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mercredi 30 juin 2021

COME SI DICE MGCS IN ITALIANO ?

Selon des informations en provenance de la Péninsule, le secteur allemand de la Défense serait prêt à s'ouvrir massivement à son homologue italien. Ce rapprochement serait concrétisé dans un premier temps autour du MGCS ainsi que sur le dossier du futur Véhicule de Combat d'Infanterie italien pour lequel Rheinmetall a proposé le Lynx KF41. Plus que la première étape de ce rapprochement germano-italien, la récente acquisition de 21,5% de la société Hensoldt par Leonardo vise certainement à contrebalancer (affaiblir ?) la position française au sein du MGCS dans lequel la société allemande occupe une place importante. Ce rapprochement confirmerait le changement de cap voulu par Berlin après 20 ans de relation quasi exclusive avec la France. Ce virage serait également concrétisé par l'élargissement du programme MGCS à d'autres pays européens parmi lesquels l'Italie pourrait devenir le partenaire majeur du MGCS au détriment de la place occupée par la France dans le programme. Il n'est pas interdit d'imaginer que la décision de financement du MGCS qui doit être votée par le Parlement allemand en septembre soit prise au regard du résultat de la conférence de Berlin au cours de laquelle l'Allemagne proposera à de nouveaux partenaires de rejoindre le programme. Ces nouvelles informations en provenance d'Italie confirment les intentions allemandes et la stratégie mise en œuvre par Rheinmetall pour réduire la participation française dans le MGCS et nous contraindre à quitter le projet qui n'est définitivement plus celui d'un char franco-allemand. Le prochain révélateur de ce fiasco annoncé pourrait être le choix du canon du futur char, que Rheinmetall souhaite voir armé de son canon de 130mm.

30 commentaires:

  1. Ce qui est bien avec Blablachars, c'est qu'on est prévenu à l'avance...
    https://blablachars.blogspot.com/2021/05/le-lynx-et-rheinmetall-sur-tous-les.html

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    1. Ce qui est surprennant c est que ca revient aussi a reduire la part de rmw. On dirait une strategie suicide, je pourris tout pour repartir de 0.
      C est a kmw de siffler la fin de la recree.

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    2. Possible, mais en tout cas on a vu à l'oeuvre la mise sn place de stratégies alambiquées:
      https://blablachars.blogspot.com/2021/01/la-bundeswehr-achete-des-camions.html

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  2. Sur un plan purement linguistique, le titre est insuffisamment… blindé, je le crains : « como » c’est de l’espagnol. En italien, on dira « Come si dice MGCS in italiano? ».

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  3. Vraisemblablement la France a fait un choix (coopération européenne) qui implique la mise en avant de L'industrie allemande. Ce choix est très certainement une contrepartie du programme SCAF et son vecteur piloté NGF sous "domination française" pour reprendre les termes outre-rhin.

    Reste à voir la position de la France du fait de l'abandon (quasi certain) du programme SCAF (tout du moins tel que nous le connaissons aujourd'hui [abandon ou renégociation pour les points vecteur de l'arme nucléaire et version aéronavale]) en septembre après les élections législatives allemandes.

    La BITD Française avec le Leclerc a montrer ce qu'elle savait faire (un bijou technologique) mais a aussi montrer ce qu'elle ne savait pas faire à savoir (faire durer son produit dans le temps au travers d'évolutions et le valoriser au travers d'une famille).

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    1. D'accord avec vous sur le premier point.concernant la durabilité du produit Leclerc et son absence dévolution ne peuvent être imputées à la seule BITD. Le désintérêt de l'armée de terre pour la "chose blindée" associée au tropisme africain de nombreux responsables nous ont également conduit dans la situation actuelle, véritable impasse pour nos forces et notre industrie.

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    2. En matière d'équipement militaire terrestre, c'est plus que du désintérêt :
      On s'est trouver une, petite, niche (le médian à roue, que presque tout le monde fait d'ailleurs de plus en plus), et on ne veut plus en sortir. Et bientôt, le pire, il sera trop tard, pour en sortir ; une fois tous nos savoir-faire oubliés et sacrifiés.
      C'est déjà le cas avec le chenillé, depuis vingt ans d'abandon.

