Le numéro 107 du magazine TnT est paru et comme d'habitude il nous contient de nombreuses informations et analyses complétées par une iconographie de qualité. Le dossier central de ce numéro consacré aux forces et faiblesses de l'armée de terre, dont l'actualité des prochains mois pourrait être celle d'un déploiement en Ukraine au sein d'un dispositif multinational. A côté de ce dossier, on peut également découvrir un bilan de l'engagement des chars occidentaux en Ukraine, des articles sur l'histoire des blindés et des engins qui l'ont écrite, sans oublier de nombreuses actualités et un focus sur deux véhicules qui ont marqué des générations de militaires français, le GBC 8KT et son fils naturel, le GBC 180. Un numéro passionnant, disponible dès maintenant dans les kiosques et sur le site des éditions Caraktère, sur lequel vous pouvez également trouver de nombreux magazines et ouvrages consacrés à la chose militaire.
Enfin un début de vrais retex sur la guerre en Ukraine !
RépondreSupprimerL'armée de terre française est la grande perdante des derniers arbitrages budgétaires:
RépondreSupprimerhttps://meta-defense.fr/2025/02/25/armee-de-terre-negligee-revision-rs2022/
À part les bus blindés légers à roues SCORPION, il n'y a rien d'ebouriffant.
En Ukraine, les véhicules sont détruits:
1/ par l'artillerie,
2/ par les mines,
3/ par les drones.
Rien de commander en nombre par l'armée de terre française, qui n'a aucune capacité de tir dans la profondeur (une poignée de LRU) et aucune défense sol-air.
Les autres armées (air et marine) ont égalemant ldes insuffisances injustifiables dues à l'incurie politique de ces 40 dernières années.
(Vu l'état et le yep de guerre actuel en Ukraine :)
Supprimer1/ par l'artillerie, les roquettes multiples, les missiles ; à plus de 75 %
2/ par les mines, à 10 % environ, pendant les offensives surtout.
3/ Par les lance roquette ou lance missile portables ou sur véhicules ; à 10 % environ également.
(Eh oui, on les a tellement vite oubliés ceux là aussi !! Eux qui faisait "90 % des destructions de chars" en 2022 !!! ...)
4/ par l'aviation (Par bombes planantes notamment) ; pour 5 %
Et il arrive en effet que quelques drones réussissent à endommager sur une période plus ou moins longue, quelques blindés (Il aurait même eu quelques cas réels de destruction ? !).
Et par les chars évidemment, à 5 % environ (A prendre réparti sur les précédentes catégories.), n'étant pas employés dans leur rôle normal habituel dans cette guerre d'usure très particulière (A plus de dix contre un en moyens divers.).
SupprimerCela monte évidement à des taux beaucoup plus élevé dans un emploi offensif normal (10, 20, 30 %, voire plus encore, suivant les configurations, de taux de destruction.).
Il serait plus que temps de renouveler la flotte des camions militaires français...
RépondreSupprimerhttps://www.forcesoperations.com/les-armees-francaises-a-la-recherche-de-7000-nouveaux-camions-logistiques/
On cherche, on cherche...
SupprimerPlus de sous, pour les camions normaux...
Intéressant (Par ses intervenants en plus ;) ), qui avec ces premiers retours d'expérience réels (Et non fantasmés.) remet déjà quelques pendules à l'heure ; ou l'église (Le char, lourd.) au milieu du village (Le champ de bataille, réel.).
RépondreSupprimerOù l'on commence déjà par faire remarquer l'aspect très atypique de cette guerre : Une guerre de position, de tranchées, en plein début de 21e siècle ; qui l'eu cru !
Ceci, mettons tout de suite les chose au clair, par l'absence, ou le nombre très insuffisant, de chars, LOURDS.
Que ce soit chez les russes, avec leurs chars moyens, de quarante tonnes, qui se sont fait littéralement détruire au tout début du conflit par leur manque évident de protection et de blindage donc, ce qui les a amener à cette guerre de position et d'attrition longue ; que du coté ukrainien, équipés des mêmes chars moyens au départ et seulement "aidé" d'à peine une centaine de chars lourds occidentaux, d'anciennes versions en plus (Trentenaire pour la très grande majorité et beaucoup moins blindés (600 contre 1000 mm de protection pour les chars actuels dernière génération. Une grosse, une énorme différence.), les plus récents résistant beaucoup mieux.).
Où l'on constante également une relative remise en place de l'effet drone drone drone (Si cher à certains !!).
Ceci avec une remise à leur place en matière d'effets réels, qui se limitent dans la grande majorité des cas par quelques dégâts mineurs, n'aboutissant rarement à la mise hors de combat du char, et moins encore à sa destruction (Quelques cas cependant, évidemment.), obligeant seulement à quelques réparations sommaires et en tout et pour tout à quelques ralentissements sur des chars lourds même relativement anciens (Mais bon cela fait quand même de belles images, tous ces drones qui viennent s'exploser sur les châssis de chars ; pour tous les gogos d'internet...).
Le magazine rappelle également que la prolifération actuelle subite des drones est un phénomène nouveau par rapport aux années 90 ; et donc que la plupart des blindés actuels, plus encore en Ukraine, ne sont pas encore équipés systématiquement des systèmes, simples, capables de contrer cette "grande" menace ; obligeant d'ailleurs les deux parties à des bricolages de fortune, qui suffissent à enrayer en majeure partie ce nouveau petit probléme accessoire (Cf ci avant.).
L'autre constat et retour expérience soulevés étant sur l'importance de la logistique sous toutes ces formes, ou de l'importance de la formation, ou des armes fonctionnant en combinaison, etcetera... Les fondamentaux diraient certains... Ce que chacun, d'à peu près correctement informé, savait déjà évidemment aussi.
La conclusion évidente que l'on peut déjà tirer de tout ça, est que l'on assiste non pas à une disparition du char, lourd, en majeur partie absent de ce conflit (A part une centaine livrés. Peu de combat de chars à chars donc, faute de réelles offensives = Rôle du char d'assaut blindé. (Utilisés d'ailleurs par défaut et à contre emploi total en canon d'artillerie à courte portée , il n'est pas du tout fait pour ça.).), mais bien, au contraire, plus que jamais son indispensabilité sur le terrain, en nombre et bien protégé (Avec tout ce qui va avec.), pour remédier aux situations figées type guerre de tranchées ; ou à moins de choisir des guerres d'usure et d'attrition (Des boucherie dirons certains.), encore plus couteuses à tous niveaux y compris humains.
On en revient toujours aux mêmes concepts, du blindage, de la protection, armure, bouclier, pour épargner les forces vives et l'humain ; en plusieurs millénaires rien ne change vraiment fondamentalement finalement.