La présentation des résultats trimestriels de Rheinmetall le 6 mai a permis à la firme allemande de dévoiler plusieurs prospects et potentialités de marché pour les engins blindés. Sur le plan domestique et sans surprise, l'Allemagne reste le principal accélérateur de croissance pour le groupe, portée par les conséquences de la guerre en Ukraine dont les impacts financiers sont clairement représentés. Les 100 milliards d'euros d'investissement dans la Bundeswehr décidés par le Chancelier au lendemain de l'offensive russe en Ukraine et votés en mai dernier devraient produire leurs effets sur le carnet de commandes de la firme allemande, dès le mois de juillet. A l'export les principaux marchés évoqués sont sans surprise l'Australie avec la Phase 3 du Programme Land 400, la Slovaquie et les USA avec le programme OMFV (Optionally Manned Fighting Vehicle) actuellement dans sa seconde phase. La Slovénie le mois dernier, la Lituanie et le Royaume-Uni qui devraient également acquérir des Boxer supplémentaires, pourraient être rejoints par la Grèce et l'Italie. Si pour ce dernier pays aucune précision n'est apportée sur les engins concernés, pour la Grèce, les ambitions allemandes sont centrées autour du Leopard pour une éventuelle modernisation et du Lynx confirmant ainsi les informations données par Blablachars au début du mois d'avril. A noter l'absence de la Norvège dans cette évocation, qui pourrait confirmer le choix d'Oslo en faveur du K2 sud-coréen. Le bilan présenté par le groupe allemand reste cependant plombé par les difficultés d'approvisionnement en provenance de Chine, remettant au premier la nécessité d'une véritable autonomie stratégique dans le domaine.
Rheinmetall est en joint venture avec KNDS sur plusieurs programmes: Léopard, Puma, Boxer ; de plus la capacité industrielle du groupe fera qu'il sera forcer de sous-traiter, l'industrie de défense à de beaux jours devant elle pour les 5 années à venir.
RépondreSupprimerconcernant les prospects en Italie Oto Melara serait toujours en vente avec deux propositions une de KNDS et l'autre de Rheinmetall.
industrie de la défense oui mais pas celle de la France, qui n'arrive pas à moderniser ses produits ni à en faire de nouveaux adaptés au marché international.
SupprimerOui, l'industrie de défense des sous traitants de Tchéquie, Pologne, Hongrie, Croatie, c'est à dire de l'hinterland allemand, a de beaux jours devant elle pour les cinq années à venir et au delà.
SupprimerDes rumeurs en Italie disent que Leonardo a reçu des offres de Knds, Rheimmentall et Fincantieri. Les trois offres ont leurs avantages et leurs inconvénients.
SupprimerVantaggio Knds a proposé de participer au futur char européen, tout en n'étant pas en concurrence avec Leonardo. L'inconvénient n'est pas connu, avec quelle part de travail. Rheimmentall a l'avantage : les usines déjà présentes dans la région (anciennement Simmel) et en cas de choix du Lynx KF41, il offre une large part de travail au Consozio Cio.
Inconvénient : il est en concurrence avec Leonardo.
Avantage Fincantieri : Un seul champion national est créé, allant de la construction navale à l'électronique militaire.
Inconvénient : L'offre est la plus basse économiquement (Oto melara et Wass sont cotés en bourse).