La modernisation des chars transférés à l'Ukraine dans le cadre de l'accord tripartite entre les États-Unis, les Pays Bas et la République tchèque est effectuée dans ce dernier pays. La société Excalibur Army appartenant à la holding Czechoslovak Group assure la remise à niveau des chars. Cette société a déjà été impliquée dans de précédentes opérations de remise à niveau de chars à destination des l'Ukraine. Durant leur passage dans les ateliers de la société tchèque, ces engins reçoivent de nouveaux viseurs dotés d'une voie thermique, des éléments de protection par la mise en place de briquettes de blindage réactif (ERA). Il est probable que ces chars reçoivent également de nouveaux équipements de communication et de navigation aux standards occidentaux. Selon les termes de l'accord entre les trois pays, la République tchèque effectue les opérations de modernisation pour les 90 chars concernés par ce transfert, dont le coût est réglé pour 45 chars par les Pays-Bas et par les États-Unis pour les 45 autres engins. Les chars concernés proviennent essentiellement de stocks détenus par la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque. Une courte vidéo diffusée par un média ukrainien permet de découvrir quelques étapes de cette transformation et de mesurer l'importance du travail accompli pour remettre ces chars en état.
excalibur mais aussi d'autres entreprises d'Europe de l'Est possèdent des stocks conséquents de pièces de rechanges pour les chars séries T55/62/72, pour certains ils en ont construits sous licences, ces mèmes entreprises ont conçu des kits de modernisations de leurs chars soviétiques; il y a donc un vrais savoir faire.
RépondreSupprimerEn réparant des chars du champs de bataille et en mettant des prises de guerre aux normes l'on arrive à créer des unités à pas chères et rapidement; un vieux char modernisé peut parfaitement faire l'affaire surtout si sa durée sur le champs de bataille sera courte.
L'histoire de char résistant aux armes adverses et surpassant les autres chars est une chimère.
un concurrent Européen au T72, a toute sa place.
Du char utilisable au récupérable et jetable... La boucle est bouclée dans ce type de conflit où le matériel des protagonistes est similaire.
RépondreSupprimerL'absence de percée et de manoeuvre ne permet pas "l'expression" complète de ces blindés.
L'usage de chars occidentaux, à priori, plus résilient et performant dans l'offensive demanderait un acte politique important des "non-belligérants". La formation des équipages et unités constituées prendrait du temps avant d'obtenir une masse opérationnelle.
Oseront-ils le faire?
1 500 chars sur neuf mois et un dispositif de 2 000 : on est dans la norme, de la seconde guerre mondiale aux derniers conflits modernes de ce type, israélien ou plus récemment Azerbaïdjan//Arménie, et donc aujourd'hui Ukraine (par contre, ce sont les chiffres des pertes ukrainiennes (350 sur 1 200) qui sont complètement atypiques.).
SupprimerOn avait oublié un peu trop rapidement, que dans les guerres il y a des pertes, y compris de matériel.
Question subsidiaire : Combien de temps dureraient nos 200 Leclerc dans un conflit moderne de ce type ; en plus sans tout l'environnement indispensable, qui va avec ?
Les Allemands ont commencé en livrant des Guépards. D'accord, ce ne sont pas des chars de combats en temp que tel , mais ce sont quand même des caisses de Leo 1 ,et avec 2 canons de 35mm , en anti char ça fait mal aussi. surtout qu ils sont livré avec les 2 types de munitions. AA et APDSt .
RépondreSupprimer