Pages

mardi 27 août 2024

DES JAB POUR LES ETATS-UNIS ET LA ROUMANIE

Leonardo DRS a a annoncé sur son site la signature d'un contrat portant sur le développement et la production du JAB (Joint Assault Bridge) au profit des armées américaine et Roumaine. Le contrat d'une valeur de 49 millions de dollars permettra aux Armored Brigade Combat Teams (ABCTs) de renforcer leurs capacités de franchissement et à l'armée roumaine de moderniser ses moyens. Le V corps US  stationné à Poznan en Pologne devrait voir plusieurs de ses unités équipées du nouvel engin, dont le maintien en condition sera assuré par le centre de compétences régional chargé du soutien des M1 Abrams déployés en Europe, également installé à Poznan. Plus de 100 JAB ont déjà été livrés à l'armée américaine depuis le début de la production en série en 2021. Basé sur un châssis de M1A1, les futurs JAB devraient remplacer les M104 Wolverine et les M48/60 poseurs de pont en service au sein des bataillons de Génie des ABCTs et des compagnies d'appui à la mobilité.

3 commentaires:

  1. D'autant que les nouvelles divisions blindées américaines, suite aux premiers retours d'expérience de la guerre d'Ukraine (!), presque immédiats, chez eux (!!!!), dites "de pénétration", auront un brigade complète de génie, jusqu'à cinq bataillons du génie au total supplémentaires, en plus des (trois) bataillons (Equivalent à nos régiments en moyens.) dépendant organiquement de chacune des trois brigades lourdes, blindées mécanisées, qui les constituent (Plus ceux au niveau corps d'armée et armées encore évidemment.).

    Où l'on constate encore, l'alourdissement, augmentation de la protection, LE grand phénomène stratégique majeur actuel en terme d'équipement terrestre, voire militaire tut court, que l'on retrouve ailleurs (Eh non c'est pas les drones...).

    Une sorte de quadruplement des moyens du génie (Lourd !!) blindé, en quelques sorte.
    Quand on compare aux moyens blindés d'autres... Même en deçà de la plupart des autres armées européennes... C'est dire (C'est vrai que là, sur nos moyens de pontage d'assaut notamment (Mais pas que...) on préfère même regarder ailleurs ; et demain presque à essayer de s'inventer des justifications bidon comme certains, à force.).

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour,
    De ce que j'ai lu, les futures Penetration Division ne comporteraient "que" 4 bataillons de génie effectivement réunis au sein d'une brigade, bataillons qui se substitueraient aux actuels bn de génie des 3 brigades de manœuvre. Appuyés par un 5eme bn NRBC, ce sont donc 5 bn de génie pour toute la division, au lieu de 3.
    A noter que les 4 bn réunis au sein de la brigade se composeraient tout confondu de 7 cie de génie de combat, 5 cie de franchissement, 2 de construction et 1 "Route clearance Cy".

    Ces informations sont évidemment encore a prendre avec des pincettes.

    RépondreSupprimer
  3. Le combat, particulièrement en Europe, demande de nombreux moyens Génie de franchissement. En premiere ligne et sur les arrières. Là, nous sommes singulièrement dégarni d'autant qu'il est nécessaire de disposer de moyens capables de supporter les engins les plus lourds. La compatibilité et l'interopérabilité des moyens de L'OTAN sont demandées. Il en est ainsi avec les franchissement humide avec les bacs, portières et ponts flottants.
    Le programme Syfrall devrait, en principe et à terme, y répondre (?).

    https://www.forcesoperations.com/top-depart-pour-le-renouvellement-des-systemes-de-franchissement-de-larmee-de-terre/

    Nous disposons d'une industrie très capable dans ce domaine, il ne reste que le carnet de commande.

    Le "pont trop loin" ou de trop est un risque identifié dans la planification de la bataille.
    Tout comme le déminage d'assaut, l'engagement d'engins de franchissement se verra par la troisième dimension et deviendra une cible prioritaire... Sa protection aux aggressions est aussi une problématique, faute de pouvoir se fondre dans le paysage ou utiliser la surprise. Les événements en Ukraine/Russie le démontrent.

    RépondreSupprimer