La récente annulation du programme du M10 Booker annoncée il y a quelques jours par le Département de la Défense a été abondamment commentée. Si cette décision qui aurait pu figurer dans un des épisodes de la série Pentagon War, prive l'armée américaine d'un engin qui devait combler le vide capacitaire en matière d'appui feu direct des IBCTs (Infantry Brigade Combat Teams). Quinze jours après cette annonce, Blablachars vous livre quelques commentaires sur cette décision dont les conséquences ont importantes pour l'armée américaine et GDLS (General Dynamics Land Systems) en charge de son développement et de sa production. L'annulation du programme M10 Booker n'est pas due au hasard mais résulte d'un enchainement de facteurs qui ont conduit de façon inexorable à l'arrêt du programme, le 2 mai.
- Un précédent : Cet engin que l'armée américaine ne voulait pas appeler un char est né après le retrait à la fin des années 1970 du M551 Sheridan dont quelques exemplaires continuèrent néanmoins d'être utilisés par la 82ème Division aéroportée avec laquelle ils sont engagés dans l'Opération Just Cause au Panama et dans la Guerre du Golfe. L'arrivée des premiers M1 Abrams dans l'armée américaine n'empêchait pas celle-ci de réfléchir au remplacement du Sheridan et de se lancer dans le développement d'une série de projets dont certains ne dépassèrent pas le stade de la planche à dessin. Il faut attendre 1992 et la sélection du XM-8 AGS (Armored Gun System) développé par la FMC ( Food Machinery & Chemical Corporation) pour voir se concrétiser ces réflexions. Le lancement de la production d'une première série (Low Rate Production) d'engins doit permettre d'équiper le 3-73 Armored Regiment, bataillon blindé de la 82ème division aéroportée et le 2nd Armored cavalry Regiment stationné en Allemagne. Adopté au lendemain de la Guerre du Golfe, le programme XM-8 est abandonné en 1996 avant que la production en série ne soit lancée, la fin de la guerre froide et la contraction des budgets de défense ont eu raison de l'engin.
- Une solution qui ne règle rien : Quelques mois après sa nomination en 1999, au poste de chef d'état-major, le général Shinseki souhaite créer une force combinant les capacités des unités blindées lourdes (puissance de feu, protection) avec la mobilité stratégique et l'aptitude au déploiement d'une force légère pour donner à cette dernière une puissance qu'elle ne possède pas, sans sacrifier leur rapidité de déploiement. Convaincu comme Colin Powell qu'une force militaire quand elle est employée doit être "écrasante" en termes de volume de puissance de feu et de vitesse d’exécution, le Général Shinseki reste néanmoins convaincu que les forces lourdes doivent être stratégiquement plus déployables et plus agiles grâce à une empreinte logistique moins importante comme en témoigne sa déclaration sur la Vision de l'Armée datée du 23 juin 1999 : "Heavy forces must be more strategically deployable and more agile with a smaller logistical footprint." Cette volonté se traduit par le lancement du projet Interim Armored Vehicle (IAV) pour lequel United Defense LP (Acquis en 2005 par BAE Systems) développe une version modifiée de l'AGS à laquelle le LAV III 8x8 de General Dynamics Land Systems (GDLS) est préféré. Ce choix donne naissance au M1128 Mobile Gun System adopté en 2006 et déployé à partir de 2007 en Irak.
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Stryker M1128 Mobile Gun System |
Avec le LAV III MGS, l'armée américaine engagée dans la Global War On Terrorism (GWOT) fait le choix de ne pas remplacer le M-551, donnant la priorité aux concepts de Multi Domain Operations (MDO) et de Large Scale Combat Operations (LSCO) dans lesquels cet engin n'occupe qu'une place secondaire. Pour l'armée américaine, la mobilité stratégique requise par ces concepts d'emploi est incompatible avec l'emploi d'engins chenillés comme l'ont montré les difficultés d'intégration du XM-8 au sein des Infantry Brigade Combat Teams (IBCTs) durant son évaluation. Le choix du M1128 clôt donc (momentanément) le débat sur l'armement des unités légères et le remplacement du M551 dont les derniers exemplaires sont visuellement modifiés (VISMOD Visually Modified) pour devenir des BMP, des T-80 ou encore des ZSU 23-4 au sein de l'OPFOR (Opposing Force) du National Training Center à Fort Irwin en Californie.