      Au contraire, le prochain char de combat devrait, et est un magnifique moyen et défi technologique, une occasion rêvée largement à notre hauteur, pour sortir de cette cette impasse.
      En saurons nous encore saisir cette occasion presque unique, et presque dernière, de rester dans la course des armements terrestre majeurs, rien n'est moins actuellement malheureusement.


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    3. Je vous rejoins mea culpa.
      La BITD avait en son temps proposé à l'armée française une famille développé autour du char Leclerc qui est resté sans suite. Toutefois il y a de cela 20ans+ maintenant.
      On voit que la BITD France a un énorme problème de communication et de promotion de ces produits (Naval Group en Australie, …) au-delà du cercle décisionnaire. En cela la BITD France devrait s'inspirer et prendre exemple sur les BITD concurrente.

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  4. Il faut dire que les italiens avaient plutôt, eux repris de l'avance dans ce domaine, avec des armements très diversifiés, et un système terrestre très complet. Avec leurs "Ariete" (MGCS italien), "Dardo" (VCI chenillé italien), "Centauro" (VBRC italien, avec canon de 120 mm !), Frécia (VBCI italien), leurs 68 automoteurs d'artillerie (à grandes portées et capacité de tir), leurs 21 LRU, leur moyens de génie, leurs 20 hélicoptères lourds, etcetera, etcetera.

    Ce qui ne les empêche pas de se lancer également désormais dans la construction de 2 croiseurs lance-missiles par exemple non plus (plus 10 FREMM, 7 FDI, 2 Horizon, 2 porte-aéronefs, etcetera...).

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  5. la France veux garder son indépendance mais quel est la quantité de char qu'elle pourra acheter??
    200??
    y a t il de la place pour deux chars en Europe du point de vu industriel et financier?
    soyons honnête la France a fait ses chars Leclerc et à réussi en vendre aux UAE client trés spécial ou la politique ce mêle aux achats de matériels militaires, mais n'a pas réussis comme KMW / Rienmetal à en vendre des milliers.
    La France à un potentiel de 200 chars, idem pour l'Allemagne, idem pour l'Italie, la GB 150, L'Espagne 70 et le reste de l'Europe de l'Ouest 200.
    La Pologne veut faire ses propres chars et les autres pays de l'Europe de l'Est ont des moyens de production...
    Au lieu de penser au MGCS nexter pourrais ce lancer dans un chars léger, plus exportable.

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    1. C'est vrai, mais la conception/production d'un char franco-français dérivé du Leclerc(il faut savoir capitaliser) dans un délai raisonnable, nous ouvrirait quelques portes à l'export compte tenu du calendrier de renouvellement des chars de combat à l échelle mondiale.

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    2. L erreur a mon sens est de vouloir concevoir pour le MGS , Comme pour le SCAF un système des systèmes, alors qu'il serait plus souple et plus rapide d'adopter une approche incrementale, sur base d un véhicule relativement simple mais d'architecture ouverte ,de nature à reçevoir des améliorations tout au long de sa vie opérationnelle.

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    3. Je vous rejoins sur la nécessité a disposer d'un char léger (char de bataille/chasseur de chars) ce qui permettrait de maintenir la compétence et donnerai une activité au bureau d'étude Nexter (Giat) ce qui en soit serait fort appréciable car en cas de perte de compétence le coût pour récupérer le savoir-faire est très très couteux.

      Ce qui permettrait également d'aller dans le sens de nos alliés et de se doter d'une composante char de combat, voir famille de blindé sur la base d'un matériel commun à tous.

      Par contre, l'Occident le rapport axe sino-russe ou autres adversaires potentiels / occident sera toujours en notre défaveur. Il convient donc de penser et imaginer des solutions permettant, à défaut reprendre sinon rétablir l'équilibre en faveur de l'Occident (hors US) car si un jour conflit il y a, l'arrivée de renforts des US sera bien plus long et fastidieux si ceux-ci sont disponibles.

      un exemple frappant est dernièrement l'exercice Russe qui a eu lieu à la frontière ukrainienne qui montre l'ampleur du travail à accomplir qui regagner en crédibilité.
      D'ailleurs un récent article accrédite cette état de fait (http://www.opex360.com/2021/06/30/un-navire-de-lotan-coule-par-la-marine-russe-ne-provoquerait-pas-une-guerre-mondiale-assure-m-poutine/).

