Au lendemain de la réunion à Paris des chefs d'état-major des armées (CEMA), les "garanties de sécurité" occidentales à l'Ukraine restent floues selon les termes employés par plusieurs médias. Parmi le "panel d'options" évoqué par le CEMA français figure la possible constitution d'une "International Security Force for Ukraine" selon les termes d'un "responsable militaire français." Une telle force serait à dominante franco-britannique, stationnée dans un pays de l'Otan, à proximité de l'Ukraine, pour pouvoir s'y déployer rapidement si nécessaire. La création d'une telle force et son possible engagement en Ukraine ne manquent pas de soulever plusieurs interrogations relatives à sa composition, son stationnement et les moyens dont elle pourrait disposer.
Sur le plan politique, l'ossature franco-britannique de cette force est quasiment imposée par le refus de la Pologne, de l'Italie et de l'Allemagne de participer à une telle force, la privant de moyens conséquents dont un certain nombre de blindés qui pourraient se révéler fort utiles dans cet environnement. La position allemande illustrée par les propos d'Eva Högl, commissaire parlementaire aux forces armées, pour laquelle il est "prématuré" d'évoquer l'envoi de troupes en Ukraine pour la surveillance d'un futur cessez le feu est probablement motivée par des considérations de politique intérieure. Elle écarte aussi la perspective d'un engagement de la Bundeswehr, actuellement incapable d'envisager une telle opération au vu de situation actuelle. En effet, selon le Financial Times, une recrue sur quatre quitte l'armée six mois après son engagement, plaçant la Bundeswehr à un point de rupture et l'éloignant de son objectif de compter 203 000 soldats en 2031.
Motivées par l'attitude attentiste ou opposée de plusieurs pays, c'est donc avec le Royaume-Uni que la France pourrait constituer cette force, hypothèse séduisante sur le plan politique, la coopération militaire entre les deux pays n'ayant cessé de croitre depuis la signature du Traité de Lancaster House en 2010. Cependant, l'aspect éminemment politique d'une telle éventualité ne doit pas masquer la réalité des faits et la situation dans laquelle se trouve l'armée britannique aujourd'hui. Les récentes annonces de Keir Stramer qui souhaite porter à partir de 2027, les dépenses de défense à 2,5% du PIB, pour leur permettre d'atteindre 3% dans un avenir plus lointain, ne suffisent pas à faire oublier les années de disette budgétaire et de réduction drastique des effectifs. L'augmentation annuelle du budget de la Défense de 16,1 milliards d'euros prévue par le Premier Ministre Britannique a d'ailleurs été rapidement revue à la baisse par le Secrétaire d'Etat à la Défense, John Healey qui a précisé dans un entretien à la BBC que la véritable somme serait voisine de 7 milliards d'euros en tenant compte de l'inflation. Quelle que soit la décision finale, l'armée britannique doit également composer avec son atrophie actuelle, résultat de plusieurs années de réduction d'effectifs pour arriver aujourd'hui à un effectif voisin de 74 000 soldats, légérement supérieur à l'objectif de 72.500 hommes fixé par la revue intégrée de 2021, alors que la Revue Nationale de Stratégie de Sécurité de 2015 avait fixé à 82.000 soldats le format minimum de l'armée de terre. Sur le plan des équipements la situation de l'armée britannique n'est guère plus brillante comme l'illustrent les difficultés du programme Ajax dont les premiers exemplaires commencent seulement à équiper les unités, quinze ans après le lancement du programme. Les revers rencontrés dans le développement de l'engin blindé ont d'ailleurs motivé Londres à prolonger la vie opérationnelle du Warrior jusqu'à 2030, alors que sa modernisation avait été abandonnée en 2021. Selon le chiffre officiel, l'armée britannique dispose encore de 213 chars Challenger 2 dont 148 doivent être portés au standard Challenger 3 par Rheinmetall BAE Systems Land (RBSL) pour équiper la 3ème Division. Cette unité qui est la principale force déployable de l'armée britannique comprend deux régiments de chars d'active (Royal Tank Regiment et Queen's Royal Hussars) équipés chacun de 56 Challenger 2. Ces chiffres pourraient cependant cacher une réalité légérement différente, puisque selon plusieurs médias britanniques, seuls 20 à 25 chars seraient aujourd'hui opérationnels, confrontant les tankistes locaux à une des pires crises de leur histoire. Ce chiffre tout comme celui de la vingtaine d'obusiers de 155mm AS-90 opérationnels (sur 89) rendent le déploiement d'une force britannique en Ukraine totalement irréaliste, symbole d'une capacité de réaction dont la restauration nécessitera de longues années et des investissements importants.
