Pages

dimanche 10 avril 2022

NON LE CHAR N'EST PAS MORT EN UKRAINE !

Les opérations menées par l'armée russe sur le territoire ukrainien amènent leur lot quotidiens de nouvelles et bilans entrainant des "analyses"quasi immédiates des nombreux experts convoqués par les médias à l'occasion de ce conflit débuté le 24 février dernier. Nombre de ces commentaires portent sur l'(in)utilité du char, et l'annonce de sa mort imminente, après le sursis obtenu au lendemain du conflit du Haut Karabagh. Contrairement aux avis formulés, le char n'est pas mort en Ukraine, le conflit actuel fournissant de nombreux enseignements dont les conséquences peuvent directement influencer l'évolution de notre armée. Pour confirmer la pertinence de l'emploi du char dans les conflits modernes, il est utile de procéder à une lecture attentive du bilan des destructions subies par les engins russes en Ukraine, avant de fournir quelques éléments d'appréciation sur l'emploi des munitions antichars et de deviner l'origine des lacunes montrées à plusieurs reprises par les forces russes. L'ensemble de ces observations doit nourrir une indispensable réflexion pour permettre à l'armée de terre d'envisager les évolutions nécessaires à un emploi du char au sein d'une force blindée mécanisée.
 
La première constatation peut être formulée après une lecture attentive du bilan des destructions subies par l'armée russe. En effet, les chiffres disponibles  montrent que d'autres types d'unités ont également subi des pertes très importantes en hommes et en matériel dans cette offensive. Agissant en avant du dispositif russe en appui des unités Spetsnaz, les unités des VDV (Vozdouchno-Dessantnye Voïska) ou troupes aéroportées ont été systématiquement prises à partie par les tirs ukrainiens. Dotés d'engins blindés légers à roues et chenillés, les unités des VDV engagées dans les différentes opérations ont subi de lourdes pertes comme l'illustre le bilan des combats pour la tentative de conquête de l'aéroport d'Hostomel, à proximité de Kiev. Au cours de cette opération 65 véhicules blindés ont été détruits ; Le détail de ces destructions fait état de 33BMD-2, de 5 BMD-4M, de 5 BTR-MDM et de 22 BTR-D détruits. Ce bilan précis ne mentionne pas les destructions subies par les autres véhicules équipant ces unités, avec une vingtaine de MRAP Typhoon et Linza détruits, une soixantaine de Tigr et Tigr-M perdus et plus de vingt Iveco LMV. Les pertes humaines liées à ces destructions ont fait de l'Ukraine le "tombeau des paras" selon les termes de la revue Raids dans son dernier numéro consacré à l'Ukraine. 
 

Pour avoir une idée exacte de l'efficacité des forces ukrainiennes dans leur combat contre les blindés russes, il serait intéressant de connaitre plus précisément l'origine des destructions qui pourrait nous renseigner sur la nature des armements utilisés pour détruire les engins russes. L'absence de ce type de données et de toute statistique rend donc difficile la formulation d'un avis définitif sur la vulnérabilité des chars dont les motifs de pertes ne peuvent être correctement estimés. Les statistiques disponibles permettent cependant de constater un déséquilibre important entre le nombre d'engins blindés russes détruits et celui des munitions antichars utilisées depuis le déclenchement des opérations russes en Ukraine. Obtenir un bilan exact des pertes enregistrées par les forces russes reste difficile en raison de l'importance prise par la communication dans ce conflit. Le chiffre avancé par plusieurs médias  s'établit à 586 chars mis hors de combat dont un peu de la moitié par le fait de tirs, les autres ayant été abandonnés et / ou capturés. Concernant les VCI, le chiffre avancé fait état de 447 engins hors de combat, dont 284 détruits. Si l'on ajoute ces deux chiffres, on obtient un total voisin de 500 engins de combat blindés mécanisés atteints par un tir. La proportion de destructions réalisées par les chars ukrainiens semblant assez faible, peu de combat de chars ayant été signalés, on peut penser que la grande majorité des engins détruits l'ont été par des tirs d'armes antichars. L'emploi massif de ces dernières appelle plusieurs réflexions, relatives à leur nombre, leur emploi et in fine leur efficacité. 
La première question qui se pose reste liée au volume d'armements antichars livrés à l'Ukraine depuis les premiers jours du conflit. Dans ce domaine, les chiffres varient selon les sources mais quelques indications permettent de se faire une idée assez précise du volume d'armements antichars livrés. Selon la Maison Blanche, l'Ukraine aurait reçu 17.000 armes antichars en provenance des pays occidentaux depuis le début du conflit, parmi lesquelles 2600 missiles FGM-148 Javelin dont les livraisons à l'Ukraine ont commencé depuis un an. Pour ce dernier, certaines estimations font état de 30.000 missiles livrés depuis le début du conflit, sans que cela ne soit vérifiable. Lockeed Martin, fabricant du Javelin et le Pentagone ont annoncé que les 6000 exemplaires devant être produits cette année ne devraient pas être suffisants pour recompléter les stocks de l'armée américaine et satisfaire les demandes ukrainiennes, le président ukrainien ayant demandé la livraison de 500 missiles par jour. Cette situation ainsi que la récente annonce par la Maison Blanche d'une aide sécuritaire supplémentaire de 800 millions de dollars pourraient à l'origine de l'augmentation de la cadence de production souhaitée par l'administration américaine. Si l'on retient le chiffre de 17.000 armes antichars et celui de 500 engins (chars et VCI détruits) on obtient un pourcentage de coups au but légérement inférieur à 3% (2.94% exactement). Le chiffre retenu ne comprend pas les armes antichars en service au sein de l'armée ukrainienne avant le début du conflit et probablement utilisées aux côtés des armements étrangers. 
 
 
Ce chiffre plutôt faible pose la question de l'emploi de ces armements par les forces ukrainiennes. Sur le plan technique, les différents armements fournis requièrent un minimum de formation à l'emploi avant utilisation. Dans ce domaine plusieurs médias ont confirmé la présence de forces étrangères clandestines (SAS, Delta Force,...) sur le territoire ukrainien. Leur participation active au combat n'étant pas avérée, ces forces sont peut-être disponibles pour assurer la formation des combattants ukrainiens à la mise en oeuvre de ces systèmes d'armes plutôt complexes et onéreux. Le dernier budget américain mentionne un cout de 178.000 dollars pour le poste de tir (CLU Command Launch Unit) et un missile Javelin tandis qu'un missile seul est estimé par le Pentagone à 78.000 dollars. Sur le plan tactique, l'emploi tous azimuts de ces armes ne répond à aucune doctrine. Les puristes pourront estimer que les doctrines n'ont plus leur place à la guerre, en dépit de leur utilité pour augmenter l'efficacité des armes par une utilisation cohérente. Cette absence de discipline d'emploi pourrait être à l'origine de tirs multiples sur un même objectif ou overkill, qui pourraient expliquer le niveau de destruction subi par certains engins. Si l'on sait que les chars de conception russe sont plus vulnérables que leurs homologues occidentaux en raison de la présence des munitions sous la tourelle, il n'est pas certain qu'un seul projectile puisse à l'être à l'origine des dégâts visibles sur certains clichés. En dépit de leur caractère confidentiel et de la difficulté à obtenir une vision précise de la cause exacte des destructions subies par les engins blindés russes, il est apparait délicat de se prononcer "ex abrupto" sur l'avenir du char dans les conflits modernes. Le véritable "déluge" de munitions antichars souligne surtout l'extrême vulnérabilité d'engins dépourvus de tout système de protection active (soft ou hard kill) efficace. Comme les précédents conflits, la guerre en Ukraine démontre l'importance des munitions antichars, leur prolifération (ici organisée par les soutiens de l'Ukraine) et nous assure de leur inévitable présence dans un futur conflit. Face à cette menace, le char reste l'engin le plus efficace pour contrer ces armes à l'aide de solutions techniques efficaces et l'emploi de tactiques adaptées.
 
