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mercredi 12 janvier 2022

NOUVEL ESSAI REUSSI POUR LE MISSILE ANTICHAR INDIEN

La DRDO (Defense Research and Development Organisation) indienne a annoncé avoir testé ces derniers jours un missile antichar développé localement. Pour ce test, le missile qui était dans sa configuration définitive été tiré par une équipe de deux hommes sur une cible représentant un char en déplacement. La destruction de cet objectif a permis de valider la portée minimum de la munition, selon le communiqué de la DRDO. La validation de la portée maximale du missile, 4000 m a été effectué au cours de précédents essais qui se sont déroulés en décembre dernier. La DRDO a souligné que le missile doit parcourir entre 400-500 m avant la mise en action de son mécanisme de guidage, a contrario de l'armée indienne, pour laquelle la portée minimale effective se situe entre 200 et 300m. L'annonce des avancées dans développement de ce missile local débuté en janvier 2015 avait entrainé dès décembre 2017 l'annulation de la fabrication sous licence de 321 lanceurs et de 8356 missiles Spike, en dépit du retard pris par le programme MPATGM (Man Portable Anti Tank Guided Missile) dont le développement aurait du être achevé en juillet 2018. En décembre 2020, les missiles sol-sol à courte portée furent inscrits sur la liste des 101 équipements interdits d'importation. Aucune date de mise en service n'a été pour le moment communiquée par l'armée indienne ou la DRDO. 




6 commentaires:

  1. le Milan "longue porté" 3500m est fabriqué en Inde sous licence, il me semble

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  2. MBDA à fait une version amélioré du milan appelé Milan ER la bobine de fils en cuivre qui permet la commande de ce genre de missile a été changé par une fibre optique plus fine, le missile à donc gagné en porté, ce missile est fait sous licence en Inde il me semble.
    l'armée Française n'a pas voulu de ce missile du fait du mode de guidage le tireur guide le missile, sur le MMP il y a plusieurs mode de guidage dont le mode tir et oubli (fire and forget)
    le Milan ER aurait trouvé d'autre preneurs qui l'utilise contre des cibles fixes.
    le Milan ne coûte pas chère et peut donc être utilise comme canon portatif contre des cibles de faibles valeurs alors que les missiles modernes Javelin MMP, Sike, coûtent plus de 150000euros piece
    https://www.mbda-systems.com/product/milan-er/

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    1. Le problème c'est que faute d'autre solution on va être obligé d'utilisé du MMP pour tout, et un peu n'importe quoi.
      Et ce n'est en effet pas du tout, le même prix, ni même le même ordre de prix :
      Missile Milan : 10 000 euros (environ et construit en série).
      MMP : 200 000 euros (450 000 € le poste de tir, selon les rapports du sénat.) (pour taper du pick-up, ou même dans des murs, cela va quand faire "un peu" cher !!!).
      A noter, que le Spike et le Javelin, un peu moins sur-sophistiqués, mais il font grosso modo les mêmes choses, coutent respectivement deux fois et trois fois moins cher (mais chez nous quand on aime on ne compte plus...).

      L'idéal étant, là aussi encore, d'avoir un système de systèmes anti blindés varié et modulable (et non tout basé sur un seul engin sophistiqué.).
      Ceci en intégrant tout un dispositif étalé, du missile léger consommable, voire même de la grenade à fusil anti-blindés, à des systèmes par eux même polyvalent comme le Carl-Gustav, au système intermédiaire comme le Milan ER, et jusqu'aux dispositifs de plus longue portée : sur hélicoptère avec une portée de sécurité allongée, jusqu'à 10 000 mètres (cela se fait couramment.), mais aussi en faisant appel aux autres armes, infanterie avec des système tel que le Strix pour mortier de 120 mm (sous tourelle (sur l'AMOS par exemple.).) jusqu'à 10 km également, ou encore aux obus spécialisés comme les "Bonus" qui peuvent atteindre leurs cibles (chars lourds), par leur point faible (le toit), jusqu'à plus de 30 km (et là aussi cela revient dix fois moins cher qu'un MMP ; plus encore si l'on intègre le coût du poste de tir uni-usage ; et c'est même beaucoup plus efficace : Des obus arrivant à plus de 1000 mètres par seconde étant plus difficilement interceptable qu'un MMP arrivant tranquillement, à 160 m/s seulement. Mais bon cela fait quand même de bien beaux bénéfice pour nos constructeurs, à défaut d'être complètement contreproductif pour nos armées, et leurs budgets comptés, et après ça on va encore pleurer "qu'on n'a plus les moyens" !!!).

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    2. la différence de prix entre le MMP le Javelin et autres Spike n'est pas aussi si large comme vous l'annoncé, le prix dépend des quantités et de la concurrence!
      la France à lancé depuis des années un projet de missiles à pas chères qui a été passé à Saab il me semble, Saab à testé un missile tiré depuis la Carl Gustave, depuis silence Radio....

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    3. Non pas seulement, malheureusement, ces missiles ont moins de systèmes électroniques (redondants presque : Ils font à peu prés la même chose, "tir et oublie" (sans doute la capacité la plus intéressante, et utile.), "tir au delà de la ligne de tir", mais ils sont tout autant facilement interceptable, vu leur faible vitesse !!), qui font l'essentiel de cette différente ; le prix variant cependant également à la marge suivant les quantités, et les à cotés, vendus, mais l'ordre de prix est, certes grosso modo (110 000 € le Spike, de catégorie équivalente (le Spike lourd, tirant jusqu'à 25 km, étant par exemple plus cher.), 70-80 000 euros, suivant la quantité, pour le Javelin.), celui là (: 200 000 € le MMP ; le coût du poste de tirs étant par ailleurs, en partie, d'ailleurs dans le même ordre de proportion et de différence, de coûts.).

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