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M-551 VISMOD T-72 |
- Annulations en cascade : Le vide laissé par le M-551 au sein des IBCTs reste une préoccupation majeure à laquelle le programme FCS (Future Combat Systems) lancé en 1999 par le Général Shinseki doit répondre. Ce projet vise à définir les véhicules terrestres habités qui devront être engagés sur les futurs champs de bataille. Dans ce programme, considéré par l'armée américaine comme le plus ambitieux programme de modernisation, le projet MGV (Manned Ground Vehicle) vise à créer à partir d'un châssis chenillé unique, une famille de véhicules plus légers et aérotransportables et un IAV (Interim Armored Vehicle) pouvant remplacer le Stryker. Le programme confié à GDLS et BAE Systems est abandonné en 2009 sans que le moindre engin n'ai vu le jour. La partie la plus lourde de ce programme est incorporée dans un nouveau programme baptisé Ground Combat Vehicle (GCV) dont la priorité est le remplacement du Bradley. Cinq ans après son lancement, le GCV est à son tour annulé pour laisser la place à un nouveau projet. C'est sur les braises encore chaudes du GCV que nait le FFV ou Future Fighting Vehicle plus particulièrement dédié au remplacement du Bradley. Ce programme privilégie la revalorisation des engins existants aux dépens de nouveaux projets, ce que certains responsables politiques considèrent comme un refus de l'armée américaine de s'engager dans une véritable modernisation et de rester fixée aux années 1980. Cette querelle est apaisée par la création de la Modernisation Task Force dont l'objectif est de mettre en place les structures de commandement regroupées dans l'Army Future Command (AFC). En dépit de la création de cette nouvelle structure, le FFV accusé par certains d'avoir été créé pour "occuper le terrain" et capter des financements, se termine en 2018 sans que l'armée américaine n'ai reçu le moindre véhicule blindé. Les années passent et se ressemblent puisque dès juin 2018 un nouveau programme voit le jour avec le lancement du Next Generation Combat Vehicle (NGCV). encore centré sur le remplacement du Bradley. Le NGCV change de nom en octobre 2018 et englobe alors dans son périmètre des véhicules comme l'AMPV (Armored Multi Purpose Vehicle) remplaçant du M113, l'OMFV (Optionally Manned fighting Vehicle) devenu le XM30 qui doit succéder au Bradley, le MPF, des Robotic Combat Vehicles (RCVs) et une Decisive Lethality Platform (DLP) destinée à remplacer le M1 Abrams. En dépit du nombre de programmes incorporés dans le NGCV; celui-ci n'est que le second chantier des six chantiers (Big Six) de modernisation de l'armée américaine, derrière celle des les capacités de frappe à longue portée concrétisée par le programme ERCA (Extended Range Cannon Artillery) lancé en 2019 et abandonné en 2024. La succession d'abandons et de revirements dans la politique de renouvellement de ses engins prive pendant de longues années l'armée américaine d'une capacité qu'elle jugeait pourtant indispensable au succès de ses IBCTs. Le choix du MPF devient alors une priorité pour tenter de combler cette lacune.
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Le programme NGCV |
Les premiers pas du MPF : Dès 2016 par l'armée américaine se déclare intéressée par le développement d'un véhicule de combat terrestre destiné à accompagner les IBCTs et qui serait utilisable dans les LSCO contre un adversaire à parité. Originellement désigné comme un char léger, les officiels américains nomment ce concept Mobile Protected Fire (MPF). Cette précision sémantique vise à ne pas considérer le MPF comme un char léger dont l'emploi se rapprocherait alors de celui du M1 Abrams et dont le financement pourrait amputer les ressources affectées à la modernisation du char. Le développement du MPF vise à combler le vide capacitaire existant depuis le retrait du Sheridan, dont les performances opérationnelles étaient aussi appréciées que ses défaillances techniques étaient détestées. Ce dernier point associé aux échecs successifs des programmes oriente la conception du futur MPF autour de choix technologiques simples et de la capacité du futur engin à s'intégrer aux IBCTs. Sa simplicité doit permettre aux différents échelons de commandement de maitrise l'emploi du futur MPF et d'éviter des engagements hasardeux ou hors des possibilités de l'engin. Le but fixé au MPF est de détruire les objectifs susceptibles de compromettre le succès des IBCTs, en détruisant des positions ennemies ou des objectifs blindés. Pour atteindre cet objectif, l'armée américaine lance en 2017 une RFP (Request For Proposal) pour la phase de conception et de production d'un engin dont le contrat final doit être attribué après une mise en compétition des différents projets proposés. BAE Systems, GDLS et ST Kinetics associé à CMI ( devenue depuis John Cockerill Defense) répondent avec des engins partageant des caractéristiques communes, à savoir un châssis chenillé associé à une tourelle de 105mm.
Un programme au déroulement chaotique : La suite du programme qui prévoit l'acquisition de 504 engins voit en décembre 2018 l'élimination du tandem ST Kinetics / John Cockerill Defense au profit de GDLS qui propose une variante du Griffin II et de BAE Systems dont la proposition s'articule autour d'une version modernisée du M8 AGS. L'évaluation des deux prototypes retenus qui doit avoir lieu au sein de la 82ème Division aéroportée entre janvier et juin 2021 est retardée pour cause de CoVID 19 qui empêche BAE Systems de livrer son engin dans les délais prévus. En mars 2022, BAE Systems est déclaré disqualifié de la compétition en raison de problèmes de conformité "non compliance issues" laissant GDLS seul et finalement déclaré vainqueur en juin 2022. La firme américaine se voit attribuer un contrat de Low-Rate Initial Production (LRIP) portant sur 96 engins devant être livrés fin 2023. Rebaptisé un an plus tard en M10 Booker, le MPF commence sa carrière au sein de l'armée américaine.
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M10 Booker au tir |
Je ne comprends pas pourquoi les US ne conservent pas leurs Stryker MGS comme chars légers, cet engin me semble parfaitement apte à recevoir les innovations de protection contre les drones…
RépondreSupprimerCar il y a d'énormes problèmes de la structure dans son ensemble. Déséquilibrage, surpoids qui va affecter le système de propulsion, de freinage, usure prématuré, casse.
SupprimerC'est beau sur le papier, sur les photos
Comme tous les véhicules à roues de ce type actuels.
SupprimerIl est parfaitement possible de concevoir un char léger performant sur un châssis à roues. Ainsi le Centauro II italien, le Rooikat sud-africain ou même (snif) le regretté Vextra français...
SupprimerL
Ce qui m'empêche pas que ce que dit Anonyme17 mai 2025 à 11:30 soit exact.
SupprimerUne daube est une daube à roue ou à chenille... ^^
SupprimerUn programme mal défini et ficelé mène à des errances techniques et d'emploi. Vouloir tout faire avec une plateforme générique demanderait un dimentionnement et des caracteristiques qui vaudraient pour l'usage le plus contraignant. Même avec une notion de "famille" multi-chassis, la classe de poids et de protection nous ramène vite aux réalités. Il en est de même avec un engins multi-usages à la technique élevés. Mettre du 120 mm sur une plateforme demande réflexion sur son emploi dans un contexte donné et son élongation. La mobilité par les airs est un besoin de riches à partir d'un certain poids et volume.
