Le départ progressif des États-Unis de la région du Golfe persique se confirme un peu plus chaque jour, avec le retrait récent de plusieurs batteries de Patriot déployées dans la zone, dont une affectée à la défense de la base aérienne Prince Sultan. Pour compenser ce départ, les pays de la région, pourraient se tourner pour leurs achats d'armement vers Israel, dont les industriels lorgnent sur un marché lucratif qui a importé entre 2016 et 2020, 25% d'armes en plus qu'entre 2011 et 2015. Le ministère israélien de la Défense freine pourtant les ardeurs de ces sociétés qui demandent aujourd'hui aux dirigeants politiques de changer de rythme pour leur permettre de répondre à la demande des pays concernés. Devant la crainte de voir le vide laissé par les Américains comblé par la Russie et la Chine, le ministère de la défense a autorisé les firmes israéliennes à ouvrir des représentations commerciales au Bahreïn, aux Émirats Arabes Unis et même en Arabie saoudite. Entre le changement de politique américaine et l'ombre de l'Iran, les besoins des États du Golfe en matière d'armement devraient rester à un niveau élevé dans les prochaines années, ce qui pourrait permettre aux industries de défense israéliennes de proposer leur savoir faire dans un certain nombre de domaines dont celui des véhicules blindés et de leur modernisation.
Le marché est énorme et visiblement ces sociétés ont le vent en poupe:
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Oui elles veulent profiter du vide et surtout prendre de vitesse leurs concurrents !
SupprimerLa guerree est une industrie cotée en bourse:
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/k9QXkn6vi-k
Scorpion mené à bien grâce aux israéliens, l'histoire et l'économie ont inversé les rôles:
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