Dans ce dernier domaine, les forces russes ont créé la surprise par l'absence quasi permanente de tout schéma tactique et ce jusqu'aux plus bas échelons. On pourrait citer parmi les erreurs les plus visibles, le caractère statique de certains chars, l'adoption de dispositifs linéaires, l'absence de mesure de sauvegarde en déplacement et à l'arrêt ou encore l'isolement des chars dans les actions en zone urbaine. La pertinence de l'emploi de blindés lourds sur le théâtre ukrainien ne peut être appréciée qu'après avoir pris en compte l'aspect essentiel du combat blindé, à savoir l'équipage. Sur ce point, il est évident que l'armée russe souffre d'équipages certainement mal formés et surtout peu ou pas entrainés. Quelque soit le niveau technologique du char servi, l'équipage reste au coeur de l'action et de la mis en oeuvre des systèmes de l'engin. Le manque de coopération interarmes et plus particulièrement l'absence de moyens adaptés (infanterie, génie) dans les opérations en zone urbaine révèle le manque d'efficacité du commandement russe à créer des articulations adaptées. Cette absence de "créativité tactique" peut s'expliquer par les difficultés rencontrées dans le domaine du C4I, perturbant la diffusion des informations, l'appréciation de la situation par les responsables tactiques et leur capacité à réagir. il est évident que ces fautes tactiques nuisent à l'efficacité globale du char, ayant pour effet de le placer le plus souvent en situation de vulnérabilité extrême. Le facteur humain qui demeure au coeur du combat blindé se trouve être ici à l'origine de l'échec des formations blindées russes en Ukraine. L'armée russe que l'on pensait entrainée et rompue au combat moderne a engagé des engins servis par des équipages affichant des lacunes très importantes en matière de formation et d'entrainement, au sein de dispositifs inexistants ou incohérents. L'absence de formation et de motivation des équipages russe est également attesté par le nombre d'engins abandonnés au cours des combats. Toutes ces fautes d'origine humaine ont logiquement provoqué des pertes importantes dans les rangs des formations blindées russes et souligné l'importance de disposer d'équipages formés et entrainés pour affronter les situations de combat.
 

Les différents éléments mentionnés dans les lignes précédentes ne doivent pas être considérés sous le seul prisme du conflit actuel, mais être mis en perspective pour servir d'enseignements et de base à l'organisation des armées modernes. La destruction des unités parachutistes équipées de blindés légers doit faire réfléchir sur la pertinence de doter des forces de ce type d'engins légers dont la probabilité de survie se révèle assez mince. La volonté américaine de doter les forces de réaction d'un moyen de combat puissant comme le MPF (Mobile Protected Fire) apparait comme une solution cohérente, ce que traduit également l'intérêt de nombreux pays pour des chars légers. Ce type d'engin, en l’occurrence le SDM1-Sprut n'a d'ailleurs pas été déployé en Ukraine, probablement en raison du faible nombre d'engins en service. L'équipement de nos brigades légères à base de Serval et de Jaguar est peut être à reconsidérer au vu des pertes subies par les unités aéroportées russes au cours des premières heures de combat. 
La prolifération des munitions antichars, missiles et roquettes rappelle une nouvelle fois l'absolue nécessité pour une armée moderne de disposer de moyens de protection pour ses engins blindés. Dans ce domaine, la France se trouve dans une situation délicate, après avoir été précurseur dès les années 2010. Il est encore temps d'envisager l'intégration sur le Leclerc d'un système de protection active, a minima de type soft kill. Le kit Antares de surveillance périmétrique sur 360° doté d'un détecteur laser et couplé à deux lanceurs Galix contenant chacun quatre munitions permettrait d'augmenter la protection du char en attendant l'arrivée du futur système Prometeus. Il apparait illusoire de penser que le Leclerc pourra se passer d'un tel système pour les quinze années qui nous séparent de l'arrivée du MGCS. Le coût du recours massif et quasi systématique aux différentes armes antichars doit également provoquer une réflexion sur la possession de systèmes très performants mais très onéreux, nous privant de la possibilité de disposer en nombre suffisant de ces armements. Cette réflexion a déjà été initiée dès la semaine dernière, par le PDG de MBDA au cours de la présentation des résultats annuels de la société produisant le MMP dont le coût unitaire se situe autour de 250000 euros. 
Dans le domaine de l'entrainement, les lacunes de l'armée russe sont criantes et elles doivent nous inciter à réfléchir sur l'entrainement de nos équipages pour le rendre plus performant et plus efficace. Le premier facteur ayant lourdement impacté les activités d'entrainement est la mise en oeuvre de la PEGP (Politique d'Emploi et de Gestion des Parcs) qui a eu pour conséquence immédiate de retirer les chars des régiments et d'enlever la responsabilité des équipages sur leurs pour les regrouper dans les différents parcs créées pour l'occasion. Quand on connait l'attachement presque viscéral des membres d'équipage à leur engin, le soin mis à l'exécution des opérations d'entretien et la connaissance de l'engin que ces dernières permettent d'acquérir, il apparait évident que cette politique a  largement contribué à saper les fondements des unités blindées. Cette mesure permanente s'est accompagnée de décisions ponctuelles qui ont également conduit à réduire l'entrainement de nos unités comme la réduction d'un tiers du volume des heures d'entrainement entre 2019 et 2020, passant de 20.000 heures à 13.000 heures. Dans le domaine du tir, même s'il convient de souligner la qualité des outils de simulation à disposition des équipages, il faut également noter qu'un tireur ne tire aucune munition réelle au cours de son cycle d'entrainement sur son matériel de dotation, devant se contenter de munitions d'exercice ne contenant aucune charge militaire. Cette pratique financièrement intéressante revient à priver les équipages de la possibilité de tirer aux distances maximales d'engagement et à ne pas maitriser l'emploi des différentes munitions disponibles. A ces différents facteurs déjà peu favorables, il convient d'ajouter comme pour le reste de l'armée de terre, les multiples contraintes éloignant pendant des périodes plus ou moins longues les équipages de leur matériel de dotation. 
Si le manque d'infanterie blindée mécanisée aux côtés des chars russes agissant en Ukraine est imputable à des facteurs conjoncturels, pour l'armée de terre française l'absence de tout véhicule de combat d'infanterie chenillé est d'origine structurelle, conséquence de choix sur lesquels Blablachars s'est déjà exprimé. Les enseignements du conflit ukrainien doivent rapidement alimenter une réflexion objective sur l'acquisition de véhicules de combat chenillés qui permettraient de donner à l'armée de terre une véritable capacité blindée mécanisée pouvant affronter des adversaires au moins équivalents. Sur ce dernier point, il est probable que les déboires de l'armée russe en Ukraine sont liés à des erreurs d'appréciation sur le niveau et la qualité de l'adversaire. Pour plusieurs observateurs, l'analyse russe aurait été influencée de façon négative par les longues années de conflits asymétriques et de succès face à des ennemis moins puissamment armés. L'observation des différents engagements menés par l'armée russe depuis la chute du mur de Berlin montre que cette dernière a pu s'éloigner des exigences d'une opération  "de haute intensité" sur un théâtre européen. Les interventions en Tchétchénie, Géorgie et Crimée, toutes limitées dans le temps et effectuées dans un espace géographiquement défini, n'ont pas permis de modifier cet état d'esprit pour procéder à une analyse objective de l'ennemi. 
Le conflit ukrainien fournit aux armées occidentales une occasion "gratuite" de tirer des enseignements concrets dans le domaine du combat blindé. Les erreurs et fautes russes soulignent l'absence de maitrise de nombreux savoir-faire individuels et collectifs indispensables. Les enseignements tactiques, techniques et humains doivent provoquer des réflexions, alimenter un véritable débat sur le combat blindé mécanisé et les moyens de le mener. Le conflit ukrainien doit faire sortir l'armée de terre de la logique de corps expéditionnaire basée sur la seule projection de forces légères ou médianes.  Concernant le char, qu'il soit qualifié de monstre, de dinosaure, de cercueil ou d'antédiluvien, il demeure encore au coeur de la bataille terrestre. Le récent transfert à l'Ukraine par la République Tchèque de chars démontre l'importance pour les deux belligérants de cet engin dans les opérations en cours. Le recentrage des opérations russes sur l'Est de l'Ukraine pourrait être l'occasion de revoir les chars russes en action au sein de formations de niveau brigade ou division employées dans des opérations qui pourraient être caractérisées par l'emploi massif de l'artillerie et l'utilisation de ces formations blindées dans des actions massives visant à créer des ruptures ou s'emparer d'objectifs en zone urbaine. 
Contrairement aux nombreux avis formulés, le char n'est pas mort en Ukraine ! Les futurs engagements consacreront encore le seul engin de combat terrestre alliant puissance de feu, mobilité et protection, dont le succès continuera de reposer sur sa mise en oeuvre par un équipage formé et entrainé.