On vous parlait des différences entre engins à roues et chenillés ici, malgré que cela vous déplaise énormément comme d'habitude ; en effet il y a certaines réalités physiques (Ne serait ce la hauteur du centre de gravité respectif des dits modes de déplacement, ou la charge répartie sur seulement quelques points ou plus largement ; comme d'habitude...), ne vous en déplaise...
SupprimerIci pour le M10 c'est plus son emploi, ou son absence de pertinence d'emploi, qui est problématique, pas les performances de l'engin lui même ; au cas ou ne l'auriez pas compris, ou pas voulu le comprendre encore...
Ce n'est pas seulement les chars, les engins un peu trop lourds et "trop protégés" que vous n'aimez pas, mais ceux chenillés plus globalement en fait ; malgré que vous essayez de faire diversion ou de le masquer, ça finit par se voir quand même dans vos différentes interventions (Assumez au moins clairement les choses.).
Que vont devenir les 80 exemplaires fabriqués? Ils sont flambants neufs, difficile d'imaginer simplement les laisser pourrir dans le désert...
RépondreSupprimerEt rien ne dit que les 20 derniers ne seront pas livrés. Normalement, la majeure partie des composants doivent être en stock.
SupprimerLe rappel de tout ses programmes annulés montre un gros problème d'organisation et de discipline aux USA qui touche les 4 armées. Aucun équipement n'est parfait, mais rien que sa production maintient une ligne de production et la production c'est la clef de la victoire.
Bien sur cela ne veut pas dire faire n'importe quoi. Après une mise en concurrence sérieuse (2 prototypes), on doit avoir un véhicule à l'état de l'art de ce que l'on a demandé.
Les histoires de 'je ne savait pas quoi en faire' c'est une histoire pour les enfants.
Si il a été déployé dans ces unitées c'est que à un moment leurs chefs avaient une idée de quoi en faire. Si ils disent ne plus savoir quoi en faire c'est pour ne pas être entrainé dans la chute (c'est pas bon dans une carrière d'aller contre le sens du vent).
On aura jamais une vision claire des coûts mais si le m10 est moins cher c'est dommage.
Ben, on peut les enterrer dans le dit dessert (si, si !), les laisser aux recycleurs, en faire des cibles ou des drones terrestres... ^^
SupprimerL'US Army ne va s'encombrer l'esprit avec un si petit nombre.
Combien a coute le programme MPF ?! Le M10 Booker est le char le plus cher jamais produit dans l'histoire donc ....
RépondreSupprimerVielle histoire en effet que celle de ce char léger, devenu moyen.
RépondreSupprimerPeut être la définition elle même de l'engin n'est pas le plus appropriée et demande t'elle trop de spécifications (Souvent contradictoires). Que veulent les américains, un engin d'appui d'infanterie et de leurs forces légères, nécessairement très légers lui aussi, un canon antichar mobile un peu protégé, genre chasseur de chars embusqué, ou encore un véhicule de cavalerie et de reconnaissance, le tout le plus protégé possible et avec un niveau de blindage relativement élevé (Mais insuffisant pour la haute intensité = le principe du char moyen.) ?
A vouloir tout faire sur un tel programme ont abouti, presque obligatoirement à ce genre de résultat.
A défaut de spécification plus précise, et ciblée, le M551 Sheridan par exemple était plus un canon d'assaut, très peu protégé, offrant avant tout avec son canon court de 152 mm, un appui rapproché aux troupes parachutistes US, ont abouti fatalement, à ce genre de résultat : Un char léger trop lourd.
Vouloir combiner les capacités des unités blindées lourdes (puissance de feu, protection) et la mobilité stratégique et l'aptitude au déploiement d'une force légère, est un vœu pieu (Un "wishfull thinking".) ou un pur fantasme. Et même une évidence, mais qui est loin de sauter au yeux de certains aujourd'hui.
Shinseki est d'ailleurs un des premiers promoteur de la RMA (Révolution in Military Affaire.) de la fin des années 90, qui décline ce genre de théorie (Du léger, très mobile (opérationnellement ...), de préférence sur roues donc, mais extrêmement connecté, voir avant d'être vu, et "relativement" armé, à défaut d'être protégé ; mettant tout sur une prétendue "infovalorisation" supérieure comme seule et principale défense et protection...).
L'équipement militaire omni polyvalent (Ou le mouton à cinq pattes.) n'existe pas. Vouloir combiner légèreté et protection est une pure chimère ; d'où toutes ces annulations et ces programmes morts nés dans l'œuf dés le départ de l'autre coté de l'Atlantique (De ce coté certains s'acharnent malheureusement.).
Au moins également, ils ont identifiés clairement le principal engin de combat du 21e siècle avec l'accent plusieurs fois mis sur le remplaçant futur du Bradley. C'est à dire, le VCI, chenillé et bien protégé, pour accompagner indispensablement les chars, mais aussi pour combattre dans les champs de bataille principaux du futur, les zones urbaines.
Pour le reste, on retrouve la distinction classique entre forces lourdes et forces légères, et "médianes". Non pas simplement pour faire joli ou correspondre un pseudo conformisme vide, mais par ce que l'utilisation et les besoins des uns sont incompatibles avec ceux des autres.
Ou l'on retrouve la nouvelle grande partition actuelle OMFV, AMPV, Striker ; sans doute manque t-il une nouvelle famille de blindés légers de combat de type parachutable, mais réellement légère du fait.