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  6. Sortons vite de là, et tant pis pour le scaf, car l'allemagne nous met des batons dans les roues depuis le début!
    On peut faire autre chose d'aussi performant et moins cher!

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  7. Les Allemands cherchent à s’évader d’une relation exclusive avec les Français, imposée par les politiques, qui ne correspond pas à leurs intérêts industriels. Ils cherchent en toute logique à nouer des relations de coopération avec des pays qui ne mettent pas en cause leur prééminence technologique et sont des acheteurs potentiels pour des volumes significatifs. Deux caractéristiques que le France ne remplit pas ou remplit avec difficulté. Notre besoin en char de combat se limite à 200 exemplaires et notre industrie est en concurrence directe avec les Allemands sauf en matière de motorisation. Je suis d’avis que sommes d’une naïveté ou d’un dogmatisme confondants, à vouloir à tout prix, développer une coopération contre nature, tant d’un point de vue historico-sociologique, qu’industriel, avec les allemands, dans ce domaine.
    Notre regard devrait plus naturellement se tourner vers l’Espagne, la Pologne, la Tchéquie, l’Italie (moteurs IVECO franco/italiens à hybrider et ou à hyperbariser)

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  8. Si on avait encore un stratégie ambitieuse d'équipement de nos armées, ce n'est pas deux cent malheureux chars de combat qu'il nous faudrait pour être encore digne de la place de sixième puissance mondiale. Arrêtons de penser étriqué.
    Mais il faudrait au contraire prévoir (une notion bien oubliée actuellement) pas moins d'un millier de véhicule de combat lourds, pour la haute intensité (que certains semblent timidement redécouvrir, après plus de vingt ans de grand n'importe quoi).
    C'est à dire, de quoi nous équiper de chars de combat, de 55 tonnes, en nombre un peu plus sérieux, de VCI lourds, de 50 tonnes (ce que font également presque tous les autres), d'automoteurs d'artillerie à grande cadence de tir, de véhicules du génie, de dépanneurs, et autres encore constituant l'environnement naturel, indispensable, de ces chars de combat.
    Aujourd'hui nous en sommes bien loin, puisque nous faisons toujours le chemin inverse, jusqu'à produire des véhicules (en toutes petites quantités 250-300, hors de prix et presque aussi cher qu'un char lourds en plus : "c'est plus cher", là on a des moyens, à gaspiller !!!) pour un usage unique comme sous la guerre froide : le contexte à complètement changer.

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  9. Cette, indispensable (à moins que l'on ne veuille définitivement cette fois ci sortir du cercle des grandes et même moyennes armées ? !!), serait complétée principalement par une grande famille généraliste de blindés moyens médians.
    Ceux ci pourraient préférentiellement venir d'une grande famille de blindés s'inspirant du projet SEP (Splitterskyddad EnhetsPlattform), régulièrement évoqué ici, en matière de vraie modernité, et de vraies innovation (!!!!).

    C'est à dire d'une principale plateforme, déclinée en deux motorisations hybrides. Une sur chenilles souples, et l'autre sur 8 x 8 sur roue (un seul modèle étant plus économique au niveau opérationnel, et à tous niveaux, que plusieurs et notamment qu'une déclinaison en 6 x 6).

    Ces blindés faisant de 15 tonnes (pour le modèle chenillé, forcément plus légers, contrairement à la légende...) à 17 tonnes (pour la version sur roues), en version de base, avec une protection de niveau IV OTAN, et jusqu'à 30 à 27 tonnages avec des blindages rapportés amovibles. Ce qui les porterait (étant plus compact, et donc plus légers, du fait de leur motorisation), à des niveaux de protection bien supérieurs à ceux de nos actuels malheureux VBCI.
    C'est à dire, adaptable suivant les différentes missions, de basse ou de moyenne intensité (en version de base ou avec blindages rapportés), et suivant les besoins.
    Ces derniers étant également équipés de différents modules (VCI, VCA, 120 mm (le fameux char léger évoqué par certains : là aussi les grandes tendances actuelles ne sont plus à concevoir des engins pour un usage unique, mais au contraire à celle de famille de véhicules, modulable et adaptable (toujours une guerre de retard !!!!!)), artillerie, y compris antiaérienne, génie, commandement, reconnaissance, soutien, et autant que de besoin).

