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vendredi 1 septembre 2023

LES RCH 155 PROCHES DE l'UKRAINE !

La récente visite de l'ambassadeur d'Ukraine en Allemagne sur les chaines de production de Rheinmetall à Kassel a permis d'obtenir quelques précisions sur l'avancement de la production des obusiers RCH 155 à destination de l'Ukraine. Ces engins dont la livraison a été annoncée en décembre dernier sont en cours de production, pour une livraison prévue au début de l'année prochaine, soit un peu plus de douze mois après cette annonce. Ce délai est à comparer à celui de la fabrication d'un canon Caesar, qui devrait passer de 44 mois à 18 mois selon Sébastien Lecornu, est obtenu par d'importants aménagements des horaires de travail du personnel concerné. En effet dans sa déclaration, l'ambassadeur ukrainien a remercié "tous les employés de Kassel qui font des heures supplémentaires et le week-end pour préparer les engins afin que nous puissions nous défendre." Les 18 obusiers concernés devraient être livrés en un seul lot, il est probable que la formation à la mise en oeuvre de ces canons débute prochainement dans les installations de la firme allemande. 



Ci-dessus deux photos issues du compte X de l'ambassadeur d'Ukraine, prises lors de sa visite à Kassel.

4 commentaires:

  1. Un bon champs d'expérimentation pour évaluer cette formule dans un emploi réel. Les munitions devront suivre...
    Je suis toujours interrogatif sur le centre de gravité et l'ancrage par les appuis de cet engin.

    Les délais de fabrication, indépendamment des games techniques, dépendent des ressources et du dimensionnement des industries, ressources humaines y compris, ainsi que de la réactivité des fournisseurs. Un dilemme pour les "chaînes" de fabrication adaptées au plus juste.

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  2. La tourelle du "Donar" adaptée sur un Boxer.
    Une adaptation de plus...

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  3. Ce matériel deviendra en effet probablement un best-seller, tout comme d'ailleurs l'ARCHER suédois sur plate-forme 8x8 . L'un et l'autre ne requièrent qu'un équipage très réduit, probablement de 3 soldats, chauffeur inclus. De plus, ces opérateurs n'ont pas besoin de quitter la protection du blindage pour tirer. La protection balistique est loin d'être inutile, même "en arrière de la ligne de contact". Et il reste protégé en cas de pollution d'origine NRBC. Cerise sur le gâteau concernant cette nouvelle formule sur base de l'excellent BOXER, il est réellement possible d'effectuer, au besoin, du tir direct . Je me demande si , pour rester compétitifs, les ingénieurs qui préparent le Caesar NG vont, ou pas, faire un effort pour d'avantage automatiser la pièce. Le facteur poids est moins important qu'avant, dès lors que le A-400M est disponible ( transport de 37 Tonne maximum) et que les nouveaux enjeux stratégiques ne se situent plus seulement dans le désert sahélien ou irakien. Ces même ingénieurs doivent aussi penser à un dispositif de rechargement rapide du Caesar. Avec l'ARCHER 8 x 8, il y a un camion de ravitaillement portant un container discret, qui permet de recharger le stock 155mm embarqué sur la plate-forme de tir, en seulement 5 minutes. Et qui est nécessairement un processus très automatisé. La chose est bien utile dès lors qu'il faudra désormais opérer sous la menace des drones et surtout des munitions Kamikaze vadrouillant au dessus de la zone

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