Où, une fois encore on ne fait que constater que la polyvalence a ses limites.
Et que vouloir faire de l'urbain avec un matériel moyen, moyennement protégé, n'est peut pas une très bonne idée non plus (Cf Namer-Merkava4 chez d'autres, bien expérimentés.).
Conclusion : Peut être la fin des engins conçus isolément aussi, et voulu trop polyvalents d'emblée (Ce qui n'abouti souvent, presque tout le temps même en fait, à des véhicules bâtards, bons à rien en particulier.) !
Et errare humanum est, perseverare diabolicum, une maxime dont on ferait bien de commencer à se rappeler de l'autre coté de l'Atlantique, avec nos moyens hors de proportion...
("plusieurs observateurs ont noté que l'armée ne savait pas quoi faire du M10" : Tiens cela en fait penser très précisément à un autre ! Par contre le jour ou les responsabilités, erreurs constatées, ressources gaspillées, seront clairement établies dans ce cas ci...).
Ou la ,non pertinence du concept de char moyen aujourd'hui, tout simplement ?
Pour moi, je reste sur un alignement de la doctrine avec le matériel. La doctrine américaine dans le domaine des forces d'infanterie légère était soit défensif avec une mission de tenir un terrain en attendant l'arrivé de force plus "lourde" ou soit offensive avec projection dans les arrières de l'ennemi pour déstabiliser la logistique ou prendre un point faiblement défendu. La guerre vu des américains s'appui sur la supériorité multi domaines (aérienne, navale, terrestre mais aussi EW, NUM, Espace). C'est l'ensemble qui donne sa force.
RépondreSupprimerL'emploi d'un char "moyen" dans ce milieu doit apporté un appui feu direct contre un point fort ennemi. Mais ici, il ne s'agit pas de lutte antichar pris par les missiles et les autres armes. Il ne s'agit pas non plus d'attaque de forces "lourdes" (mécanisé ou blindé) mais plus des cibles plus "légères" (infanterie, fortification ,axe et ou port logistique, aéroport etc) .
Donc la doctrine et les moyens sont "cohérent". Sauf que la guerre en Ukraine révèle qu'il n'est pas possible de réaliser une opération dans les arrières en raison des DSA. Que les drones sont capable de fournir un appui feu direct bien plus économique, et que les engins volumineux n'ayant pas de protection adapté sont voué à être détruit.
Les américains de plus, à mon sens, n'ont pas pris le meilleur des deux engins. Le M8 Bedford proposé par BAE était plus cohérent. Avec 17t, Il pouvait être aérolargué, transporté dans un C130, et avait une protection à trois niveaux dont la dernière protège contre les charges creuses. Il aurait été bien plus pratique sur les pistes des îles du Pacifique.
Juste sur le point sur le m8.
SupprimerLe m8 n'a pas été pris par hazard. Avec 40 tonnes, on fait des choses qu'a 20 tonnes on ne fait pas.
C'est bien le problème de discipline que j'invoque. Pour tuer un projet, le mieux est l'ennemi du bien.
Tu noies l'équipe de projet d'éxigences multiples et contradictoires.
La main sur le coeur qui peut dire que:
- la protection
- la precision du tir en roulant - la vitesse de l'obus
c'est pas aussi très important.
Et alors le poids ne devient plus qu'une éxigence fasse à 10 autres et elle saute.
@armbrust, c'est en effet du très classique, oublié, les forces plus légères, médianes, servent, quand on le peut (!!), à occuper le terrain, en attendant les forces de combat "de décision" comme on dit chez certains encore (Bien qu'on est plus vraiment !!).
SupprimerOn peut même pousser un tout petit peu plus loin cette répartition, d'évidence :
- 1) Des forces lourdes, de décision, de combat principal ; pour "percer les lignes" notamment et détruire le potentiel adversaire (But de toute guerre déclarée.). Même contre du moyen, du lourd et du bien protégé, cela peut être "utile"...
- 2) Des forces légères d'occupation du terrain, typiquement de patrouille et de "maintien de la paix", voire de combat d'anti insurrection et de contre guérilla légères : Très faiblement armées (Guère au delà de la Kalachnikov.), les tecno guérilla sont déjà un probléme qui nécessite des forces plus lourdes.
- 3) Des forces intermédiaires, destinées à l'exploitation du terrain et aux combats secondaires une fois le front percé, et occupant la seconde ligne le reste du temps, et les secteurs défensifs.
- 4) Et enfin des forces très légères, mais pas forcément non protégées et convenablement armées (Et relativement mobile de manière autonomes dans une guerre moderne actuelle ; on est plus en 39-45 vous diraient certains.), aéro-mobiles, et destinées plus au opérations commandos d'un point spécifique peu défendu, en utilisant la surprise généralement, ou "d'entrée en premier" comme on dit également aujourd'hui.
C'est en effet l'ensemble de tout cela, qui donne sa force à une armée moderne.
C'est à dire, une certaine polyvalence d'emplois, et des moyens adaptés.
Ce qui n'était manifestement pas le cas ici ; dés le départ même, avec le M10 (Mauvaise définitions des besoins et nécessités impératifs, dés le départ : Un char de trente tonnes pour des unités parachutistes ??? !).
Ce qui renvoie aux mêmes catégories "classiques" actuelles de poids, et d'emploi... :
Lourd 50 tonnes ; médian 30 tonnes ; léger 15 tonnes ; et aéroporté "commando" 5 tonnes.
Avec à chaque catégorie des moyens, blindés, infanterie, appuis, adaptés (Ce qui m'empêche pas certain armements communs.).
