Le Maroc a reçu le dernier exemplaire du premier lot de 250 chars M1A1 SA (Situational Awareness). Un second lot de 162 chars est en cours de production aux États-Unis. Le M1A1SA est une version modernisée du M1A1 avec l'adjonction d'une caméra thermique de seconde génération ainsi que d'un système d'information et de commandement. Depuis 2012, le Maroc a signé plusieurs contrats portant sur l'acquisition de 380 chars pour un montant estimé à 2.3 milliards de dollars. Les Forces Armées Royales marocaines qui disposent aujourd'hui de 400 chars M1A1 SA ou M1A2M souhaiteraient acquérir entre 700 et 800 chars en vue de remplacer les M60 encore en service.
mercredi 21 juillet 2021
M1A1 SA POUR LE MAROC
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
380 M1A1SA, et 700 à 800 "souhaités", contre 385 T90Sa algériens, 572 prévus : pas de doute cela s'équilibre, en Afrique du nord.
RépondreSupprimerNous c'est combien déjà ?
Deux cent !!!! ?
Il faudrait peut être que l'on songe à commencer sérieusement à se réveiller, un jour !!! ?
Il faut tendre la main à oncle Sam...
Supprimerhttps://www.middleeasteye.net/fr/decryptages/pour-equiper-et-moderniser-son-armee-le-maroc-mise-sur-la-generosite-americaine
Pourquoi faire ?
SupprimerLes blindés lourds ne sont utiles que dans des combats frontaliers terrestres.
Regardez à nouveau nos frontières…
Marine de surface, sous marinade, air, espace, cyber sont nos véritables enjeux. Mettez du drone à toutes les sauces, des semi-conducteurs, les télécommunications et le cloud et vous avez là les vrais menaces et enjeux de souveraineté.
L’armée de terre passe derrière tout cela, très loin derrière.
Donc ce n’est pas maintenant alors que nous allons arrêter les OPEX inutiles et ruineuses en Afrique que l’on va investir dans des beaux blindés rutilants qui dormiront dans leurs hangars.
Dans le meilleur des cas on va investir dans une tourelle avec canon 140 à munitions télescopées et c’est tout.
Le pays doit réinvestir tous azimuts dans le militaire et le civil, alors les blindés lourds qui n’auront jamais d’emplois autre que dans une troisième guerre mondiale, on va laisser ceux qui sont à l’Est se ruiner là dedans d’autant plus qu’ils achèteront US quoiqu’on leur propose.
Vraiment Ronin, prenez du recul et faites vous une raison. Arrêtez de vous faire du mal.
Même avec un budget militaire en constante augmentation sur la prochaine décennie je vous assure qu’il n’y aura pas d’investissement dans les chenillés que vous appelez de vos vœux.
C’était en partie par mesure d’économies auparavant, ce sera par mesure de priorités dorénavant.
La menace Russe a reculé de plusieurs milliers de kilomètres avec la chute du mur, dans ce contexte les blindés lourds ne nous servent plus à rien si ce n’est à faire vitrine pour les contrats export de l’industrie. Contrats captés par les US, Russes et Chinois soyez en sûrs. Les coréens qui ont eux un ennemi à leurs frontières, à quelques dizaines de kilomètres de leur capitale ont eux évidemment un blindé moderne. Les allemands ont toute la chaîne de valeur et beaucoup d’emplois à défendre investiront beaucoup plus que nous pour en sortir un. Donc on va juste essayer de caser un maximum de nos composants dans un chars euro-allemand et c’est tout. Autant si le SCAF échoue il y aura une alternative nationale tout aussi ambitieuse, autant le MGCS est le cadet des soucis français.
Allez prenez un Kleenex, faites votre deuil, et investissez vous ailleurs. Dans le quantique par exemple.
Concernant la générosité de l'Oncle Sam, celle ci se limite aux EDA. Les Abrams M1A1 SA et M1A2 SEPv3 ont été payés rubis sur ongle. Les EDA concernent des équipements auxilliaires principalement (Les Bradley IFV cédés à un prix symboliques sont la seule exception notable). Il est à noter que les EDA sont monnaie commune et concernent les pays de l'OTAN ainsi que les alliés majeurs hors OTAN. La réalité est que les deux pays sont bien lôtis niveau budgets alloués à la défense: Le Maroc dépense au total 15 milliards contre 20 milliards côté algérien.
SupprimerSinon pour appuyer le second commentaire, les chenillés n'auront en effet pas de réelle utilité pour la France en raison de la nature des scènes d'opération potentielles: La topographie défavorise les chars: Ce sera des cibles faciles pour des soldats embusqués portant des ATGM de tous types sur leurs épaules. A contrario, il est pertinent pour le Maroc et l'Algérie de maintenir un parc de blindés important en raison de la nature du champ de bataille potentiel majoritairement plat, découvert et désertique (Seul 1/3 des zones frontalières sont plutôt vertes et montagneuses)
Tiens un commentaire qui à, au moins, le mérite de poser de vraies questions.
RépondreSupprimerMais permettez moi de vous dire cependant , cher Anonyme, que c'est vous qui avez quelques guerres de retard.