76 commentaires:

  1. Bien sûr que le char n'est pas mort, ni le VCI d'ailleurs. Mais point d'emballement, le conflit ukrainien n'est pas terminé et une analyse définitive serait prématurée. À ce sujet, nous pouvons dire que nous sommes toujours en retard d'une guerre ne sachant pas comment se passera la prochaine... Nos blindés des Brigades moyennes sont et seront "formatés" avec les REX de l'Afghanistan, de l'Iraq et de l'Afrique avec pour menaces les IED et RPG-7. Pour le plus lourd, sans confrontation récente (tant mieux), le choix est plus économique que militaire en priviligiant le VBCI comme VCI,par exemple, même si ce dernier ne démérite pas.
    Oui, pour le moment, France a une doctrine tournée vers l'expéditionnaire et une propension certaine vers les coalitions en cas de combats rugueux (je n'aime pas le terme haute intensité).
    Le Leclerc et le VBCI font encore bonnes figures même si une protection hard kill de toit est nécessaire, dans la mesure du possible. En effet un projectile autoforgé avec une Vo de 2000 m/s n'est pas facile à intercepter ou à dévier, tout comme un obus-flèche à Vo 1800 m/s...
    Aussi, il y a char et char: entre un "blindé" des forces aéroportées Russe et un Merkava IV, l'espace d'appréciation est immense, tout comme les coûts, la logistique, les appuis et l'emploi.
    L'Armée de Terre n'a pas les moyens matériels nécessaires pour répondre, seule, à un conflit utilisant des moyens mécanisés lourds (char, VCI, artillerie et appui) et en nombre. Son budget ne lui permet pas et sa doctrine n'envisage pas un Koursk-2.
    Faut-il faire plus? À vos poches,contribuables...!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En France, royaume du "tout-roue", on est très fier d'annoncer la mort du char tous les matins!
      https://blablachars.blogspot.com/2020/03/ca-roule-pour-larmee-de-terre.html

      Supprimer
    2. Je me demande bien si quelques dizaines de joujoux portatifs (Stinger ou) ATGM se perdaient dans la nature, qui finira par se les prendre en pleine poire...
      https://blablachars.blogspot.com/2021/01/ca-bouge-dans-les-missiles-antichars.html

      Pourvu que ce ne soit pas au Levant ou au Sahel sur nos gars!

      Supprimer
    3. Les MANPADS ont fait des dégâts sur les hélicoptères russess pourtant bardés de leurres bien plus que les nôtres et faisant du "vol tactique".
      https://www.areion24.news/2022/09/12/lenjeu-des-manpads/

      On entend pas crier à la fin de l'hélicoptère pour autant...

      Supprimer
    4. À part ici (biais américain assumé):
      https://lerubicon.org/publication/dans-le-deni-sur-le-deni-pourquoi-le-succes-aerien-de-lukraine-doit-inquieter-loccident/

      Supprimer
    5. Le cyber aussi, il faut bien en parler:
      https://lerubicon.org/publication/premieres-lecons-de-lusage-du-cyber-en-ukraine/

      Supprimer
    6. Depuis le 24 février 2022, les forces russes ont perdu 20 hélicoptères Kamov Ka-52 "Alligator":
      https://twitter.com/top_force/status/1576280454176866304

      Parle-t'on de la fin de l'hélicoptère d'attaque ?

      Dire qu'on va gaspiller 5,5 milliards d'euros pour le standard 3 du Tigre...

      Supprimer
    7. Le déni sur l'efficacité de la défense anti-aerienne bat son plein et pourtant c'est encore plus catastrophique pour notre manière de faire la guerre, que la facilité de dégommer un char.
      https://www.lefigaro.fr/international/un-missile-polonais-le-piorun-fait-mouche-face-aux-mi-35-et-de-su-34-de-l-armee-russe-20220401

      Supprimer
    8. Les MANPADS, conjugués aux S-300 ukrainiens ont muselé l'armée de l'air russe.
      https://www.areion24.news/2022/09/12/lenjeu-des-manpads/

      Supprimer
    9. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

      Supprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  3. Bon, ça fait longtemps que je ne suis plus intervenu. :)
    Mais ici, j'ai beau être d'accord sur le constat, j'ai quelque doute sur certains éléments énoncés dans le billet.
    Comme dis au début, il est intéressant de préciser que le conflit est encore frais (surtout quand on prends les chiffres de Raids qui date de près d'un mois maintenant).