@Anonyme17 mai 2025 à 14:33,
Tout le problème des sur spécifications actuelles en effet ; quelque soit le véhicule, et sa catégorie d'ailleurs. Au lieu de faire et de définir des catégories de matériels adaptées, à chaque grand cas général (Après tout est une question de répartition, et d'équilibres.).
Pour rappel sur le combat urbain, en Somalie, le 5e RIOM pendant l'opération Oryx c'est retrouvé engagé avec des ERC90 au même endroit que les forces américaines allaient tomber lors la fameuse "chute du faucon noir". Puis il y aura le Bangui, la Cote d'ivoire, le Tchad, le Mali etc. La bataille de Mossoul sera l'action des Humvee comme en partie la réussite de la contre attaque ukrainienne de 2022. Donc la protection ne fait pas tout. Il y a aussi la doctrine et les compétences.
RépondreSupprimerC'est en effet le cas typique (Cas 2) ), de nos guerres de contre insurrection principalement africaines (A Mossoul on a envoyé des supplétifs au casse-pipe, à notre place.), de ces vingt ou trente dernières années ; mais les temps changent...
SupprimerOui, mais les Ukrainiens et les russes emploient des véhicules encore plus petit pour attaquer (motos, buggy etc) la réalité est donc a nuancé. Personne ici ne prend au sérieux les drones. Cela change réellement la guerre.
SupprimerEt ils gagnent et reconquièrent leurs territoires ?
SupprimerOu ne font-ils que du harcèlement ; faute de livraisons des équipements nécessaires et des armes lourdes qu'ils réclamaient tant à corps et à cris, au début (Mais pour cela ils semblent qu'ils se soient fait une raison : On ne viendra pas plus les aider (A reconquérir leur territoire.), car on ne leur livrera sans doute jamais les moyens lourds dont ils auraient besoin pour cela.).
selon les médias US le poids du M10 le rend inopérable dans la futur guerre du pacifique que les US "sentent arriver"
RépondreSupprimerles US veulent contrer la "masse" Chinoise par des petites unités pouvant s'emparer d'îles "stratégiques" et créer des bulles d'interdiction d'accès avant que le "rouleau compresseur" Chinois s'en empare de L'île.
Les Marines ont rendues leurs chars et mettent en service des missiles sol / mer, sol / air et autres drones.
le retex US de l'Ukraine est que le char n'est plus l'arme de rupture qui submerge les défenses ennemis et qui fait des percés dans les lignes ennemis, comme la colonne "infernale" en avait la démonstration lors de la guerre en Irak.
le char futur US restera à distance du front et fournira un appui feux aux drones en charges du bréchage des lignes ennemis, pour le projet MGCS une des demandes est de pouvoir engager des cibles à grandes distances.
penandreff
"le retex US de l'Ukraine est que le char n'est plus l'arme de rupture qui submerge les défenses ennemis" :
SupprimerFAUX : Les retex des stratèges américains de la guerre en Ukraine ont abouti à une nouvelle réorientation des forces forces blindées mécanisées américaines encore plus puissantes, plus protégées, plus lourdes, et plus armées ; avec la formation de nouvelles divisions blindées mécanisées dites de pénétration, encore plus puissantes, équipées, et protégées...
La tendance lourde, de ces dernières années étant par ailleurs, le renforcement de la protection ; et l'alourdissement qui s'en suit fatalement (Qui redevient même un probléme pour les chars rétrofités en particulier, non disparus... ...Et pas près de l'être.). Ceci partout dans le monde (Vous ne lisez pas les articles réguliers de Blablachars ? !).
Ou l'on constate une fois encore malheureusement, que l'on choisit délibérément, d'ignorer, et de nier même, ce phénomène (Ils ont vraiment fait du "bon" boulot avec leur doctrine du tout roue et seulement du médian depuis vingt ans !).
Pour le reste et les iles du Pacifique, la défensive, d'office, laissant l'initiative à l'adversaire (Et que le choix de subir.), n'a jamais été une bonne stratégie dans toute l'histoire militaire du fond des âges même. Au contraire c'est comme cela qu'on provoque les pires catastrophes (On ne vous rappellera par quelques exemples, trop nombreux.).
bonjour, il y a le même symptôme après la première guerre mondiale sur les cuirasser. Ils n'ont rien changé à la guerre et la seul bataille majeur (les Jutland en 1916) fut un désastre. Le vrai vainqueur est l'avion et le sous-marin qui se développe dés 1918. Mais les leçons ne servent jamais et le cuirasser est toujours le "capital ship" en 1939.L'histoire a fait le reste. Aujourd'hui, les drones, artillerie, missile longue porté rend caduque se genre de force.
SupprimerEuh, à partir de 1917 il y a surtout eu, le vrai game changer de cette guerre, et des suivantes, bien plus que les sous-marin et même l'aviation (*1), qui a débloqué la situation et le front figés (*2) qui perdurait depuis trois ans, l'arrivée du char avant tout ; combinés très rapidement à l'infanterie et à l'artillerie d'ailleurs (Les premières victoires. (Et non seuls évidemment.)).
Supprimer*1 et 2 : Un peu comme celle avec les drones aujourd'hui, et l'absence de char lourds, de rupture (Face à toutes les menaces actuelles les chars moyens ex soviétiques se sont révélés complètement insuffisants. Et les drones comme débloqueurs de front, soi disant...).
Au niveau naval le cuirassier a lui même été remplacé par le porte-avions à partir de 1941.
Aujourd'hui on a des supers porte-avions de 100 000 tonnes.
SupprimerMême nous on a projet de porte-avions de futur, ou pas, de 65 000 tonnes, égal au plus gros cuirasser ayant jamais existé !
