Contrairement à ce que Blablachars avait écrit au mois de novembre dernier, les 48 obusiers serbes Nora B52 évoqués par le président Aleksandar Vucic ne devraient pas prendre la route d'Alger mais plutôt celle de Bakou. La Serbie a annoncé officiellement avoir signé un contrat de 339 millions de dollars avec l'Azerbaïdjan pour la fourniture de 48 obusiers automoteurs de 155mm Nora B52. Le client mystère de l'obusier serbe serait donc l'Azerbaïdjan, traditionnellement soutenu et armé par la Turquie et Israel comme l'ont montré les derniers affrontements avec l'armée arménienne dans la région du Haut-Karabagh. Ce changement de destination ne remet pas en cause l'avenir de l'obusier serbe au sein de l'armée algérienne qui s'y intéresse depuis de longues années et qu'elle a testé en 2018.
jeudi 8 février 2024
AU LIEU D'ALGER, LIRE BAKOU !
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Considérant nos relations diplomatiques avec ces deux pays, il n'y a pas "faute" même si les influences sont différentes. :)
RépondreSupprimerMerci pour le rectif.
L'Algérie a testé le Caesar à une époque plus "heureuse". Trop Francais sûrement...
Effectivement le Nora B52 est une option haute pour l'Algérie qui doit renouveler ses matériels face à
ceux du Maroc.
Oublié de signer...
SupprimerL'option haute comme vous dites, dans ce cas de figure est en effet assez nettement, le Nora B52, et son système de tir entièrement automatisé, qui n'expose pas ses servants de pièce, sans doute avec une mise et une sortie de batterie plus rapides donc, et emportant 36 munitions prêtes au tir.
SupprimerIl ne faudrait pas que l'on s'endorme trop sur nos quelques lauriers restants (Le Caesar et ... ?), non plus...
La protection des servants pendant le tir d'un Caesar n'est pas nécessaire et alourdirait son concept tout en limitant son aéro-transport.
SupprimerUn 8x8 entièrement protégé est une autre formule (dimensionnement et poids), comme une tourelle automatique sur un blindé 8X8 ou sur un châssis chenillé, en sont d'autres.
Pour le moment, il ne sont pas retenus par l'AdT, même s'ils ont été étudiés en amont.
"La protection des servants pendant le tir d'un Caesar n'est pas nécessaire" :
SupprimerEh oui, eh oui... On finit pas en aboutir à telles absurdités...
Et la contre batterie n'existe pas ; ni les combattants embusqués en zone de conflit asymétrique sans front établi...
S'il y a des combattants embusqués, c'est pas un blindage comme celui du Nora qui vous sauvera, n'importe quel missile/roquette antichar transformera le bousin en moins de deux, c'est bien pour ça que les artilleurs sont équipés comme des fantassins, et formés à la sécurisation des batteries, tout comme les aviateurs servant les SAMP/T d'ailleurs.
SupprimerNon en effet, la protection des servants pendant un tir CAESAR n'est pas nécessaire dans la mesure où aujourd'hui les canons sont essentiellement détectés par drones et frappés par des munitions planantes, qu'ils sont rarement détruits sur la position de tir et que la position de tir est celle où le canon passe le moins de temps. La position de réapprovisionnement en munitions et carburant est celle où les canons passent le plus de temps, et le CAESAR a sur les autres canons un avantage important sur ce plan.
SupprimerComme quoi le commerce aujourd'hui prime sur tout, même sur la alliances théoriques passées (La Serbie étant traditionnellement la grande alliée de la Russie, ou inversement, et cette dernière l'étant également avec l'Arménie. Mais bon comme les russes sont actuellement plus ou moins l'allié des turcs, eux même membre intégral de l'OTAN, eux même étant également le principal soutien de l'Azerbaïdjan (De la même façon que l'UE, mais sans trop le dire, qui adore le gaz azerbaidjanais...). ...).
RépondreSupprimerl'arménie a acheté des canons camions en 155mm 39 à l'Inde, Bakou a pris du 155mm 52 ayant une plus grande portée, mais aussi moins mobile en montagne.
RépondreSupprimerconcernant la production des canons l'usine française aurait reçu des équipements permettant la production de 155mm 62, associé à la munition Katana a guidage terminale la France aura donc un obusier permettant le tire de précision à 70km?
RépondreSupprimerla dispersion avec un obus classique a 70km rendrait obligatoire l'Utilisation d'une munition guidée.
l'arrivée des drones indépendants (sans guidage humain et sans GPS) pourrait changer la donne
La complémentarité avec la roquette (guidé ou pas...) sur ces portées restera, y compris avec l'usage de drones.
SupprimerIl y a des problématiques techniques à résoudre avec les tirs de longue portée canon. La pression des chambres, la longueur des tubes, l'usure globale, la sophistication des munitions et leurs standards.
