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lundi 30 octobre 2023

RETEX, INNOVATION ET ENTRAINEMENT POUR LES EQUIPAGES ISRAELIENS.

L'apparition des protections de toit sur les Merkava moins d'une semaine après les attaques du Hamas illustre la réactivité de l'armée et des industriels israéliens mais également la prise en compte par ces mêmes acteurs des enseignements de la guerre en Ukraine. Si ce conflit a été observé par plusieurs armées, les militaires israéliens et plus particulièrement ceux appartenant au Corps blindé ont étudié avec attention les erreurs commises par les unités blindées engagées dans ce conflit. La démarche a été confirmée par le Général commandant le Corps blindé israélien en charge de la préparation opérationnelle qui a déclaré au journal The Economist : " Nous avons vu comment les Russes combattent en Ukraine et les erreurs qu'ils ont commises ". 

Toujours selon cet officier général, l'étude des erreurs commises par les unités blindées engagées en Ukraine doit permettre aux équipages israéliens de ne pas les reproduire au cours des prochains combats qui s'annoncent dans la bande de Gaza. Pour les Israéliens la première défaillance constatée est le manque de coordination et d'intégration interarmes au sein des dispositifs blindés. Pour les blindés de Tsahal, agir ainsi ne pourrait que renforcer l'efficacité de l'arsenal antichar détenu par le groupe terroriste allant de la roquette au missile capable d'attaquer par le haut. L'autre facteur aggravant  étant constitué par le réseau de tunnels et de bunkers à partir desquels les membres du Hamas peuvent engager et détruire les blindés israéliens. Ces deux éléments étant amplifiés par le caractère urbain de la zone d'action, caractérisée par une forte densité de population et de nombreuses destructions d'infrastructures et de bâtiments rendant difficile la manœuvre et la détection des adversaires. Pour pallier à ces risques l'armée israélienne a favorisé depuis plusieurs années la pratique du combat interarmes, poussant l'intégration des différents éléments engagés jusqu'au niveau le plus bas. Selon l'état-major israélien, la mise en œuvre du  combat interarmes permet de réduire les vulnérabilités du char en zone urbaine mais aussi d'augmenter son efficacité. 

D9 en action devant un Merkava et un Namer

Sur ce dernier point, et contrairement aux agissements des troupes russes au début du conflit, le commandant du Corps blindé israélien accorde une grande importance à la communication entre les différentes entités déployées sur le terrain. Pour lui, la mise en réseau des différents éléments engagés permet aux équipages de chars de disposer en temps réel d'informations précises provenant de différents capteurs tels que des des drones dont les images peuvent être reçues en temps réel par les équipages. Cette innovation répond particulièrement aux exigences du combat urbain caractérisé par le cloisonnement de l'espace, une visibilité limitée et les difficultés de perception des événements survenant dans l'environnement du char. Ces moyens de communication complètent ainsi les différents systèmes de surveillance périphériques capables de fournir des informations sur l'environnement immédiat du char comme le système Iron Vision d'Elbit dont la dernière version du Merkava est équipée. 

Casque du système Iron Vision

Autre erreur relevée par les tankistes israéliens, la sous estimation de l'adversaire entraînant une perte d'objectivité et une trop grande confiance en soi. Pour les Israéliens, les tankistes russes ont fait preuve d'une trop grande confiance qui les a conduits a sous-estimer l'adversaire ukrainien. Les forces russes pensaient que leur supériorité numérique et technologique seraient suffisantes pour balayer les troupes ukrainiennes, mésestimant les réactions diplomatiques et politiques de leur intervention. Cette confiance a conduit les forces russes à négliger la pratique des fondamentaux du combat blindé et à utiliser les atouts du char pour diminuer la menace et réduire les pertes. De leur côté, les Israéliens sont parfaitement conscients des forces du Hamas et de sa détermination à mener le combat contre les troupes de Tsahal. Bien que dépourvu d'engins blindés, le groupe terroriste reste pour les Israéliens un adversaire puissant capable de leur infliger de lourdes pertes. Dans ce domaine, Tsahal a également tiré les leçons de l'opération menée au sud-Liban en 2006 dans laquelle les moyens aériens tenaient au départ le rôle principal. Les pertes subies par les unités terrestres ont rappelé que l'arme aérienne reste impuissante à conquérir et à tenir le terrain en dépit de sa puissance et de ses capacités. 

Merkava détruit durant l'opération au sud Liban en 2006.