L'artillerie et ce qui est associé (Roquettes, missiles, aviation de bombardement, drones, etc.) : Oui, mais ils sont loin de pouvoir faire gagner une guerre à eux seuls (Même les bombardements aériens n'ont jamais eu un effet décisif. Souvent même ils ont un effet global contre productif vis à vis du ressentiment des populations.) : Il faut du terrestre et des forces d'occupation, concrète, et de contrôle du territoire. C'est à dire pas seulement défensives non plus (Mais offensives.).
"Il faut du terrestre et des forces d'occupation, concrète, et de contrôle du territoire" ..."offensives" : Pas caduques, du tout. On le voit d'ailleurs parfaitement en Ukraine et sa situation figée par manque de ce genre de forces (Lourdes offensives...) et uniquement l'emploi de drones, artillerie, missile longue portée, etcetera.
SupprimerTout le monde semble oublier, y compris les américains et les commentateurs de blablachars, que deux des plus grandes armées du monde , la chinoise et l'indienne, ont estimé nécessaire, pour remplir des besoins très spécifiques que sont les combats de haute montage, et peut être aussi dans les jungles, de disposer de chars d'un poids "intermédiaire" et armés d'un canon de 105 mm. Les chinois misent sur le récent char "type 15", armé d'un 105 mm, pesant jusqu'à 36 tonnes (avec blindage réactif) . Ce char est aussi dédié, chez les chinois, à leurs "marines" et à leur "corps aéroporté". Mais de toute évidence aussi aux forces spécialisées dans le combat en montagne. Il a d'ailleurs été déployé sur le tableau tibétain en Juin 2020. Concernant les indiens, ils sont juste en train d'introduire un char de conception locale, dont le nom est Zorawar. Ce char de montagne est doté d'un canon de 105 mm, d'un moteur Cummins de 1000 CV. Et il est proposé avec une tourelle belge de JCD type 3105, adaptée aux besoins indiens. Ce qui inclus une mitrailleuse lourde d'origine russe (12.7 mm NSV) et d'un double lanceur antichars. La tourelle 3105 permet un débattement vertical très important, ce qui est extrêmement utile en zone montagneuse. En outre, le Zorawar dispose d'une protection active et peut déployer à la fois des drones et des munitions rôdeuses. Le poids de ce chars en donné pour être de 25 Tonnes, mais ce poids "léger" lui permet d'être amphibie au moyen de modules externes de flottaison.
RépondreSupprimerDONC, pour ne pas gaspiller entièrement les investissements consentis pour obtenir le M10 , je propose aux américains d'envisager d'offrir leurs M10 à , en particulier, leurs unités de montagne. De fait, ils disposent d'une "10ème Division de Montagne", constituée d'infanterie et répartie en trois brigades. MAIS, pour optimiser le M 10 à un tel rôle éventuel, le blindé devrait subir une petite cure adaptative. Elle prévoirait une tourelle permettant un débattement vertical beaucoup plus important. Et sans doute la possibilité d'activer d'autres moyens d'action (missiles antichars et/ou antiaériens). La tourelle Cockerill 3105 conviendrait et elle est à maturité. Pour offrir une certaine capacité amphibie, là aussi, c'est possible malgré le poids plus important. D'abord, il existe un référence historique et d'un poids similaire, dès la seconde guerre mondiale (les SHERMAN aménagés , qui ont navigué vers les plages le 6 Juin 1944), mais de nos jours, je conseillerais, plutôt que des "jupes" perfectibles, comme en 44', des volumes insubmersibles pouvant être ponctuellement attachés sur les flancs. Pour me résumer, les M10 produits pourraient être adaptés assez facilement puis attribués , au titre de moyen d'appui feu direct ET indirect ( grâce au débattement accrus) , aux brigades américaines de combat en montagne. Tout le monde est d'accord ? Dès lundi, je transmets les directives nécessaires au Pentagone. Je plaisante. On s'amuse. P.R.
Les chinois, et les indiens, n'ont pas forcément raison en matière d'équipements militaires nouveaux, d'une part, mais d'autre part, leurs armées de masse leur permettent encore de pouvoir s'offrir des moyens extrêmement spécialisés ; et vu que les chinois développent, pour ne pas dire copient, tous ce qu'ils peuvent produire en matière d'armement les plus divers (Un M10 Booker like ? !!) ; et vu en particulier l'antagonisme entre la Chine et l'Inde sur leur frontière au combien montagneuse, cela peut se concevoir qu'ils développent certains équipements spécifiques.
SupprimerD'ailleurs tout les chinois n'adorent pas le 105 mm, et les chars trop moyens :
https://blablachars.blogspot.com/2025/04/taiwan-ne-veut-pas-du-105mm-pour-son.html
Cependant, un équipement spécialisé de montagne correspondrait plus à des équipements ne dépassant pas un certain poids, "dans ce type d'environnement".
C'est à dire, ne dépassant les trente tonnes, voire moins encore.
Les brigades de la 10e division légère de montagne américaine sont essentiellement équipées de véhicules très légers, type Hummer.
PS : Très mauvaise "suggestion", les Sherman "aménagés" du 6 juin 1944, beaucoup ont coulés à pic (Avec leur équipage à l'intérieur.), sur une mer relativement calme en plus : Ne transmettez pas. ;)
et vu que les chinois développent, pour ne pas dire copient, tous ce qu'ils peuvent produire en matière d'armement les plus divers (Un M10 Booker like ? !!) ;
Supprimerlol
Le char leger de montagne chinois a ete fais avant le M10 donc c'est les ricains qui ont copie
Tiens un amis sinophile !
