La firme d'état chilienne FAMAE (Fabricas y Maestranza del Ejercito) a annoncé sur son site avoir présenté au chef d'état-major de l'armée de terre chilienne et à plusieurs autorités le démonstrateur technologique de son lance-roquettes de 122mm. Ces dernières ont pu mesurer l'avancement du projet en assistant au tir de roquettes Tracan de 70mm, tirées au coup par coup, par rafale de quatre et de 15 roquettes. Cette présentation constituait une étape majeure dans le développement de projet initié en aout dernier. La seconde phase de ce projet devrait se dérouler d'ici la fin de l'année en cours dans le Nord du Chili où la firme chilienne prévoit d'effectuer des tests techniques et des tirs de roquettes de 122mm. Le système d'armes développé par FAMAE est basé sur un châssis de Leopard 1V dont la tourelle est remplacée par un lanceur comprenant deux paniers de 20 roquettes de 122mm. Le lance-roquettes de FAMAE est doté d'une conduite de tir Nekulpan développée en collaboration avec la firme chilienne DESA (Desarrollos de Automatizacion) qui équipe les 34 lance-roquettes LAR 160 en service dans l'armée chilienne. Cette dernière, selon le calendrier du projet (dont la durée totale est fixée à 18 mois) devrait pouvoir disposer des premiers lanceurs à la fin de l'année.
Un concept intéressant sur lequel nous devrions peut-être capitaliser et l'améliorer ce qui permettrait de réutiliser des châssis aujourd'hui stockés et/ou inutilisés d'être reconditionnés avec pour objectif de combler une partie de notre déficit capacitaire dans l'appui-feu rapproché dans l'attente des premiers retours des programmes MGCS/TITAN qui vont prendre encore beaucoup de temps pour un coup plus raisonnable.
RépondreSupprimerDe mon point de vue, une bonne façon d'occuper les bureaux d'études NEXTER et de permettre à l'armée de revoir et améliorer ces doctrines d'emploi d'une telle arme absente de notre inventaire en avance de phase et ainsi préparer la suite (MGCS/TITAN)
Je me pose la question de la rentabilité à long terme d’un tel concept. De vieux blindés dont on imagine le cout de maintenance inversement proportionnel à la disponibilité, le poids de ce truc (ils ont même gardé le blindage additionnel de tourelle)… je veux bien que la mode soit au recyclage, et j’imagine que la mobilité soit un avantage dans les plaines caillouteuses de l’Atacama (sous réserve des casses et pannes), et qu’il faille faire travailler les FAMAE, mais tout de même…
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