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dimanche 14 janvier 2024

UNE REAPPARITION INTERESSANTE !

Si la présence des chars dans les opérations conduites par l'armée israélienne dans la bande Gaza a fait l'objet de nombreuses communications, le conflit au Moyen-Orient permet de (re)découvrir un autre char. C'est de l'autre bout de la Péninsule arabique que nous sont parvenues des images (soigneusement mises en scène) de T-80BV disparus depuis de longues années. C'est à l'occasion de l'exercice "The Battle of Promised Conquest and Holy Jihad" mené par les forces houties que l'on a pu apercevoir un des T-80BV achetés par le Yémen en 2010. 

Le nombre exact d'engins livrés à partir de 2011 qui reste inconnu, a été estimé entre 66 et 92 exemplaires en provenance de Biélorussie qui n'avait pas mis en service ces engins, leur préférant le T-72 pour l'équipement de ses unités blindées. Les T-80BV reçus par le Yémen furent affectés à la 3ème Brigade de la Garde Républicaine avant que celle-ci ne soit dissoute en 2012 à l'occasion du coup d'état de Mansour Hadi, qui décida de regrouper les T-80BV sur la base d'Al-Nuhaddin, proche de la capitale yéménite. En 2014, cette infrastructure fut capturée sans coup férir par les rebelles houtis, qui mirent la main sur la quasi-totalité des engins et un important stock de munitions. En 2015, l'offensive de la coalition emmenée par l'Arabie saoudite se traduisit par le bombardement des bases de la rébellion et la destruction de presque tous les chars dont une dizaine d'exemplaires furent détruits hors de leur base. Les quelques engins épargnés par les frappes de la coalition furent cachés dans les montagnes et leur dernière apparition fut  l'attaque du barrage de Marib (situé à une centaine de kilomètres à l'est de Sanaa) en septembre 2015. Au cours de cette opération un T-80BV fut capturé par les troupes gouvernementales avant d'être détruit par un missile antichar. Cet engagement fut le dernier des T-80BV yéménites, les Houtis privilégiant les T-55 et T-62, plus faciles à mettre en oeuvre et à entretenir que le T-80BV. Depuis cette date et jusqu'à ces derniers jours, on avait perdu la trace de ces engins, dont le nombre, la condition et la localisation restaient inconnus.


Les images de cet exercice baptisé " The Battle of the Promised Conquest and the Holy Jihad" largement diffusées par les Houthis permettent de voir quelques engins de la 141ème Brigade d'Infanterie parmi lesquels plusieurs engins blindés dont un T-80BV qui effectue un tir. Réalisé à des fins de propagande comme les images le montrent clairement, cet exercice a néanmoins le mérite de rappeler à ceux qui auraient tendance à l'oublier que les chars sont présents dans la majorité des pays et des conflits, quel que soit leur degré de médiatisation. La Péninsule Arabique n'échappe pas à ce phénomène, accentué par la menace iranienne et l'entretien par Téhéran d'une composante blindée mécanisée significative. Souvent négligés ou méconnus, les blindés utilisés par les alliés ou proxy du régime iranien dans la région constituent également une menace qui doit être prise en compte par les pays environnants. Ceux-ci se doivent de disposer d'une composante blindée mécanisée adaptée, capable de peser dans un éventuel conflit régional. La modernisation des engins en service et l'entrainement des équipages restant au coeur des préoccupations des états-majors de la région. 

Même si l'apparition d'un seul char dans une configuration statique permet de relativiser la place du T-80BV au sein des forces armées houthies, d'imaginer sans difficulté l'état engins existants ainsi que le niveau d'entrainement des équipages, ce retour du T-80BV dans la Péninsule Arabique constutue cependant un événement qui mérite d'être signalé.

18 commentaires:

  1. Comme quoi aujourd'hui le moindre Etat failli du tiers-monde est de plus en plus relativement bien équipé (!).
    En plus de leurs assez nombreux missiles balistiques (Pas de système antimissile, non plus...).

    Et dire que certains veulent encore envoyer nos soldats dans leurs canions (Très.) légèrement blindés, mais tellement "connectés", contre tout ça.
    Où, au contraire, la très grande, l'énormissime déconnection actuelle de notre armée de terre.


    Chaque sujet militaire de défense ne fait que le révéler chaque fois un peu plus (Sans parler encore une fois de l'Ukraine, et de partout ailleurs en général.), et pourtant on est toujours plus dans l'aveuglement le plus total et imperméable possible !

