Tsahal a annoncé avoir activé la première unité de Merkava V, dont les premiers exemplaires avaient été reçus en septembre dernier par le 52ème Bataillon blindé. Les nouveaux chars devraient rejoindre les engins de la 401ème Brigade blindée à laquelle appartient ce bataillon et qui est engagée dans la bande de Gaza depuis les premiers jours de l'offensive israélienne. Contrairement au processus en vigueur dans de nombreuses armées durant lequel le char doit franchir plusieurs étapes avant d'être admis au service opérationnel, l'armée israélienne a choisi de déployer le char et d'effectuer les ajustements nécessaires au fur et à mesure de son engagement.
Pour garantir une efficacité maximale à ce processus innovant, des équipes du MANTAK (Israeli Merkava & Armored Vehicles Directorate) sont déployées sur le terrain pour recueillir les témoignages des équipages mais aussi d'analyser les méthodes d'attaque de l'adversaire. Il s'agit pour l'armée israélienne d'utiliser ce "Retex à chaud" pour améliorer les équipements du char mais aussi pour orienter si nécessaire la formation et l'entrainement des équipages. Pour le général Oren Giber, commandant le MANTAK, ce choix plutôt inhabituel est motivé par la position de son pays qui est engagé dans "une compétition depuis des années contre un ennemi qui essaie de trouver les points faibles de Tsahal [...] mais nous essayons constamment d'avoir plusieurs longueurs d'avance sur lui [...] c'est un processus intelligent et long et aujourd'hui cet apprentissage poursuit même pendant la guerre, ce qui est très pertinent". A l'occasion de cette mise en service opérationnelle du Merkava V, le ministère israélien de la Défense a souligné que le cout d'acquisition de cette dernière version du char était égal à celui du Merkava IV, grâce à la coopération entre le MANTAK et les grands sociétés impliquées telles que Rafael, Elbit Aerospace Industry qui permet de fournir à Tsahal des solutions innovantes au prix de leur production. Selon un média israélien, la différence entre le prix "israélien" et le prix export pourrait atteindre 25% !
Le Retex en boucle ultra courte, la véritable coopération entre les parties impliquées permettant une réduction du cout d'acquisition du char et un véritable leadership mondial dans plusieurs domaines du combat blindé et de l'équipement des chars, permettent à Tsahal de disposer d'un des meilleurs chars au monde. L'engagement de la dernière version du Merkava et le déploiement des équipes du MANTAK au plus près des actions permettront de développer les futures évolutions du char pour qu'il demeure le poing blindé de Tsahal au coeur de la stratégie israélienne.
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| Merkava V (Photo Ministère de la Défense Israël) |
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RépondreSupprimerC'est supposé être de l'humour ou juste un pitoyable témoignage de votre mépris total pour mon blog ?
Supprimer20/12/2023 19h29 : 🏆 du commentaire à deux balles.
SupprimerLe trophy crève les yeux sur la photo !
Eh oui ! Effectivement difficile de ne pas le voir !
SupprimerUn pax en loose topo... 😅
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SupprimerLe HAMAS est un mouvement terroriste et reconnu comme tel sur la scène internationale.!!!!! TSAHAL est l'armée de défense régulière d'Israël et n'est pas une armée d'occupation. Avec l'appui de ses excellent blindés, Tsahal va éliminer le HAMS une bonne fois pour toutes. L'antisémitisme qui est un délit et l'anti sionisme n'ont pas leur place dans ce blog.
Supprimer"TSAHAL est l'armée de défense régulière d'Israël et n'est pas une armée d'occupation."
SupprimerSi, dans le Golan, à Gaza et en Cisjordanie, et ce, selon le droit international. Mais en effet, Tsahal n'est pas une armée d'occupation en Israël.
je suis sur le c.. le HAMAS des combattants! alors je rappelle, que violer torturer, Kidnapper, assassiner ne sont pas des actes de combattant dans le sens des droits des conflits armées. C'est aussi insulter tous ceux qui ont eu un jour à porter l'uniforme au service de leurs patries et qui ne sont pas cachés dans des hôpitaux ou des écoles pour faire la guerre. Que l'on puisse confondre en plus la lutte des palestiniens ,qui peut être justifiable, avec l'actions de ces vaut rien, c'est vraiment calamiteux. Si demain, de villages ou des villes de France étaient exterminé comme en Israël le 7 octobre, je n'attendrais pas moins de mon gouvernement que de répondre de la manière la plus ferme. Si croire que céder à la terreur est un gage de sécurité; c'est faux. Israël a raison de se battre et de faire payer un prix hors de proportion avec les faits (je serais personnellement encore plus salopard) non pas parce que je serais un "gros raciste facho" mais parce que je ne voudrais pas que ceux qui me sont chers puissent subir un jour ce qu'a fait le HAMAS le 7 octobre. j'aime les miens. On c'est battu contre toute l'Europe et ils étaient blancs donc ça n'a rien a voir. On c'est battu contre les NAZI et on se battra contre tous ennemis qui voudraient nous faire grabuge, je dis bien "tous"
Supprimerquand au Merkava, ça reste un super engin, les progrès dans la vitesse et la gestion de l'information pour l'équipages avec les casques Iron vision et leurs NEB permet réellement d'accélérer la manœuvre surtout en combat urbain. La capacité d'analyser très rapidement les retour d'expérience et d'être en mesure grâce à une BITD réactive de pouvoir y répondre est un vrai plus d'Israël.
