Le gouvernement turc annoncé la semaine dernière la signature d'un contrat par la firme turque Roketsan avec le gouvernement malaisien pour la fourniture de missiles antichars Karaok. Cette première victoire à l'exportation du Karaok prévoit la livraison de 108 missiles pour une valeur estimée à 20 millions de dollars selon des sources industrielles. Selon Roketsan, le Karaok est capable de détruire des cibles blindées ou des objectifs fortifiés à une distance comprise entre 2 et 4 kilomètres. Le Karaok de type Fire and Forget, d'un calibre de 125mm pèse moins de 16 kilos et emporte une tête militaire composée d'une charge creuse en tandem pouvant atteindre sa cible par attaque directe ou par le haut. Les 108 missiles qui seront livrés avec 18 postes de tir sont destinés à remplacer les missiles soviétiques Metis-M équipant actuellement l'armée malaisienne. Le Karaok a été présenté pour la première fois au cours du salon IDET 2019 et été acquis par l'armée turque qui a commandé 300 systèmes.
Roketsan a une bonne réputation et un panel de produits intéressants. Il est fort possible de les retrouver en face de nos Armées...
RépondreSupprimerSoit la Turquie sera un super partenaire militaire et stratégique, mais concurrent industriel/commercial (pour l'instant partenaire dans pleins de domaines [industries, manufactures ...]), soit un adversaire redoutable et un empêcheur de tourner en rond de première !
RépondreSupprimerJ'espère sincèrement qu'on arrivera à trouver des terrains d'entente.
Jusqu'à présent les USA poussent pour l'entrée de la Turquie dans l'UE, en "cohérence" avec l'OTAN (?). Les Anglois idem, pour des raisons industrielles avec BAE et RR tout en étant sortie de l'UE...(!)
SupprimerLes "autres" sont pas du tout convaincu et leurs idées sont renforcées par les affres de la politique nationaliste, versatile et parfois menaçante de Erdogan. La Grande Turquie hégémonique en Méditerranée et au-delà ne fait pas dans la sérénité. Trouver un "compromis" dans ce cadre sera difficile d'autant qu'une entrée de la Turquie posera autant de problèmes que de solutions en matière de PIB, d'échanges équilibrés et surtout de subventions. La question culturelle demeure, surtout avec les ambitions religieuses d'un Commandeur des Croyants autodéclaré et la problématique des immigrants qui devient un moyen de chantage et d'influence.
Pour autant rien n'empêche de vivre en paix, avec des relations commerciales et de Défense basées sur des Accords respectés (voeux pieux), sans pour autant être un membre de l'UE qui est devenue un "bouzin" incroyable. :)
Ce n'est pas la peine d'en rajouter pour faire plaisir aux uns ou aux autres,