Du côté français, la situation est certes meilleure mais l'absence d'une véritable composante blindée mécanisée pourrait constituer un obstacle sérieux à la réalisation de ce projet. Outre les difficultés inhérentes au terrain et l'existence de nombreux obstacles favorisant l'utilisation d'engins chenillés, ceux-ci conférerait en outre un caractère plus dissuasif à cette force, engagée dans la résolution d'un conflit qui a vu la mise en oeuvre de nombreux engins blindés chenillés. Pouvant être déployée pour garantir l'observation d'un cessez le feu temporaire, cette force pourrait être confrontée à des actions de provocation, menées par l'une des deux parties en vue de discréditer l'adversaire mais aussi l'action internationale. Une telle hypothèse placerait les équipages dans des situations qui nécessiteraient une protection accrue face à des menaces de nature et d'intensité aléatoires. Dans ce domaine, les enseignements du conflit ukrainien montrent qu'en dépit des destructions subies, les blindés occidentaux fournis à Kiev ont préservé leurs équipages des effets des attaque subies, grâce à leur conception et leur fabrication. En dehors de cette mission d'interposition la "International Security Force for Ukraine" pourrait être déployée en réponse à une nouvelle agression russe, scénario qui impliquerait donc un engagement face à des moyens blindés, contre lesquels les seuls engins du segment médian pourraient ne pas faire le poids en dépit de leurs qualités et des compétences de nos soldats. Ces dernières ne seraient sans doute pas suffisantes pour compenser l'inaptitude au combat de haute intensité de ces engins, liée à leur conception placée sous le signe de la projection et de la mobilité stratégique. L'acheminement de cette force stationnée à proximité de l'Ukraine serait également source de problème, au regard des difficultés de déplacement des convois militaires en Europe, comme Blablachars l'a évoqué lundi soir sur France 2. Au-delà, des possibles difficultés que rencontrerait la mise en action de cette hypothétique force, il est fort probable que la participation française se traduirait par l'engagement d'un volume aussi significatif que possible de chars Leclerc, à l'instar de ce qui avait été fait au Kosovo et au Sud-Liban, dans un environnement très différent.
En évoquant ce possible déploiement, Blablachars ne peut s'empêcher d'avoir une pensée émue pour les partisans d'un "geste fort"qui en septembre 2022 prônaient le transfert de 50 Leclerc à l'Ukraine. Cette initiative (quasi suicidaire pour notre Cavalerie blindée) qui ne fut heureusement pas suivie d'effet aurait eu le mérite de nous priver aujourd'hui d'un quart de nos chars en parc et de pratiquement la moitié de nos chars disponibles. Avec les 25 Challenger 2 britanniques à nos côtés, cette force serait plus symbolique qu'efficace et surtout quasiment incapable de réagir efficacement à une dégradation significative de la situation. Il est donc heureux que les initiateurs de ce geste fort n'aient pas trouvé l'écho espéré, restant depuis cette date, comme ces dernières années, étonnamment silencieux sur la faiblesse de notre segment de décision.
Les jours qui viennent seront déterminants pour la résolution du conflit en cours, qui pourrait mettre fin à un affrontement dont le côté technologique fait parfois oublier qu'il se déroule à hauteur d'homme avec tout ce que cela comporte. La constitution d'une force adéquate destinée à garantir le respect des dispositions adoptées pourrait nous placer en face des conséquences des choix effectués depuis plusieurs années, qui ont fait de l'armée de terre un roi nu, ne possédant que peu de moyens adaptés à une intervention en haute intensité sur un terrain difficile et truffé d'obstacles de toute nature. Il reste à espérer que l'évocation de création de cette force et son hypothétique déploiement puissent initier un véritable changement dans des mentalités encore tournées vers des opérations lointaines, désormais remplacées par des préoccupations plus continentales, nécessitant des moyens adaptés.
Bonjour, ce billet ammène plusieurs commentaires.