    Nous, on envoie nos soldats à poil, "même pas peur", mais connectés...
    On aura pas l'air fin à la prochaine affaire sérieuse, seuls ou en coalition :
    Là on risque même, en plus du désastre, d'être la risée de tout le reste de la planète. Mais ça n'a pas l'air de déranger les pourtant premiers responsables de tout cela, jusqu'à la prochaine catastrophe militaire !!!

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    1. Depuis longtemps la France n'a pas convaincu par ses batailles ou brillée par les conséquences politiques induites. Ponctuellement nos soldats n'ont pas démérités et se sont même distingués par les armes et la manoeuvre. Là est le paradoxe.

      Je peux comprendre le rejet des techniques ou emplois nouveaux par une génération passée. C'est humain surtout quand on a une approche partisane et unilatérale avec une technophobie .

      Nous avons des chars, plus que les Houtis (humour), le "tiers-monde" a évolué et le T-80 n'est pas un objet de "rupture" apparemment, par contre son emploi peut l'être en fonction des rapports de force et du terrain.
      Il y a des conflits qu'il vaut mieux éviter pour nos intérêts et se préparer pour d'autres qui nous seront vitaux. Dans ce contexte, le char est partie intégrante du combat multi-milieux et interarmes.

      Les "anti-missiles" ABM sont un sujet complexe, coûtant les deux bras, où de nombreux distingos sont à faire avec les catégories de missiles balistiques ou hypervéloces et les moyens de s'en protéger. Ce n'est pas le sujet de Blablachars. Toutefois l'ASTER et ses dérivés y contribueront.
      En attendant, Paris n'est pas encore menacé par la "Grosse Bertha".

      La connectivité moderne a commencé avec la TSF et le morse, c'est un outil technique au service d'un emploi, tout comme l'IA aujourd'hui. Fondamentalement la guerre conventionnelle ne changera pas, sauf son tempo et ses effets avec la vision temps réel, l'analyse et la rapidité des décisions (4D).

      Les derniers événements militaires laissent à penser que la proportion des Armes et leurs moyens est à revoir avec une inflexion vers la logistique, le soutien et les appuis de toutes natures en considérant les moyens modernes et ceux d'hier. Cela n'a rien de révolutionnaire depuis la bataille de Koursk, voire bien avant. Chacun aura son rôle et sa fonction, du camion blindé au char de bataille.

      En parlant de camion blindé:

      https://www.forcesoperations.com/volvo-et-john-cockerill-en-negociations-exclusives-pour-le-rachat-darquus/

      Ça va ruminer dans les chaumières ! :)

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    2. On vous parle d'antimissile et vous nous parlez de technophobie !
      Soyez au moins un minimum cohérent.

      Le reste est de l'enfonçage de portes, grandes ouvertes, et de dénigrements faciles incongrus habituels :
      Parler de grosse Bertha, part exemple, c'est très mal connaitre et comprendre la problématique de l'antimissile et surtout de la prolifération actuelle, en train de s'accélérer, voire Houthis par exemple encore.
      La défense antiaérienne et antimissile est un sujet connexe régulièrement traité comme il se doit sur Blablachars aussi. Là aussi et encore, c'est ne pas vouloir comprendre qu'un char cela n'évolue pas seul (Vous avez vraiment du mal avec ça !).

      Comme sur le reste et sur l'alourdissement -augmentation considérable des niveaux de protection des blindés, partout ailleurs, par exemple encore, sur lesquels vous butez également tant...

      PS : Apparemment la disparition des dernières vraies industries françaises, pardon "fraaaançaises" comme vous dites si bien, ça vous amuse aussi !!
      Et après vous viendrez encore nous parlez d'économie !!! 😃

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    3. La "Grosse Bertha", comme vous dites, vous risquez de la voir arrivée plus vite que vous ne le pensez :
      Avec des missiles de 2000 - 3000 kms de portée assez répandus déjà aujourd'hui, pouvant potentiellement transformer n'importe quelle grande ville française en autant de 11 septembre à la française.
      En une sorte de nouvelle dissuasion du "pauvre au fort" en l'absence totale de système antimissile (L'Aster30 n'a actuellement qu'une capacité capable d'intercepter seulement des Scud, vieux de 60 ans...).