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SupprimerTiens, les mêmes équipes du MANTAK qui étudièrent, après bilan, les effets des lance missile "antichars" en 2006 au Liban face à la tecno guérilla du Hezbollah.
RépondreSupprimerEtudes qui aboutirent tout particulièrement par la mise en production en série du Namer "d'accompagnement" !!
On notera également qu'il s'agit encore d'un nouveau char, ou d'une nouvelle version (Aux caractéristiques encore peu connues.), après celles du Merkava 1 en 1979, du 2 en 1983, du 3 en 1989, et du Merkava 4 en 2004 seulement !! :
Certains pourraient en tirer certaine(s) leçon(s), mais ne rêvons pas trop, malheureusement...
Au-delà des éléments de langage commerciaux et de la communication de guerre, les Israéliens sont des gens pragmatiques tout en étant très imaginatifs. Être le dos au mur demande de la réactivité et une stratégie adaptée.
RépondreSupprimerLe Merkava, son concept et son ėvolutivité ont toujours été en adéquation avec la menace rencontrée. La supériorité, dans tous les domaines, interarmes et interarmées avec la profondeur stratégique des USA y sont, aussi, pour quelque chose. Poutant il y a eu une surprise tactique avec des conséquences stratégiques.
En espérant qu'il ont résolu la problématique (blindage toiture et APS) des attaques par le haut et l'usage des nouveaux IHM pour une meilleure perception dans un environnement complexe. Ce propos est valable pour tous leurs matériels et engins. La prochaine étape sera-t-elle la tourelle téléopérés ? Le triptyque Merkava, Namer, D9 et leurs remorques... fonctionnent bien apparemment. Une fois l'infanterie débarquée, c'est une autre histoire, comme le but de guerre et ses conséquences.
Transposer tel quel les solutions techniques pour des moyens blindés et un emploi utilisable en centre Europe ou en OPEX à longue élongation demanderait un minimum de réflexion et certainement une adaptation du modèle.
Il existe un "club" Caesar, à quand un club Leclerc/VBCI ? :)
L'association du Leclerc et du vbci n'est pas cohérente, je ne vois pas qui voudrait de ce binôme. Nous n'en voulions pas non plus jusqu'à ce qu'on nous l'impose.
SupprimerAh mince, c'était une blague, je n'avais pas vu votre :), j'ai cru que vous étiez sérieux. Dsl !
SupprimerAccompagner un Leclerc - au plus près - demande un moyen similaire disposant de la même protection pour survivre à la même menace au contact. Mettre des chenilles à un VBCI ne suffirait pas, surtout maintenant. "Il faudrait" envisager plus lourd et mieux protégé bien au-delà des 35 tonnes à la mode.
SupprimerUne fois débarquée l'infanterie retrouvera ses sujétions habituelles et la menace qui la concerne, c'est à dire toute ! :(
Contrairement à l'usage anglo-saxon, allemand ou israélien qui n'est pas le nôtre, l'emploi de notre infanterie est différent dans la manoeuvre : se rapprocher au plus près possible en utilisant les effets interarmes. Les grandes chevauchées sabre au clair sont à éviter sauf par la surprise ou dans les zones lacunaires. Il y en a qui ont essayé... Sinon, il faut en avoir les moyens techniques, la masse, la préparation tactique et la suprématie, tout en acceptant l'attrition.
https://www.c-dec.terre.defense.gouv.fr/images/documents/documents-fondateurs/FT_04.pdf
Les évolutions futures techniques et doctrinales passeront par le MGCS et TITAN pour les moyens lourds. En attendant, j'ai bien peur qu'il faille "faire avec", surtout en intégrant les mines et munitions téléopérées.
Doit-on en conclure qu'il faudrait un F-VCI, peut-être, même si combattre depuis un blindé n'est pas évident pour l'infanterie (!). La confusion des genres pousse à envisager d'autres concepts comme le VCC ou autres moyens autonomes d'appui (?).
Là j'avoue ma perplexité surtout sur la résilience des hommes sur des terrains à différencier et au contact. Les images venant d'Ukraine sont assez "surprenantes" et pas que sur la ligne de contact. La menace a bien évoluée !
Le "no boots on the ground" a ses raisons... :)
Ne riez pas trop Marsouin, "l'association du Leclerc et du VBCI est parfaitement cohérente"...
SupprimerC'est en tous cas ce qu'on nous dit depuis vingt ans, et ce qu'on continue à nous dire d'ailleurs (Avec des VBL en plus, pour aller avec le Leclerc ...).
Eh oui, c'est une blague, cette association de la carpe et d'un lapin, une très mauvaise blague faite aux détriments de nos soldats surtout encore, qui courre depuis vingt ans et qui va encore courir pendant ??...
PS : Bon en même temps, faut décrypter... : Vous êtes tout excuser (ça part dans tous les sens !).