Selon un document publié par le Royal United Service Institute (RUSI) la Chine et la Russie aurait conclu un accord commercial important dans le domaine de la défense terrestre. Cet accord dont le contenu exact a fuité, permettrait à la Chine de se procurer 37 BMD-4M, 11 chars légers SPRUT SDM1 et 11 BTR-MDM " Rakushka" ainsi que quelques véhicules de renseignement /commandement. Il est précisé que tous ces engins seront équipés de systèmes de communication chinois. la fourniture de matériels n'est pas le seul volet de cet accord qui comprend également la formation et l'entrainement d'un bataillon parachutistes chinois à la mise en oeuvre de ces équipements. Cette formation technique sera complétée par un apprentissage tactique visant à former les parachutistes chinois à la mise à terre, la conduite des feux et les manœuvres d'une unité aéroportée. Pour compléter leur action, les Russes fourniront également à la Chine des véhicules d'observation d'artillerie 1V 119 "Rheostat" dont plusieurs exemplaires ont détruits et capturés en Ukraine. Un nombre inconnu de drones Orlan-10 est également fourni à Pékin dans le cadre de cet accord ainsi que des parachutes spéciaux "Dalnolyot" destinés au largage de charges d'un poids maximum de 190 kg à partir d'une altitude maximale de 10000 mètres à une distance comprise entre 30 et 80km. La Russie établira en Chine un centre de réparation et de maintien en condition des matériels concernés. L'acquisition de matériels aéroportés russes destinés à équiper le volume d'un bataillon reste difficile à comprendre au vu des capacités montrées par la Chine ces dernières semaines dans ce domaine et de la proximité existant entre les matériels chinois et russes.
On peut s'interroger en effet.
RépondreSupprimerL'entrainement c'est toujours utile. Mais,
Y a t'il un seul matériel russe dont la chine a besoin? A part des mi26...
la Russie est le seul pays au monde à posséder des chars et blindes parachutables, l'on peut penser à Taiwan mais il faut aussi penser au projet US dit ACE ou le combat aéroporté via des bases mobiles ce met en place dans l'armée US , posséder des unités parachutables est un moyen de lutter contre .
RépondreSupprimerpenandreff
Pas si surprenant que ça en effet comme le dit l'intervenant ci dessus. C'est une vieille tradition russe, les troupes aéroportées et parachutistes sous blindage :
RépondreSupprimerA l'époque de l'URSS on estimait, les services occidentaux et notamment américains, qu'ils étaient capables, avec leurs moyens aériens surtout, de parachuter une division parachutiste avec tous ses blindés (Tous parachutables. Avec toutes une familles complète de véhicules blindés légers BMP1, puis BMP2, BMP3, et enfin BMD4 aujourd'hui.), de 8 000 hommes (Il en eurent jusqu'à huit divisions, plus d'autres brigades indépendantes.) jusqu'à 6 000 km, ou deux divisions jusqu'à 3 000 km (Canal de Suez, Malte, Gibraltar, et tous les grands ports occidentaux européens, ou y compris sur le plateau d'Albion à l'époque.).
Certes aujourd'hui leurs blindés ont pris beaucoup de poids mais restent parachutables.
(Y compris un char vraiment léger, de 18 tonnes, niveau 4 de protection, avec son canon de 125 mm. Qui si il n'est pas forcément parachutable, reste relativement aérotransportable en nombre. On est très très loin des délires américains du M10 et ses 40 tonnes, et son canon de 105 mm...).
Que ce savoir faire ancien intéresse particulièrement les chinois n'est pas très surprenant (Peut être envisagent-ils de prendre ou d'occuper certaine ile, allez savoir ?).
Deux options:
RépondreSupprimer- Soit les chinois entrainent une unité à mettre à disposition de la Russie
-Soit les chinois étudient la possibilité de compléter l'invasion navale de Taïwan par un assaut vertical de grande ampleur.
T’as vu ça dans une de tes boules ? 😆
SupprimerEn général, très généralement même, il vaut mieux e effet, combiner un assaut amphibie avec un aéroporté parachuté.
SupprimerEt si ce dernier est mobile et sous un minimum de blindage c'est encore beaucoup mieux. (A vous retrouver avec des chars légers, et leur canon de 125 mm, dans le dos...)