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    4. L'industrie des Arsenaux terrestres a bigrement évolué depuis un moment, dans l'indifférence générale. Depuis KNDS et bien avant Arquus l'actionnariat de nos deux champions des moyens terrestres n'est plus à 100 % porté par des fonds Frâannçais. Faut-il s'en étonner en considérant l'ensemble de nos industries dans une économie mondialisée? Le fonctionnement des entreprises et sa relation avec le Régalien n'est pas linéaire. Certains poncifs ont la vie dure...
      Avec une gestion de la dette qui va devenir le premier poste budgétaire de la France, il y a matière à s'interroger sur l'état de nos finances, l'accès aux moyens nécessaires ainsi que l'autonomie de nos décisions.
      Là, effectivement, il n'y a de quoi s'inquiéter et de ne pas en rire...! :(

      Comme je l'ai sous-entendu, "l'antimissile" va du Kornet au Kheibar en passant par le très médiatique Iskander. Ils sont accompagnés par une flopée de missiles de croisière et autres engins hypervéloces qui ne datent pas d'aujourd'hui.
      Je ne site pas la missilerie stratégique nucléaire qui utilise souvent des vecteurs duaux.
      Évoquer la lutte "antimissile" techniquement et politiquement va bien évidemment au-delà de la protection du seul char et blindés connexes. Ce sujet mériterait un blog à lui seul.
      La "défense aérienne" est encore un autre sujet, aussi vaste et complexe, nonobtant le fait qu'il y a des interpénétrations techniques et d'emploi avec certains "antimissiles".
      À ce sujet la supériorité aérienne ne s'obtient pas seulement avec des moyens terrestres.
      La "Grosse Bertha" ou Kurze Marine-Kanone 12, était une allusion historique sur un moyen et ses effets réels. Ok, vous n'y êtes pas "réceptif"...

      "L'alourdissement" n'est pas une fatalité mais une spirale handicapante.
      La protection c'est autre chose qui doit être équilibrée avec le feu, la manoeuvre et la connectivité dans un emploi cohérent avec l'ensemble de nos moyens, dans les deux sens du terme.
      Je sais, c'est peut-être un peu lourd pour certains esprits qui relève qu'une partie de mes propos en les interprétant comme absolument "antichars". J'en suis navré pour vous.

      Au plaisir,

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    5. Allez, je suis généreux, il faut lire : "qui relèvent"...

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    6. Eh oui, vous qui aimez tant vous enorgueillir de "modernité", et qui nous renvoyez toujours à la figure à vos référence hors du temps (Qui n'appartiennent qu'à vous, soi dit en passant... !!).
      En non, les allemands ne viendront pas avec leur gros canon bombarder Paris.
      Mais d'autres s'en chargeront, en nous menaçant, de manière permanente, de leurs missiles (Balistiques évidemment : On ne parle pas d'autre chose... (Comme a votre habitude...)), n'importe laquelle de nos grandes agglomérations.
      Et celle là, vous n'en aurez encore rien vu venir (On entend déjà les commentaires avertis de nos stratèges de plateaux TV : "Oh, la surprise stratégique !". "Comme en 40"...).

      Ce qui est une spirale, qui a tout de délirante, et même d'impensée, pour le coup, et le coût (Oui, vous pouvez bien parler des budgets une fois de plus, quand ça vous arrange... En complète contraction en plus !!!), c'est votre course folle en avant au tout technologisme, jusqu'aux outrances les plus complètes également.
      On y va droit en plein, dans le mur (D'Augustine.), on accélère même.
      Ce n'est pas l'ultra technologie qui fait gagner les guerres, sinon les américains n'auraient pas perdue les leurs depuis cinquante ans.

      Avec nos soldats presque complètement à poil en plus...
      L'équilibre il y a longtemps, plus de vingt ans, qu'on l'a perdu ; et on continue même à tout faire pour l'accentuer, le déséquilibre.
      Il ne faudra pas venir s'étonner encore quand on se cassera la figure.

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    7. https://www.defnat.com/pdf/cahiers/CAH062/19.%20Wallaert%20(CHEM%202017).pdf

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    8. https://www.senat.fr/rap/r10-733/r10-7331.pdf

      Dix milliards, d'investissement, de la défense de notre propre et très direct territoire, sur dix ans ; sur 413 (Sur sept ans seulement.)

