Pages

jeudi 27 octobre 2022

L'ARGENTINE A RECU SON PREMIER TAM 2C

L'Argentine a reçu ces derniers jours le premier exemplaire du TAM 2C(Tanque Argentino Mediano), version modernisée du char en service depuis le début des années 80. Si le châssis issu de celui du Marder semble avoir subi peu de modifications, le TAM2C intègre une nouvelle tourelle produite par la firme argentine IMPSA (Industrias Metalurgicas Pescarmona) et dotée de plusieurs équipements d'origine étrangère. L'intégration de cette nouvelle tourelle a permis d'améliorer la stabilisation du canon de 105mm L7A2 de Rheinmetall, la conduite de tir ainsi que les optiques chef et tireur, ainsi que les capacités d'engagement et la probabilité d'atteinte. Le développement de cette nouvelle tourelle a été conduite par la Direction de la recherche, du développement et de la production de l'armée argentine assistée par les firmes israéliennes IMI (Israel Military Industries) et Tandiran. L'optique adoptée sur le nouvel engin est "similaire" au système COAPS (Commander Open Architecture Panoramic Sight) développée par Elbit Systems et adoptée sur les CV90 néerlandais modernisés.

23 commentaires:

  1. La caisse n'étant pas trop haute, l'intégration d'une tourelle "105" rend l'ensemble assez équilibré.
    Avec l'excellent Marder, le couple VCI/char léger dappui est cohérent. Toutefois, pour un chenillé d'aujourd'hui, la protection est limitée.
    On ne peut pas tout avoir pour un coût modique...

    RépondreSupprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  3. La création d'une force mécanisée à partir d'un seul châssis en Argentine a été un désastre...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne connais pas ce sujet, pouvez vous développer car développer une force méca avec un seul châssis semble intéressant en théorie.

      Supprimer
    2. Oui, en théorie pour l'effet de série.
      Ce choix impose un moteur à l'avant ainsi qu'une certaine hauteur et volume de châssis pour l'infanterie embarquée. Le chassis d'un VTT/VCI moderne n'est pas adapté à l'emport d'une tourelle de char "classique". Même avec une tourelle plate, les tourillons du canon doivent se situé d'une certaine hauteur pour pouvoir tirer en site négatif.
      Le couple Merkava/Namer répond à un concept, une époque et un emploi spécifique. Là il s'agit dune evolution du char vers le VCI, sans oublier que le Merkava, à l'origine est un croisement technique génial entre l'AMX 13 et le Centurion...
      Donc cette solution n'est pas optimum pour le char de combat ET le VCI.
      Cela n'empêche pas, bien au contraire, de faire deux châssis optimisés avec des éléments communs.
      Le combat urbain est une affaire de combat multiarme à dominante infanterie (Genie, artillerie et char en appui) et reste particulier à chaque cité, le défenseur ayant l'aventage du "terrain". Le char reste un appui-feu en tir direct pour l'infanterie. Là, point de grande cavalcade, sauf à disposer d'autoroutes urbaines à exploiter avec la menaces des anti-chars toujours présente...(?).

      Supprimer
    3. Désolé pour les "fotes"... :)

      Supprimer
  4. Ils ont choisi le Marder comme châssis, ça a coûté une fortune en développement et finalement ça revenait trop cher d'équiper toute la flotte. Le bon exemple c'est les israéliens avec le Merkava/Namer, le seul VCI suffisamment blindé pour aller en ville.

    RépondreSupprimer
  5. C'est en effet l'avenir.
    Le couple VCI lourd, pour les combats urbains tout particulier et char de combat, mais aussi plus encore le développement de famille de blindés complète conçues dès le départ pour être très facilement déclinée en différents systèmes (prévus !!) et porteur d'arme que nécessaire, et même qu'indispensable.

    Ceci avec une version à caisse réhaussée (type Namer) pour tout ce qui est VCI, véhicule de commandement, PC, transmissions, transport de troupes en général, logistique de l'avant, etcetera, et une version à caisse basse (type Merkava4.) permettant facilement la mise en place de diverses tourelles, antichar lourd (canon de 120, 130, 140 mm), VCA (véhicule d'accompagnement et d'appuis (avec un 75 mm par exemple, à tirs rapides)), reconnaissance, artillerie, y compris antiaérienne et C-RAM (fait aussi anti-drones, anti munitions rodeuses, et anti missiles "NLOS", d'autant plus facilement !!!), génie, ponts automoteurs et autres, etcetera, etcetera. Le moteur étant évidemment, comme sur le Merkava, à l'avant : Ce qui renforce encore la survie de l'équipage, mieux vaut un blindé immobilisé qu'un équipage tué.