    Premièrement, je ne suis pas forcément d'accord avec le paragraphe sur les armes antichars, parce qu'il les réduit énormément à un emploi exclusif anti-blindé. Or ces armes sont utilisées en anti-structures ou anti-personnel couramment. De plus, les véhicules ciblés par les missiles ne sont pas uniquement les chars, les VCI, les APC et les véhicules de combat, on a également la logistique, la DCA, le C4I et le génie qui sont touchés.

    Il convient également de noter qu'on prend le chiffre de 17000 armes livrées (soit des chiffres assez récents) avec des chiffres qui datent pour certains d'environ un mois (ajoutons aux faits que le nombre de véhicules perdus est encore en évolution comme celui des armes livrées. Il est urgent d'attendre pour les calculs d'efficacité). De plus, toutes les armes n'ont pas pu être utilisées, certaines échouant après une mauvaises utilisation, d'autres tombant entre les mains russes ou séparatistes, d'autres attendant leur heure. Pour ce qui est de la doctrine d'emploi, les occidentaux ont fournis les Javelins depuis un bon moment à l'Ukraine, il existe donc une doctrine d'emploi dans l'armée ukrainienne, la vraie question concerne plus les NLAW (voir les APILAS). Pour les armes comme les Panzerfaust 3, je pense qu'une utilisation similaire au RPG7 reste rationnel et dans les cordes de bon nombre de réservistes ukrainiens.

    Pour les armes nationales ukrainiennes, j'ai un grand intérêt pour le STUGNA-P (d'ailleurs, qui n'est pas dans le graphique que vous donnez) qui s'est avéré assez efficace pour un missile pas si chère et produit en masse depuis 2014, l'idée de déporter l'outil de visée du tripode du missile s'avère avoir été pertinente pour laisser la troupe à l'abris le temps du tir.

    Le C4I a bon dos, mais je pense surtout que c'est une forme d'absence de RETEX depuis le bas de l'échelon qui doit poser problème en Russie. Par exemple, le fait que l'on puisse faire le parallèle avec les guerres de Tchétchénie et de Géorgie pour l'emploi des blindés et surtout de l'infanterie pose tout de même de grosses interrogations.

    Je ne suis pas d'accord avec le fait que le SPRUT aurait été utile, je pense que le véhicule est mal conçu et connait beaucoup trop de défauts pour être autre-chose qu'une plaie logistique pour les parachutistes russes. Le véhicule a beau avoir un canon de 125mm, ce dernier a un souffle trop important pour une pauvre plateforme de 18t.

    J'ai conscience que ça puisse paraître comme un réquisitoire (très long d'ailleurs, sans doute trop long en fait) contre ce billet, mais comme dit en haut, je suis d'accord avec le constat, mais je pense que la démonstration mérite plus de temps et surtout de chiffres comparables et arrêtés pour faire ce genre de billet.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Personne n'a pourtant évoqué la mort des hélicoptères, un matériel militaire très vulnérable, comme on le voit en Ukraine et là aussi y avoir des questions sérieuses à se poser!
      https://www.lefigaro.fr/international/un-missile-polonais-le-piorun-fait-mouche-face-aux-mi-35-et-de-su-34-de-l-armee-russe-20220401

      Il faut rester très humbles dans nos commentaires sur la guerre en Ukraine et sutout sur l’efficacité tant vantée depuis l’opération Harmattan de 2011 en Libye sur le vol tactique d’hélicoptères, qui serait LA martingale.
      https://twitter.com/Nmsis_Trinity/status/1517855379048304640

      Deux simples rappels:
      1/nos hélicoptères français n’ont pas une telle capacité d’emport de leurres;

      2/la dernière fois que l’on s’est retrouvé sur un théâtre avec une DSA SAM hyperactive, il me semble que précisément… on a préféré ne pas utiliser les hélicos!

      Supprimer
    2. J'ai trouvé ceci:
      https://lerubicon.org/publication/dans-le-deni-sur-le-deni-pourquoi-le-succes-aerien-de-lukraine-doit-inquieter-loccident/

      Supprimer
    3. La mort de l'hélicoptère d'attaque: ok.
      https://www.opex360.com/2023/01/24/la-modernisation-des-helicopteres-tigre-de-larmee-de-terre-aurait-du-plomb-dans-laile/

      Et celles des avions pour les missions CAS ?
      https://nepassubir.fr/2023/02/11/ukraine-des-avions-de-combat-pour-quoi-faire/

      Supprimer
  4. On en revient aux basiques, l'analyse de l'intérêt du char de combat ne peut être déliée de l'analyse de ses conditions d'emploi et de l environnement dans lequel elles s'exercent. Donc éviter les conclusions hâtives et absolues.

    RépondreSupprimer
  5. En toute hypothèse, il apparaît que l'emploi du char de combat doit s'inscrire dans écosystème cohérent qui intègre le renseignement, l'artillerie, la défense AA, le génie, l'infanterie et la logistique. Tout emploi isolé semble condamné dans un conflit "rugueux" ( l'expression est heureuse)

    RépondreSupprimer
  6. Quelques caméras IR, de la détection automatique de personnel et du ralliement automatique du tourelleau... et les embuscades deviennent beaucoup plus dangereuses pour l’agresseur...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Certains peuvent tirer de 4.5 km, il y a de quoi se planquer...

      Supprimer
  7. Et surtout de l'accompagnement par un VCi lourd charge de nettoyer les abords.

    RépondreSupprimer
  8. Je suis impressionné par la facilité avec laquelle les chars russes perdent leur tourelle qu'on retrouve souvent à plusieurs mètres de la base chenillée. Problème de conception ? Indéniablement, un char sans protection active (soft ou hard kill) est condamné à mort à court terme compte tenu de l'évolution prévisible des missiles anti-char (le STUGNA-P est remarquable et va sûrement évoluer vers quelque chose d'encore plus performant et létal). Et tout ceci n'écarte pas la menace des mines anti-char dont on a vu les effets dévastateurs en Ukraine. Bref, un char lourd, sans protection, utilisé sans discernement dans des environnements inadaptés,des opérations mal préparées, avec des équipages mal entrainés et un commandement déficient n'est qu'un cercueil à chenilles. J'espère que nos stratèges, nos industriels et nos financiers seront à la hauteur pour doter l'armée française d'une arme blindée efficace, résiliente et performante. On peut toujours rêver...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le "saut de tourelle" a pour origine le carrousel à munitions se trouvant dessous. Percé ou pas, la moindre explosion ou agression est catastrophique.

      Supprimer
    2. Voir les tourelles des leo2 turkues et sans caroussel

      Supprimer
    3. La vulnérabilité des chars russes par type (T62, T72, T80, T90), c'est ici:
      https://twitter.com/Christophe_Tymo/status/1624723136288546816

      Supprimer
  9. ok sur bien des points (notamment sur le fait que la protection des véhicules blindés ne se limite clairement pas aux aspects matériels, mais inclut plus que jamais les aspects tactiques / expérience des équipages).

    Par contre, comment donner une quelconque valeur au pourcentage obtenu par le nombre de missiles/roquettes livrés (dont on a 0 idée de la part effectivement utilisée) divisé par le nombre de pertes observées?
    Et de là, lui donner le qualificatif de "coups au but"...