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    9. Le principe d'Augustine est factuel nonobstant l'évolution des PIB (?), tout comme celui de Peter dans certains cas... :)

      La technicité et la course aux armements ne répondent pas toujours à des mouvements ou conflits non-conventionels et asymétriques. La "chenille", même quand elle est lourde, coûteuse ou en nombre dėcapsulable, ne peut pas toujours annihiler les idéaux ou les frustrations historiques. Elle peut même les renforcer ou en créer d'autres.

      Malheureusement "gagner une guerre" ou plus simplement une bataille n'a pas forcément pour résultante une paix durable tout en évitant les autres. Le sujet n'est pas si simple.
      Dans ce contexte, faire sa guerre par d'autres est une bonne stratégie. Je sais, c'est cynique mais pratique.

      La qualité et le nombre reposent sur un équilibre qui peut vite devenir instable si les choix sont excessifs ou inadaptés. Entre le déclassement technique et la contraction des moyens, effectivement, ces choix sont à faire en tenant compte des moyens et des ressources humaines disponibles pour créer une "masse" efficace. Même avec un recul stratégique des moyens, l'attrition des combattants demeure un point dur.

      Qualité et nombre ne sont pas systématique opposables en considérant l'emploi et les armements utilisés en cohérence. Le technique n'est pas toujours coûteuse si l'on prend en compte ses effets tactiques et stratégiques.
      La guerre de haute intensité dans le temps comme celui de l'Ukraine est assez révélatrice de ces sujets où se côtoient des pratique dignes de la première guerre mondiale et l'usage de moyens "hightech dispendieux". Toutefois, je dois reconnaître que les Ukrainiens développent des moyens pragmatiques et abordables par l'adaptation et l'innovation technique qu'ils ne faut pas confondre avec la sophistication. C'est souvent le cas quand on est aux premières loges, dos au mur avec un peuple résilient qui fait Nation dans l'adversité.

      Quant à être "à poil" seul ou en mauvaise compagnie, effectivement, cela peut être gênant en fonction du sujet qui est en face de soi. De là à expliquer nos pudeurs politiques actuelles, il n'y a qu'un pas sans brodequin. Yakafaucon se rhabiller prestement... :)

      Pour y réfléchir, même si cela date un peu :

      https://www.senat.fr/rap/r11-680/r11-6806.html

      Pour passer aux actes, il y a un LBD et une LPM.

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    10. C'est pas parce que un groupe de rebelle montre une photo d'un char en train de fonctionner que tout d'un coup ils ont les capacités de mettre en branle des divisions blindées et ont comblés le fossé technologique qui nous sépare.
      Ce T80BV il a du être bien caché depuis des années et ils l'ont fait sortir pour la photo avant de le rerentrer. Il change absolument rien aux capacités des houtis, faut pas se servir d'une image de propagande pour lui faire dire n'importe quoi.

      La force des Houtis comme d'autres groupes rebelles /Guerilla, c'est de jouer à domicile, d'avoir des appuis de la population locale et de pays extérieurs et de bien maitriser la techno-guérilla. Les déloger de leur territoire est quasiment impossible et l'attrition sera quasiment toujours en leur faveur. Après ça s'arrête la et les capacités qu'ont nos armées modernes sont incomparables.
      Et oui dans nos armées qui disposent de beaucoup de matériel très performant être bien connectés c'est ce qui fait toute la différence. Voir avant les autres, réagir plus rapidement, plus efficacement et plus précisément c'est ce qui rend notre aviation et notre artillerie si létale. Des bons outils soutenus par des hommes bien entrainés. C'est ce qui fait que si les Houtis sortaient avec leur T80BV dans l'intention d'attaquer une armée occidentale, il se prendrait un missile sur le coin du museau des dizaines de kilomètres avant de menacer qui que ce soit.
      En combat symétrique ils n'ont aucune chance c'est d'ailleurs pour ça qu'ils pratiquent le combat asymétrique.
      Quels pays aujourd'hui à part les armées occidentales ont la possibilité de déployer des troupes très loin de leurs bases logistiques pour menacer nos territoires?
      Eventuellement la Chine dans la douleur parce que c'est pas un exercice qu'elle maitrise et la liste s'arrête la. La Russie fait la guerre à ses frontières et déjà la logistique est en panique. Comparez avec tempête du désert ou Serval et voyez la différence.

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    11. @ Kamelot17 janvier 2024 à 14:22,
      il vous a peut être échappé que justement on parle de plus en plus d'armée "échantionnaire", suite à l'inflation et la course ultra technologique constante (Dont on a presque tous les jours des exemples...).