Pour mentre en oeuvre une opération aéroportée avec largage massive il faut avoir la suprématie aérienne et détruire la DCA adverse chose que le russes n'ont pas réussi à obtenir en Ukraine....
RépondreSupprimerEn effet, et quid des moyen SEAD aussi (Cf à missiles.)
SupprimerPouvoir anéantir les moyens de "déni d'accès" comme on dit aujourd'hui, va devenir de plus en plus une capacité primordiale, bien plus encore que la supériorité arienne.
(Maitrisée et annulée par les deux camps en Ukraine : S400 et autres...
Là aussi les vrais retours d'expérience, et les vrais changements de donne, ne sont peut être pas où on nous le dit, et ou on nous le serine à longueur de médias, de pseudos spécialistes autoproclamés, et de réseaux sociaux...)
Pour autant que je sache, "déni d'accès" à un bien\service\effecteur = saturation de ce bien\service\effecteur (avec de fausses demandes dudit bien\service\effecteur, demandes de qualité allant de rustique à sophistiquée, mais, demandes qui émanent\proviennent de l'ennemi), saturation afin d'immobiliser le bien\service\effecteur susnommé sous une charge imprévue de travail mental ou physique. Là, on pense à la saturation par les drones ennemis, qui saturent la défense anti-aérienne pas (encore) assez équipée en LAD-"rétiaire" contre les petits drones-"mirmillons" qui vont provoquer les (trop) gros systèmes (je pense à Aster, Patriot, etc) actuellement en place. Amho.
Supprimer> s.o.
Vous mélangez tout, s.o.
SupprimerQuoique la saturation peut être un moyen, partiel : Encore faut-il avoir les moyens de destruction derrière néanmoins (Et les moyens globaux. Ne serait ce pour avoir des leurres suffisamment crédibles aussi.).
SupprimerIndépendamment du matériel et de son usage à définir (acquisition de compétences, opérations en prévision...), les opérations aéroportés de surcroît avec des blindés "légers" et sa logistique ne sont pas une sinécure. La suprématie aérienne et la neutralisation des défenses sol-air sont des préalables, tout comme les moyens aériens de transport.
RépondreSupprimerhttps://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_l%27a%C3%A9roport_de_Hostomel
Depuis, les russes ont perdu les 2/3 de leurs BMP 3 dans les combats, c'est pour dire, par comparaison, que la surprotection volumétrique n'est pas une mode passagère.
Ceci dit, il y a effectivement un bruit permanent de bottes à proximité du détroit de Taïwan auquels s'ajoutent, maintenant, ceux des hélices de navires de "transports" militaires et civils, dont des russes... un hasard sans doute.
Pour tenter d'être un peu plus complet :
RépondreSupprimer"Les unités de parachutistes russes (VDV) poursuivent le rajeunissement de leur parc de véhicules blindés.
Dans le courant de 2020, elles recevront plus de quatre cents véhicules de nouvelle génération et blindés modernisés. Récemment, la brigade de parachutistes de Pskov a réceptionné une quarantaine de véhicules blindés de combat BMD-4M et de véhicules blindés de transport de troupe BTR MDM. Avant leur emploi opérationnel, les équipages suivent un stage au Centre d’instruction 242 implanté à Omsk. À l’instar des BMD-1/2/3, les BMD-4M et les BTR MDM sont aérotransportables.
Le BMD-4M est équipé d’un système d’armes dérivé du véhicule blindé de combat d’infanterie BMP 3. Son armement est composé d’un canon de 100 mm apte à tirer les missiles antichars, d’un canon de 30 mm et d’une mitrailleuse coaxiale de 7,62 mm. De plus, il peut recevoir une mitrailleuse de sabot. Le poids du BMD-4M de 13,5 t, bien supérieur aux 7,2 t du BMD-1, assure une meilleure protection balistique. Son équipage est composé de huit hommes, dont six fantassins. Le BTR MDM transporte jusqu’à treize fantassins en plus des deux hommes d’équipage. Son armement est composé d’une mitrailleuse sur un tourelleau téléopéré et d’une mitrailleuse de sabot."
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/BMD-4
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/BTR-MD
Il y a de quoi faire plaisir à la Chine avec un lot échantillonnaire pour essais, investigations et propagandes. ^^
C'est stupid comme idée ....
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