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  10. Et là, on attirerait à nouveau, du monde avec nos équipements terrestres innovants.


    PS : il y a largement la place, en Europe, et dans le monde, pour deux chars modernes européens : La preuve, les sud-coréens viennent désormais combler les vides !!!

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  11. Ronin, j'entends vos arguments seulement voilà, le contexte géopolitique et géostratégique est différent entre la France et la Corée du Sud. L'adversaire désigné de la Corée du Sud est son voisin du Nord. Séoul est à 37km de la frontière et donc à portée de tir (obus alors ne parlons des missiles sol-sol). Je pense que si la France était dans une situation identique nous n'aurions jamais laissé la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui (sous équipements, obsolescences, …). Aujourd'hui comme précédemment évoqué (cf. ci-dessus) la doctrine de l'OTAN en cas de déferlement de blindés sur l'Europe reste l'utilisation de l'arme nucléaire tactique (dissuasion).

    Pour parler de la France, pour aligner une composante blindé à 1000 chars, XX canons automoteur d'artillerie blindé, …, il conviendrait dans un premier temps de rétablir le Service National (utopie restons réaliste et gardons les pieds sur terre) le politique qui fait çà signe la fin de sa carrière. Des chars sans équipages quel intérêt. S'appuyer sur la technologie (robotisation) est une seule solution mais est-ce la meilleure !?!

    Privilégions dès à présent, la qualité de nos équipements, leur adaptation au contexte (en pleine évolution), la maitrise des coûts, la qualité de nos équipages (formation et expérience au combat (exercices, manœuvres, opex, …), la disponibilité (une horreur - à date dans les rapports parlementaires des taux de disponibilités inférieur à 30-50% sont fréquemment affichés alors imaginons si on multiplie la dotation par 2 quelle serait la disponibilité de nos équipements) et l'évolutivité de nos matériels (gestion des obsolescences) avant de vouloir absolument la quantité (quantité ne doit pas rimer avec médiocrité).

    Pour preuve, les résultats de nos équipages lors des dernières manœuvres otaniennes ou le Leclerc et ses équipages ont démontrés leurs compétences. Une équipage bien formé, expérimenté vaut plusieurs équipages de conscrits. Si en plus, un matériel performant, fiable et opérationnel (exempt d'obsolescence) est disponible alors gageons que nous sommes sur la bonne voie. Le reste suivra ! Normalement.

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    1. Ce que vous évoquez là, c'est toute le question de savoir si nous voulons avoir encore un modèle complet d'armée, de terre en particulier, et capable d'intervenir dans tous les cas de figure, de haute, ou même de moyenne (1), intensité, ou pas.
      1 : https://marc-chassillan-dans-guerres-actuelles-il-y-a-chars-partout-

      Ce qui concerne même en particulier les conflits dits de moyenne intensité ; ou à part à vouloir que nos propres soldats aillent s'exposer dans des véhicules sous blindé pour ce type d'affrontement, des blindés de type "médians", et avec des sous armements, et en étant globalement sous équipés ? !!!

      Ce qui correspond en particulier à tout notre environnement direct, instable, de tout le pourtour de la Méditerranée, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué.
      Inutile d'aller chercher de pseudos comparaisons avec la Corée de nord (avec leurs équipements complétement obsolètes de l'ère soviétique, à part leurs quelques bombinettes et leur Etat moyenâgeux.).
      Ou à part à se cantonner dans nos seules expéditions safaris dans les Etats faillis d'Afrique, plus opérations subsahariennes de gendarmerie et de contre grand banditisme qu'autre chose.

      D'ailleurs, ce genre de schéma, confiné et rabougri, pour la France a toujours été l'option de quelques uns : Quelques forces de gendarmerie, et autres FS, et on se cache derrière notre ligne Maginot nucléaire pour le reste. Ou le “choix” entre l'annihilation totale et ne rien faire en matière de politique internationale de défense de la France, que d'attendre.
      Ignorant que sans moyens d'intervention crédibles, notre dissuasion se réduira à presque rien, il suffira de la contourner, bien plus facilement que ne le fut la ligne Maginot au demeurant.
      Ou encore, une armée : pour quoi faire ? !


