En raison des tensions existantes dans la région depuis quelques jours, l'armée brésilienne a renforcé son dispositif dans l’État de Roraima. Situé au nord-ouest du Brésil, cet état frontalier du Venezuela et du Guyana pourrait offrir une base de départ aux troupes de Caracas pour une action vers le Guyana, étant plus accessible et offrant un relief moins marqué que celui de la frontière entre le Venezuela et le Guyana. Pour parer à cette éventualité, l'armée brésilienne a renforcé la garnison locale faisant passer son effectif de 130 à 600 militaires et en déployant sur zone, 28 véhicules blindés Guarani, Cascavel et Guaicuru. Ces engins appartiennent au 18ème régiment de cavalerie mécanisée, issu du 12ème escadron de cavalerie mécanisée, jusqu'à présent en charge de la frontière nord. La création du régiment qui devrait compter trois escadrons de combat et une unité de commandement et de soutien, initialement prévue en 2025 a été accélérée en raison des événements actuels. Le transfert de 16 Guaicuru supplémentaires prévu dans le courant du mois de décembre devrait permettre au régiment d'accroitre ses capacités en attendant l'arrivée d'autres engins en provenance du sud et du centre du pays.
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Cascavel (Photo armée brésilienne)
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Guaicuru |
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Cascavel et Guarani
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Infanterie débarquée des Guarani
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Apres le referendum fait par le Venezuela , le risque d'une invasion du Guyana est bien réelle, demander au peuple si l'on peut faire une opération spéciale à la Russe pour récupérer un territoire soit disant historique et ne pas le faire à l'approche d'élections serait béta, le Brésil risque d' intervenir ainsi que les US voir le UK, la Guyane n'est plus très loin.
RépondreSupprimerLe Venezuela a une armée importante qui surclasse la toute petite du Guyana , une petite guerre pour faire oublier les problèmes intérieurs et ce déclarer président a Vie (cent ans de solitude ( à lire caramba)); oui mais les US pourraient bien envoyer un corps de Marines
Penandreff
Surtout un moyen pour le grangignolesque Maduro de tenter de relever l'économie du Venezuela, pourtant important producteur de pétrole, et de faire sortir de la pauvreté la population. Le Venezuela est l'exemple remarquable d'une catastrophe économique et sociale engendrée par une dictature corrompue ( pléonasme)
SupprimerSurtout ne pas s'en mêler et surveiller nos frontières (?!), on a bien d'autres choses à faire ailleurs à moins que Total ait quelques intérêts.
RépondreSupprimerNos diplomates pourront toujours faire une envolée lyrique à l'ONU sur le droit des peuples et la reconnaissance des frontières. Il faut, quand même, laisser une trace dans l'Histoire.
Comme dit Penandreff avec raison, les Marines feront le job avec les troupes de sa Majesté le Roi et nos amis Brésiliens.
Bon, la forêt vierge ce n'est pas pratique pour les blindés, on en sait quelque chose avec les orpailleurs et un fleuve n'arrête pas les migrants, aussi... :)
La zone ds laquelle sont déployés les engins brésiliens est une zone plane sur laquelle le ms Guarani est autres Cascavel peuvent évoluer.
SupprimerMerci pour cette précision, je m'en doutais bien, sinon une photo de pirogues eut été plus appropriée. Sans humour, les Brésiliens sont de bons connaisseurs du milieu. La forêt primaire n'est pas uniforme et générale, la nature et la main de l'homme ont œuvré...
SupprimerÀ ce sujet, l'AT en plus de son Centre d'Entraînement en Forêt Équatoriale, CEFE de Guyane et ses VACr de kourou, se dote de moyens nautiques pour évoluer sur les fleuves, lagunes et deltas. C'est un RETEX venu d'Afrique tout comme celui du franchissement humide.
À quand le retour des Crabe, Alligator et barges blindées d'antant ?
C'est justement le genre de guerre qu'il faut punir vite et fort. On a déjà fait l'erreur en Ukraine, et on voit ce que ça donne vis-à-vis des puissances révisionnistes. L'Occident (et la France) ont construit et bénéficient de façon disproportionnée de l'ordre international et il est dans notre intérêt de le maintenir.
SupprimerL'ordre international risque fort d'être perturbé et d'une manière disproportionnée à terme...
SupprimerLà, la guerre n'est pas encore déclarée, entre revendication et possession il y a une nuance. La tactique de la baïonnette va s'exercer...
Bien sûr sans réaction, une négociation attendue restera lettre morte. La manne pétrolière et la conquête du peuple intéressent plus que la forêt et ses occupants.
Les UK n’auront ni la volonté ni les moyens!!
RépondreSupprimerBah, le Royale Marines pourrait y faire un tour, par dépit... Et il serait étonnant qu'il n'y ait pas quelques moyens ROHUM.
SupprimerLe RU aura la volonté et les moyens.
SupprimerC'est le seul pays anglophone de la région. (Populaire)
Il y a des ressources. (Economique)
Il y a peu de risque de perdre avec le Brésil en appuis et les américains en base arrière. (Risque)
C'est plutot le Venezuela enfin son leadeur minimo qui prends un risque inconsidéré.
Après la grande glaciation (De la guerre "froide".), la période de dégel (De la la parenthèse enchantée des dividendes de la paix.), cela semble se "ré-chauffer", de partout !
RépondreSupprimerL'exemplarité des grandes puissances et de celles montantes, ou rêvant de l'être, ne peut que donner des idées pour le moins décomplexées... Nationalisme, révisionnisme, "émancipations" ethniques et religieuses avec le rêve mouillé (?) du retour des empires avec les frontières des temps heureux, ne vont pas arranger les choses.
RépondreSupprimerBref, nous sommes cernés par les (censuré !) qui ne pensent pas "comme nous". Après tout, ils sont peut-être dans la vérité des plus nombreux ?
Heureusement, il y a l'ONU !... :)
À ce sujet, une pensée pour nos Soldats "oubliés" !
https://www.defense.gouv.fr/operations/operations/operation-daman
https://onu.delegfrance.org/le-maintien-de-la-paix