    Dans ce domaine (combat urbains, asymétriques à forte technologie (type Hezbollah;), etc.), on peut que constater que les israéliens sont devenus de particuliers précurseurs.
    L'expérience opérationnelle directe "dans la vraie guerre" certainement. Ils ont notamment tirer beaucoup de leur expérience de 2006 contre le Hezbollah : plus d'infanterie mécanisée pour accompagner les chars, même dans la verte, c'est à cette période que la décision de la production du Namer a été prise, moins d'obnubilation sur le technologisme à outrance, et sur le fait aérien en particulier, nécessité de l'anti missile plutôt, etcetera encore.

    On peut remarquer qu'ils sont néanmoins de plus en plus suivi (même si parfois de très, très, très loin.) : VCI lourd, développement de famille de blindés complète, les événements actuels (en Ukraine en particulier. L'importance déterminante de la guerre urbaine, et de disposer de VCI hautement blindé notamment), ou d'anti missiles, et bien d'autre choses encore (le nombre, le nombre, et le nombre, par exemple encore.) leur donnant chaque jour, un plus totalement, raison...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ... leur donnant chaque jour, un "peu" plus totalement, raison...
      Ce commentaire était plus particulièrement en réponse @ Anonyme28 octobre 2022 à 00:09, entre autres, bien évidemment.

      Supprimer
    2. On peut très bien se passer de VCI lourd en ville cela dit, il y a qu'à voir les Américains à Falloujah

      Supprimer
    3. L'important, c'est les chars

      Supprimer
    4. Au contraire, les retours d'expérience de Falloujah ont précisément montré l'importance déterminante du couple infanterie et VCI d'appui. Les uns appuyant les autres et réciproquement, et agissant de concert.
      C'est un des enseignements principaux, avec ceux des israéliens (et des erreurs des russes dans la première guerre de Tchétchénie.), des engagements en milieux urbains.
      Un VCI bien équipé et bien protégé, relativement lourd donc, notamment avec des renforts de blindage sur les côtés et de toit (la vitesse pure est secondaire dans ce genre d'environnement urbain en guerre. Mais pas la mobilité : des chenilles sont tout autant primordiales...) devient essentiel dans ce genre de "nouvelles" guerres, les "nouvelle guerres" du futur (ainsi que d'autres équipements, comme des engins d'ouverture d'itinéraire du génie par exemple, bien évidemment.).

      Le char lourd, reste un "must have" pour tout ce qui concerne les opérations et offensives d'occupation de terrain "entre les villes", et en particulier de percements de fronts dans les cas classiques d'affrontements symétriques.
      Dans un milieu urbain il devient relativement inopérant, et même contre-productif (Au contraire, les chars et les villes n'ont jamais fait bon ménage.), le char est plus un outil de milieux ouverts.

      Supprimer
    5. Je sais pas ou vous avez lu ça mais à Falloujah les Bradley n'ont quasi pas été engagés du fait de leur blindage trop faible, et les chars sont constamment utilisés en zone urbaine depuis la seconde guerre mondiale.

      https://www.armyupress.army.mil/Portals/7/Primer-on-Urban-Operation/Documents/Breaking-the-Mold.pdf

      A Falloujah l'infanterie avancait de bâtiment en bâtiment à pied, avec les chars disposés en appui pour réduire les moles de résistance à coup de 120mm.

      Supprimer
    6. On n'a pas lu le même retex manifestement en effet, ni la même Histoire...

      Supprimer
    7. Ni les mêmes experts et spécialistes, du combat urbain ... !!

      Supprimer
    8. "du fait de leur blindage trop faible" :
      C'est en effet pour cela qu'aujourd'hui on passe aux VCI lourds, avec blindages rapportés sur les côtés et le toit.
      L'anticipation, suite à ces retex, des combats futurs en zones urbaines, est une des principales causes de l'évolution de ce type de blindés "VCI" (Véhicule de Combat d'Infanterie), à l'instar du Namer, et des retex, israéliens, aussi...

      C'est aussi à cette occasion que l'on s'est rendu compte que le calibre de 25 mm (des Bradley donc, selon vous non engagés !!! ??) était parfois limite en terme d'effets collatéraux pour les civils, mais aussi également les combattants débarqués à proximité (les distances d'engagement sont raccourcies dans l'urbain.).