RépondreSupprimer1) L'absence d'utilisation d'un moyen ammène à son abandon. Je pense donc que l'opinion exposée ci-dessus que je respecte est malgrés tout contre productive pour l'arme blindée.
2) La faiblesse de nos armées ne doit pas masquer l'usure significative des russes. L'armée russe de 2025 n'est que le fantome de l'armée de 2021.
3) Notre logistique c'est considérablement améliorée. Pas que l'on croule sous les munitions mais les usines tournent et croissent doucement. L'armée française de 2025 est mieux préparée que celle de 2021 a durer.
Je ne crois absoluement pas à l'interet d'une force de maintiens de la paix.
A l'identique des nords coréens à Koursk, nous avons tout à fait le droit de défendre nos alliés sur leurs territoires par un déploiement.
Non emploi, abandon c'est exactement ce que vit le Leclerc depuis sa mise en service il y a 30 ans. Loin de moi l'idée de proner le non emploi du Leclerc pour les raisons exposées. Je concède que la situation de notre logistique s'est améliorée mais les debuts de la mission Aigle nous ont rappelé les contraintes inhérentes au théâtre centre-Europe, que nous avions oubliées depuis longtemps.
Supprimer"2) La faiblesse de nos armées ne doit pas masquer l'usure significative des russes. L'armée russe de 2025 n'est que le fantome de l'armée de 2021."
SupprimerTiens, un qui n'a pas écouter ni entendu notre président !!
"3) Notre logistique c'est considérablement améliorée. Pas que l'on croule sous les munitions mais les usines tournent et croissent doucement. L'armée française de 2025 est mieux préparée que celle de 2021 a durer." !!!
Mais qui écoute trop les journalistes journalistiques et autres experts auto proclamés, et tous leurs éléments de langages.
PS : En même temps au niveau production de munitions, en partant de presque rien, et de complètement insuffisant, pas difficile de faire un tout petit peu mieux ; mais en, restant encore complètement insuffisant !
"On est passé (Ou on va passé ? !!) en économie de GUEEEEERE", tremblez braves gens, comme dirait l'autre "susnommé"...
Le conflit ukrainien a bien démontré que les blindés lourds n'ont que peu d'utilités et ne permettent en rien de prendre l'avantage....donc la mobilité et agilité d'un segment blindés moyen est exactement ce qui convient dans ce type d'affrontement en olus d'une artillerie avec des capzcités de frappes en profondeur, sans parler de la composante drones. Donc nombre de verites enoncés sont juste dépassées
RépondreSupprimerVérités dépassées comme le montrent les politiques d'équipement de l'immense majorité des pays européens, la Pologne en tête ! A moins que tous ces pays ne se trompent lourdement dans leurs acquisitions de VCI, de chars, de lance-roquettes multiples
SupprimerJe partage complètement. Faisons un effort sur l’artillerie
SupprimerSegment blindé moyen si vous voulez mais sur chenilles car la gamme scorpion ne passera pas le premier champ de boue...
SupprimerC'est caricatural: cela dépend de la qualité "6-sigmas" de la boue considérée à l'aulne des capacités de franchissement de la gamme Scorpion et de son étendue. Si un LeClerc fait parti du groupe de véhicules Scorpion, il peut aider et tracter les autres pour les aider à franchir la dite portion "over 6-sigmas" constatée.
SupprimerC'est au contraire le manque de blindés et de chars lourds, d'un coté (Une centaine, déclassés en plus et de modèles anciens en plus.) comme de l'autre (Zéro, que des chars moyens, justement...) d'ailleurs, qui a abouti à la situation figée actuelle, comme en 14 (!!), et à la guerre d'attrition lente et d'usure actuelle.
SupprimerTout l'inverse d'une guerre moderne actuelle ; qui nous renvoi même plus d'un siècle en arrière, à la guerre de tranchées et aux boucheries qu'ont été 14-17 ou la guerre civile américaine, avant l'invention du char, qui a décanté et réouvert tout cela, toute cette situation complètement bloquée (Pendant trois ans entre 1914 et 1917, avec les tueries inutiles que l'on sait.) justement :
Il manque donc, surtout, et avant tout autre équipement, des chars appropriés en Ukraine, d'u coté comme de l'autre, c'est à dire des chars lourds modernes actuels ; dont sont en train de s'équiper, ou se rééquiper, toutes les armées sérieuses (Même les russes ont prévu et sont passé au T14 (T15, etcetera.) pour demain. Comme les chinois et tous les autres.).
