BAE a annoncé hier sur son site la signature par les gouvernements suédois et slovaque de l'accord d'une valeur de 1,3 milliards d'euros pour la fourniture par BAE Systems de 152 CV9035. Les engins seront produits en coopération avec les industriels slovaques parmi lesquels la firme ZTS-Special, partenaire principal de BAE Systems, qui aura recours à d'autres entités pour la production des véhicules et le soutien du programme. Les engins destinés à l'armée slovaque seront au standard MarkIV intégrant les dernières technologies disponibles organisées autour d'une architecture numérique, comme le système de protection active Iron Fist ainsi qu'un lanceur double rétractable pour le tir de missiles Spike LR. Les engins slovaques devraient également être équipés de chenilles composites déjà adoptées par les Pays Bas dans le cadre de la rénovation de ses CV9. Le contrat prévoit la livraison de 122 engins en version VCI, de 12 autres dans une version indéite destinée au transport d'équipes " anti-matériel et lance-grenades". Les engins restant (18) seront déclinés en version commandement, reconnaissance, génie et dépannage. Le contrat prévoir également la fourniture de systèmes de formation et d’entraînement ainsi que de simulateurs tactiques. La Slovaquie devient le huitième utilisateur du CV90, après la Suède, la Norvège, la Finlande, le Danemark, l'Estonie, la Suisse et les Pays Bas. Succès qui confirme les qualités et le potentiel de ce qui est certainement le meilleur VCI actuellement en service. Le choix slovaque en faveur du CV90 dans le cadre d'un accord intergouvernemental pourrait également influencer le choix du voisin tchèque qui a retardé d'un an l'appel d'offres pour le choix de son futur VCI et continue de chercher une solution pour acquérir ses futurs engins.
Excellent choix !!! Bravo !!
RépondreSupprimerEst-ce que quelqu'un sait pourquoi le Lynx et l'Ascod ont été écartés?
RépondreSupprimerPour le lynx, c'est globalement le prix supérieur aux exigences slovaques qui lui a fait perdre des points durant l'évaluation ( toujours disponible en libre accès) face au CV 90 pour des performances similaires.
SupprimerTrès souvent le "choix" répond à des considérations politiques et industrielles.
SupprimerL'ASCOD semble être arrivé au bout de sa formule, voir ses affres avec les Anglois.
Le Lynx, à l'inverse, est peut-être trop novateur, jeune et coûteux (?)
Le coût de possession et l'emploi (industriel et militaire) sont aussi des facteurs importants
Merci de votre réponse. Concernant le Lynx, en effet je pense aussi qu'il doit être un peu trop jeune et avoir quelques problèmes de maturité. Et comme le développement est encore récent et avait été fait sur fond propre, Rheinmetall doit bien récupérer des sous sur les commandes. De plus ils ne peuvent pas non plus multiplier les partenariats et les sites de production à l'infini.
Supprimerpour l'ascod il semble que les problèmes de vibrations de la version Anglaise est refroidi les slovaques
RépondreSupprimerC'est surtout que les Slovaques ont fait leurs essais et détecté ces vibrations. Tandis que le Ajax n'a fait que les aggraver en ajoutant 10 tonnes au châssis de base.
SupprimerMerci pour l'information. Donc si je comprends bien, finalement, l'Ascod est quasiment hors course, et maintenant, dans la famille des VCI chenillés modernes occidantaux, il ne reste donc que le CV90 qui a réussi à bien évoluer, le Lynx et le Redback qui sont les derniers nés, et l'OFMV qui est dans les papiers. J'ai volontairement retiré le Puma qui est invendable.
SupprimerDommage qu'à l'époque la Suède n'ait pas choisi le Leclerc. On aurait eu des CV90... (soupir) et un Leclerc dopé aujourd'hui.
RépondreSupprimerBon, il n'est jamais trop tard... Des sous ! :)
Oui dommage... n'empêche que même sans parler de cet accord loupé, nos industries auraient pu tout à fait s'inspirer du merveilleux CV90 au lieu de nous imposer un vbci dont on a jamais su quel est le rôle...
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