Selon l'hebdomadaire allemand Bild, le gouvernement allemand aurait approuvé la vente au Qatar d'obusiers de 155mm RCH-155. Cette vente devrait s'accompagner du retour en Allemagne de 12 des 24 PzH 2000 détenus par Doha. Ces engins seraient reconditionnés avant leur transfert à l'Ukraine. Une opération qui ne manque pas d'interroger quand on se souvient des "pudeurs" germaniques devant l'exportation de matériels militaires (ou composants) à des pays jugés indignes. La dernière de ces réticences berlinoises étant illustrée par le silence des autorités allemandes aux demandes israéliennes parmi lesquelles de munitions de 120mm destinées aux Merkava de Tsahal. Le deal conclu avec le Qatar s'inscrit dans la logique du soutien allemand à l'Ukraine, qui vise à remplacer les matériels fournis par des pays tiers par des équipements "Made in Germany" pour le plus grand bonheur des industriels concernés.
Pourtant on n'a pas lésiné sur les dons de Caesar pour faire de belles démonstration de "combat proven" en Ukraine !
RépondreSupprimerA croire que certains préfèrent de plus en plus les valeurs sûre, qui ont encore un modèle de forces terrestres complet (Ca fait tout de suite plus sérieux. Au tant prendre la gamme complète. Ne serait ce en terme de logistique, et de cohérence, et de suivi...).
Heureusement qu'il nous reste encore le Rafale ; "à défaut d'"Eurofighter"" (Comme diraient les euros maniaques.).
Pour le reste, business as usual, comme diraient également malgré tout, quand ça les arrangeants évidemment, les (faux ?) naïfs, euros maniaques encore. "Les Etats n'ont pas d'amis" (Que des clients à la limite.)...
Après sur les principes, il y aurait beaucoup et tellement à dire, d'autant plus en nos époques si troublées, pour ne pas dire si troubles.
Ce qui illustre (Ce genre d'accommodement.) et démontre parfaitement également l'ascendant voire carrément la prise de pouvoir, qu'ont prises les industries de l'armement ("Dividendes de la paix" "oblige".) ces quelques vingt dernières années en particulier, sur le Politique (Et sur les opérationnels militaires évidemment...).
SupprimerCeci désormais dans n'importe quel pays occidental ; même en Allemagne.
607 Caesar ont été commandés ou en service, c'est un succès commerciale.
RépondreSupprimerconcernant le RCH155 l'on peut avoir des doutes sur sa fiabilité, la rusticité; a chaque tir les suspensions doivent bien encaisser; les produits Allemands sont de qualités mais très chères et coûteux à l'entretien, en Ukraine une partie des PZH2000 sont en attente de pièces de rechanges.
Mais dans la cabine du RCH155 il doit y avoir la clim
Oui, mais alors pourquoi pas chez les qatariens ? C'était la question.
SupprimerÀ l'avenir les pudeurs des donzelles n'auront plus lieu, en principe, avec la montée des puissances décomplexées. À ce sujet, nous faisons figure de Bisounours avec les sous-munitions, mines AP, charges spéciales et autres "IA décisionnelles". Bon, Il faudra se faire à l'idée, comme avec les drones armés, les Accords et Traités ayant tendances à s'évaporer.
SupprimerLe RHC-155 ouvre un nouveau concept d'artillerie, dans le prolongement du Caesar, avec une artillerie et son tir mobile à basse vitesse. Le tout avec une automatisation poussée. Il reste à valider l'emploi et la résilience au combat de cet automoteur de près de 40 T.
L'engin, a son poids et son coût qui restent, à ma connaissance, inférieurs au PzH-2000 mais largement supérieurs au Caesar.
Tout n'est question que de choix et d'équilibre.
L'Ukraine a de grands besoins pour remplacer l'attrition de son artillerie (!). Quant au Qatar, sa politique d'équipement militaire s'appuie sur du "multisource diplomatique respectable". Ils n'en est pas à cela près.