    En gros, il y a plus d'armes antichars à disposition - en théorie (encore faut il voir le ratio missiles / roquettes) que de blindés présents. Cela donne une indication de l'environnement d'évolution des véhicules blindés sur un champ de bataille saturé de tel éléments...

    Au "doigt mouillé" (méthodologie scientifique par excellence ;) ), et sans donner de chiffres précis, il faudrait sans doute observé - rejoignant en cela vos observations un peu plus bas dans le texte - qu'un blindé non protégé (en soft kill/hard kill/tactique) visé et généralement un blindé détruit/immobilisé... Mais encore faut-il qu'il soit touché.

    Donnant plus des éléments d'analyse sur les problématiques (de logistique jusqu'au dernier km, notamment) entre livraisons de missiles/roquettes (en masse) et utilisation effective en 1ère ligne avec des équipes formées

    Bien peu d'images de tirs "ratés" de la part des "2 camps", ou de tirs avec ricochets des charges ne sont observables (je n'ai évidemment pas une vision 100% sur les images produites, mais n'en ai que peu ou pas vues jusque là de ce genre).

    Avec à priori, un % élevé de tirs d'efficacité une fois que c'est en cible (ça reste des impressions).

    RépondreSupprimer
  10. Hors sujet mais je le signale ici pour ses conséquences pour le programme de char lourd turc: le propriétaire de BMC, l'entreprise turque chargée de développer ce char, a été exclu de l'AKP par Erdogan suite à ses propos anti OTAN. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/06/en-turquie-la-bourde-de-trop-d-un-fidele-allie-d-erdogan_6120770_3210.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On a reçu fort et clair le débarquement des Léopards turcs à Chypre nord.
      https://blablachars.blogspot.com/2021/10/des-leopards-chypre.html

      Nous aussi nous savons envoyer des messages:
      http://www.opex360.com/2022/10/03/coordonnee-par-mbda-la-capacite-europeenne-de-tir-au-dela-de-la-vue-directe-a-ete-testee-avec-succes-a-chypre/

      Supprimer
  11. Réflexions de comptoir khaki :
    1°) Pour le VCI, pas la peine de lancer des études franco-françaises, le bousin ne serait alors pas près avant 2040 (Tonton Vlad aura entre-temps atteint Gibraltar), reste donc à adopter un modèle étranger (j'entends déjà les cris d'orfraie de Méluche à Marine en passant par Yannick), et à trouver un site industriel libre pour le produire en France, car Roanne chez Nexter est complet pour quelques années. Quel modèle ? Pour la tourelle on a la T40 du Jaguar qui conviendrait très bien (et la tourelle c'est 60 % de la valeur ajoutée d'un VCI), reste à trouver un chassis : 1° le CV90, pas mal, mais plus tout neuf et sous un verni Ikea en fait "détenu" par l'ennemi millénaire et brexitien, la perfide Albion, bof ... le KF41, moderne, ultra puissant, mais voila on a pas misé sur le bon cheval germain, on s'est allié avec le concurrent KMW, un peu comme si après avoir signé une fusion Peugeot-Mercedes, l'Elysée commandait des Audi blindées ... mouais (en fait ça ne fait mal qu'au début lors de la première bouchée du chapeau, après on avale tout assez rapidement) ... L'Ascod austro-hispano-étatsunien ? les déboires de l'Ajax en GB semble l'éliminer d'office, il reste aussi un VCI coréen qui a de la gueule (l'AS21) mais bonjour l'Europe ... Il y avait enfin un proto Polonais dont j'ai oublié le nom (histoire de recoller les morceaux avec les potes du groupe de Visegrad)... Bref on est pas sorti de l'auberge, ce qui est tout de même sûr, le moteur sera allemand ou suédois ....
    2°) Pour les missiles AC, avec un MMP à 250k roros l'exemplaire, on va le garder pour les T90 en Platine avec tourelle certie rubis et saphir ... En fait le MMP est plus le remplaçant du Hot avec une portée de facilement 4500 à 5000m, on se demande en fait si le concept du Milan ER avec un poste de tir pouvant être déporté (protection du tireur) et un prix unitaire du missile 10x moindre que le MMP ne devrait pas aussi être retenu en "double dotation".
    3°)Pour les blindés légers des paras/alpins, soit on remplace les A400 par des Antonov 124 (ça va être chaud patate), soit on accepte que nos aéroportés soient sur des blindés plus légers, y a pas de miracle, on peut aussi ne laisser l'aventure para que pour les forces spéciales (avec un régiment en plus) et transformer le reste de la 11eBP en brigade mécanisée, mais l'esprit "sa bite et son couteau" si cher à l'armée française risque d'en prendre un coup, en ne pensant même pas au triste sort du fabricant de bérêts amarantes ....

    RépondreSupprimer
  12. Juste un petit commentaire.
    Tout à fait d'accord, sur l'ensemble du billet.
    Il faut en effet sans doute plus qu'ailleurs de tirer des conclusions très hâtives (d'autant qu'on ne connait que les chiffres venant d'une seule partie.) (avec surtout beaucoup d'abandon de chars surtout, plus que de pertes réelles au combat semble t'il néanmoins.).
    Un bilan avec un peu plus de recul :
    En 2006 au Liban les attaques par missiles antichars ont donné les chiffres suivant.
    Sur 50 Merkava touchés (32 Mk2/Mk3, 18 Mk4), 22 ont été effectivement percés par missiles et 3 seulement ont été détruits par ces missiles antichar. Ces trois destructions étaient également le fait de modèles anciens Mk2/Mk3 (ce qui semble également le cas en Ukraine.), et 18 membres d'équipages au total, sont morts (tirs missiles), tous à bord de MK2/Mk3.

    Sachant aussi que beaucoup des antichars livrés sont plus des anti-blindés, de type AT4 suédois notamment, peu effectifs (mais il font des chiffres, très utiles pour ce donner bonne conscience, à peu de frais.) sur des chars lourds.

    Quid également de l'action des plus de 800 chars ukrainiens, et des 1 200 en réserve ?

    PS : Très bons rappels d'ULYSSE également.
    Et non, aujourd'hui, le lourd n'est plus ce qui coute le plus cher, mais l'électronique en particulier et les systèmes que l'on installe sur ces blindés. La meilleure garantie de survie restant in fine un blindage, moderne et suffisant (les systèmes de protection active sont cependant excellents pour limiter les impacts de ces missiles antichars même les plus modernes.).