      Supprimer
    9. Enfin, des véhicules de combat d'ouverture d'itinéraire du génie (lourds) seraient bien plus utiles, avec des lanceurs de bombes de démolition (de 155 mm, par exemple), que de risquer (de perdre (assez bêtement)) des chars (surtout actuels), dans de tels environnements, pour lesquels ils ne sont pas le plus indiqués encore une fois (c'est un appui par défaut, et pas forcément le plus adapté non plus, dans l'urbain.).

      Supprimer
    10. La vérité est sûrement que vous n'avez pas lu de retex du tout, tout ce que je dis est noté noir sur blanc...

      Supprimer
    11. De la lecture supplémentaire:
      https://www.armyupress.army.mil/Portals/7/Primer-on-Urban-Operation/Documents/BlockByBlock_TheChallengesOfUrbanOperations.pdf

      https://apps.dtic.mil/sti/pdfs/ADA180999.pdf

      Quel intérêt d'avoir des VCI avec des canons de 25mm quand on peut avoir des chars avec des canons de 120mm? En combat urbain les fantassins passent le moins de temps possible dans les véhicules pour réduire la vulnérabilité, l'idéal étant de progresser très en avant des blindés, en transformant l'espace solide en espace fluide en se frayant un passage à travers les murs, les souterrains...

      Ou est-ce que vous avez vu des VCI lourd opérer à part en Israël? Nul part, en combat urbain l'équipe de base c'est le trio infanterie débarquée/bulldozer blindé/char avec si possible des tireurs de précision et de l'artillerie guidée.



      Les chars sont parfaitement adaptés du fait de leur blindage qui leur permet d'encaisser la ferraille du champ de bataille, sachant qu'en combat urbain l'usage de missiles anti-char est limité, leurs capteurs/optiques avec de très bonnes capacités d'observations sous blindage et leur puissance de feu, obus flèches et explosifs pour réduire les points de résistance avant que l'infanterie ne donne l'assaut.

      Supprimer
  6. pour en revenir à l'armée Argentine elle possède aussi des chars Autrichiens SK105 très inspiré de l'AMX 13 les SK105 (Styer Sauer) sont des VCI équipé d'une tourelle oscillante de chez Fives.
    en Amérique du Sud ce genre de chars légers sont gardés précieusement et remis à jour (nouveau moteur calculateur de tir etc) pour la bonne raison que les budgets sont faibles et que le besoin est plus dans l'appui feux

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas sûr que des chars modernes "employables" simples (non sur-sophistiqués, mais du même niveau, en beaucoup plus modernes ; actuels quoi.), ne reviennent pas moins cher, en terme de MCO notamment ?
      Pas sûr du tout même (le problème est peut-être plus de trouver de tels engins simples modernes, peu couteux, actuellement ? !!).
      Plus encore par rapport aux blindages (d'origine), armements, et motorisation actuels, la différence de "coûts" (humain notamment.), et d'efficacité globale cependant, en cas de guerre risque d'être encore plus significatif.
      A titre d'exemple, refaire aujourd'hui un VAB avec les mêmes caractéristiques que celles de l'initial, mais avec des éléments actuels, reviendrait à 300 000 euros environ. Mais son MCO serait trois ou quatre fois moindre que celui de nos vieux VAB actuels.
      Avec plus, beaucoup plus de blindage (niveau 4 OTAN) et une bien meilleure motorisation, et mobilité, on pourrait même avoir un engin moderne, de quinze tonnes, pour environ 500 000 euros, avec un armement téléopéré également produit en grande série.
      Par contre, la remise à niveau des VAB actuels couterait même plus chère paradoxalement. Enfin, pas tant que cela... :
      Dans bien des cas, le "retrofit" n'est pas la meilleure solution. A condition d'avoir des engins "employables" similaires, modernes, encore une fois (si cela se trouve, il y aurait même, là aussi, de considérables marchés à prendre, que cela ne n'étonnerait nullement !!! (par contre, pour des automitrailleuses géantes absolument hors de prix, c'est beaucoup moins sûr !)).

      Pour en revenir à l'Argentine et à son armée, on a plus ici à faire à des armées de réserve, où les risques de guerre avec leurs voisins sont très faibles et qui n'ont pas de prétentions mondiales ni même régionales, pour l'instant. Voire destinées à servir en interne en cas de troubles (avec une occurrence bien plus probable dans ces pays toujours relativement instables, tel que l'Argentine !).).

      Supprimer
  7. https://www.youtube.com/watch?v=c114_DEmoPs

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En tous cas, ils ont l'air très content !! :)

      Supprimer