      Il faut un modèle complet, et même échelonné, et cohérent d'armée. sinon tout cela ne sert pas à grand chose, et est d'une efficacité au final toute relative.
      Si c'est pour ne pouvoir au final intervenir qu'en Afrique subsaharienne, on pourrait même le faire à bien moindre frais.


      Pour avoir ce modèle complet, il faut, et même particulièrement, qui peut le plus peut largement le moins (et pas l'inverse), un minimum de forces lourdes.

      Pour une nation comme la France, c'est bien un strict minimum de pouvoir aligner, au moins, ce qui correspond à une division blindée de type OTAN, d'environ 15 000 hommes.
      Pour ce type de division s'est traditionnellement environ 2 000 véhicules blindés, dont 1000 fortement blindés chenillés, et 1000 blindés à roue (comme quoi, il en faut aussi !! Mais pas seulement, c'est bien ça, un, de, nos problèmes actuels.).
      Sur ces 1000 blindés chenillés, dans une division blindée normale (comme on ont tous les autres), c'est 200 à 300 chars (ratio minimal correspondant même aux normes moyennes, des armées de masse de la seconde guerre mondiale, maintenant que l'on a une armée professionnelle ramassée on est même en dessous !), ainsi que des VCI, automoteurs, des véhicule du génie, d'appui et de soutien, de logistique du même acabit lourd (de 50-55 tonnes) nécessaire à tous conflits de haute comme de moyenne intensité aujourd'hui.
      On est quand même passé en divisant seulement les effectifs par trois globalement, à une armées de terre au contraire nettement plus sous équipée : Puisqu'en matières d'effecteurs, chars, artillerie, antiaérien, génie, etcetera, tous ceux ci on été divisés en nombre par sept ou huit (tout cela tout en coutant aussi cher (ah les dividendes de la paix, et les moutons, à cinq pattes !!!) !).

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    2. Sinon, la fameuse question, la France, sixième puissance militaire mondiale, combien de division ? :
      Cela serait bien que l'on est encore un corps d'armée complet, cohérent et diversifié : une division blindé lourde, une médiane, et une légère (avec l'équipement idoine ! Ceci en particulier pour conserver la capacité stratégique dite "d'entrée en premier", elle aussi qui serait bien à entièrement et sérieusement, retravailler aujourd'hui.), ET, avec tous les appuis (antiaérien, lances-roquettes multiples, génie, logistique, renseignement, commandement, etc...) qui vont normalement avec.
      Ce serait bien un strict minimum à retrouver (tout en étant cependant pas au niveau des armées complètes de conscription de la Corée du sud néanmoins en effet).
      Mais, simplement, pour être encore capable d'intervenir à notre niveau et celui de notre rang, de cinquième ou sixième puissance militaire globale, ou si on veut encore le conserver, ou définitivement plonger.
      Capable d'intervenir partout, ou le besoin s'en ferait sentir, en coalition ou même seul, avec des armées, et avec en particulier à nouveau une armée de terre au moins décemment équipée.

      Sinon, si vous voulez que l'on continue à s'enterrer nous même (on reste planqués derrière notre ligne Maginot nucléaire, jusque les évènements, qui ne manqueront pas de survenir, viennent jusqu'à nous, nous péter à la figure ...), et en étant de plus en plus à nous recroqueviller sur nous même face aux nouveaux défis du monde (ou en cherchant à nous cacher inutilement derrière d'autres "l'Europe, l'Europe, l'Europe" ... !), et en particulier sur notre seul ancien prés carré africain, en nous transformant toujours plus en armée de seconde zone (subsaharienne africaine, une armée même du tiers monde en quelques sortes) et de simple supplétifs ou de flanc-garde au mieux : Continuons comme cela, comme actuellement, la voie du déclassement, en particulier de notre armée de terre est bien en marche.