PS : Quoique dans notre cas spécifique actuel, "un peu", beaucoup plus d'artillerie ; de lanceurs de roquettes, de VCI évidemment, d'équipement du génie, etcetera etcetera ; ne seraient vraiment pas un luxe !
" Si un LeClerc fait parti du groupe de véhicules Scorpion, il peut aider et tracter les autres pour les aider à franchir la dite portion "over 6-sigmas" constatée."
SupprimerTiens notre provocateur "rigolo" est revenu.
Oh, un Français renié, adorateur des "nibards" de son égérie, la pute avec sa capote anglaise fichue sur sa tête :).
SupprimerDe toute façon, nous n'avons plus les moyens actuellement d'envoyer une force conséquente, significative ; au delà d'une simple (Sans rien d'autre. Et avec bien des trous dans la raquettes en plus déjà !!!) petite brigade médiane avec quelque(s) bataillon(s) chars Leclerc isolés, une fois encore, sans guère de munitions en plus (Au delà d'une dotation normale de quelques jours : Quatre, cinq, au lieu de trois précédemment...).
RépondreSupprimerLes allemands, dont l'armée est dans le même état que la notre notre (Ou l'inverse.) sont lucides au moins ; ou moins fanfarons et auto illusionnés.
Ou comme les britanniques, à un ou deux régiments de chars près. Ils ont au moins des VCI pour les accompagner, eux. Beaucoup moins de turn-over également.
De là à dire que la situation est meilleure chez nous ; plus encore concernant les blindés mécanisés et la haute intensité ?... (C'est encore s'illusionner un peu.)
Se pose aussi ici dans ce cas précis, la question du "pour quoi faire" exactement ? !
Juste s'interposer, pour dire qu'on est encore capable de s'interposer, pour prendre encore des coups, et des pertes, pour rien, ou pour le cas échéant entrer en guerre avec les russes, ni plus ni moins, ou de monter au moins dans les tours ?
Voire même dans quel but politique réel ?? !!
D'autant que les russes n'accepteront jamais de voir une force d'interposition en Ukraine composée de forces armées de l'OTAN
Soyons déjà capable de dissuader Poutine d'aller plus loin demain, en commençant par reconstruire enfin réellement, pour notre part et en ce qui concerne directement et immédiatement, une force d'intervention terrestre crédible, c'est à dire de haute intensité, et ce sera déjà énormissime par rapport au marasme et à l'immobilisme de ces vingt-cinq dernière années, y compris depuis la remontée budgétaire de 2015 donc, qui n'a rien apportée ni amélioré...
Soyons déjà capable de sortir de nos dogmatismes actuels...
Que l'on soit près pour demain, au moins, ou que l'on commence enfin à le faire, à s'y préparer, réellement (Au delà des simples discours emportés...).
De tout façon, il est illusoire de croire que tout cela se fera du jour au lendemain (Ou "yaka" comme dirait certain ici.), cela demandera au moins une décennie, pour remédier à deux ou trois de grands n'importe quoi et de délires surtout. Une décennies d'investissements, réguliers, et bien pensés de préférences (Pour "changer"...), ou de réinvestissement réel plus exactement, dés qu'on l'aura enfin réellement décider, au delà des mots et des formules, et fait pour...
Par contre, l'envoi d'une cinquantaine de Leclerc, si tout le monde en avait fait autant (Un quart, de tous nos moyens "de décision", restants... ! (Sans compter que l'on en a déjà démanteler plus de 200 de notre propre chef !!!). On en aurait garder à peu près autant de disponibles en plus.), aurait à cette époque sans doute permit de réellement changer les choses, concrètement (Plus que cette éventualité, sympathique certes, de force d'interposition dans les circonstances actuelles. "Après la bataille"...) ; et cela aurait peut être aussi forcé à s'interroger aussi sur leur remplacement et au renouvellement de notre segment de haute intensité in fine, peut être ?