    RépondreSupprimer
  13. Le missile anti-char a évolué depuis l'ENTAC et le Sagger. Il devient un véritable missile sol-sol omnirôle multitrajectoire de précision, y compris pour les cibles masquées. Une I.A., un robot et un réseau: vous avez "l'arme du futur"...
    Le MMP a le coût de ses performances et de son industrialisation. À utiliser avec discernement. Un engin low cost ne serait pas inutile.
    La mine a été supplantée médiatiquement par les EID, mais le principe demeure: Elle est redoutable et peu coûteuse. Les nouvelles technologies peuvent la faire évoluer grandement. Dommage d'avoir des principes de "Bisounours" face à des adversaires qui n'ont même pas de principe...(!)
    L'artillerie, canon, mortier, missile et drone (?) permet des frappes lourdes, d'emblées et précises par le "haut", hors de portée des chars.
    Pour se limiter au terrestre, reste le char et ses véhicules d'appui (pour être efficace une FORCE BLINDÉE doit être cohérente). Leurs défauts et fragilités sont connus: Antennes, optiques, toiture, compartiment moteur, trains de roulement, équipage (!) et une logistique lourde. Ils ont deux autres ennemis: le poids et le prix.
    Renforcer la protection, les armes et la mobilité est encore possible et sûrement souhaitable, mais pour quel coût/efficacité? Ne tombons pas dans la "merveille de salon" sur son piédestal et encensé par ses industriels...
    Le véritable progrès viendra du combat collaboratif, de la doctrine d'emploi et du véritable but d'un conflit éventuel.
    La France a-t-elle besoin (et les moyens financiers) des mêmes matériels que la Pologne ou d'Israël, alors quelle a des difficultés pour surveiller ses emprises territoriales et chasser le chalutier indésirable?
    Tout n'est question de choix et de moyens.
    Ceci dit, le "char", la FORCE BLINDÉE, reste une pièce "essentielle" sur l'échiquier de notre Défense.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui, à coté de nos très très couteux MMP, i l apparaît indispensable de se doter en nombre d'un missile AC "low cost (tout est relatif), "fire and forget" de 2Km de portée max, en sur-dotation des groupes de combat. Les allemands par exemple s'équipent de missiles ENFORCER de MBDA(12 kgs/2000m de portée).

      Supprimer
    2. A la place du MMP dont l'armée française ne se servira pas, "une armée à hauteur d'homme" aurait mieux fait d(investir dans des MRAP pour nos soldats dans le théâtre africain!!!

      Au lieu d'attendre 10 ans pour une trapanelle européenne dénommée VBAE!
      https://www.forcesoperations.com/le-sujet-vbae-va-passer-sous-la-direction-de-loccar/


      Aaahh, l'Afrique... Ses femmes accortes, ses enfants rieurs (ou l'inverse si vous êtes de Quai d'Orsay) et sa gloriole facile.
      https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/militaires-francais-au-sahel-un-inconscient-colonial-si-peu-refoule,4220

      Ce parfum de Fort Saganne.

      Supprimer
    3. Le soldat français sera équipé en AT4 pour le combat anti-chars:
      https://www.forcesoperations.com/ground-combat-demonstration-saab-at4/

      Supprimer
    4. @ Ulysse
      Il y a quantités de constats que pour cause de guerre en Ukraine, il faut être un aveugle volontaire pour ne pas les tirer...
      https://twitter.com/OpexNews/status/1570352078241013767

      Mais il y en a beaucoup aux manettes.
      https://www.rtl.fr/actu/international/l-armee-francaise-pourrait-elle-se-defendre-en-cas-de-guerre-7900178886

      Beaucoup trop et depuis près de 40 ans...

      Supprimer
    5. Et toujours avec le même discours lénifiant: " la Bombe nous protégera de tous les malheurs".
      https://www.rtl.fr/actu/politique/invite-rtl-guerre-en-ukraine-nos-interets-vitaux-sont-defendus-par-la-dissuasion-nucleaire-assure-sebastien-lecornu-7900219263

      En cas de guerre civile, ils seront dans les avions, direction Ailleurs qu'ici...

      Supprimer
  14. Quand depuis des années on se pose à chaque conflit la question de savoir si le char est encore utile/pertinent, c'est que forcément il y a un "problème" sinon on ne se la poserait pas.

    Dans cette analyse il manque un élément fondamental, celui de l'effet recherché et obtenu.
    La question n'est pas de savoir si un char va pouvoir encaisser une roquette mais de savoir ce qu'on souhaite obtenir d'un char. S'agit-il d'un moyen pour détruire d'autres blindés ? D'un moyen d'appui pour l'infanterie ? D'un canon pour détruire des structures ?
    À ces questions, on doit en reposer une autre, est-il le plus adapté pour le faire?

    Le problème c'est que oui bien entendu un char va être capable de détruire des blindés, capable d'appuyer l'infanterie, capable de détruire de l'infrastructure, mais qu'il n'est pas le plus adapté car le char est loin d'être discret et est devenu pour ces raisons une cible facile, idéale.

    Aujourd'hui de plus en plus, l'objectif est de tirer avant l'autre, d'être au plus loin, de voir sans être vu, d'être rapide et polyvalent.
    Quel effet le char a-t-il dans un environnement moderne où il se fait repérer voir neutraliser par des drones, ou en face on a de gros moyens AC dans l'infanterie ? Très peu en réalité, il est très exposé et il est tactiquement dans une prise de risque si grande qu'il va devenir la cible recherchée et attendue par n'importe quel combattant.
    Dans un tel environnement il est vain d'imaginer des percées de blindés d'un autre temps, il est vain de vouloir faire du char la colonne vertébrale d'une force terrestre.
    Le missile AC produit un effet contre l'emploi du char, du blindé en général que ces derniers ne compensent pas. Certains ont beau vouloir jouer à l'éternel duel du glaive et du bouclier, le problème n'est pas là, il n'est pas d'avoir des chars plus blindés ou avec des protections actives afin de continuer un vieux modèle de guerre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est le MBT comme autojustificatif de la nécessité d'un MBT pour le detruire qui est mort en Ukraine, pas celui d'une force blindée protégée.
      L'archétype du MBT étant évacué,un VBAE contrôlant à distance un UGV type mission Master de RM et recevant une désignation de cible via un NX-70 de Novadem lui permettant un tir BLOS devient un adversaire autrement plus coriace. Et le MMP sera demain remplacé par un missile hypervéloce traversant les protections actives.
      Mais à ce moment l'appui-feu peut être aussi dévolu à une autre plate-forme comme Mepac ou mieux un NEMO, et de toute façon un Caesar.
      BPCs

      Supprimer
    2. "Dans cette analyse il manque un élément fondamental, celui de l'effet recherché et obtenu."
      Telle est bien la question et personne n'y répond ! A quoi sert le char dans le combat moderne ?
      On peut se poser la même pour les chasseurs. Quelle est la dernière fois où on a vu un combat aérien avec réel un enjeu (on ne parle pas de bombardement mais de combat) ?

      Supprimer
    3. Les "dogfight" entre chasseurs, il y en aura des spectaculaires dans TOP GUN 2.