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  12. Quand on souffle trop dans une baudruche, ça éclate...
    https://www.meta-defense.fr/2021/07/02/pourquoi-la-cooperation-europeenne-echoue-t-elle-si-souvent/

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  13. COME SI DICE ARMY IN ITALIANO ?
    Une force plutôt bien constituée et cohérente (manque un peu de logistique, mais ce n'est pas nous qui pourrions leur en faire le grief !).
    Structure_of_the_Italian_Army

    Et plutôt bien équipé : voir rubrique véhicules, artillerie, et génie, en particulier (et y compris en hélicoptères.).
    List of equipment of the Italian Army


    L'armée de terre italienne semble avoir beaucoup moins souffert ou a bien mieux géré (ils ont même un budget un peu inférieur au notre, en matière terrestre.) les réductions liées à la fin de la guerre froide (en gardant un modèle de forces terrestres à peu près cohérent, ce que nous avions encore, à peu près également, jusqu'aux grandes purges de 2008-2015, jamais rattrapées !!!), que notre bien pauvre armée de terre française, dernière roue du “carrosse” depuis ces trente dernières années d'armées globalement bien mal-menées (on ne peut qu'en constater les résultats aujourd'hui, malheureusement.).

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  14. Bon, certes, on pourrait faire un peu le même constat en matière de marine de combat,
    List of active Italian Navy ships
    , soit 2 porte-aéronefs (de 30 000 et très bientôt un deuxième, de 33 000 tonnes.), 2 (+ 2 anciens.) navires de défense antiaérienne, 2 anciens prévus pour être remplacé par deux croiseurs de 10 000 tonnes lanceurs de missiles polyvalent, y compris antimissiles, 10 FREMM (soit ce qu'ils avaient prévu de construire au départ, eux ...), 7 frégates intermédiaires (équivalent à nos cinq FDI), 8 sous-marins (certes de taille adaptée à la Méditerranée.), 16 navires de patrouille, et tout ce qui va avec.
    Ni de garde-côtes :
    List of Italian Coast Guard vessels
    Et pourtant ils n'ont pas 11 millions de kilomètres carré de Zone Economique Exclusive à protéger, eux !


    Il n'y a qu'en aviation, qu'ils sont un peu plus juste :
    List of active Italian military aircraft
    N'a pas Dassault, ou bientôt "n'avait pas Dassault" qui veut.
    Il avait au contraire "l'Eurofighter" et les fameuses coopérations européennes (ce qui nous pend désormais au nez, si on ne fait rien, si on ne se ressaisit pas rapidement aujourd'hui.).
    Cependant ils sont très bien fourni en hélicoptères, de toutes sortes.


    Certains ne vont pas manquer de nous dire qu'ils n'ont pas le nucléaire, mais ils n'ont pas les mêmes budgets.
    Ou plutôt, ils ont presque les même budgets : 1,1 % du PIB, contre 1,8 % pour la France (dont environ 0,3 % à attribuer à la dissuasion).
    Ou n'est ce pas que chez nous, on fasse "un peu", beaucoup, n'importe quoi ?
    Et qu'il aurait justement les moyens de faire bien mieux, notamment et en particulier en matière de forces terrestres, que l'inefficacité et la gabegie généralisée actuelle !

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  15. Ma question est sincère: qu'est-ce qui est compliqué pour faire un char ? Beaucoup de pays y arrivent. Je pense que le moteur est la partie la plus critique. Pour le reste, nos écoles d'ingénieurs forment encore de bons mécaniciens. Et sinon je pense que les plans du Leclerc sont encore dispo, il suffit de les reprendre et d'améliorer les points faibles s'il y a.

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    1. Rien.
      Absolument rien (on a même encore notre expérience antérieure du Leclerc. Mais plus pour très longtemps, les premiers et les plus expérimentés de nos ingénieurs qui ont travaillé dessus sont déjà à la retraite. Dans dix ans ce sera trop tard, tout aura été perdu.).

      Sauf la volonté politique, en l'occurrence à l'exact opposé actuellement ("faut faire "européen" (allemand) quoi qu'il en coûte", surtout pours nos industrie" et savoir-faire encore !!!).

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  16. Un intérêt qui date de quelques années:
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-italie-s-interesse-au-futur-char-franco-allemand-781787.html


    D'autant que le projet de l'EMBT vient d'en prendre un coup avec l'offre américaine à la Pologne:
    http://www.opex360.com/2021/07/10/la-pologne-envisage-lachat-de-250-chars-americains-m1a2-abrams/

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