La perception par Tsahal des  menaces constituées par les missiles antichars, les munitions rôdeuses et les drones a été amplifiée par les images des premières semaines de l'opération russe en Ukraine. En dépit de la généralisation des systèmes de protection active Trophy sur les Merkava, Namer et bulldozers D9 ou Iron Fist sur l'Eitan, les chars et engins blindés israéliens ont été rapidement équipés de cages de protection contre les munitions attaquant par le haut. La mise en place rapide et en nombre important de cet équipement accrédite l'hypothèse d'une préparation réalisée en amont et de la conduite de tests, motivés par l'observation des montages russes. Protégeant la partie supérieure du char, traditionnellement moins blindée que les autres zones de l'engin, à l’exception de quelques chars comme le STRV 122 suédois, ces nouvelles protections devraient également se révéler utiles en zone urbaine au sein de laquelle les étages supérieurs des immeubles abritent souvent des positions de tir. La destruction de ces immeubles comme on a pu le voir lors de la première incursion blindée israélienne dans la bande de Gaza constituant dans ce cadre une mesure de sauvegarde. 

Namer équipé du système Trophy

Comme on le voit, les militaires israéliens ont su tirer profit des leçons du conflit ukrainien et les traduire concrètement. Ajoutant ces observations à leur propre expérience déjà importante de ce type d'engagement, les unités de Tsahal ont probablement accentué l'importance de ces facteurs dans leur entraînement. Même si l'adversaire ne possède pas les caractéristiques d'une armée régulière en termes d'organisation et de moyens, le conflit qui s'annonce est bien un engagement de haute intensité dans lequel la totalité des moyens terrestres de Tsahal sont engagés. Le char bien que menacé par de nouvelles armes ou de nouvelles formes de combat reste au coeur des dispositifs israéliens auxquels il apporte ses caractéristiques. Ce maintien du char au coeur du combat terrestre est permis par l'évolution technique de l'engin, l'existence de moyens interarmes dédiés et adaptés ainsi que la formation et l’entraînement des équipages, conformément au slogan du Corps blindé selon lequel : " l'HOMME dans le char sera victorieux."

Équipage d'un Merkava IV

17 commentaires:

  1. Première innovation les couches Pampers des tankistes seront en kevlar ou en Téflon pour absorber le choc des Kornet

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    1. Ah l'humour c'est que je préfère avec les pieds paquets et l'infanterie !

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  2. Petite remarque qui n'entame pas les qualités rédactionnelles de notre auteur favori : le verbe pallier est transitif.

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Désolé pour cette erreur ! Merci je tâcherai d'y penser lors de mes prochaines rédactions.

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  4. Erratum : Raisins de la Colere, c'etait en 1996

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    1. Mais oui ! Désolé de la confusion ! Je corrige. Merci

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  5. Sur l'intervention russe, certains élément sont déjà parfaitement connus :
    Manque d'infanterie d'accompagnement (Des chars), chars "moyens", manque d'effectifs global (150 000 combattants pour investir un pays de 600 000 km2 et 40 millions d'habitants, qui plus est bien et suffisamment armés (Pour de la défensive. Uniquement.)).
    Bref manque de nombre, et de masse (Chars moyens notamment et VCI plus encore.).

    Les capteurs ne suffissent pas, il faut des hommes sur le terrain ("Boost on the ground"...), en nombre suffisant. plus encore dans l'urbain, où ils (re !!) deviennent essentiels.
    C'est justement la défaillance, ou le contournement, des capteurs, qui a amener à la situation du 7 octobre : Il ne faudrait pas répéter éternellement les mêmes erreurs (Comme en partie les russes en effet.), et s'obstiner toujours plus dans la croyance de la toute puissance de la seule technologie.
    Au niveau militaire, cela marche encore moins, beaucoup moins.

    L'interarmes, le plus complet possible, avec suffisamment d'effectifs, d'hommes sur le terrain, et de détermination cependant également très déterminant, et de masse, de protection, le tout le mieux coordonné possible, restent en effet les mêmes meilleurs moyens de gagner une guerre ; hier comme aujourd'hui. N'en déplaise à certains.

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  6. Le Merkava IV et le Namer disposent déjà d'une bonne protection de toiture. L'épaisseur, sans préjuger de la nature des blindages, est importante.
    L'usage de munitions avec des charges creuses en tandem sur des drones a, semble-t-il, été concluant. L'adoption d'un cope cage est un palliatif aux hard-kill ou LAD (?) pour les attaques verticales, hors CGN de l'artillerie.
    Nous nous sommes habitués au "décapsulage" en Ukraine mais il n'est pas obligatoire pour neutraliser un char

    On notera que le HAMAS ne dispose ni d'une artillerie d'appui, ni d'une défense aérienne, ni de blindé... et encore moins d'une pratique interarmes. Il sagit bien d'un conflit asymétrique pour les moyens. Par contre, la pratique des moyens hybrides et de la guerre totale sans règle morale occidentale sont notables ! C'est un autre enseignement à retiter.

