inédites d'autres suite au vide actuel et à l'inertie -renoncements des autres modèles nationaux justement (Prochains les turcs peut être ?...) et au manque d'alternative à la seule main mise allemande.
"Le cas français"... En effet, est-il besoin encore d'épiloguer au stade actuel d'immobilisme idéologique et dogmatique actuels chez nous malheureusement ?
RépondreSupprimerEn effet, si "certains acteurs" militaires n'y croient même plus, on est effectivement très mal barré, avec de tels renoncements effarants et plus qu'inquiétants. C'est surtout cela, qui est le plus inquiétant sur le fond : Ne plus vouloir croire en ses propres capacités, malgré ses savoir-faire, toujours bien présent malgré tout encore (Mais pour combien de temps, à ce rythme là...) et ses réalisations passées et actuelles !! De l'engouement, c'est bien ce qui nous manque aussi, à l'heure actuelle, et du réalisme, surtout...
Si cela pouvait faire renaitre le débat chez nous, dans nos médias et dans nos cercles de réflexion stratégiques, si ce n'est une prise de conscience sérieuse, ce serait déjà énorme en effet.
En effet encore, "si le char est obsolète sur le champs de bataille parce qu’il est vulnérable", c'est par ce qu'il est trop léger, trop "moyen", et pas assez "lourd" et blindé-protégé, comme l'ont parfaitement compris et analysé les allemands, polonais (En première ligne aussi. = Renaissance du char LOURD d'assaut.), et autres américains, coréens, turcs, etcetera.
Par contre, malheureusement en ce qui concerne nos "décideurs" actuels, malgré l'urgence de la situation, je crois qu'il va bien falloir encore attendre un peu... En espérant que l'on arrive pas trop tard encore, après la bataille. ...
Pour la motorisation, le seul point rouge (Dernière figure ci dessus.) qui nous reste "à reconquérir", pour info les turcs ont mis seulement cinq ans pour mettre au point le moteur de leur Altay en partant de rien en plus.
RépondreSupprimerDepuis le temps qu'on en parle ne serait ce ici depuis que ce blog existe, cinq ans, on l'aurait déjà.
L'auteur écrit que les combats char contre char ne représentent que 5% des pertes, que les ukrainiens trouvent que les chars occidentaux sont trop spécialisés "anti-char", qu'une capacité de tir indirect est utile (donc canon rayé plutôt que canon lisse).
RépondreSupprimerIl me semble qu'il sous-entend que le char du futur est plus proche du canon d'assaut et plus destiné à l'appui de l'infanterie.
Je ne comprends donc pas qu'il mette en avant Ascalon 130-140mm : canon lisse, optimisation anti-char, grosse munition / capacité d'emport limitée ... etc.
Péria-Peigné commence dans une premier temps par relativiser grandement le rôle réel du drone en Ukraine.
SupprimerEnsuite il fait le constat, que tout le monde a fait, de l'utilisation dévoyée du char comme pièce d'appui d'infanterie (Encore moins fait pour du tir indirect.), concomitante du manque de percées et d'offensives (Rôle presque unique du char d'assaut. Le duel de chars n'a jamais représenté que 10 à 20 % des pertes, de chars, quoiqu'il en soit.).
Pour ensuite encore constater la remontée en puissance très significative du char un peu partout dans le monde, et à parler de segment "lourd".
D'où ensuite, l'évocation du 130-140 mm anti char lourds, suite relativement logique au contraire.
p67 : "..La fonction principale du canon ne doit cependant pas être dimensionnée par la mission antichar, qui peut être accomplie par d’autres armements intégrés, missiles ou drones. Au contraire, elle doit permettre de remplir une grande diversité de missions, notamment autour de l’appui d’infanterie et du tir indirect afin de seconder et parfois suppléer à l’artillerie classique ...Pensé d’abord pour améliorer les performances contre les futurs chars russes, le canon de 140 mm est cependant en mesure de réaliser un tir
Supprimerindirect intéressant, un plus fort calibre offrant suffisamment d’espace pour l’utilisation d’éléments pensés pour l’obus d’artillerie de 155 mm...Un tel canon supposant la réduction du nombre d’obus emportés faute de place, un armement secondaire puissance est nécessaire pour traiter des objectifs ne requérant pas le niveau de performance de l’armement principal. Monter un canon coaxial de 20 mm, similaire à celui qui équipait
l’AMX-30 ou un tourelleau de 30 mm permettrait ainsi une meilleure subsidiarité des armements embarqués pour traiter des cibles peu blindées et bien plus courantes ..."
J'ai vraiment l'impression de pubs 1° pour la cavalerie "'c'est pas grave si on ne tire plus sur des chars on peut faire le boulot de l'artillerie 2° pour Ascalon
Autant j'achète la fonction "appui d'infanterie", autant je pense que le tir indirect - sauf exception - doit être réservé à des plates-formes dédiées ie. mortier, canon ou lance roquettes.
