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lundi 26 mai 2025

CV90 ET ACSV G5 AU COEUR DES PROJETS NEERLANDAIS

Le ministère de la Défense néerlandais a exprimé dans un courrier adressé aux parlementaires son souhait d'acquérir sur étagère le futur Combat General Purpose Vehicle (CPGV) destiné à équiper la brigade mécanisée. L'équipement envisagé, probablement un engin chenillé, doit disposer d'une grande mobilité tout-terrain et offrir une protection adaptée au personnel embarqué. Ces exigences ainsi que le souhait des militaires néerlandais d'acquérir une plateforme avec laquelle ils sont déjà familiarisés limitent le choix à deux engins, que sont le CV90 et l'ASCV G5. le calendrier de projet pourrait être déterminant dans la décision des autorités néerlandaises qui souhaitent disposer dès 2029 des premiers exemplaires du nouveau véhicule avec un contrat qui devrait être signé à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine. Cette exigence calendaire pourrait handicaper le CV90 dont le carnet de commandes qui avoisine déjà les 600 véhicules pourrait être augmenté par une éventuelle commande slovaque d'engins supplémentaires, en réponse aux interrogations de Bratislava sur le cout d'acquisition des Leopard 2A8. Pour répondre à cette demande BAE Systems a entrepris la construction d'une nouvelle ligne de production située à Gullänget Örnsköldsvik dans l'est de la Suède, qui devrait être opérationnelle au printemps prochain. Le succès du VCI anglo-suédois ainsi que son utilisation par la 43ème Brigade mécanisée restent cependant des atouts en termes de logistique, de formation, de cout de possession et de développement de versions dérivées. De son côté l'ACSV G5 de FFG qui n'a été commandé que par la Norvège et les Pays-Bas offre une réelle polyvalence qui a fortement inspiré sa conception, que l'on pourrait rapprocher de celle de l'AMPV (Armoured Multi Purpose Vehicle), le CV90 ayant été conçu comme un pur VCI. Le montant du programme est estimé à 650 millions de dollars pour un cout unitaire envisagé de 3.5 millions de dollars. Avec ce nouveau projet, les Pays-Bas poursuivent la remontée en puissance de leur composante blindée mécanisée en se dotant de moyens d'environnement capables d'agir aux côtés des Leopard 2A8 récemment commandés.

2 commentaires:

  1. C'est le schéma moderne, véhicule de haute intensité lourd (Chenillés évidemment ; d'une cinquantaine de tonnes environ), véhicule d'emploi plus général, mais néanmoins également chenillés (D'une trentaine de tonnes.), et véhicules à roues, en général plus légers (Moins blindés de toute façon.), que l'on retrouve de plus en plus et qui semble s'imposer actuellement à toutes les armées, grandes ou moins grandes, modernes actuelles.
    A ce propos, l'ancien choix des néerlandais du CV90 (Quand ils avaient décidés d'abandonner les chars lourds.) se rapproche peu à peu plus de la seconde catégorie que de la première (Comme tous les VCI de cette génération, des années 90, d'ailleurs actuellement.). Probablement que dans les futures années, leur choix se portera sans doute sur un choix complémentaire de VCI plus lourd, pour accompagner leurs Léopard2 (Ou 3...), type Lynx de 50 tonnes, de la même manière qu'ils ont décidé de se rééquiper en chars lourds au vu de l'évolution des événements en Europe et ailleurs ((Eux...)).

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  2. On n'entend toujours rien concernant la survenance d'un intérêt français pour un véhicule de combat d'infanterie chenillé et bien armé, apte à accompagner les 200 chars Leclerc de l'armée de terre française en cas de "haute intensité". Rien non plus concernant un véhicule de mobilité similaire, capable de détruire toutes les menaces venant du ciel. Ce qui inclus évidemment les drones et les munitions kamikazes. Récemment, je me suis demandé si la présence, en France, d'un des plus grand fabricants de PNEUS du monde, n'était pas, en réalité, une grande partie de l'explication à cette apparente allergie officielle française pour les véhicules chenillés. Si le (très) grand fabriquant en question se mettait à concurrencer les canadiens (Soucy) dans le domaine des chenilles composites, je mettrais ma main à couper que bien des choses changeraient rapidement concernant les "options stratégiques" françaises en matière de plates-formes blindées à haute mobilité.

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