SupprimerSinon ils le développaient depuis quand les américains leur M10, ou autre auparavant ?
Un amis americanophile c'est pas mieux ....
Supprimer@Anonyme18 mai 2025 à 12:13
SupprimerSinon ils le développaient depuis quand les américains leur M10
Depuis 2017, le programme MPF a été lancé. Le type15 a été développé à partir de 2011 pour remplacer le Type 62.
Donc, ce sont bien les Américains qui ont copié, et non les Chinois comme on pourrait le croire
ils y pensaient cependant depuis un moment néanmoins :
Supprimer"L'arrivée des premiers M1 Abrams dans l'armée américaine n'empêchait pas celle-ci de réfléchir au remplacement du Sheridan et de se lancer dans le développement d'une série de projets dont certains ne dépassèrent pas le stade de la planche à dessin. Il faut attendre 1992 et la sélection du XM-8 AGS (Armored Gun System) développé par la FMC ( Food Machinery & Chemical Corporation) pour voir se concrétiser ces réflexions. Le lancement de la production d'une première série (Low Rate Production) d'engins doit permettre d'équiper le 3-73 Armored Regiment, bataillon blindé de la 82ème division aéroportée et le 2nd Armored cavalry Regiment stationné en Allemagne."
Mais autant pour moi, je retire ma petite parenthèse "(Un M10 Booker like ? !!)" qui fait tant débat ; ou alors (Un XM-8 AGS like, inspiré un peu du XM-8 AGS, et autres projets ? !!). J'espère que vous aurez compris ce que je voulais dire de façon générale néanmoins (Mais très bon rappel cependant, toujours vérifier ce que l'on écrit spécifiquement, même en interrogatif.).
Les Sherman "aménagés" du 6 juin 1944, ont coulé, certes. Mais l'idée qui était de diminuer la masse volumique du tank Sherman pour en faire un bateau temporaire capable de nager 1Km n'était pas insensée. L'erreur faite a été de mettre au point et de valider la hauteur de leur "juppe" anti vagues sur... des lacs, alors qu'ils seront finalement utilisés dans l'océan Atlantique.
SupprimerLe D-day, en Normandie, ces tankistes ont reçu l'ordre de "prendre la mer" depuis leur navire, dans une houle formée de vagues de deux mètres mollissant lentement avec vent Ouest-Sud-Ouest virant à l'Ouest et mollissant force 5. Au passage, on connait maintenant les témoignages des mises à l'eau: chaque nouveau tank prenait la mer alors que son prédécesseur coulait à pic sous les yeux de la logistique, comme tous les autres tanks prédécesseurs: il manquait une règle d'annulation du type "stopper les pertes, via une gestion des actifs misés opérationnellement".
Il y a des lignes de chars Sherman qui reposent sagement sous la Manche (respect, néanmoins).
SupprimerBref, lorsque un sens opérationnel va conjoncturellement à l'envers de l'holistique temps stratégique, il est normal de remettre à plus tard (voire ailleurs) l'opération sus nommée.
Un point conjoncturellement à l'optimorum stratégique n'arrive peut être pas si souvent. Néanmoins, l'apogée d'un optimorum composite n'est pas un point où tout peut car tout doit forcément fonctionner: les tolérances d'utilisation des composants ne sont pas changées par une pensée Coué composite.
SupprimerDonc , pour faire le lien avec un précédent sujet, et dans un esprit un brin provocateur, les US auraient davantage besoin du Némésis (trop lourd cependant ?) que du Booker 😃. Une option qui permettrait à GLDS de rebondir ...mais ceci est une pure fiction.
RépondreSupprimerLes américains ont besoins de programmes qui vont au bout.
SupprimerLe problème des américains c'est qu'il n'y a plus d'usine.
Ils faudrait surtout qu'ils se calment sur l'alourdissement de leurs forces ; contrairement à ce que nous disent certains, ici un char léger, de 40 tonnes... Ou hier encore un VCI de 85 tonnes...
SupprimerPas forcément si lourd que ça, si vous prenez un châssis ASCOD et la tourelle du Domar (Pour l'essentiel du Némésis.) mais sans trop l'automatiser, et l'alourdir donc, et avec des chenilles composites (15 % plus léger que sur roues ; et plus stable, plus durable aux tirs, etcetera.), vous pouvez même avoir un engin inférieur à 35 tonnes, et même à 30 tonnes sur chenilles (Composites.) suivant les spécifications de tirs et d'emport choisies.
SupprimerAu stade où nous en sommes avec les RETEX des derniers conflits, c'est globalement l'emploi des blindés "de contact" qui posent question dans les états-majors et les cercles de réflexions. Le léger est trop léger, le lourd trop lourd et le moyen trop... consommable sans un apport technique coûteux et dans un environnement qui lui est favorable grâce à des "accompagnants" et un appui surdimensionné. Bien entendu le transgenre est considéré comme contre-nature, il ne fô pas blasphèmer ! Pour l'instant, l'assaut en motos et quads est très à la mode, tout en gardant tout le reste au cas où.
RépondreSupprimerVouloir vérifier les dires des uns ou des autres par un conflit de vive force USA Vs Chine est un tantinet risqué, même de loin. Avant d'en arriver à cette extrémité qui peut s'avérer finale et fatale par une généralisation mondiale du conflit, d'autres types d'événements surviendront avec des tiers, proxy, idiots utiles ou autres mouvements économico-diplomatico-asymétrico-hybrides... Heureusement, les hommes d'affaires finiront par un deal, intérêts obligent !