Vous nous renvoyez encore il y a vingt ou trente ans en arrière, à l'époque des “dividende de la paix”, de "la fin de l'histoire", et autres niaiseries du genre "la conquête des cœurs".
Evidement qu'une faut encore et toujours une marine nationale à la hauteur, des enjeux actuels, évidemment qu'il faut toujours une armée de l'air, digne de notre rang international mondial.
Mais tout cela ne serait rien et ne servirait à pas grand chose sans un modèle d'armée complet.
Quant à l'informatique et autre soumission au GAFAM – BATX, ce sont en effet, également des enjeux de souveraineté qui dépassent largement le seul cadre de défense et des armées.
La défense économique de nos entreprises serait en effet un autre sujet à débattre. Quand on voit qu'un simple pays en développement en est à si facilement à avoir la main sur les communications de notre premier responsable (tiens par le même pays amis, évoqué ici !!) ...
Des enjeux auxquels on a déjà renoncé, préférant nous abriter derrière le bouclier de nos faux-amis d'outre-Atlantique ; tel que vous nous proposez de faire, entre vos lignes, en matière de défense et de capacité d'intervention.
Sans modèle d'armée complet cela revient à ne pas avoir de système de défense nationale du tout.
L'un complétant et appuyant l'autre.
Si “la menace” russe a non seulement reculée et c'est réduite (mais moins cependant que le désarmement tout azimut du reste de l'Europe), elle est aujourd'hui même à considérer, dans sa réalité, comme désormais presque nulle, et seulement entretenue, par certains, que pour des raisons politiques, et stratégiques.
Les vraies menaces, et les désormais vrais risques potentiels sont dorénavant ailleurs.
Ils ne sont plus à l'est, pas plus qu'ils ne le sont aujourd'hui avec l'Allemagne ils pourraient l'être dés demain avec la Russie, mais au sud.
C'est tout le pourtour méditerranéen, hautement instable, qui est désormais notre première frontière directe, il n'y a que la Méditerranée qui nous protège.
C'est en effet là qu'il nous faudra très probablement être capable d'intervenir dans l'avenir.
Comme nous l'avons fait en Lybie, pour que ce pays ne devienne pas une deuxième Syrie.
Mais comme nous n'avons été capable que de le faire qu'à moitié, sans forces au sol, il est advenu ce qu'il devait assez logiquement arriver (sinon sans forces au sol autant ne pas y aller ou laisser faire les autres.).
Comme nous avons été incapable de la faire en Syrie et en Irak, préférant laisser encore faire notre devoir et en délégant notre responsabilité à d'autres, russes, syriens ou irakiens, le soin de faire à notre place alors que les attentats et les centaine de citoyens tués dans nos propres rues se multipliait. Quel “beau” système de défense, inefficace, auquel nous sommes quand même parvenu ; et vous nous proposer de continuer comme cela ? !!!
Il faut au contraire, et précisément, un modèle d'armées véritablement équilibré, et complet (déjà, avant !!!!!) ; et en l'occurrence on ne peut pas du tout dire que cela soit le cas aujourd'hui ; notamment et particulièrement en matière terrestre (en témoigne notre bien triste défilé d'hier.).
RépondreSupprimerTous ces potentiels conflits, Lybie, Syrie, Irak, Ukraine, Arménie, et à venir, sont même plus à considérer comme de la moyenne intensité serait tous les conflits actuels, de type Syrie, Irak, Ukraine, et même Arménie.
Et là il nous faut en effet, une armée de terre capable de pouvoir intervenir.
Ne serait ce par exemple pour faire face un Etat qui se serait islamisé (par exemple), et qui nous menacerait, outre des attentats terroristes réguliers, de quelques missiles balistiques, simplement de moyenne portée, d'autant de 11 septembre potentiels (et ce n'est pas quelques bombardements aériens qui suffiraient à faire rendre raison de tels énergumènes complètement fanatisés !).
Et vous ne nous proposez, par votre inconséquence, que la possibilité que de subir, à la limite en espérant que d'autres vienne encore nous défendre à notre place, incapable de le faire que serions devenu (c'est d'ailleurs déjà, en “bonne voie” depuis vingt ans !).
Et pour pouvoir intervenir dans ce cadre, pas sûr que d'autres ne nous suivent d'ailleurs, il vaut mieux être "bien armé", et avoir du matériel bien protégé, ("Marc Chassillan : « Dans les guerres actuelles, il y a des chars partout »").
Ou même en cas de possibles encore conflits internationaux, au moins d'y être, et d'être capable d'apporter notre propre contribution ; à notre juste valeur, ni trop, mais surtout, ni trop peu ...
Sinon bientôt, internationalement, et rapidement à tous niveaux d'ailleurs, nous ne serons bientôt plus rien, à suivre ce qui s'apparente plus à du déclinisme par repli sur nous même.
L'armée française n'est pas et ne doit pas être considérer comme une armée de supplétifs, de seconde ou de troisième zone, seulement capable d'aller faire le gendarmage d'Etat faillis subsahariens, comme elle en prend de plus en plus le chemin actuellement.