"La complémentarité avec la roquette (guidé ou pas...) sur ces portées restera, y compris avec l'usage de drones."
SupprimerC'est bien, Au moins vous retenez quelque chose de nos échanges, parfois...
Non guidée (La roquette) c'est beaucoup moins chère (Aussi.), quelques milliers ou dizaine de milliers d'euros la roquette, ce qui permet la saturation (Les fameux "orgues de Staline".).
Par contre des drones à cette portée (70 km), qui plus est armés, qui plus est s'ils doivent survivre (?) à ce survol des lignes ennemies à priori, cela ne doit pas être donné non plus...
"Pas si simple" comme dirait quelqu'un.
Vous faites comme Poutine, vous inversez les rôles... LOL !
SupprimerEn attendant nous avons ni roquette (le LRU est anecdotique), ni effecteur pour agir dans la grande profondeur... et encore moins une cavalerie lourde complète avec tout ce qu'il faut (même un sous-marin grand format ?), au juste niveau et à un coût accessible pour aller guerroyer en Ukraine pour vérifier vos thèses... :))
Comme c'est dommage. (Humour)
Pas e panique
Mon cher Kamelot, j'ai du mal à trouver plus de une à deux fois, où vous m'avez réellement appris quelque chose.
SupprimerPar contre, je constate que vos avis évoluent positivement, néanmoins aux fils de nos échanges (Un des derniers en date sur les roquettes LRU précisément.). C'est bien. Bien que très lent : Peut mieux faire. ;)
Rien à envoyer pour aider concrètement les ukrainiens, en effet malheureusement :
Eh oui, le soutien inconscient in fine pour Poutine, une longue histoire encore...
"Mes thèses" (Je ne fais en l'occurrence que reprendre ce que beaucoup d'autres ont écrit sur ces sujets, et ont expérimenté...), ne vous ont pas attendu pour être vérifiées, elles le sont tous les jours.
Pas de panique, ce n'est pas nous qui en déciderons mais les grandes puissances avec leurs sbires pro-Poutine. Les affaires sont les affaires et les européens passerons à la caisse.
RépondreSupprimerPas d'inquiétude pour les drones, ils évoluent aussi. Un petit exemple :
https://www.forcesoperations.com/lakeron-mp-sur-les-traces-dicare/
Eh oui, le, re baptisé (!!), "Achéron" (C'est tout de suite plus cool !! ...), à 250 000 euros le petit missile de cinq km de portée maxi, très lents et très facilement interceptés...
SupprimerLes affaires reprennent comme vous dites ; elles n'ont même jamais été aussi juteuses depuis vingt ans !
Et nos armées jamais autant dés-armées (!)...
C'est nous qui passons à la caisse en attendant, en plus.
A combien le MP ? Pourquoi faire payer une fois, quand on peut faire payer deux, trois fois (Jamais deux sans trois !! : Le LP ensuite probablement, après le MP évidemment...).
Concernant la vulnérabilité des servants du Caesar, je comprend ceux qui l'évoquent. Ce n'est pas pour rien que les systèmes ARCHER, BOXER 155 , Nora B52 et plusieurs autres systèmes tchèques, slovaques, russes et chinois sont automatisés et n'ont besoin que de servants devant un écran pour tirer. Aux risques déjà évoqués on doit ajouter les drones kamikaze, les autres drones armées ou "pointeurs" et l'éventualité d'un environnement contaminé par des agents chimiques, radiologiques etc. Pas trop d'autosatisfaction, donc , pour la formule actuelle du système français. Mais il y aurait une parade assez facile à obtenir. Il s'agirait prévoir un blindé de soutien (le chassis pourrait être le même que le porte-canon ) optimisé pour approvisionner , protéger ou économiser les servants en venant se placer l'arrière de la pièce. Des bras automatisés et utilisant l'IA pourraient faire une grande partie du travail de manutention. Tout en mettant à dispo de nombreuses munitions.. Et ce véhicule de soutien offrirait une certaine protection aux personnel au sol. Surtout s'il est doté d'un tourelleau anti-aérien et anti-drone efficace; dont bénéficierait tout le binôme véhicules système d'artillerie. Les concepteurs et les promoteurs du Caesar évoquent le fait que sa protection repose en sa vitesse de sortie de batterie, alors que les obus ne sont pas encore arrivés sur cible. Mais cet argument optimiste pour public non informé, oublie que les radars ennemis de contre-batterie détectent les obus encore en vol, voir très peu de temps après leur tir . Et retracent aisément leur point de départ. Si la contre-batterie est immédiate, tout doit vraiment aller très vite et on comprend mieux pourquoi il existe tant de formules étrangères , où tout le monde reste sous blindage pendant le tir. J'espère que NEXTER lire ceci .... Pierre Richard
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