    Avoir des capteurs et systèmes "sophistiqués" sont nécessaires pour la veille, l'alerte, la reconnaissance et l'identification. Pour autant, ne pas en faire cas ou l'analyse et ne pas réagir n'est pas nouveau. Être pris en défaut avec des troupes cueillies "à froid" et en sous-nombre arrive, même aux meilleurs... Il y a encore beaucoup de choses à connaître sur les causes de cet événement tragique.

    Une bonne préparation, de l'anticipation avec les bons moyens techniques et de la ruse ou tromperie ne sont pas l'apanage des plus forts ou des mieux dotés. Encore une leçon, déjà donnée par Sun Tzu... :)

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/L'Art_de_la_guerre

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  7. Dans ce retex, tout ce qui manque à l'armée de terre Française, pas de VCI suffisamment blindés et chenillés, pas de bulldozer blindé et chenillés, pas d'artillerie sol-sol et sol-air blindés et chenillées, rien.
    Rien pour mener ce type de combat de haute intensité en centre Europe avec énormément de zones urbanisées.
    Nous avons encore une fois, et principalement dû aux grands chefs Militaires ne rêvant que d'intervention au soleil une à trois guerres de retard.
    1914/1918 et 1940/1945 non pas servi d'exemple de ce qu'il ne fallait surtout pas faire.
    Bernard

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  8. Si on devait faire un retex, un retour d'expérience (Peut être un jour ?...) sur la guerre en Ukraine, chez nous, il n'est pas sûr du tout, que nous aurions été en mesure et en capacités d'arrêter les russes, comme ont été capables de le faire les ukrainiens (Avec leurs vieux équipements soviétiques...).

    Même contre seulement 150 000 combattants au sol, qu'aurions nous pu faire ?
    Qu'aurions nous pu faire avec nos 60 - 70 000 "opérationnels", sur leurs camions légers, avec à peine 200 chars restant, 70 canons, et encore moins de munitions (Ne parlons même pas des stocks : Il n'y en a tout simplement plus. (Tout est passer dans les gadgets.)) (?) ...

    Ou même au niveau aérien, avec notre centaine de chasseurs modernes (Aéronavale comprise.), contre leurs plusieurs centaines d'appareils modernes (Mig35, Su30 - 34 - 35, environ 400 équivalents du Rafale ; et autre Su57 dits de 5e génération.) (Et plusieurs centaines d'autres. Le nombre, ça compte...).
    Cela d'autant et surtout, que, contrairement aux ukrainiens (Plus d'un millier de systèmes différents, jusqu'au S300 (Plus les manpad évidemment.)), nous n'avons pratiquement rien, ou très peu, en matière de systèmes de défense antiaérienne ; et encore moins en nombre suffisant.


    Bon évidemment certain(s) vont encore se précipiter, pour nous dire que "ce n'est pas pareil", "nous, on n'a plus de frontières" (!!), et autres niaiseries toutes les plus confondantes les unes que les autres (Pourquoi continuer à entretenir de fort couteuses armées, à plusieurs dizaines de milliards d'euros chaque années, alors ? ! ...).
    Même en coalition, même en coalition, les capacités de nos armées sont aujourd'hui, après vingt, vingt-cinq de gabegies et de plans sur la comète les plus insensées possible, sont presque réduite à néant (Un peu de gendarmerie, une demi douzaine d'avions par ci par là, pas plus de navires (Moins encore même.)) :
    LE ROI EST NU, ET ON NE FAIT RIEN POUR LE RHABILLER (!).


    PS : Pour la guerre urbaine, il vaut mieux carrément oublier, faute de blindés, et de moyens, dignes de ce nom, ce serait un véritable, et scandaleux massacre, de nos soldats, pour rien.

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    1. Anonyme1 novembre 2023 à 12:07: 100% d'accord avec vous, la messe est dite, et on continue dans la même direction, "Persister dans l'erreur", doit être la devise de nos grands chefs.
      Bernard

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    2. Je trouve qu'on oublie un peu vite les énormes colonnes blindés russes bloquées et incapable d'avancer pendant des dizaines de jours lors de leur avancée sur Kiev, si on avait été à la place de l'Ukraine on aurait fait le plus gros feu d'artifice de l'histoire avec ces colonnes, d'ailleurs à l'époque tout le monde s'imaginait ce qu'aurait fait des A-10 thunderbolt la dedans.
      L'armée russe était pas préparé pour une invasion, et on les aurait repoussé aussi, on a des troupes mieux formés, capable de coordination interarmes, des meilleurs pilotes avec des meilleurs avions, des meilleurs radars, des missiles plus précis, bref une armée moderne. Les chiffres pléthoriques de l'armée russe c'est beaucoup de rouille, un peu de poudre aux yeux et finalement très très peu de troupes efficaces.