Bref, le prochain conflit n'est pas caractérisé même si quelques signaux faibles existent et les moyens pour y répondre éventuellement très vastes. Reste un détail : la volonté d'y aller pour beaucoup, cela gâcherait leurs vacances. ^^
Bien sûr. L'espoir fait vivre. Alors, pourquoi ne pas imaginer Vladimir Poutine prendre sa retraite et partir, en vacances, lui aussi, visiter de-ci de-là tous ses amis, après tout: ce monde n'est pas que rempli de fascistes à débusquer, après tout.
SupprimerÀ quand la publication des carnets de voyage du genre "Mon ami Valdimir et son incroyable guide du routard". Hum?
Supprimer> Le léger est trop léger, le lourd trop lourd et le moyen trop...
SupprimerTrop flou, vous voulez probablement dire. Vouloir attraper, par réflexe humain (250 ms est lent par rapport à ce que sait faire un drone), des fonds de filtres passe-bas et des hauts de filtres passe-haut possiblement en même temps (!) d'une part, et possiblement combinés avec de diverses résistances (?) d'autre part, est le contexte tout indiqué pour en rester sagement "out", si on le peut encore, en se contentant d'en scalper sereinement et d'autant mieux les bords, puisque l'on sait que l'on n'y est pas. Il vaut mieux scalper ce genre de mixture de loin, amho.
De toute façon, sur ce blog, quand ils ne comprennent pas \ plus de quoi ils parlent, ils disent "médian", avant de continuer à "blablater" pour leurs raisons que la raison des autres ne peut qu'ignorer.
SupprimerEt je vais finir comme eux :)
Supprimer"médian" = trucs zé machins pouvant rouler en colonne, du genre aptes à défiler le 14 juillet, mais dont le diagnostic d'utilité ailleurs n'a pas - encore - été fait de façon nette et précise. Bref, "médian" veut dire qu'on ne sait pas si c'est relativement lourd par rapport à en face, ou relativement léger par rapport à en face. Cela a le mérite d'exister, de faire parler, mais bon, sorti de cela, il faut demander à Mystère et Boules de gomme au CNRS qu'ils nous expliquent l'énergie potentielle qui y est contenue et comment l'appliquer avec des décrets simples à appliquer. Le truc pas simple, quoi. Obsédant, presque.
Ou alors, "médian" = classe formant le portefeuille complémentaire de l'investissement stable... accompagnant \ d'où partent le "léger" et le "lourd", si ces derniers actionnent un scalp-écrêteur pour le premier ou un swing-perçant pour le second (?).
SupprimerChat gpt "soft" et "hard" sont sur un bateau...
SupprimerOu entre enfonçages de portes ouvertes et grands délires... Les deux tout autant fumeux.
En tous cas ces deux ci semblent s'être parfaitement trouvés !!
PS : "Pour l'instant, l'assaut en motos et quads est très à la mode".
Eh oui, allez y en pantalon rouge (Vu le volume sonore des dits engins, c'est même pire.), et à la baïonnette, pendant que vous êtes.
Ou l'Ukraine, ou le Proche-Orient en général, définis comme "quelques signaux faibles", c'est pas mal non plus ; au niveau aveuglement et déni (Non pas d'accès, mais déni tout court.).
SupprimerLes faits de l'évolution de la guerre en Ukraine sont ainsi: les russes utilisent des motos-cross pour arriver plus vite sur la tranchée inverse et tenter d'échapper aux drones qui sont véloces. Les Ukrainiens disent que leur chars (légers et lourds) tirent beaucoup moins directement en 2D sur des véhicules blindés adverses: leurs chars servent, en revanche, beaucoup plus à faire du tir indirect en balistique 3D. Le direct 2D depuis les chars est maintenant souvent assuré par les drones (rappel: ils en ont fabriqué 1,5 millions cette année, et projettent d'en fabriquer 3 millions cette année). Ainsi évolue cette guerre de haute intensité: pour faire un tir 2D depuis un char, il faut être sûr de ne pas être la cible du drone adverse avant, ce qui, semble-t-il, n'est pas si simple (les russes appréciant maintenant les drones, eux aussi).
SupprimerIl est vrai qu'il n'y a pas besoin d'un drone pour tirer sur un fantassin. Un fusil d'assaut est fait pour ça. Mais l'allonge des drones est telle qu'ils détruisent tout (personnel et matériel) avant que ces derniers n'arrivent à portée des tirs en 2D mis au chômage technique, dans les _plaines_ Ukrainienne (d'où les motos-cross).
SupprimerEh oui, "les drones détruisent tout sur le passage" ; et surtout l'intelligence de certains.
SupprimerTout esprit critique de certains, surtout...
SupprimerLes mêmes qui vont nous dire qu'il faut être nuancé !! ...
SupprimerEt oui, les temps changent. Il faut mettre vos petites fiches à jour. Les Ukrainiens "geeks" savent précisément vous mettre leur drone dans le c**, alors qu'ils sont pourtant à plusieurs fois la distance nécessaire minimale qui vous est nécessaire pour distinguer le leur, et ce, même avec vos lorgnons sur le nez.
SupprimerCet abandon est un décision logique. WWII, les divisions d'infanterie motorisées US disposaient d'un bataillon de chars (Sherman), identiques à ceux des divisions blindées. Les divisions para n'en avaient pas. En 2025, les divisions d'infanterie US auraient avantage à disposer du même char que les divisons blindées - si et uniquement si l'on considère que le char reste indispensable. Quand aux divisions AirAssault / AirBorne, il est évident qu'un char de 40t est un contre sens total. Pour ceux qui fantasment sur les chars légers chinois / indiens au Tibet, c'est un théâtre d'opération qui leur est très spécifique. A noter que la 11 ème airborne division en Alaska va s'équiper en VHM spécifiquement conçus pour des températures très froides / neige épaisse.
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