Tout à fait d'accord, autant la solution d'un complément 30 x 173 mm coaxiale est pertinente, et sans doute même souhaitable, autant le tirs de "quelques" (5, 10 ?) obus d'artillerie (Un peu comme la proposition d'embarquer des missiles évoquée récemment : Qu'est ce qui va rester pour les autres obus, sur une dotation d'une trentaine aujourd'hui, une vingtaine peut être seulement demain (Avec du 140mm, ou du 130.) ???!), parait disons "déplacée" ; dans cette très bonne étude cependant.
SupprimerLà c'est peut être le point un peu trop engagé ; autant qu'une solution polyvalente d'une plateforme de tirs à la fois directs et indirecte peut apparaitre séduisante, sur le papier...
(On l'affecterait à qui en plus ? A la cavalerie, ou à l'artillerie ? !! ;) )
Quel dommage Ronin que vous ayez embrassé si jeune la carrière de Troll de canapé professionnel au lieu de faire Saint-Cyr.
RépondreSupprimerAujourd'hui vous seriez sans doute CEMA et on aurait la meilleure armée du monde, on aurait tous des chaussures à chenilles et l'on vivrait dans une France à la croissance de 40% car vous seriez également le plus talentueux ministre de l'économie de l'univers connu.
Hélas votre vocation était ailleurs, c'est fou comme le destin d'un pays tient à peu de chose... :)
Cela devient de plus en plus constructif vous aussi vos commentaires !
SupprimerRenaissance, évidemment.
RépondreSupprimerPour quoi louvoyer ainsi ? Alliez-vous à Rheinmetall pour développer rapidement un version FR du KF51. Voudriez-vous persister, en toute impunité, à amener vos enfants à l'école dans un vieux Leclerc plutôt qu'avec un superbe KF51 sur lequel les maîtresses se retournent ? Arrêtez de leur foutre la honte devant le baghûdi.
RépondreSupprimerPour ma part je prends l'option Leclerc2, sans hésiter une seule seconde.
SupprimerC'est surtout que certains font tout pour éviter avant toute chose une solution française, notre gros probléme chez nous (Qui dépasse même le simple char futur de la France.).
PS : Eh oui, pauvres enfants, quel "avenir" on leur prépare, à "louvoyer" ainsi ? ! ...
Coté motorisation, lire force opération blog, 2 juin 2023 : Comment Arques peut offrir un second souffle aux chars de combat.
RépondreSupprimerLa carte du club Léopard est symptomatique. Le marché européen est inaccessible a un hypothétique char franco-français. Cela donne de la légitimité au MGCS, qui permettrait de casser le monopole allemand. Les allemands pour leur part ont peu d'intérêt pour coopérer avec la France.ils possèdent toutes les briques technologiques, le tissu industriel et les moyens financiers pour développer tout seul le successeur du Léopard 2. Reste l'Ukraine ,si elle se sort des griffes de l'ours. Son expérience serait utile pour définir un char "utile" et employable. Mais Rheinmetall sera vraisemblablement plus rapide que nous. Autrement l'Inde, avec sa complexité peut représenter un partenaire intéressant.
RépondreSupprimer...peu d'intérêt à coopérer avec la France .. l'Inde, malgré sa complexité......
SupprimerLe marché est européen est parfaitement accessible à un char français, peut être que certains n'attendent que ça même : Voir les différentes percées, ou repercée, sur coréennes ou américaines, en Pologne ou ailleurs.
SupprimerMais encore faut-il le vouloir...
Les allemands défendent leurs intérêts. ... (Eux.)
(Ils ont même les moyens pour en développer deux, Léopard2-3 et KF51, à eux tous seuls...)
concernant les briques technologiques du rapports la partie motorisation est étrange dans le sens ou la France ne produit plus rien dans cette gamme de puissance, Arquus n'a jamais produit de moteur scania est suédois wartislas est Finlandais et baudoin est devenu chinois et qui ne fait que des moteurs marins ou de groupe électrogènes.
RépondreSupprimeril semble surtout que notre armée ce satisfait des ses 200 chars leclerc en attendant un nouveau produit à inventer, car il y a une question de fond quel est le contrat opérationnel de la France dans l'Otan?, le choc si il y a sera à l'Est et l'Allemagne sera en première ligne ainsi que la Pologne
penandreff
Posséder une force blindée significative ( masse et cohérence) permet de peser sur les débats diplomatiques, notamment par l'envoi de forces prépositionnees en soutien de nos alliés.
SupprimerPar symétrie, en être dépourvu, signifie laisser un pouvoir exorbitant aux allemands.