      La réalité est bien moins amusante: les missiles air-air longue portée, cette plaie...
      https://meta-defense.fr/2022/04/20/la-serbie-pourrait-se-tourner-vers-le-typhoon-si-la-france-refuse-de-livrer-certains-missiles/

      Supprimer
  15. " derrière ce qu'on fera c'est d'envoyer une colonne blindée et on affrontera ce qui se présentera à nous. Mon concept c'est qu'au delà de ces frappes de préparations, si l'objectif est d'avancer sur 10km de routes, qu'on y envoie 100 drones aériens (mini drones) pour tout inspecter dans les moindres recoins, volant en altitude basse et moyenne, avec certains qui disposeront de capteurs IR. Ensuite disposer de drones MALE pour réagir vite en cas de rencontres pour soit frapper une cible unique soit pour servir à désigner à l'artillerie des cibles multiples. En parallèle on fait intervenir sur la route des petits drones roulants pour servir à une reconnaissance et à déclencher des mines, à servir de leurres pour débusquer des ennemis. On pourrait adjoindre à ces drones des mitrailleuses légères. Et quand cette action saturante de reconnaissance est faite, on fait intervenir le classique échelon blindé et son infanterie avec idéalement en tête de colonne de très lourds engins avec toutes les protections imaginables (cage, hardkill...) avec là encore essentiellement des capacités de reconnaissance pour débusquer l'ennemi. C'est là que je verrai un char ou à un engin s'y rapprochant, un rôle d'ouverture après que le terrain soit largement reconnu et nettoyé.
    Pour le combat urbain, pareil, il faut noyer la zone de reconnaissance, développer des tourelles téléopérées débarquée avec capteur IR servant à surveiller des rues avec mitrailleuses ou missiles AC. Les nuées de drones permanents la frappe de précision permanente, le drone suicide entrant dans les bâtiments et les drones de combat terrestre pour avancer dans les rues. Il faut sortir de la destruction aveugle car on ne sait pas où est l'ennemi, faisant des villes des champs de ruines plus complexes encore. Il faut se concentrer à trouver l'ennemi sans s'exposer ou juste en exposant du drones. On suspecte un bâtiment, faut envoyer 10 mini drones inspecter chaque fenêtre, ensuite faire intervenir un drone au sol armé d'une mitrailleuse légère, puis l'infanterie intervient pour inspecter l'intérieur avec là aussi des drones (même filaire) et avec des boucliers pare-balles en protection pour l'infanterie qui s'engage.
    Tout cela implique un lourd investissement dans le drone, dans la sécurisation et le relai des transmissions, de créer des régiments complets dévolus à ce rôle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bref, faire passer les chars quand il n'y a plus rien à faire !!!!!

      Supprimer
  16. Un des RETEX et peut être le plus important de la guerre en Ukraine est que les colonnes blindés Russe ce sont faits piégés par les distances ,les commandos Ukrainiens ont réussis à isoler ces colonnes et à couper la logistique Russe et la pas besoin d'armes high tech des mines des RPG7 des sniper, il suffit d'attendre la panne sèche.
    D'où la quantité de véhicules abandonnés...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et des véhicules civils pour transporter des Stugna, camouflage et dilution...
      Mais face à une force blindée en ligne avec un feu roulant d'artillerie cela va-t-il suffire (le fameux rouleau compresseur)?

      Supprimer
  17. Oui c'est pour cela que la Russie c'est retiré du Nord de l'Ukraine et veut essayer le rouleau compresseur en marche lente dans le Sud du pays la logistique étant présente
    Le char est il mort? ,Non car ont ne sait pas par quoi le remplacer, la vraie question est faut il une petite quantité de chars high tech très chère ou des chars moins performant moins chère mais en nombre ?
    A quoi sert-il d'avoir une capacité de tir en mouvement ?
    Des hordes de chars tirant sur d'autres chars en mouvements ,cela est il encore une possibilitée ?
    Pour les T72 les blindages additionnelles pour protéger la partie frontale n'est d'aucune aide les commandos attaquent les chars par le côté un simple coup de RPG7 peut bloquer le train de roulement, les missiles Javeline et NLWA attaquent par le haut les chars où il y a les trappes d'accès les optiques donc des points faiblement blindés, une rafale de 30mm détruit tout les optiques sur la tourelle du char visée
    Les grilles anti RPG7 existent et fonctionnent, les détecteurs d'arrivée de missile couplés aux fumigènes en zone ouverte existent et devraient être présent sur tout les véhicules

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les unités russes qui viennent de se faire péter la gueule n'existent plus que sur le papier avec 30% de pertes!
      Il va falloir du temps pour une autre séquence, puis une guérilla, les anglo-saxons peuvent jouer à ce jeu des années!
      https://www.lopinion.fr/international/ukraine-le-rouleau-compresseur-russe-nexiste-plus

      Supprimer
  18. les Ukrainiens avaient une posture exclusivement défensive jusqu'à présent. Le passage à des manœuvres opératives leur commande de disposer de force blindées, cad de forces mobiles et protégées. C'est un rôle ou il est difficile de se passer de chars de combat. C'est pourquoi ils en demandent !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, enfin, ils ont avant tout besoin de recompléter les éléments blindés de leurs brigades mécanisées (elles sont composées globalement comme les divisions de fusiliers motorisés russes avec une un bataillon de char pour 3 bataillon d'infanterie). Ce sont surtout ces unités de l'armée régulière qui ont dû absorber le choc.

      Ou bien pour reremplir les stocks de char de la garde nationale et des brigades de réserves car c'était ces dernières qui était équipé de T72.

      Après ce n'est que ma supposition.

      Supprimer
    2. Je pense que la vidéo de Battleorder (si on est pas allergique à l'anglais) explique bien le panachage de chars dans globalement la plupart des unités de l'armée régulière ukrainienne.
      https://youtu.be/U26SNwTH8p0

      Supprimer
  19. Les BT-2 turcs descendent pas mal de chars aussi...

    RépondreSupprimer
  20. Mettre en cause l'équipement des VDV dans l'échec de leurs offensives c'est un peu fort de café. Les responsables sont à chercher auprès des unités mécanisées qui ont été incapables de faire la jonction en temps et en heure avec les têtes de pont parachutées.
    Contrairement à ce qu'on entend, les VDV ne sont pas conçus comme des brigades mécanisées en tant que telles mais comme des "frappes de troupe" ayant pour vocation d'ouvrir la voie aux unités lourdes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, les responsables sont ceux qui pensaient que prendre l'Ukraine ne serait qu'une grande manoeuvre militaire sans qu'en face il y ait une résistance.

      Quand on se préparer à envahir un pays en pensant faire un remake d'un exercice comme Zapad, pas étonnant.
      Les russes n'étaient tout simplement pas prêts pour faire la guerre, pas prêts à affronter une armée et se sont fait alors taillées sur plusieurs fronts.
      Mais ne négligeons pas le faible niveau des troupes russes, même si c'est difficile quand pendant des années on en a fait LA menace terrible, surjouant son niveau.

      Donc échec stratégique initiale qui va revenir directement à Poutine et ses conseillers les plus proches. Erreur tactique d'une armée qui suit un plan pour "avancer" comme si l'ennemi n'était pas présent.
      Les moyens ukrainiens sans être exceptionnels sont suffisants contre les équipements russes et si vous avez des hommes qui ont le moral, ils peuvent faire la différence, ils l'ont fait d'ailleurs.

      Maintenant les russes ont acceptés que leur stratégie est un échec (mais ne l'avoueront jamais), ils cherchent une nouvelle tactique de guerre au Donbass, mais les pertes, le moral des unités engagées et une Ukraine sur le pied de guerre avec des volumes qui ne sont pas ridicules, surtout en position défensive ou l'on sait qu'il faut être à minimum 1 contre 3 pour l'attaquant, voir 1 contre 6 en zone urbaine (voyez le cas de Marioupol).