Pas d'emballement excessif dans la période qui est de haute politique hégémonique, la diplomatie étant devenue obsolète sans la force. Notre pouvoir d'action politique et matériel sont limités en regard de la confrontation et des territoires à protéger, sécuriser ou sanctuariser. Le temps est un facteur important et les investissements, si nous en disposons, ne peuvent rattraper le retard cumulé. Refaire l'Histoire est un loisir intéressant et ludique mais ne sert à rien, sauf pour les manipulateurs et les menteurs (pléonasme !). En tirer des enseignements est légitime "à condition" de les remettre dans le contexte pour ne pas se fourvoyer.
RépondreSupprimerEntre les pacifistes béats ou intéressés pour des raisons de politique intérieure et ceux qui veulent refaire l'Opération Barbarossa, il y a un large espace de liberté et de réflexion avec des attitudes adaptées.
Il s'agirait, éventuellement, de se déguiser en casque bleu "à distance" sans l'aval de l'ONU qui ne sert plus à rien et si les réels décideurs de ce conflit le veulent bien.
Le Droit international est moribond, vouloir un glacis démilitarisé et neutre fait figure de no man's land avec des populations soumises à terroriser ou manipuler. Un bon programme pour l'hégémonie future ! Cela n'empêche pas de continuer et de renforcer les mesures de réassurance aux point les plus chauds de l'UE et de l'OTAN. Dans la même période, nous serons exposés avec d'autres formes de conflits, dont celui du commerce et de l'économie. Nous avons les "amis" que nous méritons !
Bien sûr, une Division - opérationnelle -de l'AdT ne pourra pas tout faire et partout en considérant tous nos intérêts, y compris hors métropole. La politique de la canonnière ou du képi blanc a ses limites, chaque population est libre de son destin, en principe au pays des Lumières, même les Corses... ^^
Bref, la question du volume et ses effets dans nos emprises sont à poser avec ses considérations pratiques.
Au-delà, une Europe solidaire avec ou sans l'UE et ses Commissions, peut peser économiquement, démographiquement et militairement, sans en venir à une Fédération fantasmée. La question est l'intention politique et les temps nécessaires pour s'armer convenablement dans un esprit collectif. Le matériel est une chose, les ressources humaines une autre et le commandement des opérations encore une autre, avec ou sans les USA ainsi que le consentement ou l'intérêt des peuples souverains... Chaque participant peut amener des moyens qui ne sont pas les mêmes pour tous. La complémentarité et le recul stratégique sont des réalités, tout comme la dépendance à des politiques non-européennes, hélas !
Pour le moment nous ne pouvons que spéculer et subodorer en maintenant l'effort, voire en l'augmentant ou le réorientant si possible (?). La Revue Stratégique doit être révisée pour amender et réorienter la LPM, si nécessaire, en fonction des moyens accessibles.
Bon, yaka et c'est fastoche de taper dans les réalités concrètes... :)
l'artillerie, les mines , les missiles et les drones ont figés la guerre terrestre en Ukraine, les avancés sont le fait de petits groupes appuyés par des blindés qui avancent 100m par 100m.
RépondreSupprimeril n'y a jamais eu de concentration de blindés permettant de submerger les défenses adverses en plusieurs vagues, si nécessaire, comme le prévoyait la doctrine soviétique, il faut dire que l'union soviétique possédait des dizaines de milliers de blindés, cette époque est révolue l'armée Russe est une armée professionnelle en Ukraine qui cherche du personnel, son industrie peine à produire pour remplacé la casse.
soyons honnêtes il y aura une force européenne en Ukraine , elle n'aura pas de moyens lourd car le but ne sera pas d'attaquer les positions Russes et aucun pays Européens ne souhaite attaquer la Russie, l'Otan n'a jamais eu d'ambition territoriale, il s'agit de défendre l'intégrité territoriale des pays signataires.
blablachars oblige oui il y a une discussion sur l'utilisation des chars, chars arme politique permettant de menacer son ennemi par une attaque potentiel, ou le char utilisé en chasseurs de chars comme l'utilise la France?
La France et l'Angleterre sont les deux seul pays d'Europe ayant une armée professionnelle expérimentée apte a être déployé
penandreff
Dans une aire où l'avarice "capitalistisquement costaude", opportuniste et chaotistique au possible est aux manettes, des leurrages de qualité de l'existant éprouvé devraient permettre de bons résultats, rapidement démultipliables en face de chaque nouveau fief se constituant, et ce, pour des efforts moindres ce qui est utile quand on est comme ici, c'est-à-dire de l'autre côté du gros manche stochastique du pouvoir ⚜☩.
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