Comme je le disais précédemment vous faites partie, excusez moi de vous le dire, d'une nouvelle tendance récente, celle du renoncement, tous azimutes.
Vous nous proposez comme seule perspective une France qui se recroquevillerait toujours plus sur elle même, toujours plus craintive, attendant que le ciel vienne lui tomber sur la tête, et qui n'aurait plus alors pas plus d'influence internationale et sur les événements, et sur son destin, qu'autant que peut en avoir celle d'une espèce de grande Suisse. C'est à dire, nulle.
Rassurez vous, pas, les milliards même en matière d'équipements militaires sont quand même dépensés, ou gaspillés devrait-on dire plus exactement.
C'est les X programmes de véhicules à roue de même catégories "médiane" (trop "légers" pour servir réellement à quelque chose de concret, trop lourds, et surtout trop couteux, à tous niveaux, pour être possiblement utilisables en nombre normal.) par exemple.
La solution est évidemment dans la juste suffisance technique, régulièrement évoquée ici et ailleurs, qui permet ou permettrait, comme autrefois, de remplacer les équipements militaires en temps et en heure, et régulièrement, et en nombre suffisant, car moins couteux, car en juste suffisance technique.
Revenir à un peu de pragmatisme en matière d'équipement de notre armée de terre en particulier.
C'est tout ce que je dis.
D'autant que les blindés lourds comme vous dites, ce n'est pas ce qui coute le plus cher :
RépondreSupprimerLe Namer VCI de 60 tonnes, sur-blindé pour le coup, les israéliens ont même rajouté dix tonnes de blindage en plus à la place de la tourelle du Merkava-IV, un des chars les plus blindé au monde, coute 2,6 millions d'euros.
Le VBCI en coute 3,5 millions d'euros, plus 1,5 de répartition de R&D (là aussi ...).
Le blindage et le poids ne sont vraiment pas le vrai problème.
Quoi que cela va en être un vrai à la prochaine affaire un peu sérieuse ou l'on va devoir intervenir :
blindage de niveau 4, arrêtant uniquement les tirs de mitrailleuses d'un coté, et blindage de niveau char lourd, arrêtant tous les missiles "antichars" les plus modernes et jusqu'à du 120 mm flèche, de l'autre ; et pour plus cher encore en plus.
Rajoutez y (au Namer) un canon téléopéré, et vous aurez un parfait Véhicule de Combat d'Infanterie, avec un blindage du niveau d'un char lourd actuel, fait pour la haute comme la moyenne intensité (voir le hezbollah au Liban en 2006, par exemple concret.),
Supprimerpour moins de 3 millions d'euros.
Comme quoi ce n'est vraiment pas ce qui le plus cher
(malheureusement, car justement cela n'intéresse peu "nos" constructeurs : pas assez de dividendes. Vaut mieux vendre des trapanelles à cinq pattes, au grand détriment de nos soldats.).
Idem pour le génie dont on parlait récemment ici :
Supprimer"Le 13 avril 2016, le ministère israélien de la Défense a publié une vidéo et des photos de versions d’ingénierie de combat du Namer en cours d’essai.
Il existe trois dérivés du génie de combat : une version bulldozer qui sera utilisée par les commandants de compagnie; une version de franchissement d’obstacles et de pontage d’obstacles qui sera exploitée par les commandants de peloton; et une version de remorquage qui sera utilisée par des sergents de peloton.
Des dispositifs d’ingénierie supplémentaires, tels que des fusées anti-mines CARPET, peuvent être installés par mission.
Les Namers du génie de combat sont équipés du Trophée APS et doteraient les équipes au niveau de la brigade de capacités qu’elles n’avaient jamais eues auparavant pour faire face aux tunnels, aux ponts et aux manœuvres dans les zones à haut danger."
Extrait de https://en.wikipedia.org/wiki/Namer
Pour répondre encore @ Anonyme23 juillet 2021 à 22:48 : Pourquoi faire ?
"Pourquoi faire", une armée et des dizaines de milliards cependant dépensés chaque année, pourquoi faire !
C'est bien là en effet la vraie question.
Ou la différence entre une armée du réel et qui sait s'adapter très rapidement (*), et une armée de plus en plus faite simplement pour faire du commerce, et de plus en plus déconnexée (un vrai paradoxe) des vraies réalités actuelles.
* Voir :
Après l'échec. Les réorientations de Tsahal depuis la deuxième guerre du Liban" de Pierre Razoux de l'IFRI (Institut français des Relations Internationales).
Où il y a notamment un chapitre consacré à l'armée de l'air en particulier et la trop grande prépondérance accordé à l'époque au "technologisme" (*2) et à ses dérives en général, et à la marine accessoirement.
*2 : Ce qui est valable quel que soit le contexte géostratégique, ici il s'agissait d'une techno-guérilla, telle que l'on va certainement de plus en plus en rencontrer dans l'avenir, ceci couplé aux "nouveaux" "champs de bataille" dans l'urbain, où là, il faudra vraiment du lourd, et même du très lourd ...