      Supprimer
    2. Pour des raisons diamétralement opposées l'armée russe a été surestiméé.
      https://blablachars.blogspot.com/2022/02/les-btg-russes-des-formations-aux.html

      Vu les ventes américaines et pas seulement en armement, on dirait bien qu'une des partie a bien joué.
      https://www.lefigaro.fr/international/les-cles-pour-comprendre-comment-l-amerique-profite-de-la-guerre-en-ukraine-20220415

      Il ne s'agit pas des pays européens...
      https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/energie-les-producteurs-de-metaux-europeens-alertent-bruxelles-sur-les-fermetures-de-sites-929556.html

      Supprimer
    3. Bah, "la première armée d'Europe" en est réduite à destocker de ses hangars 25 AMX 10 P pour les ukrainiens...
      https://twitter.com/jdomerchet/status/1626540973718134784

      Supprimer
  21. Des informations intéressantes sur les nouvelles fournitures proposées par les USA à l'Ukraine.
    De même je viens de découvrir que des missiles Mistral ont été donnés par la France...
    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/04/13/les-usa-annoncent-800-mln-d-aide-militaire-supplementaire-a-22973.html

    RépondreSupprimer
  22. Evidemment, sans stock, la France ne peut pas livrer énormément de choses...
    https://www.lopinion.fr/international/la-france-a-forme-des-soldats-ukrainiens-juste-avant-linvasion-russe

    Le canard enchainé (édition du 13/04/2022) parle de 60 000 missiles anti-chars et 25 000 missiles anti-aérien!!!
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-04-13/guerre-en-ukraine-pourquoi-l-armee-russe-perd-elle-autant-de-chars-2c938669-2b8e-40b4-a16a-59320d35837f

    Plus les moyens américains en matière d'OSINT...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je sais qu'on est sur Blablachars, mais les aéronefs aussi ne sont pas à la fête!
      https://korii.slate.fr/tech/pourquoi-avions-russes-tombent-comme-mouches-ukraine-pertes-doctrine-altitude-bombes-aveugles-pods

      Supprimer
    2. Les nouvelles ne sont pas fantastiques sur mer, non plus:
      https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/le-moskva-coule-une-defaite-militaire-et-symbolique-majeure-pour-poutine_2171801.html

      Supprimer
  23. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  24. L'article de monsieur Marc CHASSILLAN est à lire!
    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/06/22/l-avenir-du-char-23145.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La Russie aura perdu un grand nombre de matériels lourds, cela pose tout de même question...
      https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/la-russie-a-perdu-une-grande-partie-de-ses-armes-lourdes-1866725

      Supprimer
    2. L'armement lourd est récupéré par les ukrainiens:
      https://www.watson.ch/fr/!212086321

      Supprimer
    3. 60% des chars russes en état de marche auraient été engloutis dans le hachoir ukrainien...
      https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-la-russie-a-perdu-60-de-ses-chars-de-combat-estime-le-directeur-de-l-etat-major-de-l-union-europeenne-20230104

      Supprimer
  25. La lecture du magazine Raids est conseillée:
    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/10/19/raids-consacre-son-hors-serie-n-84-aux-chars-de-combat-23398.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De saines lectures pour les vacances, merci Blablachars !
      https://blablachars.blogspot.com/2022/10/de-la-lecture-pour-les-vacances.html

      Supprimer
  26. L'Ukraine a déjà reçu plus de 300 T-72 dont elle maîtrise la maintenance, et dispose des personnels... mais ça continue à se palucher sur l'intérêt de fourguer 15 Leclerc avec toutes les contraintes qui vont avec des "C'est pas opérationnel c'est politique".

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Qui utilise des chars Léopards 2 et 1, c'est par ici:
      https://twitter.com/Christophe_Tymo/status/1614681816941699073

      Supprimer
    2. Le Maroc a déjà refourgué ses T-72, contre des Abrams M-1 ?
      https://www.menadefense.net/afnord/le-maroc-offre-ses-chars-a-lukraine/

      Supprimer
  27. C'est amusant: les mêmes qui décrètaient la "Mort du char" sont aujourd'hui lceux qui hurlent aux besoins en Léopard 2 des ukrainiens...
    https://blablachars.blogspot.com/2023/01/la-coalition-du-leopard-en-chiffres.html

    Sans lever un sourcil.

    RépondreSupprimer
  28. Attention au RETEX un peu rapide.
    Il y a quelques mois, au vu des pertes russes, on prédisait la fin du char.

    Aujourd’hui, tout le monde en demande et difficile de se séparer des siens tant ils sont précieux.

    42 hélicoptères modernisés n’aurait pas été une folie quand on pense à ce qu’une douzaine de Gazelle et quelques Tigres ont fait en Libye : plusieurs centaines de blindés lourds et légers détruits en trois mois pour débloquer une campagne aérienne qui avait atteint ses limites sans troupe au sol.

    Quant au concept d’emploi en HI de l’aérocombat français, il n’a rien avoir avec ce que nous avons vu en UKR, ni avec les pratiques du combat de contre rébellion en Afghanistan et au Sahel en appui des troupes au sol dans un contexte semi-permissif.

    En HI, sauf situation désespérée pour les troupes au sol, on ne risquera pas les hélicos dans la boule de feux que constitue la ligne de front, le combat de 1er échelon.

    Les hélicos agiront, en meute, sur les arrières pour faire du shaping, pour aller chercher de nuit, les unités manoeuvrantes de 2e échelon, permettant ainsi d’améliorer le rapport de force futur au profit des unités au sol.

    Des techniques particulières sont développées pour franchir le rideau de la sol-air, même si celle-ci causera sans aucun doute des pertes.

    La pénétration de l’A2AD ENI restant la partie la plus délicate à conduire en coordination avec l’AA.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On peut regarder du côté des forces "d'auto-défense" japonaises:
      https://meta-defense.fr/2023/02/10/le-japon-veut-remplacer-ses-helicopteres-dattaque-et-de-reconnaissance-par-des-drones/

      Supprimer
  29. Dire qu'il a fallu la destruction de l'Ukraine pour balayer cette billevesée de la mortdu char de bataille...
    https://raids.fr/premium/prenons-soin-de-nos-chars/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nos voisins belges le redécouvre...
      https://www.levif.be/belgique/defense/nos-bons-vieux-leopard-1-sur-le-champ-de-bataille-ukrainien-est-ce-credible/

      Supprimer
  30. 11 mois après le début de l'opération spéciale russe en Ukraine, qui oserait encore parler de "la mort du char" ?
    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/g%C3%A9opolitique/20230128-des-chars-lourds-pour-l-ukraine-jusqu-o%C3%B9-ira-l-engagement-militaire-des-occidentaux

    Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent...
    https://blablachars.blogspot.com/2023/02/le-retour-des-blindes-en-europe-un.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'Allemagne réarme...
      https://blablachars.blogspot.com/2023/02/vers-une-mega-commande-allemande-de.html

      Supprimer
  31. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  32. Il y a toujours un rappel pour les artistes...
    https://raids.fr/2024/05/17/evolution-des-chars-de-bataille/

    RépondreSupprimer