      Concernant l'équilibre entre nombre et qualité, vous prêcher un plus que convaincu. C'est même l'essentiel de mon propos (Au cas où ne vous en seriez pas encore rendu compte !!!! ?).
      https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2009-2-page-403.htm
      Contrairement à vous, toujours dans "l'excessif", et l'inadapté (Pour nos budgets (La grenouille...)), et décalé (Toujours...).

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    12. Eh oui, faites aussi attention au principe de Peter !! 😉
      Et au "yakafokon" technologique !!!


      Pour revenir aux choses sérieuses :
      https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2009-2-page-403.htm
      A lire, ou à relire, tout y est ; en simplement quelques pages concises.

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    13. Tenez je vous mets même l'intro :
      "Les engagements de nos forces se multiplient au rythme des crises. Las, les formats réduits de nos armées ne permettent plus de réunir sur chaque théâtre les masses critiques dont l’histoire nous apprend qu’elles sont indispensables à l’efficacité globale. Et nos budgets militaires demandent à la nation des efforts notables alors que cette efficacité décroît.
      Ces paradoxes conduisent à aborder franchement la question de la dérive technologique et de ses effets pervers. La performance technologique, recherchée en effet désormais souvent par principe, semble s’être substituée aux raisons qui la justifiaient. Or, elle ne peut suffire, par elle-même, à solder le problème de la guerre et à redonner de l’utilité à la force. L’armement doit être pensé en fonction de ses effets militaires, mais surtout de sa capacité globale à participer à la réalisation de l’effet politique recherché.
      La performance technologique constitue un avantage comparatif, mais elle doit être impérativement contenue en deçà de sa propre contre-productivité."

      Bonne lecture.

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    14. Et les différents titres de chapitre
      (Qui en disent long rien qu'à eux seuls. Mais c'est encore plus clair en lisant la totalité.).

      - Une logique coupée de ses racines.
      - L’ennemi s’effondre, la démarche continue.
      - Une logique déconnectée de la réalité de la guerre.

      - Le « technologisme » est un ethnocentrisme.
      - Inadaptation aux types d’adversaires.
      - Inadaptation aux types de conflits.

      - Des équipements réduits, des armées impossibles à entretenir.
      - Choix de capacités et perte de cohérence.

      - Les premiers changements américains.
      - L’impasse budgétaire.

      - Maîtriser la dérive.
      - Ne pas rêver américain.
      - Penser finalités et non modalités.

      - Respecter la « zone d’efficience opérationnelle ».

      - Vers une interopérabilité différenciée ?
      - Admettre la déconnexion du pilier européen.

      Sans commentaire.

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  2. Notre prochaine bataille ce sont les Jeux Olympiques et "soutenir" l'Ukraine. Nous ne rapatrions pas nos forces d'Afrique pour les envoyer au Yemen. Le contexte politique ne s'y prête pas et nos moyens encore moins pour faire un Afganistan bis.
    Il y a plus à craindre économiquement des missiles et drones iraniens tirés par le Houtis que de quelques chars poussiéreux, fussent-ils des T-80, avec un MCO plus difficile à assurer qu'un T-55.
    Les Houtis ne devraient pas trop montrer leurs T-80, la Russie pourrait en avoir besoin.

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  3. Pour étayer le propos.

    https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/01/16/jo-2024-pres-de-20%C2%A0000-militaires-seront-mobilises-24369.html

    https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/01/16/les-europeens-en-mer-rouge-24366.html

    https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/01/17/des-scalp-et-des-bombes-air-sol-a2sm-pour-l-ukraine-24370.html

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  4. Pour compléter, même les Corses l'évoquent, pas le T-80BV mais les conséquences des actes offensifs Houtis. Heureusement ils n'ont pas de sous-marin dans le Pacifique et l'Atlantique. Par contre dans l'océan Indien, il y a du drone baladeur. 😅😉

    https://www.corsematin.com/article/francemonde/68857382434791/mer-rouge-quelles-repercussions-pour-leconomie-mondiale

    En Iran, après le "Tiam" il y a le "Karrar". Avec le T-80BV, cela peut faire de la masse blindée dans la région.
    Pour information, sur un média Iranien et en Francais s'il vous plaît!

    https://french.presstv.ir/Detail/2021/12/28/673560/Pourquoi-Karrar-fait-peur-aux-USA

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