Supprimer" et l'Allemagne sera en première ligne ainsi que la Pologne",
Supprimeret nous on regardera passer les trains, et on comptera les points, sans doute...
Très intéressante étude, à lire dans son entièreté, ne serait ce que par les différents sujets qu'elle aborde (Voir le sommaire.) (: "Le char dans la guerre en Ukraine ; un réinvestissement européen massif ; quelles perspective pour le parc blindé français (Un entre deux problématique" (C'est le moins que l'on puisse dire.), "l'arme blindée cavalerie à l'heure des choix"...).)
RépondreSupprimerhttps://www.ifri.org/sites/default/files/2025-11/ifri_peria-peigne_char_combat_2025.pdf
A noter et à retenir peut être encore plus particulièrement( A partir de la page 63.), c'est l'évocation, in fine de cette étude précise chiffrée et argumentée, d'un développement national (Français...), parfaitement possible. (...)
Bien plus par exemple que chez les britanniques, et plus encore chez les italiens (Malgré leur brève incursion dans le monde des grandes puissances militaires terrestres avec l'Ariete C1, et C2 (...), et avec le Dardo concomitant.).
Ce qui nous ramène à la dernière figure conclusive, ci dessus.
Il manque juste, plus que le moteur parfaitement faisable lui aussi, surtout la volonté, politique, encore une fois, malheureusement contraire (Privilégier toujours la "solution" allemande "européenne", quitte à finir par acheter du Léopard2, ou 3 !!!! Ce que certains espèrent manifestement ; ils commencent même presque à le dire clairement !).
Quoique un peu nettement sous dimensionné pour un pays comme la France ("300 plateformes chars dont 200 en unités ; 150 plateformes de lutte anti-drone d’accompagnement et de protection ; 40 plateformes dédiées au génie d’assaut et au bréchage ; 30 plateformes de dépannage sous le feu, capables d’assurer la récupération des unités endommagées.")
C'est plutôt de l'ordre de 500 plateformes chars, autant en version VCI (Encore oubliées...), au moins une centaine du génie, 150 d'automoteurs d'artillerie modernes à grandes capacités de tir (Plus besoin de sous fonction inapproprié de tirs indirect, avec des munitions extrêmement comptées en plus.), et beaucoup plus de plateformes de dépannage donc, sans oublier les autres multiples plateformes : Mortier (120 ET 81 mm), commandement de l'avant, guerre électronique, et autres "accompagnants" (Eh oui, il n'y pas que l'ACB dans la vie, et dans les conflits modernes actuels surtout...), ou autres encore véhicules sanitaires par exemple ou de logistique sous blindage de l'avant futurs (Quand certains se posent la question qu'est ce que sera le champs de bataille dans vingt ans...).
Ce qui est certain c'est qu'une décision doit être prise, et vite, sans quoi nos brigades blindées vont être dans la panade très vite...
RépondreSupprimerMais il faut admettre que ce n'est pas simple, et pour faire un blindé franco-français en partant de la base du Leclerc (je ne parle même pas en partant de "zéro"), il va falloir une synergie très forte entre l'ADT, les industriels et l'état en plus d'y injecter énormément d'euros.
Ca fait beaucoup de si, je peine à y croire vu le panorama actuel.
Pour l'instant, le plus difficile est de traverser l'Europe jusqu'en Roumanie...
RépondreSupprimerhttps://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-commission-europeenne-met-le-cap-vers-un-espace-schengen-militaire/
On a les "guerres" que l'on peut se permettre...
Puis il y a la bataille d'un budget pour la France.
Eh oui, "l'Europe, l'Europe, l'Europe", très concrètement.
SupprimerUne "démonstration de plus", parmi de très nombreuses autres. (C'est même pire qu'avant y compris au niveau mobilité stratégique. Faut le faire quand même !!)
L'Allemagne a pour le moment les moyens financiers et les intelligences polutiques et techniques nécessaires pour se passer des européens et donc de nous... Toutefois, elle est et restera totalement dépendante des USA aussi bien pour sa politique extérieure que sa Défense. Le différentiel porte sur son industrie globale qui demeure un axe hégémonique en Europe et diplomatique à l'exterieur pour son industrie. C'est un choix qui a des conséquences sur ses voisins et le devenir global de l'UE et son marché ouvert...
RépondreSupprimerPour s'en convaincre :
https://armees.com/trump-veut-confier-le-commandement-otan-a-lallemagne/
https://armees.com/trump-veut-confier-le-commandement-otan-a-lallemagne/
SupprimerAu moins cela à le mérite d'être clair, pour une fois.
Pour le reste que les allemands soient devenus le gouverneur économique de l'Europe occidentale pour les américains, ça par contre on le savait déjà ; pour peu qu'on est les yeux un peu ouverts là aussi...