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  9. La liste au Père Noël n'est pas loin... j'ai les catalogues KNDS, RM et bien d'autres encore... :)
    Niaiserie vous avez dit ? Les "parents" feront ce qu'ils peuvent tout en étant endettés :

    https://www.opex360.com/2023/11/01/le-ministere-des-armees-obtient-un-bonus-de-21-milliards-deuros-pour-son-exercice-budgetaire-2023/

    https://www.forcesoperations.com/une-rallonge-de-plus-de-2-mde-pour-les-armees-francaises/

    Une armée avec ses moyens humains et matériels dépendent de la Politique d'une Nation, dans un contexte donné.
    La nôtre est aussi particulière et dans un contexte planétaire du fait de ses territoires et intérêts. Le peuple constituant la Nation Francaise est-il prêt pour de grands bouleversements économico-sociaux et avec quel niveau d'acceptation pour assurer sa sécurité et défense? Je sais, c'est un détail... Avoir le HAMAS à Monaco ou Marseille aiderait, peut-être ?

    400 Rafale, 3 ou 4 PA "classiques" et 800 "chars" à minima avec tout le reste (!) demanderaient, au moins, 4% du PIB, le retour à la conscription (?) et, possiblement, l'abandon de notre force de dissuasion. Cela ferait plaisir à beaucoup, dont nos "amis" et ceux qui lorgnent sur cette dépense dispendieuse, sans comprendre les tenants et aboutissants. Bon, on pourra toujours faire comme "les autres", avec "quelques" F-35 et sa bombe B-61X. Après tout, nous sommes dans l'OTAN, comme la Turquie. :(

    Oui, pour faire quoi, avec qui, contre qui ou quoi, dans quel contexte et avec quelle liberté de choix ?

    Le combat "urbain" blindé et fantasmé par extrapolation vaut bien quelques illusions avec plusieurs messes. C'est un choix mais encore faut-il bien l'appréhender.

    https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/11/01/gaza-24211.html

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    1. Décidemment vous ne voulez rien comprendre à ce qu'on vous dit !
      Ici on vous dit que les ukrainiens ont été capable d'arrêter les russes avec 3 à 6 milliards d'euros de budget (Alors qu'on en dépense 44, en vain : Même pas un dispositif antiaérien décent.), et avec de vieux équipements datant de l'époque soviétique (Rassurez vous on en a aussi, beaucoup...) mais en NOMBRE suffisant.

      Vous pouvez toujours vous arcbouter toujours plus dans vos dénis des réalités, militaires en particulier, dans vos grandes théories assez largement hors sol également, et vos faux questionnements, complètement décalés du sujet en général, mais les faits sont les faits.
      Quel "art" vous mettez dans votre déni et votre refus de voir les choses, en les enfumant toujours notamment (Quand cela vous arrange essentiellement, évidemment.), quand même. Chapeau l'artiste.

      Nos armées sont aujourd'hui réduites à être des démonstratrices d'échantillons d'équipements, inventables en plus, car trop cher (Et les américains font aussi bien mais moins cher ; façon grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf... Rappelez vous.).
      Les sud-coréens par exemple, ont su choisir le bon créneau : Des équipements modernes actuels, de "moyenne" gamme ; et pas des prototypes toujours plus improbables et hors de prix et de budget, de dans vingt ans. Si vous vouliez du comment faire pour un pays comme la France (Mais j'en doute finalement à force de vous lire, et de lire toujours les mêmes grande théories, hors sol quoique vous en disiez, au contraire...).
      Mais continuez à vouloir creuser la tombe des armées et de la défense de la France, comme vous le faite, vous et vos coreligionnaires, depuis vingt ans.

      Il serait pourtant plus que temps, de sortir des dividendes de la paix, et d'oser enfin regarder à nouveau le réel en face (Retex Ukraine (Dont on parlait ici : !!, Proche-Orient, Arménie, etcetera, etcetera, depuis vingt ans.).
      Cela ne se fera pas avec vos chimères, ultra couteuses (C'est vous qui êtes en pleines commandes "au père noël".) ("Des sous" ... ... ...), du futur de d'en vingt ans (Qui seront alors complètement dépassées mais qui nous auront couté extrêmement cher et nous auront couté l'ensemble de la cohérence de toutes nos armées.).
      Ouvrez les yeux bon sang.

      Et sortez de vos stéréotypes tout faits.

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    2. Je ne comprends rien à ce que "vous" dites... le "on" est trop imprécis pour être explicite.

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  10. Information à prendre avec des pincettes.

    Le cope cage risque de faire des émules, faute d'une LAD efficace ou d'un APS volumétrique adapté.
    Les installations, plus ou moins bricolées, sur les chars russes ont-elle été efficaces et jusqu'à quel point ?
    À priori, les coups portés sur la nuque des tourelles des Leo 2 sont efficaces.

    https://korii.slate.fr/et-caetera/chars-leopard-2-ukraine-tombent-comme-mouches-drones-fpv-kamikazes-pertes-vehicules-blindes-guerre-russie

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